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4.02/5 (sur 1180 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , 1966
Biographie :

Natacha Calestrémé est journaliste, réalisatrice et romancière.

Après un parcours en publicité, puis en presse, elle rejoint France 2, France 3 et TF1 en tant qu’auteur, puis M6 international à l’unité documentaires.
Elle réalise ensuite sa propre collection de documentaires, intitulée "Les héros de la nature". Une série de portraits d’hommes et de femmes qui agissent pour la protection de la biodiversité à travers le monde. Elle a dirigé cette collection de 52 minutes depuis juin 2000. Ses films sont diffusés sur France 5, France 3, ZDF, Rai 3, RTBF, TSR, Canal + Scandinavie,TV5 Monde, Ushuaïa TV, etc…

Membre de la société des Explorateurs Français, membre des JNE, environnementaliste, elle parcourt les cinq continents à la recherche de ces femmes et hommes d’exception. Elle partage son expérience, donne des conférences en France, Belgique, États-Unis (Muséum d’Histoire naturelle, Festival du scoop d’Angers, Société des explorateurs, Cycle Exploration du monde, Nature & découvertes, Mindshift Institute, Nov’art, Sénat, Observatoire de Meudon, Cité des Sciences et de l’Industrie…) et écrit pour le magazine Nouvelles Clés.
Portée par des sujets comme l’autisme, le danger des pesticides, le réchauffement climatique, la santé, elle a réalisé plusieurs films sur ces sujets.

En 2010, Bonne Pioche et M6 confient à Natacha Calestrémé, sur une idée originale de Stéphane Allix, la direction d’une série intitulée "Enquêtes extraordinaires", qui aborde notamment la question des guérisseurs, du sixième sens et des frontières de la vie.
Elle a interviewé de très nombreux médiums, guérisseurs et thérapeutes. Ce qu’ils l’ont dit lui a donné l’idée de créer et de présenter l’émission "Sur les chemins de la santé" diffusée sur Inrees.TV depuis mars 2016.
Elle écrit également pour Inexploré Magazine.
En 2021, aux côtés de Lydie Castells et Lysiane Levy, elle participe à la création du coffret La Numérologie en action qui se donne pour objectif de rendre cet outil accessible au grand public, en reprenant ses principaux préceptes sous forme de cartes.
Lydie Castells est sa sœur jumelle.
page Facebook : https://www.facebook.com/NatachaCalestreme/


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Extrait du livre audio « Se donner toutes les chances » de Natacha Calestrémé lu par l'autrice, Mathieu Buscatto et Caroline Victoria. Parution numérique le 21 juin 2023. https://www.audiolib.fr/livre/se-donner-toutes-les-chances-9791035414627/


