Happy Black History Month! Harlequin Desire author LaQuette joins us today to share her recommendations for romance books by Black authors that you can enjoy both this month, and all year round!
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A LAKESIDE REUNION by C. Chilove
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JOLLY RANCHER by S. London
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A COWBOY KIND OF THING by Reese Ryan
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AMERICAN ROYALTY by Tracey Livesay
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JESSIE'S GIRL by Naima Simone
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DESIGNS ON A RANCHER by LaQuette
https://www.harlequin.com/shop/books/9780369724540_designs-on-a-rancher.html
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Corrine n’était pas maigre ; elle possédait des courbes pour lesquelles certaines femmes payaient des chirurgiens esthétiques. Des seins fermes et ronds, soutenus par un soutien-gorge qui aurait mérité une médaille. Une taille fine et des hanches évasées qu’il avait envie de saisir à pleines mains. Et ce cul. Il étouffa un grognement presque bestial. Son pantalon en cuir moulait sa chair et la coupe haute de sa culotte soulignait encore sa perfection. Tout artiste de la Renaissance digne de ses pinceaux aurait supplié pour dépeindre sa beauté plantureuse. Ajoutez à cela l’intelligence qui brillait dans son regard d’émeraude, ainsi qu’un trait d’humour inattendu et légèrement excentrique. Cette fille était un cadeau.
Ce visage… Combien de nuits avait hantées ce magnifique visage aux traits durs et sculptés ? Telle une femme face à un festin après des années de famine, elle traça avidement les contours charnels de sa bouche, la courbe de ses sourcils, le bombé de ses pommettes, la ligne solide de sa mâchoire. Autrefois, elle avait eu la permission, la liberté de caresser ce visage, de se réveiller à côté de lui. À présent… à présent, elle devait se forcer à garder ses mains immobiles. En essayant de le toucher, elle courrait un danger. Autant plonger la main dans la cage d’une bête féroce.
Tant de choses s’étaient altérées et brisées entre eux… Mais ce besoin qu’il avait de la voir se rendre, lui faire confiance ? C’était la même chose. Tout aussi vital. Tout aussi puissant. Comme à l’époque, cela lui donnait l’impression d’avoir de la valeur. Si cette femme sublime, forte et indépendante arrivait à se soumettre entièrement à lui, alors peut-être, peut-être qu’il n’était pas seulement le petit voleur engendré par un père alcoolique. Peut-être valait-il mieux qu’un tas de muscles à la solde de la mafia.
Il avait exigé d’elle qu’elle reste dans le droit chemin, alors que, pendant tout ce temps, son chemin à lui avait été tordu et jonché de toutes les vies qu’il avait détruites. Elle lui avait caché sa carrière de journaliste sportive pour un journal en ligne indépendant, pendant qu’il lui cachait une vie entière de crimes. À l’époque, elle s’inquiétait à l’idée de le décevoir. À présent, elle craignait qu’il menace son rédacteur en chef de l’envoyer dormir avec les poissons s’il ne la virait pas
Plutôt que de provoquer son mépris ou son dégoût, son audace, sa sexualité étourdissante et même la dureté qui laissait entrevoir sa propension à la cruauté, allumèrent une flamme tout au fond d’elle et comprimèrent son sexe. Puis il y avait la tendresse de ses caresses qui avait contredit la lubricité de ses paroles. Cet homme la faisait vaciller. Il l’embrouillait. Et il l’excitait à tel point que c’en était douloureux.
Le plaisir montait en elle par vagues implacables, des flammes surfant sur les crêtes. Elle ne pouvait rien faire d’autre que le prendre, prisonnière de sa bouche et de son désir. Et lorsque son gros doigt rêche la pénétra, écartant sa chair comme sa langue en était incapable, touchant des endroits que sa langue ne pouvait atteindre, elle céda. Avec empressement. Avec abandon.
À chacun de nos baisers. À chaque fois que tu me laissais entrer dans ton lit, me glisser sous les draps pour sucer tes seins et lécher ton joli minou. Chaque fois que tu me laissais te mettre à quatre pattes avant de prendre ton cul étroit. Chaque fois que tu me laissais te baiser comme un animal, sans que jamais tu me voies comme tel.
Elle obéit, incapable de résister, et s’étonna que les flammes impies qui brillaient dans ses yeux ne brûlent pas sa peau au second degré. Plus que jamais, il lui rappelait l’animal russe connu pour abattre sa proie avec une rapidité imprévisible. Sauf qu’elle ne fuyait pas. Elle avait envie, besoin d’être attrapée.
Elle n’arrivait plus à penser. Elle n’arrivait à fixer ses pensées sur rien à mesure qu’il s’approchait d’elle, sans jamais ralentir. Il s’arrêta à quelques centimètres. Elle inspira le mélange de bois et de sexe de son parfum. Un gentleman aurait maintenu une distance respectable sans envahir son espace personnel.
S’il y a une chose que j’ai apprise ces dernières années, c’est que la vie ne vous attend pas ; vous devez la saisir à pleine main. Et j’en ai assez d’attendre, de dépendre d’autres personnes et de les laisser décider de ce qui est bon pour moi, ou de ce dont j’ai besoin – de ce que je mérite.
