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Critiques de Nadia Murad (28)
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Pour que je sois la dernière

Ce témoignage poignant relate le destin bouleversant de Nadia Murad, une jeune Yézidie dont la vie a pris un tournant dramatique le 3 août 2014, lorsque les djihadistes de Daech ont envahi son village de Kocho en Irak. Dès les premières lignes, elle met en lumière l'ampleur des horreurs vécues par cette communauté persécutée. Le récit détaille la cruauté impitoyable des terroristes de Daech, qui ont massacré ou enlevé les habitants de Kocho, imposant des choix tragiques aux hommes et aux femmes. La mère de Nadia, refusant de se convertir à l'islam, a rencontré une fin tragique dans des fosses communes réservées aux femmes considérées comme trop âgées. Ce moment poignant constitue le point de départ d’un récit marqué par la résilience et le courage. Nadia Murad est emmenée à Mossoul parmi des milliers d'autres filles, destinées à être vendues comme esclaves sexuelles. Les détails poignants de son calvaire, sa captivité entre les mains des combattants de l'État islamique. Un espoir émerge lors de la fuite miraculeuse de Nadia, rendue possible grâce à l'aide inattendue d'une famille irakienne sunnite. Actuellement en Allemagne, Nadia Murad porte les cicatrices de la perte de ses proches et des sévices qu'elle a endurés. Son vœu simple et puissant résonne à travers les lignes du texte : elle aspire à être la dernière à devoir raconter une telle histoire. Ce roman, narré à la première personne, m’a profondément émue. Je me dis que de pareils événements ne devraient jamais pouvoir se reproduire. Pourtant, avec les images qu’on voit d’Ukraine, de Palestine et d’ailleurs, je me répète que la nature humaine est décidément hostile à tout ce qui peut pousser les gens à vivre heureux ET ensemble, toutes communautés, toutes origines et toutes religions confondues.
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Pour que je sois la dernière

Un témoignage difficile, poignant et courageux.

Je connaissais le sort abominable que subissent les Yezidies.

L'écriture est pudique, avec beaucoup de sobriété pour décrire toutes les horreurs.

Derrière les faits relaté, l'autrice nous montre le courage, la force, la solidarité et l'espoir.

Un livre qui doit être lu, pour ne pas oublier ce peuple trop souvent mis de côté.
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Pour que je sois la dernière

Un magnifique roman qui n'a qu'un seul défaut : ce n'est pas un roman.



"Pour que je sois la dernière" de Nadia Murad n'est, malheureusement, pas un roman. Non, c'est son histoire comme celle de millions d'autres femmes vendues par Daech : servantes, prisonnières, esclaves sexuelles, voilà ce qu'est alors leur quotidien.



Nadia, jeune Yézidie vivant dans un petit village d'Irak, voit sa vie basculer en enfer lorsque les djihadistes sont entrer dans son village, y ont tenu un siège d'une quinzaine de jours avant d'assassiner tous les hommes qui refusaient de se convertir et d'embarquer femmes et enfants. Les enfants pour leur faire subir un lavage de cerveau et les transformer en terroristes. Les femmes les plus âgées seront également tuées et jetées dans des fosses communes. Les plus jeunes, comme Nadia, sont vendues et violées quotidiennement. Toutes tentatives d'évasion étant presque impossible et non sans conséquences.



Tout commence relativement calmement. Nadia nous raconte son enfance dans son petit village natal. Elle nous présente sa famille, son mode de vie Yézidie, de quoi étaient faites ses journées, pas toujours faciles mais toujours entourées d'amour. Elle nous parle aussi des conflits qui agitent la région dans les années 90 puis dans les années 2000, elle montre à quel point ils sont importants et liés avec l'expansion de Daech dans la région mais surtout, ce que l'on ressent, c'est ce sentiment de sécurité qu'avaient les habitants de Kocho, se pensant loin de tout danger.



Jusqu'à ces jours où tout a changé. L'horreur, racontée de manière presque froide, nette, précise, juste des faits. Rien de voyeur, de glauque, juste la vérité dans son impitoyable réalité. C'est dur, choquant, impensable et pourtant cela se lit tout seul.



