Nadine Mousselet

Le Cotentin. le Cotentin des falaises, la Hague...

Ici, le Cotentin des terres basses et riches, le Val de Saire ; mon Cotentin familial...

Saint Vaast le Hougue, village préféré des français 2019, et un de mes préférés avec son cousin Barfleur.

Saint Vaast et son île de Tatihou...



"Les disparus de Tatihou", un polar "régional". Toute la magie de cette île est présente dans cette nouvelle enquête de Laura Claes.

Une bonne intrigue cold case portée par le vent d'amont (Nord-est) accompagné de mouettes et de goëlans, la marée haute ou basse qui donne à l'endroit son caractère ilien ou l'accès pédestre ...



Le passé de centre de redressement de Tatihou est remarquablement exploité dans l'intrigue : lors d'un camp de vacances dédié à d'anciens adolescents à problème, un couple disparaît ; puis réapparaît quelque trente ans plus tard lors de fouilles archéologiques... Huis clos sur l’île alors qu'une tempête de neige sévit. Tous les présents, enfants, cuisinière, éducateurs, juge sont présents : le coupable, parce qu'il y a crime, est forcement présent.

Une bonne enquête bien appuyée sur l'histoire et l'actualité de l'île, même si parfois l'ancrage dans le local conduit à indiquer les jours de marché à Cherbourg, les horaires du bateau amphibie qui permet de rejoindre l'île, entre autres... Un côté dépliant touristique un peu gênant. Mais malgré tout une agréable lecture posée dans le berceau de ma famille.

C'est dans les polders de la baie du Mont Saint-Michel que le corps nu d'une petite jeune fille est retrouvé par des ouvrières maraîchères.

Les gendarmes sont alertés. C'est une scène d'horreur qui s'offre à leurs yeux.

La Scientifique, la Criminelle et le légiste d'Avranches arrivent sur place. Quand ils veulent déplacer le corps ils s'aperçoivent que la jeune fille a été scalpée.



A Pontorson, l'officier de Police Judiciaire Fred Jumet, est désigné coordonnateur de l'enquête avec l'adjudant-chef Bricart de la gendarmerie.



Parallèlement nous suivons la vie de Laura qui, à 42 ans, vient d'obtenir son diplôme de psychologie. Elle est embauchée comme consultante en psycho-criminologie le temps de l'enquête dans un premier temps. C'est une profession soumise à rude épreuve émotionnelle, et Laura était proche d'une des victimes, donc directement concernée émotionnellement dans cette affaire. Il faudra qu'elle fasse ses preuves, tout en restant neutre et concentrée sur ses dossiers sans que sa relation avec son amie assassinée puisse avoir quelque influence sur son travail.



Les victimes se succèdent. Le scalpeur fou se déchaîne de plus en plus sur chaque nouvelle victime qu'il laisse à l'état de poupée de chiffon.

Petit à petit l'équipe esquisse un début de portrait robot et le profil psychologique du tueur. Mais la situation est presque désespérée à ce stade de l'enquête, les indices ne se bousculent pas et le psychopathe risque de faire une nouvelle victime à la prochaine pleine lune.

Laura a une idée : le provoquer pour le faire sortir de son trou. Mais le tueur est intelligent et son initiative dangereuse pourrait bien se retourner contre elle et lui coûter cher.



Scalpées dans la baie que j'avais déjà lu il y a quelques années est un des meilleurs thrillers de la série, sinon le meilleur.



Nadine Mousselet brosse le portrait d'un tueur organisé et impitoyable. Ayant lu toute la série des enquêtes de Laura Claes, à mes yeux celui-ci bat tous les autres à plate couture et représente le pire des cauchemars. Est-ce le fait que quand j'étais jeune fille j'avais de longs cheveux noirs qui me tombaient dans le creux des reins...



Nous faisons connaissance dans ce premier thriller d'une longue série, des personnages principaux en les personnes de Fred Jumet, Joël Bricart, et le légiste Lambert. Laura claes, elle, fait ses " premiers pas " en tant que psycho-criminologue. Une enquête qu'elle ne sera pas prêt d'oublier, son affrontement avec le tueur la mettant en danger de mort.

Une réussite totale pour ce thriller glaçant au suspense insoutenable.

J'ai peu d'attirance pour les affaires relatives au diable ,ma culture catho n ayant pas eu ,dans ce registre ,une réelle influence .

Diable,fantômes,vampires et astrologie me laissent indifférent , la vie observée au travers des prismes de la psychanalyse et sociologie me semblant plus en conformité et , cerise sur le gâteau j'éprouve une aversion solide à la vue des tatouages fussent-ils l'œuvre d artistes ...

J'ai terminé la lecture de ce thriller plus vite que ne fut bouclée l'enquête pourtant fort bien conduite .