Citations et extraits (181) Voir plus Ajouter une citation
Découvrir le pouvoir du pardon a été une révélation.
Le 1er Janvier 2017, en guise de voeux pour la nouvelle année, ma mère m'annonce que mon père est aux urgences pour une pneumonie. Il ne passera peut-être pas la nuit. Ses mots s'enfoncent brutalement dans mon plexus. "J'arrive !" lui dis-je. En rassemblant quelques affaires, je me souviens de la symbolique de cette maladie : la pneumonie serait synonyme de découragement, d'un sentiment de gêner, d'angoisse qu'il n'existe pas de solution face à nos souffrances. Qu'est ce qui a bien pu arriver à mon père ? Huit jours plus tôt, la famille s'était réunie pour enterre le mari de sa soeur. Il y a peut-être un lien. Mais lequel ? Il est mort de vieillesse, c'était dans l'ordre des choses...
[...]
- Dis-moi ce que tu as sur le coeur, papa...
- J'ai mal, je n'arrive pas à respirer, me répond-il d'une voix presque inaudible.
- Je comprends, mais est-ce que tu as quelque chose qui te rend triste ?
Il marque un silence, avant de poursuivre.
- Ce n'est pas la première fois que j'ai une pneumonie, j'en ai eu une à deux ans. J'ai eu la vie sauve grâce à mon frère aîné qui m'a donné son sang parce que j'étais trop faible. C'est grâce à lui...
Il ne finit pas sa phrase et une larme coule sur sa joue. Son frère aîné est décédé quelques années plus tôt. Alors, il me raconte des faits douloureux gardés secrets. Il éprouve une colère féroce envers sa mère et son père qui l'ont abandonné à l'âge de quinze ans - en le confiant à sa soeur aînée et... à son mari, Maurice ! L'homme que l'on a enterré il y a huit jours l'avait accueilli comme un père. Une image s'impose à moi. Maurice a dans sa main un des mouchoirs que mon père a déposé sur son chagrin d'enfant.
Comme une nappe qui glisserait d'une table parce qu'on la tire, les mouchoirs sont partis dans la tombe, laissant mon père à vif devant une réalité qui l'avait dévasté à l'époque.
Ce décès a réactivé un souvenir difficile (le sentiment de gêner) placé dans l'inconscient. Il est la cause de l'effondrement du système immunitaire de mon père. Je songe qu'il faudrait nettoyer les liens de souffrance qui le lient à ses parents, mais il est trop faible pour que nous partions dans un protocole entier qu'il n'a jamais pratiqué. Aussi, seul le pardon m'apparaît comme essentiel.
[...]
- Papa, on va prier ensemble, je vais dire des phrases, tu vas les répéter après moi. Si je me trompe, tu me le diras et on rectifiera.
Il ferme et rouvre les yeux. J'énumère les faits dont il m'a parlé, les uns après les autres, je lui fais vider son sac et répéter chaque mot, après moi. Parfois, il ajoute même quelques phrases.
Puis j'entre dans la deuxième phase, celle de l'acceptation et du pardon. Je prononce les mots lentement pour qu'il les intègre en conscience.
- Mes parents ont fait ce qu'ils ont pu, avec l'amour qu'ils ont reçu et surtout celui qu'ils n'ont pas reçu. Je leur pardonne d'avoir mal agi avec moi. Je souhaite maintenant être en paix avec eux.
Ses yeux s'embuent de larmes.
- C'est vrai, chuchote-t-il. Mes parents ont fait ce qu'ils ont pu, en croyant faire de leur mieux.
Enfin, je lui demande s'il a envie de demander pardon à quelqu'un. Il ferme les yeux à nouveau. Malgré son immense fatigue, il murmure sa requête. C'est là, au sommet de sa détresse, que mon père m'apparaît le plus fort. Quel courage à 77 ans d'avancer ainsi, le coeur à découvert. Je sens l'immensité de son amour.
Au moment où je le prends dans mes bras pour lui dire combien je l'aime, Stéphane et maman entrent dans la chambre.
- C'est incroyable, tu as changé de tête !" s'écrie ma mère. Elle a raison. Un peu de rose colore ses joues. Il semble apaisé. Un interne et une infirmière entrent. Nous repartons, confiants.
Mon père est sorti de soins intensifs le lendemain matin. Au bout de trois jours il a quitté le service de chirurgie cardiovasculaire et a repris des forces dans une chambre d'hopital normale. "Il faut un gros mois pour se remettre d'une sévère pneumonie", ne cessaient de répéter les infirmières. Quinze jours plus tard, il conduisait lui-même la voiture qui le ramenait avec ma mère vers leur maison, à 230 kms de là.
Grâce à mon père, j'ai expérimenté le pouvoir immense du pardon. En pardonnant, les cellules de son corps se sont reconnectées à la mémoire embryonnaire - cette énergie de croissance exponentielle - et la vie a recommencé à circuler en lui.
Je remercie infiniment mon père pour cette leçon, parmi les plus révélatrices qu'il m'ait été donné de vivre. Un puissant enseignement qui a transformé ma vie.
