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Critiques de Nathalie Roy (80)
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Pourquoi pars-tu, Alice ?

Une comédie douce-amère sans prétention mais très agréable à parcourir !



En lisant le résumé, je craignais un roman basique narrant la crise d'une quadragénaire. Je ne sais pas ce qui m'a poussée tout de même à entreprendre cette lecture ? le fait que l'auteur soit québécoise ? La couverture qui ouvre à bien des possibles pour le personnage ? Peut-être…

Toujours est-il que je ne regrette pas d'avoir tourné les pages car j'ai passé un beau et bon moment de lecture !



Dès les premières pages, le style m'a happée. Aussitôt je me suis sentie concernée par cette femme qui s'adresse directement au lecteur au présent : on vit sa vie en même temps qu'elle, on l'accompagne dans ses péripéties et les nombreuses interrogations et questionnements qui vont devenir son quotidien durant cinq semaines. Pourtant elle aurait pu m'agacer car sa vie ne m'attire pas du tout et le récit pourrait vite devenir égocentrique. Mais l'auteur a un talent qui vous retient, qui vous pousse à poursuivre l'aventure auprès de son personnage.

Ce style est ponctué de temps à autre par des expressions québécoises imagées très plaisantes, mais pas trop, juste ce qu'il faut pour donner le ton. Un peu d'anglais aussi par ci par là. Et beaucoup d'humour, surtout !

C'est un livre détente même si on aborde des sujets, quotidiens soit, mais difficiles ou délicats, l'humour est omniprésent avec la joie de vivre. le personnage d'Alice sait pratiquer l'autodérision ce qui lui évite de s'apitoyer sur son sort et de se plaindre. Elle doute beaucoup mais elle a un fort caractère qui lui permettra de choisir sa vie à venir, de faire ses choix en pleine conscience.

Nathalie Roy nous délivre ainsi des astuces, des idées, des conseils pour vivre mieux, en accord avec soi-même, mais elle le fait tout en délicatesse et en finesse, sans faire de leçon, juste par l'exemple de ses personnages.



Un roman qui fait du bien en somme !

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La vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 1 : Pi..

L’histoire

Charlotte a 33 ans, elle vit à Montreal où elle est "recherchiste" pour une émission de télé. Entre sa vie sentimentale très très compliquée, sa passion pour la cuisine, ses petits excès bancaires et ses copines ou ses collègues pas toujours réglo, elle mène tambour battant une vie parsemée d’embûches et d’imprévus plus ou moins bienvenus.



Mon avis

Très très rigolo. On aime bien Charlotte, gaffeuse, dépensière, gourmande, romantique et un peu foffole, on aime lire en québécois un "chum" à la place d’un "mec", les "ouin" et autres exclamations mystérieuses qui nous emmènent pour quelques heures au royaume des Caribous et du sirop d’érable. Les personnages secondaires sont bien attachants, le meilleur copain a beau être gay, il n’a rien d’un cliché, la meilleure copine n’est pas toujours digne de son titre, mais c’est comme dans la vraie vie, personne n’est parfait, quant à la mère cougar et adepte des voyantes, elle est tout simplement mythique.



Amatrices d’histoires de filles, de situations décalées et d’humour loufoque, foncez, vous allez adorer, voilà un vrai roman chick-lit comme on les aime.



Plus d'infos sur ce roman (et bien d'autres !) sur mon blog :
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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Pourquoi pars-tu, Alice ?

Encore une mauvaise pioche avec ce roman. Je pense que je vais arrêter de me lancer dans la lecture de ce genre d’histoire … À chaque fois, je suis déçue !

Ce roman a révélé les mêmes problèmes que l’œuvre de Claudie Gallay, « La beauté des jours ». Une femme, qui mène une vie que tout le monde envierait, se lasse de son existence routinière. En donnant vie à ses enfants, elle a oublié de continuer à être femme. Donc, elle se permet des extravagances dans le but, dit-elle, de se retrouver. Extravagances qui, bien sûr, se résument pas tromper son époux. Oui, oui, de nos jours, la solution a tous les problèmes du monde est celle-ci : tromper son époux ! Mais qu’est-ce que c’est que ça ? C’est l’exemple qu’on veut donner aux jeunes générations ? Utiliser un homme comme on utilise un essuie-tout, puis le jeter. N’y-a-t’il plus du tout la notion de respect dans notre civilisation ? L’histoire de cette femme (je me souviens déjà plus de son prénom) est la personnification du mouvement féministe. La femme décide de partir, donc elle part (l’homme et les enfants n’ont rien à dire : ils ne comptent pas). La femme décide de tromper (l’homme et les enfants n’ont rien à dire : ça ne les concernent pas). La femme décide de se servir d’un autre homme (cet homme là n’a rien à dire non plus : il n’est qu’un pion entre les mains de madame). La femme d’aujourd’hui veut se sentir être le grand manitou de tout. Mais par contre, elle refuse de se faire juger. Sachez qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre … Pour être valorisée, il ne s’agit pas de rabaisser les hommes, il ne s’agit pas de se servir d’eux, mais il s’agit d’accomplir les mêmes choses qu’eux en fournissant le même travail qu’eux. Parce que réussir en se plaignant et en pleurant, ce n’est pas réussir. C’est manipuler !

