Nancy Springer

Troisième tome des enquêtes d'Enola Holmes qui joue encore plus au jeu du chat et de la souris avec son frère.

En effet, elle enquête cette fois-ci sur la disparition de ce cher docteur Watson. Ruse pour qu'elle sorte de son trou ou vengeance contre son frère, contre ce docteur si apprécié?

Déguisée comme toujours pour ne pas se faire reconnaitre, cette fois-ci en belle femme de la bonne société, elle mène son enquête auprès de Mme Watson et découvre un bien étrange bouquet annonçant désespoir au lieu du réconfort souhaité habituellement. Ah langage des fleurs, apanage de la gente féminine qui laisse indifférent Sherlock Holmes. Sa soeur est beaucoup plus sensible à ces petits détails, à une époque où l'esprit féminin était bien dévalorisé, où toute rebuffade pouvait conduire une femme à l'asile pour georgesandisme!

Une bonne série jeunesse respectant l'esprit de Sherlock Holmes avec une bouffée de fraicheur toute féminine et un regard sur toute la misère londonienne de ses bas quartiers aux arrières cachés de la bonne société.

Troisième tome de la série sur la soeur de Sherlock Holmes et j'avoue le dévorer et avoir du mal a me séparer du livre tellement l'auteur a bien romancé son histoire. Elona est vraiment attachante et on aime lire ses péripéties et sa déduction aussi logique que son frère aîné.

Second tome de la série de la petite soeur de Sherlock Holmes. Et c'est avec plaisir que je découvre de plus en plus le personnage d'Elona qui va faire comme son frère Sherlock, résoudre des énigmes tout en se déguisant, et d'ailleurs Sherlock va se faire prendre a son propre jeu. Très bon roman. Ceux qui aiment les histoires de Sherlock Holmes ne seront pas déçu avec cette série

C’est donc un coup de cœur que ce roman de Nancy Springer. D’abord je suis ravie car malgré certaines libertés prises par le film ( car j’ai vu le film avant je ne connaissais pas du tout cette série et c’est ce film qui m’a donné envie de lire le livre) je retrouve dans le livre tout ce que j’ai aimé dans le personnage d’Enola. Son caractère affirmé et débrouillard, sa quête de vérité, son refus des convenances tout comme les refusait sa mère. J’adore le fait d’avoir mis les femmes à l’honneur dans ce monde d’enquêteurs, monde à l’époque réservé à la gent masculine. N’en déplaise à Sherlock sa petite sœur a une boîte crânienne peut être plus développée que la sienne!

Je n’ai qu’une envie me plonger dans la suite de ses aventures...

J'ai passé un excellent moment en compagnie d'Enola Holmes. Ce roman est d'abord très agréable à lire, bien écrit avec une intrigue principale intéressante et une intrigue secondaire, résolue à la manière de Sherlock Holmes. J'ai particulièrement aimé les passages où notre jeune détective décrypte les messages codés laissés par sa mère.



Pas commodes les deux frangins Holmes mais heureusement Enola a plus d'un tour dans son sac et un certain sens de la débrouillardise. Les héroïnes de littérature jeunesse n'ont pas fini de nous surprendre!



Une histoire assez captivante qui met en avant les difficultés de la condition féminine à l'époque victorienne, avec une jeune détective qui fait fonctionner sa cervelle et utilise ses rembourrages à sa manière.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai hâte de découvrir la suite de ses aventures.
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La mère d’Enola, petite sœur de Sherlock Holmes, disparaît le jour de ses 14 ans. Ses deux grands-frères la prennent en charge en lançant l’enquête et en décidant de l’envoyer en pensionnat. Enola va découvrir que le carnet d’énigmes que sa mère lui a offert sont des pistes pour retrouver de l’argent...et conserver son indépendance.

Un bon roman policier jeunesse qui nous plonge dans l’Angleterre du19e. Dommage qu’une seule des deux «disparitions » soit résolue.