Simenon aurait pu nous y entraîner mais il n a pas [à ma connaissance] évoqué ce haut lieu de la chrétienté dans ses écrits .

La malheureuse Corinne s'est faite embobiner ,victime de sa naïveté et son flic de mari se démène pour la retrouver dans ce gruyère rocheux qu'est le Mont St Michel .

Ah vous croyez connaître ce site ,ses ruelles ,ses escaliers sans fin et ses remparts labyrinthiques ...!



Nenni ,ça ne se passe pas comme sur les cartes postales

Entre boutiques de souvenirs ,moules frites et sables émouvants (c est de moi ...) vous transpirerez ...

Nadine Mousselet n'a pas mégoté :elle a joué les spéléologues et s'est donné du mal pour rendre crédible cette histoire stressante .

Un conseil d'ami ,sur le rocher sacré, ne vous éloignez pas des parcours balisés ,ne lâchez pas le guide sinon ...

Comme tous les jours et par tous les temps, Silvenn Bars, lieutenant de police, fait son jogging très tôt le matin sur la plage. Son labrador beige l'accompagne toujours. Ce jour-là la chienne renifle quelque chose d'inhabituel et part en courant. Silvenn la retrouve dans un bunker. A l'intérieur repose le corps d'une jeune fille, apparemment morte étouffée.

Sur la plage est découverte une tête sectionnée. Celle du petit ami de la victime du bunker. Il a été décapité par un objet tranchant.



La police de Lannilis est alertée et Silvenn, petite fliquette indépendante au caractère fort se voit chargée de l'enquête pour la PJ. Elle se fait la promesse de coincer le coupable de ce massacre.



Qui a donc pu commettre des meurtres aussi atroces?

Quel cinglé s'en prend à des jeunes couples, décapite d'abord l'homme pour ensuite violer, martyriser et tuer la jeune fille ?

Ça démarre très fort dès le début de l'histoire dans le Pays des Abers, de Landéda à Lannilis qui deviennent une fourmilière pour les curieux et surtout les journalistes débarquant de toutes parts, espérant publier un scoop.

Silvenn et ses collègues se demènent pour trouver des indices qui aideraient à interrompre le tueur dans son escalade meurtrière avant que celle-ci ne l'entraîne vers une spirale sans fin.



Nadine Mousselet nous a concocté une intrigue qui fait froid dans le dos et donne lieu à des scènes morbides et perturbantes.

Expiation est un thriller au suspense captivant mené de main de maître, qui donne des sueurs froides et fait dresser les cheveux sur la tête... si on ne l'a pas perdue avant...

Après cette lecture ça ne donne pas vraiment envie d'aller roucouler dans cet autre Finistère aux longues plages de silence...

La mère de Fred Jumet, capitaine de police faisant partie de l'unité pour traquer les tueurs en série, est plongée dans un coma artificiel, en état de mort cérébrale.

La brave femme, à qui on a voulu voler son sac, a voulu résister et sa chute a été fatale.

Fred est non seulement triste et désemparé mais il est en colère. Il veut que l'agresseur de sa mère soit retrouvé et que justice soit faite. Il contacte donc Laura Claes et leur collègue Joël Bricard pour l'aider à mener l'enquête.

Mais évidemment tout ne va pas se dérouler comme prévu et de mauvaises surprises les attendent au virage.



Beaucoup d'émotion dans ce thriller, L'or rouge, car Laura est d'un grand soutien pour Fred, elle le réconforte et se montre d'une aide précieuse pour l'organisation des funérailles de Marthe Jumet.



Nadine Mousselet nous emmène cette fois à Saint-Malo, ville d'enfance de son héros Fred Jumet qui doit enterrer sa mère et retrouver son agresseur pour pouvoir faire son deuil.

Mais s'il n'y avait que ça... Derrière cette agression se cachent des choses terribles qui entraîne notre équipe dans un camp de Roms. L'un d'entre eux est décédé, il avait un rein en moins. Il n'est pas le seul. Plusieurs jeunes ont été enlevés, leur rein prélevé dans des conditions d'hygiène douteuse. Certains ont survécu et d'autres sont morts.



Une incursion dans la cité corsaire pour Laura et Joël et un retour au bercail bien triste pour Fred Jumet. Le seul point positif est de constater que ses co-équipiers sont avant tout des amis qui sont solidaires et l'appuient dans cette épreuve.

Sinon l'intrigue en elle-même concernant le trafic d'organes ne m'a pas emballée plus que ça. Seuls les rebondissements à la fin avec le jeune policier retenu par les trafiquants ont réussi à susciter chez moi un regain d'intérêt.

Martin Leblanc et sa femme arrivent au Mont-Saint-Michel dans la matinée. Ils ont rendez-vous avec un guide pour une visite privée. Corinne est enchantée. Martin, lui bougonne. Il décide de rester boire une bière au bistrot le plus proche. Changement de programme, il l'attendra. C'est donc seule que part Corinne pour la visite.