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On reproche toujours aux autres ce que l'on n'aime pas chez soi.
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Les arbres existent depuis 380 millions d'années alors que l'humanité a vu le jour il y a 6 millions d'années seulement. Ils sont les grands-parents de la vie sur Terre. Côtoyons-les au maximum et respectons-les pour nous enrichir de leur présence. Nous reconnecter à la nature est un moyen extraordinaire de retrouver la joie.
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Lorsqu’un homme naît, il y a un peu plus de pollution, un peu plus de gaz carbonique, un peu plus de guerre, un peu plus de destruction, un peu plus de déchets. Un arbre qui pousse, c’est une ville souterraine pour les insectes qui se crée, un abri pour les oiseaux et les rongeurs qui émerge, un parasol géant pour les broussailles et les buissons qui s’impose, un rempart contre les bourrasques et les inondations qui tient bon, une usine à oxygène qui grandit et plusieurs êtres, mousses et lichens y vivent en synergie.
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Gardons en mémoire qu'une épreuve qui revient systématiquement signale que l'on est passé à côté d'un apprentissage. C'est un cadeau, une nouvelle opportunité d'ouvrir les yeux sur ce que nous n'avons pas compris jusque-là.
Étonnamment, nous allons nous rendre compte que nous faisons vivre à notre entourage et à nous-mêmes, sans arrêt, cette même épreuve. Or, le meilleur moyen de ne plus être impacté par cette blessure est de cesser de la faire vivre aux autres et à nous-mêmes.
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Les catastrophes naturelles n’existent pas. C’est notre ingérence dans la nature qui est une catastrophe. L’homme aime l’ordre et la rigueur des monocultures, la vie aime la générosité du chaos et l’équilibre qui en découle. Nous sommes responsables d’un désastre.
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Un pervers garde le même objectif, quoi qu'il arrive. Il manipule la vie de l'ensemble de son entourage. Il est fier de ce qu'il est et de ce qu'il fait subir aux autres. Il ne ressent pas de culpabilité et quand il prétend s'en vouloir, c'est pour qu'on s'apitoie sur son sort. Tout est calculé. Il maîtrise tout, c'est ça qui compte pour lui. La manipulation de l'autre est jubilatoire pour lui. Il est capable de faire croire tout et son inverse, c'est sa manière de tester son pouvoir sur autrui. Et ça marche si bien que l'autre peut avoir l'impression qu'il est affectueux à son égard. C'est faux. Il en est incapable.
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Tout dépendait de l'eau. Le liquide demeurait indispensable à la vie mais, dans certaines circonstances, il pouvait dévitaliser et fatiguer les organismes qui séjournaient à son aplomb. Une eau souterraine qui traversait un cimetière, une déchetterie, se chargeait à son tour des énergies négatives et des informations de mort de ces lieux.
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Inutile d'écouter les conversations. On peut tout savoir d'une personne et déterminer avec certitude lorsqu'elle tombe amoureuse, par exemple.
- Comment ?
- On se met à passer des coups de fil à minuit ou à trois heures du matin, juste après avoir quitté son nouvel amour. Quinze textos d'affilée, ça signifie "Je t'aime, moi aussi et tutti quanti". Le dimanche, on appelle sa famille. Le meilleur ami ou la bonne copine, c'est celle qu'on sollicite en fin de journée, juste avant de rentrer chez soi, en conduisant. Tout ça, ce sont des statistiques, ils n'ont pas besoin du contenu des appels. La durée de chaque coup de fil donne de sérieuses indications. Une heure non stop, c'est une femme ou un gamin. Avec le nom et l'âge de celui qui les passe, ils émettent des hypothèses. Ce que je veux dire, c'est que l'utilisation du téléphone nous rend extrêmement prévisibles.
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On refuse de quitter celui qui nous fait du mal même si on a ouvert les yeux sur notre propre détresse et la gravité de ce que l’autre nous fait vivre, parce qu’il détient une partie de notre énergie, une partie de notre âme. Partir, c’est quitter une partie de soi-même et c’est au-delà de nos forces. Ignorant que ce processus est à l’œuvre, l’entourage nous traite de faible sans réaliser que s’abandonner soi-même est inconcevable.
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Natacha Calestrémé
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