Hop hop hop, à peine le premier tome terminé, je me plonge dans la suite des aventures de cette petite soeur de Sherlock (et Mycroft) Holmes. La première aventure plantait les personnages (Enola en particulier bien sûr) et le décor (le Londres victorien de 1888, oui oui celui de Jack l'éventreur).

J'avoue que j'avais trouvé cette première enquête plaisante mais un peu trop "club des cinq" dans sa résolution et sa fin. Je voulais donc me faire un nouvel avis avec l'affaire Lady Alistair.

On retrouve dans cet opus les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans le premier tome. Pour les qualités: une très belle écriture, fluide et agréable - sans être trop jeune ou trop enfantine -, une excellente description du Londres de l'époque, bourrée de détails historiques, architecturaux, vestimentaires etc etc très précis, une héroïne attachante (bien que j'ai du mal, du haut de mes 40 ans, à croire qu'une jeune fille de cette âge puisse se faire passer pour une secrétaire très middle class ou pour une jeune épouse timorée, adulte à chaque fois), les codes secrets, le langage des fleurs, et l'ombre tutélaire du grand frère qui plane ici et là. Pour les défauts, encore une fois l'intrigue est intéressante, mais la résolution est très très décevante, et le dénuement franchement abrupte et pas hyper clair quand aux motivations du coupable. Dommage ! Autre chose qui a fini par me gêner, c'est la lourde insistance de l'auteur sur tout ce qui concerne les corsets et autres-sous vêtements. Ca frise presque le fétichisme ! En parler de temps en temps, d'accord, mais ça revient tout le temps sur le tapis.

Bon, soyons juste, ces livres sont écrits pour un lectorat à peu près du même âge que la jeune héroïne - quatorze ans voire moins - donc je suppose que certains défauts me sautent aux yeux en raison de mon âge anté diluvien.

Ceci dit, il se dégage de ses romans une authentique ambiance et un charme prégnant, et je sais d'ores et déjà que je lirais les autres tomes.

Ma fille s'étant fait offrir les bandes dessinées Enola Holmes, je lui ai emprunté à la bibliothèque le tome 1 - mais en roman, afin qu'elle puisse en quelque sorte "comparer".

Las, connaissant déjà l'intrigue, elle ne l'a pas ouvert. Mais moi, à la recherche d'une lecture "facile" en cette fin d'année, je me suis laissée tentée et - disons le - embarquée dans cet univers. Je suis une grande fan de Sherlock Holmes, donc c'était agréable de faire la connaissance d'Enola. Le style est très plaisant, le personnage principal vraiment bien "construit". Alors ce premier volet n'est pas exempt de défauts - intrigue simple, stratagèmes un peu facile, univers holmésien un peu trop "absent" - mais il faut aussi se souvenir que c'est de la littérature jeunesse, donc fait pour un lectorat plus ado qu'adulte. Mais j'avoue que ma curiosité a été piquée - ce premier tome installant le personnage, et étant plus une sorte d'introduction je pense - donc je pense me laisser tenter par le tome 2.

1888, le jour de ses 14 ans, Enola Holmes découvre que sa mère a disparu. Vivant jusque là toutes les deux en compagnie de leurs domestiques dans un manoir de la campagne anglaise, sans contrainte et dans une grande liberté, elle est très surprise que sa mère soit partie sans crier gare.



Un jour passe puis deux et toujours pas de nouvelles de sa chère maman, persuadée que celle-ci est en danger, elle envoie un télégramme Londres à destination de ses frères Sherlock et Mycroft afin qu’il vienne à sa rescousse. Ceux-ci, fâchés avec leur mère depuis le décès de leur père, sont persuadés que cette disparition n’est qu’une lubie maternelle de plus, et ne s’inquiètent pas plus que çà de ne pas la retrouver.



Mais avant de retourner à leur vie londonienne, ils décident qu’il est temps que leur jeune sœur ait enfin une éducation convenable.



Mycroft, en temps que chef de famille, inscrit donc Enola dans une école de perfectionnement mais le jour du départ de la jeune fille, celle-ci s’enfuit, bien décidée à partir à la recherche de sa mère.