Les heures passent. Midi arrive puis treize heures et Corinne n'est toujours pas revenue. A quinze heures l'inquiétude fait place à l'angoisse.

Martin alerte les pompiers sur place puis la gendarmerie. Le Mont est quadrillé mais sa femme est introuvable et le guide ne l'a pas vue.



Le lendemain un corps de femme est découvert sous un massif d'hortensias par un éboueur du Mont.

La gendarmerie est alertée, le légiste Lambert est dépêché sur place et l'équipe de Manon Durieux est arrivée sur les lieux sur l'entrefaite.

Finalement ce n'est pas le corps de Corinne Leblanc mais celui d'une jeune asiatique. Par contre le sac à main à côté des hortensias est bien celui de Corinne.

Quand le corps est déplacé il se trouve que la victime a un dragon tatoué sous l'omoplate gauche.



Un autre cadavre est découvert peu de temps après, dans un état de décomposition avancé. Il s'agit cette fois d'un homme.



La seule consolation des enquêteurs est de se dire que Corinne est toujours en vie mais qu'il va falloir la retrouver avant qu'elle ne soit mise à mort.

Le Mont est fouillé de fond en comble, l'église et les maisons en pierre perquisitionnées. Chaque ruelle, chaque coin est fouillé par les gendarmes.



Mais la Merveille est un vrai labyrinthe. Il peut s'y trouver des souterrains cachés et le tueur est un être diabolique. Diabolique comme le titre de ce livre.



Nadine Mousselet met en scène ses personnages sur ce site grandiose qu'est le Mont-Saint-Michel. Un monument gothique et mythique pour un lieu mystique et magnifique visité chaque année par des millions de personnes dont les pélerins qui y viennent pour se sentir plus près de Dieu.

A ce propos le tueur se prend-il pour Dieu ? Veut-il punir les profanes ? On en apprendra plus au cours de cette intrigue menée rigoureusement par Manon et ses acolytes. Réflexion et action sont les deux mots qui me viennent spontanément.

Le Rocher n'a encore pas livré ses secrets mais la psycho-criminologue, son chef et amant Hugo et l'expert en informatique Jules se décarcassent pour débusquer le tueur et retrouver sa dernière victime en vie.



Un thriller honorable mais avec quelques erreurs qui me chiffonnent. Le légiste Lambert fait comme si il rencontrait Manon et Hugo pour la première fois dans cette enquête alors qu'ils avaient assisté à une autopsie à avranches avec lui dans " Bleu pervers " suite à un corps de femme retrouvé à Villedieu.

De même que Manon rompait avec son colocataire et

petit ami à la fin de " Bleu pervers " et que cette fois il est mentionné que son chef, Hugo, est son amant... Pour le coup je suis un peu déboussolée.... En tout cas pour finir avec une petite note d'humour elle est rapide la Manon !

I

Sur l'île de Tatihou un archéologue exhume des ossements. Les restes sont bien trop récents par rapport à la période qui l'intéresse. La gendarmerie de Saint-Vaast-la-Hougue est alertée et le squelette mis à jour part pour l'autopsie réalisée par le légiste Bedel et une anthropologue judiciaire.



Jumet et Bricart s'en mêlent et décident de contacter Laura qui serait susceptible d'être intéressée par un " cold case " à résoudre et par la même occasion un challenge à relever.



En 1986, un jeune couple avait disparu de Tatihou où ils étaient en camp de vacances avec d'autres jeunes délinquants dont ils faisaient partie.

Tout portait à croire qu'ils s'étaient enfuis de l'île avec une barque. La barque retrouvée mais aucune trace des adolescents. Finalement la thèse de la noyade avait été privilégiée et l'affaire pour ainsi dire classée.

Jusqu'à ce que les ossements parlent... Et que d'autres soient découverts dans la foulée.

Le constat est sans appel : le jeune couple a été purement et simplement assassiné.



Laura Claes a une idée : réunir tous ceux qui étaient sur l'île en 1986. Ce n'est pas gagné pour qu'ils acceptent mais le jour J tout le monde est là. Les retrouvailles ne se passent pas si mal. Ils évoquent ensemble leur jeunesse et leurs souvenirs. Puis vient le moment où ils vont découvrir que leurs 2 camarades ont été assassinés et que l'assassin se trouve parmi eux.

Laura observe les réactions. Regards fuyants ou gênés de ceux qui auraient quelque chose à se reprocher.



Nadine Mousselet met en scène ses personnages à huis-clos sur l'île de Tatihou. La tempête de neige apporte une ambiance particulière et opressante pour les enquêteurs. Ils se retrouvent avec un premier meurtre sur les bras. Est-ce quelqu'un qui était prêt à faire des révélations et qu'on a tué lâchement ?

