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3.7/5 (sur 146 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Glen Osmond (Australie) , le 11/03/1917
Mort(e) à : Noosa (Australie) , le 03/07/2000
Biographie :

Nancy Fotheringham Cato était une écrivaine australienne.

Elle a étudié la littérature et l'italien à l'université d'Adelaïde, recevant un diplôme en 1939.

Elle a été journaliste de 1935 à 1941.

Nancy Cato a publié plusieurs romans et biographies historiques et deux volumes de poésie.

Elle a été une militante écologique.

Nancy Cato a reçu la médaille de "l'ordre de l'Australie" pour services rendu à la littérature et à l'environnement en 1984, ainsi qu'un doctorat honorifique des lettres par l'université du Queensland en 1991.

Source : televisionau.com ; www.lisons.info ; Wikipedia ;
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
"Y a qu'à voir simplement le langage qu'ils utilisent au Vietnam, le jargon immoral de l'armée américaine : faire sortir les "gluants" de leur trou ; "pulvériser" les "bridés" dans leurs abris souterrains ; "passer à la friture", "nettoyer" une région. Et l'adjectif "antipersonnel" ! Surtout pour désigner les bombes à fragmentation, pleines de fragments d'acier tranchants, mortes, qu'on balance sur les villages "suspects d'abriter des Vietcongs". Toute personne se trouvant dans leur rayon d'action est blessée, même les nourrissons...

... Tu as lu quelque chose sur leur "nouveau Napalm-B amélioré avec polystyrène" ? Ils l'ont mis au point, parce que "les anciennes formules laissaient beaucoup à désirer, en particulier en ce qui concerne l'adhésion". Oui, c'est ce qui est écrit dans un rapport de l'U.S. Chemincal & Engineering News. Donc, leur nouveau truc te colle à la peau, tu ne peux pas l'enlever et tu meurs dans de terribles souffrance : ça veut dire. Quelle espèce d'hommes peut inventer des choses pareilles ? Faire fonctionner son cerveau et son ingéniosité pour produire des horreurs "nouvelles et améliorées" !
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Pauvre couillon de moi, Gurindji,
Travailler longtemps, pas d'argent pour nous,
Travailler pour le bon vieux lord Vestey,
Un petit peu de farine, sucre et thé
De lord Vestey pour Gurindji.

Mais pauvre couillon de noir, ce pays,
La loi du gouve'n'ment dit est à nous
Peut pas rendre la terre au pauvre noir,
Gurundji l'a perdue...
Oh pauvre de moi, Gurindji.

Pauvre couillon de moi, Gurindji,
L'homme du gouve'n'ment dit c'est à nous,
"Achète-la à lord Vestey..."
Oh pauvre de nous, Gurindji.

Pauvre couillon de noir, Gurindji,
Si nous rachetons le pays,
Voilà notre prix:
Un petit peu de farine, sucre et thé,
De Gurindji pour lord Vestey...
Oh pauvre de moi pauvres de nous, Gurindji !
...
- Ce qu'il faut voir, c'est que les Gurindji se sont attaqués à l'une des plus puissants sociétés du monde, une société qui est dirigée par les lords anglais et des magnats du bœuf. Les Vestey, pour leur concession, versaient à l'Etat australien cinquante-cinq cents par mile carré* ! Et cette concession, ils l'avaient pour jusqu'en l'an 2000. Les Gurindji ont donc pris quelques longueurs de fil barbelé et des pieux, et ont clôturé une petite partie des terres qu'ils voulaient. Et ils sont encore dessus, à Wattie Creek.

_______________________________
*Soit 2 francs nouveaux en 1966 pour 259 hectares.
"The Gurindji Blues" 1966, par Ted Egan, introduction de Vincent Lingiari, porte-parole du peuple gurindji en lutte pour recouvrer des droits sur sa terre :
"Bien avant qu'homme blanc vient ici, disait-il dans son anglais traînant et hésitant, et extrêmement incorrect, terre tout autour appartient à Gurindji, mon peuple. Homme aborigène ici avant cheval et bestiaux mangent herbe sur cette terre moi assis dessus maintenant."
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Après la mort de Mab elle s'était dit que soit Dieu ne se rendait pas compte des souffrances des hommes, soit il savait, mais ne pouvait intervenir. Soit ignorant et indifférent, soit omniscient mais impuissant.
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La matinée du lendemain annonçait une des parfaites journées de printemps où il est quasi criminel de rester enfermé. Le soleil prodiguai une chaleur langoureuse, les abeilles bourdonnaient autour des arbres fruitiers en fleurs, le ciel était d'un bleu tendre et délicat. Une brume légère humectait l'air, comme si le soleil, saupoudrant d'or jusqu'au moindre brin d'herbe, était soudain devenu palpable. Même les sombres eucalyptus étaient nimbés d'un halo de minuscules feuilles cuivrées, et leurs frondaisons se détachaient en contre-jour sur le ciel comme des nuages potelés et cotonneux.
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La vie nous est accordée une seule fois; à nous d'en faire le meilleur usage et nous devons nous comporter comme si tout avait de l'importance, sinon l'existence entière se transforme en une farce grossière.
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Une lente agonie