Puis commence le plus difficile à lire. L'après. L'après son évasion, l'après sa libération. Lorsque Nadia Murad si forte, si courageuse, réalise ce qui lui est arrivé, qui pensant nous montrer ses faiblesses nous montre sa force. Avec Nadia, nous réalisons réellement l'horreur de son histoire et de celles de toutes ses femmes toujours prisonnières
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Pour que je sois la dernière

Bienvenue en enfer...



L'enfer de Daesh, l'enfer des viols, l'enfer de la destruction, l'enfer de la barbarie, l'enfer des hommes qui se sentent tout puissant et dont la conduite n'a plus de raison (même s'ils se plaisent à invoquer Allah, il doit sûrement y en avoir plusieurs parce que ce n'est pas le même que celui des pacifistes ni des réformateurs ni de ceux qui croient sans détruire autrui) et qui mène à l'abject.



C'est à croire que l'humain n'a suivi aucune évolution et est resté coincé aux temps des invasions des Barbares, des Huns et des Vikings.



L'auteure raconte avec beaucoup d'humilité ce qui lui est arrivé, à elle et sa communauté, et comment elle est arrivée à se sortir de toute cette horreur même si les cicatrices resteront profondes. Un témoignage crédible, humble et en toute franchise sans que la sang ne dégouline des mots. Un probable long combat.



J'aimerais lui dire que cela n'arrivera plus mais connaissant l'humain et sa sauvagerie, ça m'étonnerait!
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Pour que je sois la dernière

Difficile de donner une appréciation à ce témoignage. Ce n'est pas un "beau livre", son but est d'informer. Informer sur les violences faites aux femmes de la minorité Yézidie, dont fait partie Nadia Murad, qui raconte courageusement sa terrible expérience d'esclave sexuelle aux mains des soldats de Daech, et dont l'évasion tient presque du miracle. Certains passages sont répétitifs, puisque la violence qu'elle a subie était répétée.

Il faut s'accrocher, mais c'est un livre à lire, au moins partiellement.
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Pour que je sois la dernière

Ce livre ne fait clairement pas partie de ceux que j’aime habituellement acheter. Pas parce que les biographies m’ennuient, mais parce qu’elles me crèvent souvent le cœur lorsqu’elles racontent l’horreur. Celui-ci est passé entre les mailles du filet, parce qu’une fois commencé, je n’ai pu fermer mon cœur à ce témoignage. Comment critiquer ce livre à la manière des romans que je lis généralement ? Je n’ai pas à juger son histoire puisque l’intrigue n’est pas imaginée et calculée. Je n’ai plus qu’à te dire, à toi cher lecteur ou chère lectrice, ce qui m’a bouleversé et tenu en haleine jusqu’à la dernière page.



Un franc cri du coeur

Nadia et moi, on a seulement deux ans d’écart. Je me sens donc incroyablement proche d’elle par la génération, mais aussi par certains traits de caractère. Nous sommes toutes les deux têtues et pleines de rage de vivre. C’est tout au long de ce témoignage qui est, je dois le dire, vraiment bien écrit ; que retentit le cri d’injustice de l’autrice. Elle dénonce au monde sa douleur d’avoir perdu, en plus d’une grande partie de sa famille, une part d’elle-même, qu’elle sait ne jamais retrouver un jour. Le but de ce livre n’est pas simplement de décrire les sévices et le désespoir auxquels la jeune Nadia a goûtés. Ce livre, c’est d’abord un cri d’amour pour ses proches, son enfance, ses souvenirs et la culture minoritaire dont elle est issue.



Une résilience incroyable

Ce qui m’a sans doute le plus marqué, c’est cette résilience et cet histoire qui ont habité la jeune femme et qui l’ont fait tenir. Bien des fois, je me suis dis qu’elle allait se briser pour de bon et que personne ne lui viendrait en aide. Dans les histoires, les héros obtiennent souvent de l’aide en dernière minute. Dans la vie, c’est souvent tout autre chose. On se retrouve parfois à mourir seul.e.s avec la peur au ventre.



