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Citations de Nadia Lakhdari King (54)


Seb m'observe comme si j'étais une équation de math particulièrement difficile à résoudre.
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Il y a des gens, comme ça, qui ont la manie du " parler- coller". J'ai toujours envie de leur servir la leçon de Patrick Swayze dans Dirty Dancing : " Ceci est mon espace, ceci est ton espace."
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( Florence, 12 ans)

Depuis quelque temps, je souffre. Je suis déchirée entre mon amour inconditionnel pour Twilight et ma passion dévorante pour Hunger Games. Je n'aurais jamais cru qu'une telle chose serait possible.
Edward et jacob seront TOUJOURS plus hot que Peeta et Gale , mais... si j'avais à choisir , je pense que je préférerais être Katniss Everdeen plutôt que Bella.
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Je ne peux quand même pas péter ma coche devant lui.
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Arrivée en haut des escaliers, je jette un coup d'oeil dans le corridor qui mène vers le salon. Personne. Je m'avance précautionneusement, le bâton serré contre moi. Lentement, très lentement , je penche la tête dans l'embrasure de la porte du salon. Puis je me recule immédiatement, le coeur battant.
Il y a un homme ! Il y a réellement un homme dans le salon.
Je jette un coup d'oeil.
Hum. Un bel homme, si j'en crois mon impression initiale.
On ne fait plus les cambrioleurs comme avant.
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Béatrice saisit son chandail préféré, un vieux coton ouaté gris du camp du lac Ouareau. C’est là qu’elle passait ses va­cances quand elle était plus jeune et qu’elle a travaillé comme monitrice cet été. Ça lui fait du bien de retrouver un objet aussi familier dans un endroit où tout est nouveau. Elle plie le chandail à la verticale, comme sa mère le lui a appris, et le place dans son placard. Elle accroche une robe à un cintre quand elle entend un bruit de pas dans le corridor. Emma entre dans sa chambre, les cheveux ébouriffés,
vêtue d’un vieux t-shirt et d’un boxer qui a connu des jours meilleurs.

Elle salue son amie en bâillant et ouvre un tiroir au hasard.

EMMA : Mon Dieu, viens pas me dire que tu plies tes petites culottes ?

BÉATRICE : Ben oui, pourquoi ? Tu fais quoi, toi ?

EMMA : Je les mets en boule dans mon tiroir de sous-vêtements ! Ça se froisse pas, des petites culottes. À quoi ça sert de les plier ?

BÉATRICE : Je sais pas. C’est mieux rangé quand j’ouvre mon tiroir, pis je peux voir ce que j’ai.

EMMA : Mais pourquoi ? Tu prends pas la première au hasard ?

BÉATRICE : Ben non, il y en a qui vont mieux sous tel type de vêtement, il y en a qui sont plus confortables, ou plus sexy, ça dépend de mon mood.

EMMA : Tu te compliques la vie. T’as pas entendu parler de la méthode de Mark Zuckerberg ou de Barack Obama ? Ils s’habillent pareil tous les jours pour pas perdre leur temps à prendre des décisions inutiles. Comme ça leur cerveau demeure libre pour les décisions importantes.

BÉATRICE : Es-tu en train de me dire que t’es la Barack Obama des bobettes ?EMMA (en éclatant de rire) : Ha ! Peut-être que je justifie mon désordre comme je peux. On va se promener quand t’as fini ?

Béatrice acquiesce et tend la main vers son téléphone qui vibre.

BÉATRICE (en roulant les yeux) : C’est ma mère. Ça fait genre dix textos qu’elle m’envoie ce matin.

EMMA : C’est vrai qu’elle avait l’air un peu stressée, hier soir, en partant.

BÉATRICE : Stressée, tu dis ?

EMMA : Au moins elle a fini par dire oui.

BÉATRICE : Au moins.

EMMA : Qu’est-ce qui l’a fait changer d’idée, tu penses ?

