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Critiques de Nadia Oswald (8)
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La femme qui ressuscite

Je remercie Netgalley et le Nouvel Attila pour la découverte de ce livre. Passionnée par l'affaire des Romanov, ce titre m'a tout de suite attirée.

Dans ce premier roman, Nadia Oswald donne vie à la célèbre Anna Anderson, dont la ressemblance avec

Anastasia, lui aurait permis de se faire passer pour cette dernière auprès d'un certain nombre de ses proches et du grand public. Il faudra plusieurs décennies et l'aide de la science pour découvrir la vérité plus tard, à savoir que la supposée survivante du clan Romanov qui aurait été épargnée par les bolcheviks, n'était en réalité qu'une petite paysanne originaire de Pologne. Ce roman introspectif, sans parti pris, ni jugement, tente de faire la lumière sur les mécanismes ayant conduit à cette imposture.

J'avoue avoir été déroutée par le style de l'écriture : les phrases sont souvent très longues et la narration est fragmentée, semblant parfois un peu décousue. L'auteur analyse toutefois avec finesse cette lente descente vers le mensonge et la complexité de la personnalité d'Anna Anderson. Au fil des pages, on finit par s'habituer à ce style un peu déstructuré, unique en son genre, qui n'est pas dépourvu d'une certaine poésie. En revanche, j'ai trouvé la narration un peu redondante. J'aurais aimé lire quelque chose de plus vivant, une intrigue plus travaillée ; cette dernière semble avoir été sacrifiée au profit du style. Dommage.
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La femme qui ressuscite

Dans un très beau premier roman, Nadia Oswald [...] agit en romancière et creuse les consciences, elle met au jour des émotions confuses. Elle analyse surtout, avec une extrême sensibilité, les mécanismes de l’illusion et du mensonge.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La femme qui ressuscite

Qui un jour ne s'est pas passionné ou du moins intéressé à l'"affaire" Romanov notamment à l'une des filles du Tsar, Anastasia? La femme qui ressuscite donne la parole à celle qui longtemps s'est fait passé pour la défunte Anastasia: Anna Anderson, grâce à une forte ressemblance avec la grande duchesse bel et bien morte assassiné en 1918.

Pendant des décennies Anna Anderson emportée par sa folie était persuadé et a persuadé de nombreuses personnes, à trop vouloir être quelqu'un d'autre on se persuade de l'être; Anna est décédé en 1984 et en 2008 les corps de la famille impériale sont retrouvés et analysés, la science tranche: la petite Anastasia fait partie des corps.

Le roman débute par le sauvetage de la jeune femme après une tentative de suicide le 17 février 1920 à Berlin, on la retrouve amnésique et détaille ce qui l'entoure. Il n'a pas pour but de nous exposer les faits ni de juger mais simplement de comprendre comment une jeune paysanne polonaise a pu se convaincre qu'elle était la grande duchesse disparue. Découverte dans un asile, elle usera et abusera de sa ressemblance pour se rapprocher de l'aristocratie mondiale. L'auteur nous montre comment cette jeune femme a su maîtriser son mensonge pour être aimée et appréciée et disparaître avec.



Ce livre qui aurait pu être captivant a été fastidieux à lire, le style et la narration ne m'ont pas convaincu, loin de me passionner et ce à quoi je m'attendais un peu, m'a simplement laissé un goût amer. La description de cette petite partie de la Russie qui cherche à redonner vie à un monde perdue est toutefois très émouvant.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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La femme qui ressuscite

Qui n’a pas entendu parler d’Anastasia, fille de Nicolas II, tsar de toutes les Russies ? On passera sans un regard sur le dessin animé que lui ont consacré les studios Disney, où l’on apprend tout de même que la révolution russe de 1917 est l’œuvre de démons sortis des enfers par l’entremise du colérique Raspoutine. Bref !!



Venons en au livre.

En 1919, à Berlin, une femme est admise à l’asile de Dalldorf.



Mutique, elle n’a ni identité, ni souvenirs. Mais quelqu’un la reconnaît, ou crois la reconnaître, ou veut la reconnaître.



De toutes les énigmes excitantes et romanesques de l’histoire, Nadia Oswald s’empare de celui d’Anastasia dans un premier roman sensible.