Dans le même temps, le jeune vicomte Tewksbury de Basilwether est porté disparu. Enola décide alors de mener l’enquête et comme elle ne peut pas devenir détective à visage découvert, elle s’invente une nouvelle identité…



Lire Sherlock, Lupin et moi La dame en noir m’a donné envie de sortir enfin le premier tome d’Enola Holmes de ma PAL dans lequel il croupissait depuis plusieurs années, depuis que j’avais découvert cette série chez ma copinaute Syl.



Et pas de surprises, ce premier opus m’a beaucoup plu même si j’ai trouvé l’enquête un peu légère, je n’oublie que nous sommes dans un univers jeunesse, il a sans doute un peu souffert de la comparaison avec Sherlock, Lupin et moi que j’ai trouvé plus réussi mais qu’importe, j’ai bien l’intention de poursuivre la série dès le mois de mai.



On fait donc la découverte de Enola, dernier rejeton de la famille Holmes, dont on dit que sa naissance est honteuse car ses parents étaient déjà fort âgés pour l’époque au moment de sa venue au monde. Elle grandit comme une herbe folle avec une mère qui se soucie peu d’elle et qui la laisse volontiers mener sa vie à sa guise, ce qui convient bien au caractère indépendant de Enola.



La jeune fille ne connaît pas le reste de sa famille et notamment ses frères aînés Mycroft et Sherlock qui ont coupé les ponts avec leur mère au moment du décès de leur père alors que Enola n’avait que quatre ans et qui vont découvrir horrifiés leur sauvageonne de soeur qui manque à leurs yeux sacrément d’élégance et d’éducation.



Cette première enquête montre une jeune héroïne qui ne manque pas d’intelligence, de débrouillardise et de courage, une jeune adolescente très attachante, qui va mener sa première enquête tambour battant en retrouvant le jeune vicomte en deux temps trois mouvements, une résolution un peu simple à mon goût mais qui ravira les détectives en herbe.



La double disparition est un bon roman policier, qui ne prend pas les enfants pour des imbéciles, avec une pointe d’humour et qui les plongera dans une ambiance victorienne réussie, une série à lire !
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Déjà, levons le "suspense", Enola est la soeur de Sherlock Holmes, ce qui permet de resituer l'époque (rien à voir donc avec mes déductions, n'est pas Sherlock qui veut). Mais une sœur qui ne connait pas son frère, élevée à la campagne par une mère qui se démarque totalement des mœurs de l'époque : indépendante, cultivée, elle élève sa fille dans cet esprit-là. Jusqu'au jour où elle disparait...



Le livre est passionnant, bien écrit, Enola est une jeune fille différente, "moderne" dans un monde où les femmes ne le sont pas.



C'est vraiment un livre intéressant qui plaira aux enfants, ados et adultes!
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Une bonne petite série jeunesse dont la lecture remonte un peu... mais dont je me souviens avec plaisir.



Je suppose que si je la relisais maintenant pour la première fois, je ferais la tête devant l'utilisation de Sherlock Holmes... mais il y a huit ans - neuf ans? - ça ne me gênais guère.



La plume est fluide, doté d'un peu d'humour rafraichissant, et l'héroïne avec son gout d'indépendance est très vite attachante.



Alors certes il y a un côté aventure autant que policier, et on pourrait discuter du réalisme du cadre et des interactions entre personnage... mais c'est un livre pour la jeunesse et il remplis pleinement son rôle.



Un très bon souvenir que je recommande aux lecteur (et plus encore aux lectrices) collégiens.

J'ai découvert par hasard les enquêtes d'Enola Holmes il y a bientôt plusieurs années. Je me suis récemment lancée dans la relecture de cette série pour en parler sur mon blog, parce que cette série est pour moi un petit coup de coeur. J'adore l'ambiance, l'époque, l'angle choisi pour aborder Sherlock Holmes.