Maintenant l'équipe est confortée par le fait que le tueur se trouve bien parmi eux. Avec la neige ils sont bloqués dans l'île sans possibilité de la quitter.



" Les disparus de Tatihou ", Jacqueline et Florent, seront-ils vengés ? Qui a pu assassiner le jeune couple ? Le juge qui a prononcé les condamnations... Un des éducateurs... La cuisinière ou un ou plusieurs des camarades ?

On se retrouve dans une situation un peu similaire à celle du livre " Dix petits nègres ".

Chaque personne a l'air d'en savoir plus qu'elle ne veut en dire mais Laura va réussir par acharnement, déduction et élimination à résoudre cette énigme au bout du jeu de piste. Les circonstances propices vont aussi déterrer du passé une sordide affaire d'abus sexuels.



L'auteure nous offre un polar bien ficelé qui tient en haleine du début jusqu'à la fin, différent par son concept de ses thrillers habituels où un tueur en série sème la terreur.

6 victimes déjà. 6 femmes qui ont la cinquantaine, droguées, violées et étranglées. Le corps déposé à chaque fois dans une ville différente mais toujours dans le jardin d'une maison à vendre. Et ces femmes sont retrouvées vêtues d'un robe bleue à fleurs sans leurs sous-vêtements.



L'équipe de Laura Claes n'étant pas disponible c'est Manon Durieux, trente-deux ans, psycho-criminologue, qui va s'y coller. Elle est assistée de son supérieur, Hugo, et de Jules, la trentaine, anthropologue judiciaire.

Ils laissent Paris derrière eux pour se rendre en Normandie, à Villedieu, où un des corps a été découvert. Puis à l'autopsie à Avranches.

Le point commun entre les victimes, leur ressemblance, et le fait qu'elles étaient romantiques et à la recherche d'un compagnon.

A défaut du prince charmant elles seront malheureusement tombées entre les mains d'un prédateur qu'il va falloir stopper d'urgence.



Une nouvelle enquête qui nous emmène de Villedieu à Granville, et jusqu'au Lac d'Annecy qui serait le fief du tueur d'après tous les indices qui convergent.

On retrouve sur notre route Lambert et Ménard qui sont des personnages récurrents de la série.



Nadine Mousselet une fois de plus nous montre son savoir-faire. Son changement d'équipe n'est pas perturbant. J'ai beaucoup apprécié Manon et ses deux acolytes. Manon Durieux, bien que différente de Laura Claes est tout aussi efficace et n'hésite pas à donner de sa personne, ce qui la met obligatoirement en danger de mort.

Bleu pervers est un excellent thriller auquel j'ai adhéré à 100 %. Du suspense, une enquête musclée menée de main de maître par un nouveau trio gagnant.

Une lecture très inhabituelle pour moi. Elle résulte d’une rencontre de l’auteur sur un petit salon du livre dans le Cotentin en juillet dernier. Sa gentillesse m’a conduite à la soutenir en achetant une de ses thrillers (qui a quand même reçu un prix 😉).

Je ne vais pas vous mentir… les scènes de meurtres sont très violentes et difficiles à supporter… j’ai du faire un effort pour mettre à distance ma sensibilité. Toutefois je suis allée au bout de ma lecture car la plume est plutôt bonne. Le scénario, bien construit, pourrait tout-à-fait faire l’objet d’un film pour la télé comme on en voit (trop) souvent.

Un bon petit thriller. On ne se perd pas dans les descriptions, ni dans les personnages.

On plonge dans le vif du sujet dès la 1ère page, pas de temps mort.

Saint-Vaast-la-Hougue, petite ville tranquille du Val de Saire est en proie à la panique. Un tueur a fait 5 victimes dans la même nuit. Les corps ont été retrouvés au petit matin par des proches ou des riverains. Et ce n'était pas beau à voir. Tous les cinq ont été tués d'une manière différente et énucléés.



Toutes les forces de gendarmerie sont à pied d'oeuvre.

Fred Jumet, Joël Bricart, Laura Claes sur les lieux avec les légistes et deux équipes de la Police Technique et Scientifique. Celle de Ménard et Pasquier compte une nouvelle recrue, une jeune femme, Ambre. Elle fait son baptême du feu sur sa première scène de crime.



Laura Claes, la profiler, se dit que le mode opératoire n'est pas le même pour chaque victime et n'imagine pas une seconde qu'un seul tueur ait pu faire autant de morts en une nuit. Elle subodore qu'ils doivent être plusieurs mais avec le même objectif : celui de prélever et ramener les yeux.



Les fans de la série, vous ne me croirez pas si je vous dis qu'une fois de plus Nadine Mousselet a encore fait des siennes en faisant de Saint-Vaast-la-Hougue le théâtre de scènes d'horreur sur fond de fin de monde.

