Naoya Hatakeyama

"Les terrils sont des montagnes tombées du ciel" et c'est ce que Naoya Hatakeyama, photographe japonais est venu contempler. Les terrils sont mythiques et deviennent symboles. Le sein nourricier d'une terre parfois meurtrière. Le sablier d'un temps achevé,les géants sont ici donc passés ?, Le terril est minéral, végétal : arbre, roche, eau, ciel et poussière d'étoiles. Pyramide des hommes fourmis. Nous avons croqué sa chair,Quel autel,ici, se dressait ? Les grandes roues se sont figées, un accordéon reste, abandonné. Les arbres sont les racines de la terre et tendent leurs bras vers le ciel. L'Histoire est mise en jachère, seule notre mémoire peut encore la féconder. Eva Joly a dit : "j'ai tissé ma vie sans jamais rompre un seul fil". Ce livre est un très beau regard sur la mémoire de tous les fils de nos vies.

Les Editions Light Motiv à travers le travail de Laoya Hatakeyama, dans le cadre de l'opération LIBFLY " Un editeur se livre", nous permet de découvrir l'Art de photographier.





Astrid SHRIQUI GARAIN

Les terrils, ces « montagnes tombées du ciel ». Naoya Hatakeyama, photographe japonais, s’est fondu dans le paysage du bassin minier et a capté dans son viseur ce morceau d’histoire du Nord Pas de Calais.



Sur la route, à pied ou dans les airs, difficile de ne pas remarquer ces montagnes noires qui ponctuent la vue. On en compte plus de 300, ce n’est pas rien. Symbole d’une époque, d’un métier, de gens travaillant dans la mine, le photographe leur rend leur place, leur histoire.



Des paysages industriels avec des montagnes faites par des hommes.

Une histoire, des souvenirs, une mémoire à préserver.



Les paysages du nord apparaissent aux yeux de certains tristes et gris. Naoya Hatakeyama les sublime. Il rend justice à la noirceur du charbon, aux cités minières, et nous donne à voir des vues saisissantes.



Des terrils de jour, de nuit, dans la ville ou isolés, sous la neige aussi, pour des paysages qui deviennent à travers l’appareil complètement surréalistes, et peuvent parfois faire penser à des visions de fin du monde, des scènes qui pourraient provenir pour certaines d’un film de science-fiction.



Des photographies d’un autre monde, d’une autre région, d’un autre pays, qui ne serait pas le nord, les volcans d’Islande ne semblent plus si loin, le Japon non plus.



Et puis les mots de Naoya Hatakeyama, un japonais découvrant une région, un photographe évoquant une histoire. Des mots en trois langues, français, anglais, japonais, comme pour leur rendre une dimension universelle. Des questionnements devant les vestiges d’un temps qu’il n’a pas connu, une certaine humilité aussi.



Light Motiv propose encore une fois de la belle ouvrage. Du grand format, des photos qui ont de la place pour s’exprimer, du beau papier pour s’exposer.
Lien : http://www.casentlebook.blog..

Un regard particulier du grand photographe japonais sur nos terrils du Nord Pas de Calais; de très belles photos couleur de notre région minière sous la neige.

Les éditions Light Motiv produisent des merveilles.

Comme dans un livre précédent où l'auteur se rendait à son village natal pour évaluer les dégâts du tsunami de 2011, il évoque cette catastrophe qui a tué sa mère.

Photos couleur du désastre.

Le photographe Naoya Hatakeyama roule en moto vers Rikuzentaka, sa ville natale du Japon qui vient d'être ravagée par le tsunami de 2011...il se demande ce qu'il va trouver. Belles photos couleur du paysage nippon puis photos du désastre

Critique sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..