Oui, c'est ce que j'ai ressenti à la lecture sur presque 800 pages. Mais alors pourquoi avoir continué ? Je voulais tout de même laisser une chance au roman car l'histoire de fond a un potentiel, et je voulais voir si ça allait s'améliorer.

On va commencer par les points positifs : l'histoire de fond relate la vie d'une jeune femme des années fin 1800 à 1940. De son jeune âge à la fin de sa vie, on assiste à tous les évènements marquants se cette héroïne forte et indépendante.

J'ai apprécié également la personnalité de l'héroïne qui pense différement et à une vision plus moderne de la vie et de ce que peuvent faire les femmes.

Ce que je n'ai pas aimé : je n'ai pas accroché à la plume, qui s'embourbe dans des descriptions et dans des explications sur les bateaux qui ont tôt fait de m'ennuyer. La plume ne dégage aucune émotion, alors qu'il ce passe des choses graves, eh bien je n'ai rien ressenti. Je pensai que c'était un romance drame, mais pas du tout !

Il y a beaucoup trop de descriptions et l'autrice tourne perpétuellement en rond en écrivant à chaque début de chapitre le fleuve, le bateau, la berge et les arbres. Beaucoup de descriptions et de scènes à rallonges qui ne font pas avancer l'intrigue ! Au début de l'histoire, c'est supportable, mais à partir du moment où l'héroïne se marie, les descriptions sont toujours les mêmes et c'est de pire en pire. On a l'impression de lire toujours la même chose.

Ce roman est apparemment un best seller eh bien je ne comprend pas pourquoi ! C'est d'une lourdeur assommante, je mets néanmoins deux étoiles pour l'histoire de fond. Si je l'ai lu, c'est parce qu'ils ont osé le comparer aux oiseaux se cachent pour mourir, mais pour avoir lu et vu les films, ça n'a strictement rien à voir !

Il y'a quelque chose qui m'a néanmoins choqué dans la lecture. Délie a 4 enfants, et elle tue son 5e bébé parce qu'il est Mongolien ! En soie, elle ne le tue pas de ses mains mais déjà, elle dit qu'elle ne ressent aucun amour pour lui car il est différent et qu'elle le trouve laid, et qu'elle aurait préféré ne pas l'avoir mis au monde. Puis plus tard, le bébé s'est mis dans une mauvais position pour dormir et à du mal à respirer. Et la mère voit cela, et au lieu de remettre son bébé correctement, elle s'enfuit pour qu'il meurt !

Quelle merveilleuse ôde à la tolérance, vous ne trouvez pas ?

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La couleur était maintenant sa passion, la couleur davantage que la forme. Elle aurait dû consacrer plus de temps et de soin au dessin, mais elle ne pouvait attendre de faire jaillir les merveilleuses couleurs, si pures, si douces, à la texture si délicieuse, à l'odeur d'huile si excitante.
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Délie regarda un grand eucalyptus récemment tronçonné par les bûcherons. La souche et les copeaux de bois épars étaient presque aussi rouge que du sang. Elle songea qu'à l'époque où cet eucalyptus n'était encore qu'un arbrisseau, cette forêt n'avait encore jamais connu l'homme blanc ni sa hache, que seul se déplaçaient parmi ces arbres les sombres habitants du pays. Elle eut soudain le sentiment d'être une intruse.
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La nature produit d'innombrables existences tout en restant indifférente à l'individu . Seule la conservation de l'espèce l'intéresse .
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Je crois que toute vie vécue intensément ajoute quelque chose à la conscience du monde, de même que la moindre goutte d'eau augmente le volume du fleuve .
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