L'intrigue est palpitante, le stress monte en puissance, le suspense et l'action ne se relâchent pas jusqu'au dénouement final..

Nos protagonistes se mettent encore en danger pour la bonne cause et arrêter le mal sous toutes ses formes partout oú il se trouve.



Un thriller magistral et qui laisse sans voix, ici en l'occurrence on dira sans yeux.

Une énigme tordue pour Laura et ses équipiers au coeur de Saint-Vaast et à l'île de Tatihou où il se déroule des choses bien étranges. Un truc à se faire hypnotiser.

J'espère que tout le monde tient à sa vue... et à sa vie, car on en prend plein les yeux.

Et j'espère que personne dans votre entourage n'est votre ennemi car sa vie ne tiendrait qu'à un fil... Au fil du sang.

Bayeux, Port-en-Bessin et Longues-sur-Mer, 3 lieux pour 3 victimes. Des femmes qui ont été vitriolées et atrocement martyrisées avant de finir dans un brasier.



A peine leur affaire de meurtres terminée à Rouen que Laura Claes, Fred Jumet et Joël Bricart sont envoyés dans le Bessin.



Les jeunes femmes étaient toutes des artistes, l'une dans la peinture et les deux autres dans la poterie et le théâtre. D'après leurs proches toutes trois gentilles, douces et prêtes à rendre service.

Le seul indice est qu'à chaque fois ces femmes allaient rejoindre un homme dont elles étaient amoureuses et qui s'appelle Luc, un homme marié donc discret.

Mais le hic c'est que ce Luc personne ne l'a vu, donc pas de portrait-robot.



L'équipe piétine encore dans la semoule en attente d'indices importants.

L'enquête nous emmène à Isigny-sur-Mer, Port-en-Bessin en passant aussi par Bayeux, Canchy, Trévières et Tour-en-Bessin.



" Claire s'était tassée, ne comprenant rien à ce qui lui arrivait. Elle avait juste eu le temps de hurler " Luc ! ", avant que la Chose ne lui bondisse dessus. Elle lui avait jeté un liquide à la figure. La douleur avait été fulgurante. Une brûlure atroce lui lacérait le visage. Elle avait l'impression qu'on lui avait donné des milliers de coups de couteau. Elle voulut porter sa main vers son oeil qui ne voyait rien. Il n'était plus qu'un cratère de douleur. Son cerveau enregistra des bruits infimes, celui des bulles d'acide qui attaquaient la peau si fragile de son visage. " ( Citation du livre p. 69 )



Cette citation donne un aperçu de l'imagination sans bornes de Nadine Mousselet qui finit par nous faire peur. Les descriptions faites des victimes défigurées par l'acide sont horribles. Sans compter que comme la psycho-criminologue on imagine les souffrances et la terreur ressenties par les jeunes femmes.



Vitriol est en excellent thriller où nos équipiers vont devoir affronter encore un ennemi insaisissable et organisé qui se terre et ne sort que pour tuer.

C'est encore la course contre la montre pour libérer une quatrième victime avec très peu d'éléments à la clé. Ça sent le roussi... Très mauvais jeu de mots vu les circonstances...

Ce qui a commencé dans le feu doit finir par le feu.

Un final étouffant où le tueur joue à attrape moi si tu peux avec notre trio de choc.

Rouen, la ville aux cent clochers... et sa tête humaine momifiée ! C'est au muséum d'histoire naturelle que le conservateur découvre la chose.

Le monde n'était pas fait que de vivants pour longtemps dans cet univers où sévissent des tueurs en série de plus en plus terribles et " inventifs ".

Laura Claes, désormais passée titulaire dans son métier vient de rejoindre Fred Jumet et Joël Bricart sur les lieux.



Le corps sans pieds ni mains ne sera retrouvé qu'un peu plus tard.



Un mail de lamort@loa.com avertissant chaque personne ciblée qu'elle va mourir, un lien probant avec la culture maorie...

Va t-il y avoir plus ou moins 7 victimes si l'affaire a un rapport avec les sept péchés capitaux ? Rien n'est moins sûr. Nos enquêteurs n'en savent encore rien car tout est flou et l'ennemi est insaisissable.

En tout cas le tueur ne rate pas ses cibles et ce n'est qu'à la toute fin qu'on saura le pourquoi du comment derrière une machination diabolique.



Pour ta pénitence est un thriller assez noir où beaucoup de personnages meurent encore dans des conditions atroces.

Nadine Mousselet fait un petit clin d'oeil en passant au film Seven et à Hannibal, avec le passage concernant la femme qui s'est fait livrer la cervelle de son mari cuisinée avec des morilles.



Trop de longueurs ont émoussé mon intérêt, l'intrigue ne décollant pas pendant les trois quarts du bouquin.