L'univers nous propulse directement au 19ème siècle, à l'époque victorienne, dans Londres et ses quartiers diversifiés. Nancy Springer offre une bonne vision de l'époque, à travers plusieurs points : les affaires policières, la condition féminine, les figures emblématiques de ces années... J'ai beaucoup aimé découvrir les difficultés des femmes, avec le corset et ses effets négatifs sur la santé ; sur le fait que les femmes sont sous la coup des hommes ; sur les suffragettes. C'est intéressant et bien exploité pour un premier tome.



Il est vrai que ce premier tome se remarque pour son côté introduction. Nancy Springer nous développe les bases de la série, notamment les sujets phares dont j'ai parlé plus haut, mais pas que ! On nous présente le cadre, Enola porte son nom (Alone, seul) et cette affaire de double disparition va lancer toute son entreprise. Au fond, la disparition du petit lord est superficiel et rapidement expédié, mais celle de la mère Holmes reste entier et complexe. On nous parle des codes employés par Enola et sa mère pour correspondre, un code qui nous suivre pendant les cinq autres tomes. On nous parle surtout d'une héroïne atypique.



Enola est formidable. Très mature et intelligente pour son âge, j'aime son esprit indépendant et débrouillard. Elle est solitaire et déterminée, courageuse et parfois inconsciente du danger, mais j'ai apprécié ses prises de risques, son envie de vivre libre. J'adore cette héroïne différente des autres femmes de son époque, elle n'est pas docile, elle est proche des suffragettes et des féministes, comme sa mère. Elle est très attachante et l'on se plonge avec aisance dans ses pensées grâce à l'emploi du "je" qui nous la rend tellement plus proche. Percutante et palpitante à suivre, c'est une héroïne dotée d'un bon panache et nous réservant bien des surprises.



Le style d'écriture est fluide, agréable à lire. Il me rappelle celui d'Anne-Marie Desplat-Duc, à la fois simple et soigné. Parce que l'auteure use du vocabulaire et du style de langage du 19ème dans les tournures des dialogues, pour décrire les vêtements et les objets, pour nous parler des lieux et des transports. Bien sûr, des notes de bas de pages permettent de mieux comprendre les mots très spécifiques.



L'intrigue pourra paraître soit longue, du fait de son côté introductif, ou simpliste à cause du côté policier pas si exploité à fond. Le temps d'installer la disparition de la mère et de retrouver avec joie Mycroft et Sherlock, de voir Enola prendre son envol... l'affaire du petit lord passe un peu à la trappe, dommage, peut-être. Sauf que l'action est présente, la disparition s'avère intéressante et bien menée, on nous dévoile le Londres dangereux quand on n'y connaît rien. C'est un bon premier tome que j'ai pris plaisir à relire. Il a un bon rythme, quoi qu'on puisse en penser.



Les autres personnages sont intéressants. Je pense à Mycroft, très soucieux et méthodique, prenant son rôle d'aîné très à coeur. Il représente l'autorité, la sévérité, le fait qu'il faut respecter les règles et la norme. Enola doit aller en pension pour devenir une vraie femme, un discours intéressant en somme pour son côté actuel. Sherlock est tel que je me le suis toujours imaginé, hautain, sûr de lui, très intelligent, mais avec un bon fond, un certain style, du charme. J'apprécie ce personnage très singulier et Enola lui ressemble à bien des égards. J'ai beaucoup d'affection et de tristesse vis-à-vis de la mère, Eudoria Vernet Holmes, celle-ci disparaît et laisse sa fille seule, et même si j'en comprends les raisons, je demeure triste.



En conclusion, ce tome est bon. Il reste super agréable à lire à cause des thèmes abordés, du choix de son héroïne et pour son ambiance particulière. J'ai beaucoup d'affection pour le style de l'auteur, pour ce qu'elle nous conte dans ce premier tome qui s'il demeure très introductif, possède du charme et de l'intelligence. C'est une série qui fait partie de mes favorites et j'espère que vous la découvrirez un de ces jours.
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Mon avis:

J'étais super ravie de retrouver pour une troisième fois Enola. Mon admiration envers elle grandit encore. Elle a beau être la soeur de Sherlock Holmes, et de vivre sur "le terrain de jeu" de son frère, la jeune fille le coiffe au poteau à chaque fois! Bravo!!! Elle réussi même à tromper Mycroft. Cette fille est un génie!