Les personnages, vous l’aurez compris sont antipathiques à souhait. Comment pourraient-ils en être autrement puisqu’ils prônent la déstructuration de la famille par des procédés plutôt décadents … Il n’y a que le pauvre Raphaël qui m’a laissé un bon souvenir. Un homme torturé, qui, malheureusement, donne sa confiance à une vieille harpie opportuniste. Bref, la décadence de la société …

En résumé, la crise de la quarantaine, ça signifie tromper et surtout reprocher à son époux de ne pas faire d’efforts (alors qu’on en fait pas non plus) … Un genre de romans définitivement pas fait pour moi … Un genre de roman qui me déçoit toujours puisque jamais les personnages principaux de ces œuvres ne font preuve de courage, de sincérité et surtout de respect envers autrui.

La seule chose que j’ai apprécié, c’est de découvrir des expressions québécoises ici et là. Expressions qui m’ont fait lire tous les dialogues avec l’accent québécois.
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Turbulences du cœur

J'ai beaucoup hésité avant d'emprunter un livre de Nathalie Roy, car s'il m'est arrivée d'être agréablement surprise par sa plume (comme ce fut le cas avec le roman Ça peut pas être pire... ), j'ai plus souvent eu de mauvaises expériences de lecture (comme avec la série La vie épicée de Charlotte Lavigne que j'ai trouvé parfaitement insignifiante). Je dois dire que j'ai pourtant bien apprécié Turbulences du cœur.



Les personnages

Comme elle en a l'habitude, l'auteure présente des personnages plutôt caricaturaux (il faut partir avec cette idée, car si on veut du réalisme et de la profondeur dans les personnages, on sera automatiquement fort déçu), colorés, exagérément stéréotypés. Toutefois, si on prend ça pour une caractéristique comique voulue, ce n'est pas un élément désagréable ou dérangeant. J'ai aimé que le personnage principal soit un homme (ce qui est extrêmement rare pour un roman dit "de filles" ou "de chick lit"). Juste cet élément est une bonne raison pour lire le roman qui devient, d'office, original par son point de vue. Le personnage principal est donc Louis-Philippe (LP pour presque tout le monde), un avocat typique d'un cabinet réputé (du moins comme on se les imagine: perfectionniste, contrôlant, tranchant, sûr de lui, imbu de lui-même, égocentrique, narcissique, qui pense avoir toujours raison, carriériste, arriviste et célibataire qui enchaîne les conquêtes). Bref, un héros aux abords plutôt antipathique. Sa fille aussi est une adolescente type (dans notre imaginaire): capricieuse, désobéissante, insouciante, exigeante et effrontée. Les femmes de la vie de LP ne sortent pas tellement des stéréotypes non plus (la déséquilibrée dépendante affective, la femme d'affaires sexy, la mère accaparante qui se mêle de ce qui ne la regarde pas, la femme trop sage et plate... ) Encore une fois, on ne sort aucunement des stéréotypes habituels.



L'histoire

Au fond, tous ces clichés ne sont pas si importants, car l'histoire fonctionne très bien ainsi. En effet, le lecteur éprouve un réel plaisir à suivre les péripéties de ce millionnaire de 39 ans qui apprendra ce qu'est la maturité, le véritable bien-être, la prise de responsabilité et le fait d'assumer les conséquences de ses actes. Entre autre, il est intéressant de voir sa relation avec sa fille évoluer. D'ailleurs, cette relation prend autant de place dans le récit que les relations amoureuses ou les remises en question professionnelles. Plusieurs aspects de la vie du personnage sont traités, ce qui donne davantage un côté réaliste au roman: une vraie belle crise de la quarantaine, avec ses doutes, ses réflexions, ses expérimentations et ses remises en questions. Sans être d'une très grande profondeur (on reste dans la lecture très très légère et divertissante), le roman a le mérite d'explorer la psychologie masculine et de faire traverser une période charnière de l'existence (avoir 40 ans!) à un personnage atypique pour de la littérature "de filles".