Il n'y a qu'au final que tout bouge, tout s'accélère dans l'action avec du suspense, un personnage en danger et un tueur surprenant auquel on était loin de penser.

Malheureusement cette enquête de Laura Claes n'aura pas été à la hauteur de mes attentes.

Laura Claes est dépêchée d'urgence à Agon-Coutainville où l'attend son collègue Fred Jumet.

Une jeune fille de seize ans a été retrouvée momifiée dans une criche des herbus par un éleveur de moutons de prés-salés.

D'après la photo de l'avis de recherche il s'agirait d'Océane Guillard disparue sans laisser de traces six mois plus tôt.

Notre équipe n'est pas au bout de ses peines car 3 autres jeunes filles ont disparu dans le même laps de temps. Elles doivent être détenues quelque part dans un lieu isolé d'où la nécessité de tout mettre en oeuvre pour les retrouver.



Des canopes contenant des viscères sont retrouvés dans les parcs d'un mytiliculteur. Le légiste va t-il y trouver les viscères d'Océane ou d'une autre disparue ?

Le tueur a t-il fait plusieurs victimes ?

Laura et ses équipiers ne chôment pas. Des vies de jeunes filles sont en jeu. Tout est passé au crible, entourage et connaissances.

Chaque indice qui ressort est lié à l'Egypte ancienne.



Nadine Mousselet joue avec nos nerfs dans cette enquête qui se déroule comme dans un film où on tremble pour les jeunes filles sequestrées par un malade qui dans son délire se prend pour Pharaon. Le suspense monte en puissance, la tension est palpable, le stress à son apogée jusqu'au retournement final totalement inattendu et magistral.



Momies est un excellent thriller, un des meilleurs de la série qui fait partie de mon top 5 des enquêtes de Laura Claes.

Un homme est retrouvé mort à Caen. Le gendarme sur place alerte Bricart, Jumet et Claes qui vont devoir résoudre une affaire des plus délicates. D'autant plus que le pénis de l'homme a été coupé avec un objet tranchant.

La première piste envisagée est la jalousie de femme.

Une fois la victime identifiée, sa femme est interrogée et la maison fouillée. À l'issue de la perquisition des plumes noires sont retrouvées à l'intérieur de l'oreiller.

Stupéfaction de l'équipe qui devine de la sorcellerie derrière tout ça.

Pourquoi cet homme a t-il eu son attribut sectionné, le faisant mourir à bout de sang ?

Y a t-il une sorcière à Caen ?



4 victimes, 4 sortilèges et apparemment aucun lien entre les victimes.

Aucun lien, ça reste à voir...



Derrière Sex Killer se trame une histoire de vengeance camouflée. Ce qu'on devine petit à petit au cours de l'enquête devient une réalité à la fin. Et ce n'est pas joli joli. Même si les victimes ont été tuées de la pire façon qui soit, je me suis dit que ce n'était que justice.



Hémoglobine, zigounettes tranchées, poison violent, sorcellerie. Nadine Mousselet ne fait pas dans la dentelle cette fois encore. Malgré les scènes " gore " et l'acharnement des enquêteurs pour coincer le coupable, ce thriller à consommer saignant de préférence ne m'a pas passionnée plus que ça.

Laura Claes a eu 3 mois de convalescence suite à la blessure grave infligée par le scalpeur fou. Elle est en vacances sur la Côte d'Azur avec son mari quand un appel de son supérieur Fred Jumet va les interrompre. Le boulot passe avant tout.

C'est une nouvelle affaire complexe qui se profile pour nos nouveaux enquêteurs de la section d'enquête criminelle.

Trois femmes enceintes ont été retrouvées éventrées, le foetus prélevé à 7 mois de grossesse, et laissées pour mortes.

Quel malade a donc pu commettre une telle atrocité ?

Le fait que les victimes aient du sang asiatique dans les veines est-il est un paramètre que le tueur tient en compte ?



Les enquêteurs piétinent. C'est une affaire terrible qui doit être résolue avant qu'il n'y ait encore des victimes. Les femmes enceintes de 7 mois sont mises sous protection.

À quoi peuvent servir les foetus une fois enlevés ?

Existe t-il des rites quelque part qui nécessitent les sacrifices d'enfants ?

Laura se pose mille questions. Elle a bien des idées après s'être informée à la bibliothèque mais ce qu'elle a lu à propos de la cuisine rituelle des cannibales peut laisser perplexe, surtout à notre époque et en Normandie !



Le Festin mortel de Nadine Mousselet nous sera servi dans le monde des adorateurs de Kâli se régalant de chair humaine et l'équipe Jumet, Bricart et Claes va encore devoir s'investir jour et nuit dans cette enquête.

J'ai préféré la dernière partie quand la tension est à son comble et que tout s'enchaîne avec l'action finale.