Simplement et sans parti pris, l’auteur nous plonge au cœur du mensonge et de l’illusion au côté de cette femme qui se laissera porter par ce mirage, menteuse et victime de ceux qui veulent croire au mensonge.



Enfermée dans le phantasme des exilés, russes blancs, prétendus voyants et authentiques malfrats, elle manipulera et sera manipulée pour faire vivre le romanesque dans ce monde de l’entre deux guerres.



De Berlin aux États-Unis, Nadia Oswald nous offre, dans un style poétique et dépouillé, une pièce de théâtre terrible dont le rideau de fin ne tombe jamais, donnant en spectacle cette femme passant d’objet du désir à objet du divertissement, ne cessant sa vie durant de dépendre de la volonté des autres.



Incroyable roman !
Lien : https://bonnesfeuillesetmauv..
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La femme qui ressuscite

La femme qui ressuscite est le premier roman de Nadia Oswald, que j’ai eu l’occasion de découvrir et de lire en service de presse par l’intermédiaire de la plateforme NetGalley.fr. J’avais sollicité ce livre car son résumé m’avait interpellé :



Février 1919. Une jeune fille se réveille dans le lit d’une clinique de Berlin, amnésique, après s’être jetée dans le fleuve. Le mystère autour de son identité commence, en même temps qu’une des plus grandes énigmes du XXe siècle.



Est-ce Anastasia Romanov, la dernière survivante du clan Romanov épargnée par les bolcheviks… ou l’ambitieuse petite paysanne schwab de Pologne qui réussira toute sa vie à donner le change auprès des familles impériales de la planète en se faisant passer pour la défunte princesse ?



L’héroÏne reconstruit sa mémoire et son identité… mais sont-ce bien les siennes ?

Sans jamais prendre parti ni donner les clés, Nadia Oswald donne vie à cette réincarnation mentale et physique. Premier roman servi par une langue prodigieuse, baroque et poétique, La Femme qui ressuscite fait revivre un mystère, un double portraits de femme, et un esprit que le trouble de l’inconnu mènera jusqu’aux limites de la folie.



Outre la saga des Romanov, le livre nous plonge aussi dans la fn de l’empire des Tsars, le Berlin de l’après-première guerre mondiale, la diaspora Russe nostalgique de l’époque impériale, l’Amérique des années folles et l’exubérance artistique des années 20 …



Le roman nous propose la rencontre au début des années 1920 d’une jeune femme qui vient de survivre à une tentative de suicide et qui affirme soudainement être Anastasia Romanov, dernière héritière de Nicolas II, dernier tsar de Russie qui a pourtant été tué avec son épouse et tous leurs enfants en 1918.



Le roman s’appuie sur une histoire « vraie », puisque le personnage principal, connu sous plusieurs noms tout au long de sa vie, a réellement existé et a prétendu être Anastasia, suscitant de nombreuses polémiques entre ceux qui croyaient à son histoire et donc à la survie de la dernière fille de Nicolas II, et ceux qui dénonçaient une imposture destinée à mettre la main sur la fortune des derniers tsars russes. Dans ce roman, nul doute n’est permis sur l’imposture : la jeune femme en question n’est pas Anastasia, son identité véritable est connue dès le début.



Le récit nous propose alors de suivre la vie d’Anna, comme elle se se fait appeler, d’abord en Allemagne où elle se fait connaître, puis en Suisse, aux Etats-Unis, puis à nouveau en Allemagne. Les compagnons et compagnes se succèdent autour d’Anna, plus ou moins convaincus de sa prétendue ascendance impériale. Des anciens proches de famille Romanov viennent rencontrer Anna pour se faire leur propre opinion, et les avis divergent clairement.



Si j’ai apprécié la trame de départ du roman et sa description du monde des années 1920, notamment l’Allemagne et les Etats-Unis, j’ai rapidement été lassé par le récit. C’est intéressant au début, on se prend au jeu de l’imposture, mais cela finit par devenir répétitif voire franchement ennuyant.