Bon, ce troisième tome démarre sur les chapeaux de roues! Nous apprenons des les premières pages, et même dans le résumé, que le docteur Watson a disparu. Il est enfermé, contre sa volonté, dans un asile. Enola se met sur l'affaire, tout en évitant ses frères et notamment Sherlock. En allant par ci, par là, elle va remonter la piste jusqu'au docteur Watson. C'est grâce à elle, qu'il revient chez lui. C'était quand même très malin de la part de la jeune fille de prévenir ses frères par message codé dans les journaux.

En parallèle de cette affaire, l'ombre de leur mère est toujours là. Cela rajoute encore plus de piment et du suspens pendant cette lecture. Elle n'est pas oublié, pas grâce aux frères Holmes, mais plutôt à cause d'Enola qui pense à elle et se pose beaucoup de questions à son sujet.

J'ai de plus en plus un coup de cœur pour cette série. Les trois premiers tomes sont superbes et j'ai l'impression que ça va se finir comme un feu d'artifice! J'ai hâte! Peut être qu'a la fin, je dédierai un temple pour ces livres, qui sait?

Bon c'est vrai, le livre est petit et l'histoire est courte. Mais j'oublie complètement ces inconvénients quand je suis entrain de lire un des tomes de cette série. Sauf à la fin, bien sur, voulant absolument que l'histoire continue. Quand je lis un des livres des aventures d'Enola, j'oublie tout ce qu'il y a autour de moi tant Enola me transporte dans son monde.

Vivement la suite, pour que je sache la suite de ses aventures. Je me demande souvent, dans les tomes qui me restent à lire, si Enola va se faire attraper par Sherlock. Qu'est ce qui se passerait dans cette situation là?
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J’ai adoré la rencontre avec Enola Holmes. Géniale, cette idée d’inventer une jeune soeur de Mycroft et Sherlock et de construire cette première aventure sur l’anagramme de son prénom, Enola – Alone, et sur d’autres jeux de mots codés, pour en faire une héroïne audacieuse, ingénieuse, observatrice et… qui reste toujours une fille de quatorze ans laissée à elle-même par une mère que l’on jugerait bien légère de prime abord (mais la fin est super-jolie et rattrape tout ou presque). Une mère qui l’a aussi éduquée à la liberté de mouvement et de pensée, dans une société où la femme est corsetée au sens propre et au sens figuré, et l’astucieuse Enola a bien retenu la leçon. A elles deux, la mère disparue et la fille qui découvre ses deux frères aînés, elles se jouent du guindé Mycroft et réussissent à arracher une grimace étonnée à Sherlock (légèrement misogyne, le cher grand homme…) Au passage, Enola s’intéresse avec courage à une affaire de disparition d’un jeune lord et se retrouve bien malgré elle sur les quais de la Tamise.



Aventures, rebondissements, déguisements, entre la campagne anglaise et le Londres grouillant de l’East End, je ne me suis pas ennuyée une minute. C’est frais, amusant, touchant, léger mais pas idiot, je me suis régalée. Miss Holmes, j’ai hâte de vous retrouver dans une autre aventure !
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Un livre que j'avais depuis un moment dans ma bibliothèque et dont j'avais autant envie de lire que de me faire faire une coloscopie !

Et bien quelle erreur de ne pas l'avoir lu plutôt ! Pardon petite série ! Pardon petit livre de t'avoir négligé au fond de ma pile ! Pardon petit auteur pour cet outrage !

Voici la soeur de Sherlock, Enola, qui ayant fugué de chez elle pour être libre, profite de l'occasion pour résoudre des enquêtes. Dans ce tome, la voici ayant aperçu une demoiselle en détresse, essayant de la localiser pour lui venir en aide. Séquestrée, forçée au mariage...