Comme toujours Laura prend des risques, c'est ce qu'on peut constater quand on lit la série complète, et ça met du piment qu'un ou plusieurs enquêteurs se mettent en danger.

Un bon thriller de par son intrigue originale et son sujet glaçant. Les quelques longueurs du début sont rattrapées par un suspense final efficace.

Un homme a été assassiné à Saint-Lô. Au premier abord c'est un SDF, assis sur un banc et déguisé en Charlot. Encore la mise en scène d'un taré, forcément.

Un " 2 " dessiné dans la terre marque la volonté du tueur de faire passer un message. Il existe un numéro 1 quelque part et ça peut être le début d'une longue série.

Les gendarmes locaux sont sur place, l'équipe de la PTS, le légiste et son assistante, et notre désormais légendaire équipe Jumet, Claes, Bricart.



À peine l'autopsie pratiquée sur l'ancien employé de mairie qui avait été pris pour un SDF qu'un nouveau corps est retrouvé. Celui d'une femme, flottant sur le ventre au milieu d'un étang, le " 1 " gravé sur son front.



Les crimes s'enchaînent. Le procureur et la maire de la ville commencent à affoler devant cette hécatombe en seulement une semaine. Les médias risquent de publier de quoi effrayer la ville entière. Bref pas assez d'indices ni de preuves et rien ne relie les victimes entre elles. Elles sont tuées différemment que s'il s'était agi d'un tueur en série qui a toujours le même mode opératoire.



Nadine Mousselet nous offre un thriller qui n'en est pas vraiment un et lorgne plutôt vers le polar.

En tout cas cette histoire va donner du fil à retordre à nos équipes d'enquêteurs.

Par qui les victimes ont été tuées et pourquoi ?



Derrière 1, 2, 3, ce sera toi ! se trame une machination orchestrée. Le suspense est maintenu jusqu'à la fin apportant une vérité surprenante.



Comme d'habitude bien écrit mais cette intrigue pourtant bien ficelée ne m'a pas passionnée, ce qui ne remet aucunement en cause le grand talent de l'auteure et l'excellence de la série.

Je préfère nettement les enquêtes avec LE tueur en série " traditionnel " et bien sadique auquel Nadine Mousselet nous a habitués. Je la sens d''ailleurs plus à l'aise dans l'écriture des scènes terrifiantes et de la traque du monstre par ses enquêteurs.

Tout commence au-dessus du pont des Treize Arches à Porbail où dans le ciel des goélands se disputent un morceau de repas. Une femme et ses enfants observent cette scène, intrigués par le manège des oiseaux de mer. Ils étaient prêts à partir après une journée de détente dans le havre, les enfants particulièrement enchantés de s'être amusés dans une épave de bateau bien connue des Portbaillais.

Puis une " chose " brutalement tombe du ciel lâchée par un goéland auprès de la mère. La chose en question s'avèrant être un orteil !



Il se trouve qu'une jeune fille a disparu depuis quelques jours. L'orteil part pour autopsie et le secteur est ratissé pour espérer trouver un corps.

Le légiste Lambert, la Scientifique comprenant Ludovic Ménard, Ambre Bricard et Luc Pasquier sont dépêchés sur les lieux. Ils leur restent à contacter Fred Jumet, Laura Claes et Joël Bricart pour être au complet et tenter ensemble de résoudre cette étrange affaire.



Tout ce petit monde se retrouve à la nuit dans la vase pour poursuivre les recherches à marée basse.



Le corps ne sera découvert par hasard que le lendemain par un joggeur. Au baptistère, la jeune fille repose là comme si elle était endormie, habillée avec une robe de princesse. Mais maintenant elle dort pour l'éternité.



En s'imprégnant de la scène, ce qui n'avait pas fait tilter Laura au premier coup d'oeil devient plus limpide pour elle. Les petits pieds, la robe de bal... Cendrillon ! Si le tueur revisite tous les contes alors il devrait récidiver.



Il était une fois... une jeune fille Portbaillaise qui faisait du ménage chez les gens et prenait des cours de danse... Au lieu de tomber sur un prince charmant elle tomba sur un gros taré qui en fit sa Cendrillon et l'entraîna au bal de la mort.



Nadine Mousselet va de plus en plus loin dans l'horreur et réussit à mener son lecteur toujours plus loin sur les terres de l'angoisse. A peine ai-je fini de lire un de ses romans de la série Laura Claes que je trouve le suivant encore pire...

Bouh cette fois on est loin des contes de fées qui ont enchanté notre petite enfance et lors de ma prochaine virée à Portbail je pense que j'aurai quelques frissons et que cette histoire me sera restée ancrée dans la tête.



L'auteure nous fait voyager de Portbail à Barneville-Carteret, mais aussi à Cherbourg, La Haye-du-puits et Lithaire. Des lieux que je connais très bien et qui rendent la fiction très réaliste.



