Dès les premières pages, vous serez emportés par un tourbillon, car Nancy Wake, l’auteure de La Gestapo m’appelait la souris blanche fait montre dans ce récit d’un rythme si alerte que vous vous verrez contraints de lui emboîter le pas.
Celle qui a fêté ses 98 ans il y a quelques jours a toujours eu un tel appétit de vivre que sous sa plume résister à l’ennemi prend parfois des airs de fête, surtout quand elle réussit à déjouer tout le monde par son courage, ses initiatives, son audace et même son sens de l’humour et ses réparties.
C’est au nom de la liberté que cette femme libre et originale (qui a eu droit à des crèmes pour la peau et des dessous de soie parachutés) s’est battue et a pris des risques autant pour elle que pour tous ceux qu’elle a tenté de sauver et qui n’ont pas eu la chance qu’elle a eue. D’ailleurs, l’héroïne, qui est l’Australienne la plus décorée de cette « drôle de guerre », a vu nombre des siens perdre leur combat, dont son mari, ce qui ne l’a jamais empêchée de rester optimiste et de foncer au risque de perdre la vie.
Voilà ici un remarquable récit qui éclaire une fois de plus le rôle d’une femme hors de l’ordinaire, amoureuse de son pays d’adoption et dont les aventures rocambolesques risquent de vous faire sourire malgré la gravité du sujet.
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