De l'action, noyée dans beaucoup d'humour, pour nous amener dans un Londre de "l'époque Sherlockomienne". Sous couvert d'enqête policière, on y découvre les moeurs des nobles mais aussi des classes plus pauvres, car cette chère Enola se déguise aussi bien en aristo qu'en mendiante.

Un très bon livre qui me pousse à reconsidérer la série d'un meilleur oeil !

Enola Homes est la petite soeur de Sherlock Holmes et Mycroft Holmes. Elle vit chez sa mère. Le jour de l'anniversaire d ela jeune fille, sa mère disparaît. Enola veut la retrouver et mène une enquête sans l'autorisation de ses grands frères.

Je trouve que la couverture donne envie de lire ce livre. J'ai beaucoup aimé aussi la mise en page à l'intérieur. Avec notre documentaliste, nous avons fait un travail sur tous les métiers du livre, et je sais maintenant que c'est à un directeur artistique qu'on doit de jolies pages.

Ca tarde à démarrer mais après ça se lit rapidement. Enola voyage beaucoup et les lieux sont bien décrits, on les visualise bien. Les personnages sont touchants et crédibles, surtout Enola avec les questions qu'elle se pose sur sa mère. A-t-elle disparu ou l'a-t-elle abandonné?

La fin m'a déçue mais je le recommande à ceux qui aiment les livres d'enquête. Moi je suis plus magie et monstres, comme dans la collection Chair de Poule, "Le fantôme de Sarah Fisher" ou "La Malédiction Grimm"



Anaïs

J'avais lu "Deux filles pour un cheval" il y a près de vingt ans, plus entendu parler de l’auteur depuis, et je ne m'attendais pas à la retrouver avec cette intéressante série.



J'ai déjà dit tout le bien que je pensais des histoires d'Enola Holmes, et d'autres lecteurs ont fort bien résumé ce tome.

Je voudrais juste regretter que ni les bibliothèques, ni l'éditeur, ne fassent apparaître le numéro de chaque tome (à moins que ce ne soit justement caché par les étiquettes de bibliothèque ?)



Aucune trace de tomaison sur ceux que j'ai empruntés. J'ai donc commencé par le numéro trois, sans savoir qu'il en existait d'autres.

Or, comme beaucoup de séries policières à héros récurrent, l'enquête en elle-même se termine dans chaque livre, mais la vie de l'enquêtrice continue d'un tome à l'autre.

Seulement, dans cette série, la vie et les péripéties d'Enola Holmes cherchant à échapper à ses frères et à retrouver sa mère sont quasiment aussi importantes voire plus que l'enquête.

Il est donc assez dommage de les lire dans le désordre.



J'ai assez apprécié ce tome trois pour avoir envie de retrouver rapidement cette petite soeur.

Mais je crois que je vais devoir le relire à présent , pour mieux comprendre son histoire familiale.

Ah, les enquêtes d'Enola Holmes...

C'est en grande partie grâce aux livres de Nancy Springer que j'ai découvert le grand Sherlock! L'auteure nous fait (re)découvrir le célèbre détective sous un autre angle. Sans compter les nombreux éléments sur l'ère Victorienne et la vie dans Londres au XIXème ainsi que, chose absente dans l'œuvre de Conan Doyle, la réelle condition des femmes à cette époque.



C'est donc toujours avec plaisir que je me replonge dans ce premier tome, toujours aussi facilement emportée (même après la vingtième lecture) dans les aventures de la rebelle Enola, de la même façon que je le suis avec les enquêtes de Sherlock Holmes. Tel frère, telle sœur!

J'ai adoré dès le début ce personnage qui refuse de se plier à ce que ses frères attendent d'elle dans la société si stricte dans laquelle ils vivent, afin de vivre, en même temps que sa mère, la liberté dont elles ont toutes les deux rêvé, chacune à leur manière.

Sans oublier l'enquête ainsi que les nombreux messages codés et codes secrets présents dans ce roman qui apportent leur piquant à l' histoire!