En conclusion, si tu cherches un témoignage percutant, touchant et encourageant, c’est celui-ci que je te conseille ! Nadia a ce petit quelque chose pour raconter ses souvenirs de manière réaliste et pour te parler de ceux et celles qu’elle a aimé.e.s et perdu.e.s. Lire ce livre, c’est redonner couleur à son histoire, pour que personne n’oublie que les Yézidies ont payé cher l’arrivée au pouvoir de Daesh en Irak.
Lien : https://allezjelis.com/jai-l..
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Pour que je sois la dernière

POIGNANT
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Pour que je sois la dernière

Je n'ai plus de mots... Ce livre est juste indispensable pour découvrir en détail l'un des génocides les plus atroces du 21e siècle. J'ajouterais que le livre se lit d'une traite et l'écriture est très subtile.
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Pour que je sois la dernière

Nadia Mourad est Irakienne. Elle est née dans le village de Kojo, au nord du pays. Prix Sakharov 2016, prix des droits de l’hommes 2016, prix Nobel de la paix 2018, mais que cache cette frêle jeune femme titulaire du Nobel, prix tellement sujet à caution de nos jours ?

Impossible de se dire que derrière cette belle jeune femme se dissimule autant de force, de détermination et d’espoir.

Son témoignage est aussi un document : Nadia prend le temps de nous expliquer ce qu’est vraiment le yezidisme, elle nous parle des Kurdes, des principaux événements de cette guerre contre la barbarie, de l’Irak. Avec pudeur, elle raconte son parcours d’enfant au milieu de l’horreur.

C’est une survivante qui nous parle, une battante, ou qui sait : peut-être un ange...

Nadia Mourad est Yézidie.
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Pour que je sois la dernière

Le Sindjar, au Nord-Ouest de l'Irak, non loin de la frontière syrienne, est habité par les Yézidis, peuple pratiquant une religion monothéiste dont les racines remontent à plus de 4750 ans av JC, (donc antérieure au judaïsme, au christianisme et à l'islam).



En 2014, de nombreux villages sont encerclés, puis envahis par Daesh (ou EIIL, État Islamique en Irak et au Levant). Les hommes sont systématiquement exécutés, femmes et enfants déportés. C'est le 3 août de cette année-là que le village de Kocho est investi. La famille de Nadia Murad, 21 ans, n'échappe pas à ce destin. La plupart de ses frères, demi-frères et cousins sont assassinés, sa mère, ses sœurs, ses cousines et elle-même sont emmenées de force jusqu'à Mossoul où la plupart sont vendues ou offertes comme esclaves aux cadres, combattants et sympathisants de Daesh. Humiliations, tortures, viols deviendront leur quotidien. Nadia tente par plusieurs fois de s'échapper, y réussit et, grâce à une courageuse famille irakienne sunnite opposée à Daesh, parvient jusqu'à Erbil, au Kurdistan. Elle y retrouve certains membres de sa famille. Mais des sœurs, cousines et nièces ainsi que sa mère avaient été assassinées. Accueillie dans un camp de réfugiés à Dahouk, au nord du Kurdistan elle est contactée par Yazda, une ONG dirigée par un groupe de Yézidis de la diaspora, dont l'un des buts, outre l'aide matérielle et financière, est de révéler ce génocide au grand jour. Devenue porte-parole de sa communauté, l'ONU la nomme « ambassadrice de bonne volonté pour la dignité des victimes du trafic d'êtres humains ». Elle reçoit le Prix Nobel de la Paix en 2018.



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Pour que je sois la dernière

Un témoignage terrible qui rappelle tout ce que l'homme est capable d'accomplir pour le meilleur et pour le pire.
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Pour que je sois la dernière

Ceci n’est pas un roman.



C’est une histoire d’horreur, celui de la guerre de Daech et du traitement infâme subi par le peuple des Yézidis, des hommes fusillés et des femmes enlevées pour devenir des esclaves sexuelles. Des esclaves qu’on prend plaisir à battre, à fouetter et à humilier.