BÉATRICE : Quand elle a rencontré ta tante, cet été. Elle est revenue un peu plus rassurée. Je pense qu’elle l’a trouvée spéciale, mais fiable.
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Vraiment, ils mériteront tous un rôle dans le film sur ma vie, avec des drames pareils. Il faudra seulement choisir des acteurs qui ont un âge raisonnable. Genre vingt-et-un ans, max.
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J’ai de la misère à dormir, mais en même temps je suis fatiguée en permanence. C’est épuisant émotivement. J’ai l’impression de passer à travers cinquante émotions par jour. Des fois je suis en gros crisse, des fois je braille ma vie, des fois je suis soulagée, pis même un peu contente d’être libre…
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La pêche aux hommes,c’est un peu comme la pêche aux poissons : les truites mordent plus quand il pleut et les hommes mordent plus après le coucher du soleil !
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Éléonore s’allume une cigarette, les mains tremblantes. Elle prend une profonde inspiration, avale une gorgée de pinot gris et compose de nouveau le numéro de sa boîte vocale.

Elle ne peut s’empêcher de frémir lorsqu’elle entend la voix taquine, charmeuse. La voix de celui qui l’a fait fondre. Celui qui est venu à bout des forteresses dont elle s’entoure depuis l’adolescence.

Elle réécoute le message. Les propos sont simples, sans artifices. « Rappelle-moi. » C’est le ton qui la fait presque céder. Sûr de lui, un tantinet moqueur.

Mais Éléonore n’a qu’à revoir le visage pâmé d’Allegra, lorsqu’elle lui racontait que… et elle se braque. C’est tout son orgueil de femme meurtrie qui remonte à la surface et lui hurle de ne pas céder, de ne pas le rappeler. De ne jamais le rappeler.

Elle imagine son regard suffisant, s’il pouvait la voir terrée dans son appartement du Mile-End, à réécouter en boucle son message… Dans un élan de fierté, elle efface le message, puis appelle sa compagnie de téléphone cellulaire pour changer de numéro.
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-Il est temps que je confie le problème à une autorité supérieure.
-Une autorité supérieure ? Tu penses vraiment que papa y changera quelque chose ?
Ma mère est morte de rire. Je vous jure, elle s'en étouffe presque. Je suis à un cheveu de raccrocher et d'appeler Info Santé.
-Ton père ? Elle est bonne, celle-là.
-A qui confies-tu le problème, alors ?
-Au père Lanthier.
Le père Lanthier ? ça me dit vaguement quelque chose...
J'y suis ! C'est le curé du village près de la maison de campagne de mes parents.
Mais que vient-il faire dans cette histoire ?
-C'est le guide spirituel de notre famille.
C'est à mon tour de manquer de m'étouffer.
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-Je reste organiser mon souper de Noël et c'est ça qui est ça. Mais toi, ne te gêne pas, vas-y, profite, tu me raconteras ça demain. Allez !
Seb me fixe d'un air pénétrant.
-Essaies-tu de te débarrasser de moi, toi ?
Oups.
-Moi ? Pas du tout, voyons ! C'est quoi cette histoire ?
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J'adore le dernier jour de travail avant les vacances. C'est comme le dernier jour d'école. On est tous présents, mais on sait que ça ne compte pas.
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C’était l’amour parfait, celui que racontent les poèmes et les chansons d’amour. Celui qui est illusoire en fin de compte,car il ne dure pas : il y a juste les adolescents pour s’aimer avec autant d’intensité.
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Malik Saadi, c’est tous ses fantasmes d’adolescente, jumelés à tout son désir de femme. Il la fait fondre, littéralement. Quand elle le voit, elle doit se retenir de toutes ses forces pour ne pas se précipiter contre sa poitrine musclée. Une bataille titanesque se livre en elle ; de toute sa retenue cérébrale elle combat cette pulsion sauvage qui la pousse vers lui. Après avoir vu sa mère menée par ses passions, Éléonore ne fait confiance ni à son cœur ni à ses sens. Elle leur impose une froide raison qui, dans ce cas, lui crie de se méfier de Malik et de sa morale douteuse de séducteur. Pourtant, face aux frissons qui la traversent lorsqu’il l’embrasse doucement sur la joue, elle se dit avec amertume qu’il en faudrait très peu pour la faire chavirer.
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Je m’apprête à retourner m’asseoir quand un mouvement étrange attire mon attention. Là, au fond de la terrasse, derrière cette plante tropicale… On dirait quelqu’un qui gesticule. Je m’avance lentement. La personne mystérieuse réagit en gesticulant encore plus. Je plisse les yeux pour tenter de mieux voir. (Ça doit être la fatigue. Trente ans, c’est trop jeune pour commencer à être myope.)