Bref, un coup de cœur jeunesse et policier que je recommande fortement!

Chouette roman jeunesse. Enola est la petite sœur de Sherlock Holmes. Quand sa mère disparaît et que ses frères veulent l'envoyer en pension, elle décide de fuir et de mener sa propre enquête. Entre messages secrets et déguisements, elle tire son épingle du jeu et vit de nombreux rebondissements.

Les descriptions sur le statut des femmes à la fin du 19e siècle est très intéressant. Après avoir lu ce livre, vous n'aurez plus la même vision des robes à crinolines et des corsets.

Hélas! La réussite de sa 1ère enquête doit plus au hasard qu'à sa perspicacité!

La disparition d’Enola est une faute que les deux frères Holmes ne se pardonne pas.

Enola à quatorze ans, se retrouve seule après que sa mère ait fugué. Pour fuir le destin que ses frères Mycroft et Sherlock avaient conclu pour elle, à savoir la pension pour jeunes filles, elle s’est échappée à Londres avec la petite fortune léguée par sa mère.



Londres, mars 1889,



Depuis deux jours, Monsieur Kippersalt inquiète l’infirmière chargée de sa surveillance. Nouvellement interné, ce patient n’a pas l’indolence ou l’obéissance des autres malades. Il alterne entre différents états pathologiques… hystérie, agressivité, crise de rire, persiflage… et nie son identité. Docteur… il se dit docteur, il n’est pas commerçant… Il y a tromperie sur la personne ! L’infirmière se lamente… Vivement que le médecin lui procure sa dose d’hydrate de chloral, comme pour Napoléon, le voisin de chambrée.



Enola rêve à ses vingt-un ans ! Toujours en fuite et solitaire, elle projette la personnalité du père idéal sur la personne du Dr Watson, ami de son frère Sherlock. Elle écrit sur une feuille les points essentiels de sa vie, se cherchant une nouvelle identité. Cafardeuse, incertaine et perplexe sur son devenir, un peu craintive aussi, elle se terre depuis sa dernière enquête. Mais en lisant une dépêche du Daily Telegraph, elle est surprise de découvrir la disparition du Dr Watson.



C’est sous les traits de Miss Viola Everseau, une jeune fille de bonne famille, élégante, ancienne patiente du docteur, qu’elle se présente à Madame Watson pour lui témoigner toute sa sympathie… et collecter les informations nécessaires à son enquête.

Enola, va retrouver le disparu et croiser quelques secondes, son prestigieux frère.



Sur l’examen d’un bouquet de fleurs offert à Madame Watson, pavots blancs, aubépines rouges, asparagus… Enola décrypte les symboles qui apportent le malheur dans une maison.

Les fleurs ont leur langage, Enola les comprend. Mais quel est le rapport avec le Dr Watson ?



Troisième tome avec la petite soeur des Holmes… et il est mon préféré ! Enola au début du livre, se montre fragile et perdue. Mais bien vite, son affection pour le Dr Watson, son goût pour l’aventure et les énigmes, la propulsent dans l’enquête. Espiègle, elle joue avec les nerfs de ses frères et aime particulièrement faire damner Mycroft…

C’est sous les artifices d’une élégante qu’elle se promène et qu’elle pose ses questions. L’auteur aborde alors les subterfuges utilisés au théâtre pour la mascarade et nous conduit dans un négoce de postiches et autres accessoires farceurs qui m’ont rappelés le film "L’illusionniste".

Autres sujets, cruels et d’époque, surprenants aussi pour une lecture jeunesse, on peut lire quelques passages sur la prostitution, les maisons d’opium, les bas-fonds, les asiles de fous et les internements abusifs.

Ce volume offre une histoire bien construite, effrayante parfois, captivante, émouvante, et fait progresser la jeune Enola dans sa vie d’enquêtrice qui s’apercevra que la nature humaine porte souvent des masques pour cacher sa laideur…



Une lecture, une série à conseiller !