A peine Cendrillon endormie pour l'éternité que la jeune fille parfaite pour incarner Blanche-Neige est enlevée.

Nos enquêteurs vont déployer leur énergie pour la retrouver vivante et combattre le mal personnifié en la personne d'un tueur sans aucun état d'âme, à l'esprit tordu, et qui s'est donné un but : aller au bout de ses fantasmes. Les contes de fées lui inspirant des mises en scène macabres.



Il était une fois... un thriller original et accrocheur au suspense glaçant qui grandit au fil des pages. Ici Nadine Mousselet ne laisse aucun répit à ses lecteurs jusqu'à la dernière.

Deux mômes espiègles de 10 et 12 ans qui veulent jouer les chercheurs d'or dans une grotte des carrières de calcaire à Montmartin-sur-mer, un parfum d'interdit car le site peut être dangereux et un gros zeste de peur...

En voulant jouer les Indiana Jones les enfants vont avoir la trouille de leur vie en découvrant le corps d'une jeune femme tout habillée de blanc, avec des perles et des fleurs dans les cheveux.

Elle est clouée aux parois de la grotte par des pitons d'escalade, une paire de chaussures blanches posées au sol.



Les gendarmes locaux passent le relais à l'équipe Jumet, Bricart, Claes.

La scientifique est sur place et quand le corps est enlevé pour l'emporter à la morgue, sur la paroi de la grotte apparaissent ces mots " Pour toi, Laura ".



Fred Jumet pense que l'affaire est liée à une vengeance contre Laura en particulier. Désormais il veut qu'elle soit sous protection rapprochée.



Une autre femme disparaît. Branle-bas de combat au sein de la gendarmerie et des enquêteurs.

Pourquoi ces jeunes filles sont habillées en mariée par le tueur ? A quoi rime la mise en scène compliquée dans la grotte ?

L'autopsie montre qu'il y a eu viol et meurtre.



Nadine Mousselet nous a encore concocté une histoire bien machiavélique qui se déroule de Montmartin à Regnéville-sur-Mer à la recherche d'un ou plusieurs tueurs insaisissables.

En quoi Laura est-elle mêlée à cette affaire ?

Nous ne le saurons qu'à la toute fin, quand l'intrigue aura presque été résolue.



" Pour toi, Laura " est un excellent thriller de plus dans la série.

L'auteure à chaque tome imagine des tueurs de plus en plus instables, dangereux et pervers.

Elle alerte au passage sur les dangers des réseaux sociaux même si c'est par le biais de Laura. Dans cette intrigue les femmes y étalaient leur vie chaque jour. Que reste t-il de l'intimité ? On ne connaît jamais tout le monde dans le virtuel et un tueur potentiel pourrait être à l'affût...

Toujours est-il que Laura est en danger, que d'autres jeunes filles sont prêtes à être enlevées, qu'un monstre est dans la nature et que seule l'efficacité de l'équipe entière est en mesure de prévenir un nouveau massacre.

Vent de panique à Domfront-en-Poiraie où par une chaleur étouffante le corps d'une jeune fille de seize ans est retrouvé au pied des ruines du château.

Elle a un bride-bavarde fixé sur la tête, un masque de fer, engin de torture de l'époque médiévale.

Le rapport d'autopsie confirme le viol et les coups violents qu'elles a reçus.



Stéphanie, la victime, passait le week-end chez sa meilleure amie, Louison, et c'est à la fin d'une soirée où elles s'étaient rendues que celle-ci n'était plus là au moment de rentrer chez elle.



Le lendemain un deuxième corps est découvert. Celui d'un homme. Affreusement torturé par un autre engin moyenâgeux.

Tancrède aurait-il été puni pour son homosexualité, de même que Stéphanie aurait-elle été punie pour avoir éventé un secret ? Laura pense que le meurtrier pourrait faire payer ses victimes à cause de ce qu'il pense être des tares à ses yeux.



La découverte d'un sac d'ecstasy au domicile de Stéphanie ne fait que compliquer les choses. Une jeune fille apparemment " sage " pourrait-elle être liée à un trafic de drogue ?



" Les suppliciés de Domfront ", encore une énigme aux fils enchevêtrés que vont devoir démêler Laura, Fred et Joël dans la ville médiévale de Domfront.

Nadine Mousselet nous en apprend plus sur les instruments de torture aux doux noms de bride-bavarde, poire d'angoisse, brodequins, et les fait utiliser à son tueur. Encore un individu sans empathie, sans émotion, qui peut mener une vie " normale " et qui torture et tue pour aller au bout de ses fantasmes.



Un thriller haletant avec une intrigue et un tueur machiavéliques. Notre trio comme d'habitude sur les starting blocks, du suspense de la traque à l'interpellation jusqu'au rebondissement final assez inattendu.