Je suis allé au bout car le roman est court, mais je ne suis pas sûr que j’en aurai eu le courage s’il avait fait une centaine de pages de plus. Cette lecture est donc plutôt une déception, car le sujet m’intéressait mais je m’attendais à un récit plus passionnant alors que le cadre tient toutes ses promesses.
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La femme qui ressuscite

• UN OLNI … •



… comprendre un Objet Littéraire Non Identifié. C’est pour moi ce qu’est cet ouvrage. C’est un roman sur l’usurpation d’identité, ou comment une jeune paysanne réussit à se faire passer pour Anastasia Romanov ( une duchesse de Russie).

Je dois avouer que le style de l’autrice est très particulier. L’histoire est hachée et la plume de Nadia Oswald l’est tout autant.

Je ne peux pas vous dire si j’ai apprécié ou non l’histoire, parce que je ne suis pas sure de l’avoir complètement comprise.

Je pense que peu d’entre vous auront lu ce roman mais si vous voulez vous faire votre propre avis je serais ravie d’en discuter avec vous par la suite. 😜
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La femme qui ressuscite



Anastasia ou pas Anastasia.. telle est la question à laquelle Nadia Oswald tente de répondre par un roman, mettant en scène une jeune femme se prétendant la descendante des Romanov, épargnée par les bolcheviques lors du massacre de Ekaterinbourg où toute la famille du dernier Tsar de Russie a été passée par les armes.

Toute ? La question de la survivante s'est posée pendant longtemps, et une femme s'est bien fait passer pour elle en Allemagne, aux USA et partout en Europe.

Elle a été «  reconnue » par de nombreux russes blancs et a trouvé en eux des soutiens pécuniaires , comme auprès des membres éloignés de la famille régnante, des artistes russes, tout contents de revivre les belles années, elle a vécu chez eux, de leurs deniers, dépendant d'eux entièrement car elle ne possède rien, ne jouit de rien que d’aumônes et de dons, en échange de quelques détails de la vie passée.

Nadia Oswald nous promène donc pendant toutes ces années, de 1918 à 1984.. suivant une jeune femme polonaise accidentée , et sans mémoire, mutique et seule au monde, qui changera de nom au gré de ses rencontres et quand le destin se chargera de l'y obliger, errant de pays en pays, s'adaptant de façon étonnante , parlant même des langues qu'elle n’avait certainement pas apprises mais imitées, révélant en cela d'étonnantes capacités intellectuelles pour la pauvresse qu'elle était à sa naissance.

Elle a parcouru sa vie, seule, isolée, se cachant tout en se montrant, et c'est bien là le paradoxe.. riche mais toujours pauvre, recherchant la paix de son esprit, perturbé bien sur, mais pas suffisamment folle pour être internée malgré les affres de sa vie.

Ce livre est passionnant, un roman tout de même, pas une biographie, l'auteure a su trouver le style nécessaire pour nous faire partager les hésitations et les peines de cette pauvre femme !
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La femme qui ressuscite

Anna a tenté de se suicider et se retrouve bloquée à l’asile. Sa ressemblance avec Anastasia Romanov, associé à son mutisme permet à ses contacts de l’asile de la considérée comme telle. Dès ce moment, devenir ou redevenir Anastasia est la pore de sortie pour Anna.
Dans ce récit, on est dans les pensées d’Anna, jeune femme qui au départ sait ne pas être Anastasia. Comme son état mental n’est pas folichon au départ, le style se colle à cet aspect. On se retrouve donc avec des phrases longues, déconnectées de la réalité, sans réel fil conducteur. C’est assez déroutant et demande un temps d’adaptation. C’est interessant de voir l’évolution du style qui suit celui de l’état d’Anna. Il devient en effet de plus en plus ordonné et construit au fur et à mesure qu’elle « sort la tête de l’eau » et se construit son rôle de survivante des Romanov. Ce rôle ne peut que l’emmener loin, trop loin. Entre Europe et Etats-Unis, pendant la grande dépression et la seconde guerre mondiale, on suit la vie menée par cette femme qui est prise dans un tourbillon et sans réelle prise sur sa vie. L’écriture reste à l’image de l’histoire : un tourbillon sans structure apparente ou chaque expérience et ressenti semble jeté tel quel.

Ce style d’écriture est trop déstructuré pour moi mais c’était une lecture intéressante.
Merci netgalley et le nouvel attila pour cette découverte assez déroutante.
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