Mais c’est aussi une histoire d’espoir et de résilience. Des femmes qui ont réussi à s’enfuir, des Irakiens qui ont fait preuve d’humanité, des hommes et des femmes qui survivent pour aider les autres et à témoigner, qui travaillent pour que de telles atrocités soient choses du passé.



Un livre touchant, révoltant, assurément pas un livre de chevet pour s’endormir sans cauchemars…

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Pour que je sois la dernière

Difficile d'écrire un avis sur un récit aussi personnel... même si celui-ci s'inscrit dans l'histoire, avec un grand H. Murad se livre sans concession, sans tabou, sans censure, sans un mot de trop, ou pas assez sur son histoire, sur l'histoire de sa famille, sur l'histoire de son peuple. Un cri du coeur afin que jamais d'autres gens n'aient à vivre ce qu'elle a vécu. Un livre bouleversant, renversant, chamboulant... Une lecture dure, mais nécessaire.
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Pour que je sois la dernière

..............
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Pour que je sois la dernière

Quelle terrible histoire que celle de Nadia ! Enlevée par Daech pour être esclave sexuelle.
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Pour que je sois la dernière

Aux tortionnaires, violeurs et assassins islamistes des Yézidis :

" Nul pardon, nul oubli ! "

Que leurs crimes ne restent pas impunis.
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Pour que je sois la dernière

Le calvaire d’une très jeune femme yézidie en Irak quand les djihadistes de Daech prennent Kocho, sa ville où sa famille vivait heureuse.

Famille massacrée, les hommes tués sans procès, sans états d’âme et les jeunes filles emmenées pour servir d’objets sexuels aux « combattants » voire torturées, violées, abimées.

Diana raconte sa propre histoire, ses souffrances, ses peurs, ses douleurs physiques et morales.

Elle arrive à s’évader avec l’aide d’une famille courageuse et devient l’ambassadrice de tous ces gens yézidis torturés et massacrés.

Il s’agit bel et bien d’un génocide et Diana en est le témoin principal. Elle n’aura de cesse de lutter quand enfin l’ONU reconnaitra le mot « génocide » .

A lire absolument. Il y a tellement d’événements qui nous ont dépassés, que nous avons peut-être occultés ?

La mémoire, il ne faut jamais laisser un pays sans mémoire et dans ce cas précis, c’est Diana qui le sera.

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Pour que je sois la dernière

Que dire c est une histoire poignante,je ne peux qu avoir un respect immense pour mme Murad NAdia,quel courage quel force,quel amour pour sa famille,me faire decouvrir une autre culture.

Il faut arreter cela et plus que jamais...

Nous ne pouvons pas accepter cela!!!!

Ce livre restera grave a jamais.

Je souhaite a mme Murad tout le bonheur qu elle merite.
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Pour que je sois la dernière

Ce livre est à lire.

C’est à peine si on ose le chroniquer.

Ce n’est pas un roman, c’est un témoignage.

Nadia Murad nous raconte ici, avec simplicité, non seulement son parcours, mais surtout la vie des Yézidis, la montée de la violence envers la communauté yézidie, méconnue, victime des diverses politiques des uns et des autres.



C’est prenant, très intéressant (on apprend de nombreux éléments rarement abordés sur la religion des yézidis, par exemple), terrible et terriblement humain.

Il est difficile d’en dire plus tant ce récit est touchant.

Oui, c’est un livre nécessaire
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Pour que je sois la dernière

J'ai lu ce livre avec tristesse, déchirement, colère et impuissance. Ce témoignage déchirant d'une rescapée du mal du siècle (Daech) nous apprend ce qu'il faut savoir sur la tragédie de la minorité yézidie en Irak et sous l'occupation de DAECH... Une chercheure spécialiste du yézidisme écrivait dans un article scientifique que "nous (les chercheures) n'avons pas de documents authentiques sur les origines exactes du yézidisme"...Je crois que le témoignage de Nadia Murad dans son ouvrage "Pour que je sois la dernière" peut être lu comme une source authentique pour comprendre l'histoire des Yézidis et ainsi mesurer l'enjeu du rejet de l'autre en soi...Un document authentique à lire, à étudier et à enseigner pour un monde meilleur....

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