Yeux plissés ou pas, je me rends vite compte que la personne qui bat des bras comme un contrôleur aérien est ma sœur, Sandrine. Mais qu’est-ce qu’elle fait là ?

– Mais qu’est-ce que tu fais là ?

– Chuut ! Viens ici.

Elle me tire le bras avec une force inattendue. Je la suis jusqu’à sa chambre, savourant mon cocktail virgin de ma main libre.

– Eva, l’heure est grave.

Je m’assois sur son lit et j’examine mon vernis à ongles, qui semble mal tolérer la chaleur. Je savais que j’aurais dû essayer le Shellac.

(Non, je ne suis pas une sœur ingrate ; Sandrine commence 90 % de ses phrases avec cette expression. L’heure est toujours grave, avec elle. Elle aime avoir l’impression de vivre sur la corde raide. Vraiment, elle aurait été plus à sa place aux urgences d’un grand hôpital ou à la tête d’un centre d’épidémiologie qu’en design d’intérieur.)

– La mère de Marc me rend folle, continue-t-elle.

Ah, tiens, là ça devient intéressant.

– Tu me connais, Eva. Mon mariage est organisé à la seconde près. J’ai tout choisi sur Internet avant d’arriver. La musique, les fleurs, le photographe, les centres de table, la disposition des chaises. Et elle veut tout changer ! Sous prétexte que ce n’est pas assez chic.
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Difficile de demeurer morose, rebelle ou le moindrement critique dans un endroit aussi paradisiaque.
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En effet, ma mère a tendance à être un peu flamboyante. C’est pire depuis qu’elle est célibataire. J’ai déjà essayé de lui dire que chez les oiseaux, ce sont les mâles qui se parent de couleurs vives pour attirer les femelles, et veut-elle avoir l’air d’un paon, mais elle s’est contentée de hausser les sourcils en appliquant une autre couche de fard à joues rose.
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4 h 48

– Maman ! Ne laisse pas traîner ton passeport, voyons !

J’expire bruyamment, partageant mon exaspération avec la préposée à l’enregistrement d’Air Canada (qui, de toute évidence, a déjà vu pire : pas un sourire en coin, pas un regard compatissant).

Tiens…

C’est à ma mère que la préposée adresse un sourire en coin, avec un petit regard compatissant.

Aargh !

C’est inévitable. Absolument inévitable.

Dès que je me retrouve avec ma famille, je redeviens une ado de treize ans. Morose, wanna-be rebelle, critiquant tout, rétorquant « Rapport ? » comme si c’était un argument à tout casser.

Malgré mon chum (François), malgré mon condo (flambant neuf), malgré mon boulot-de-femme-responsable-de-trente-ans (directrice des ventes publicitaires dans un magazine de jardinage, poste un tantinet ennuyeux mais plus payant que mon ancien rôle de journaliste pigiste, avec lequel j’aurais peiné à payer l’hypothèque dudit condo flambant neuf).

Et voilà que je m’apprête à passer SEPT JOURS avec ma famille. Sur une presqu’île isolée. Dont on fait le tour à pied en trente minutes.
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Je t’ai vue, je t’ai suivie, observée, analysée

J’en ai conclu que t’étais l’amour de ma vie



Je t’avais vu, depuis longtemps,

T’as pas compris, en m’observant,

Que toutes les nuits, je rêve de toi dans mon lit



« Haut les mains (donne-moi ton cœur) » – Ottawan
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