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Ça peut pas être pire...

Que j'ai aimé ce livre !!! Pas un coup de coeur, mais presque... Faut dire que l'attachement au personnage principal a joué pour beaucoup. Qu'elle peut être drôle, attachante, touchante, émouvante... Je l'ai trouvé vivante !!! J'aurais aimé m'en faire une meilleure amie. Et j'étais à ces côtés à chacune des épreuves qu'elle a traversé... Et je ne lui souhaitais que du bonheur... L'écriture est très agréable à lire, drôle. Mais quelques fois, un peu trop facile. Mais ce n'est pas ça que je vais retenir du livre... J'ai plutôt envie de me souvenir à quel point le personnage principal est beau... et que les personnages secondaires sont tout aussi intéressants. Bref, un roman qui fait tellement de bien à lire. J'ai beaucoup, beaucoup aimé.
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La vie sucrée de Juliette Gagnon, tome 1 : Sk..

C'est le deuxième roman que je lis de cette auteure. J'avais adoré "Ça peut pas être pire" que j'avais trouvé original, drôle et bien écrit. J'ai beaucoup moins été emballée par "La vie sucrée de Juliette Gagnon" qui présente un personnage trop superficiel pour être attachant, trop inconscient, égoïste et égocentrique pour être réellement amusant. Le roman est divertissant, sans plus. On n'a pas envie plus qui faut de s'attarder sur les aventures de Juliette Gagnon en lisant le deuxième tome. Je laisserai peut-être la chance au coureur parce que j'ai adoré un roman de cette auteure...
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La vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 1 : Pi..

Charlotte a trente-trois ans et est recherchiste pour la télévision. Elle croit avoir trouvé le grand amour en la personne de Maxence, un Français qui travaille dans l’univers de la diplomatie. Et elle cuisine pour lui, avec plus ou moins d’habileté.







Charlotte semble être la cousine cachée de Bridget Jones. Même "talent"pour les gaffes, même tendance à dénicher les mauvais garçons. Et pourtant j'aime bien Bridget, mais je n'ai pas apprécié ce petit goût de déjà-vu. Les autres personnages sont aussi superficiels notamment les collègues de Charlotte qui ne parlent que chirurgie esthétique et relations amoureuses à court terme. Impossible pour moi de m'identifier à un personnage ou de m'attacher à l'un d'eux. C'est trop léger, trop invraisemblable... Oui je sais, je suis difficile en ce moment.



Charlotte aime cuisiner, mais ce que j'aime tout autant que la cuisine, c'est déguster les mots (comme dans Chocolat de Joanne Harris ou Mangez-moi d'Agnès Desarthe). Or, ici, les recettes sont évoquées trop rapidement pour que l'on puisse savourer quoi que ce soit.



A ma décharge, ce livre n'était pas classé en chick-lit sur Livraddict, sans quoi j'aurais hésité, n'étant pas une adepte du genre (je suis pourtant "fleur bleue" mais j'apprécie davantage la veine de Jane Austen par exemple ou les sentiments exacerbés des soeurs Bronte). Je n'ai pas non plus été sensible à la dimension comique de ce roman. Quand Charlotte par exemple, au milieu d'un repas qu'elle organise pour son petit ami ambassadeur, trouve le moyen d'arracher un vieux rideau et de l'utiliser comme châle parce qu'elle se rend compte que sa tenue est trop décolletée (même moi je ne le ferais pas et pourtant je n’ai pas peur de l’anticonformisme…).



Bref, mille excuses pour cette chronique déprimante, mais quand on n’accroche pas, on n’accroche pas…
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Ça peut pas être pire...

J'ai beaucoup aimé ce roman pour l'humour et le sens de la dérision de son personnage principal. Les personnages sont assez bien approfondis pour qu'on y croit et qu'on ait beaucoup de plaisir à les voir évoluer. Bien entendu, la fin est prévisible longtemps avant qu'elle arrive, mais sinon on serait déçu, non?
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Turbulences du cœur

« La vie nous réserve parfois de belles surprises… »



À trente-neuf ans, Louis-Philippe Rousseau mène une existence étourdissante : 5 à 7 dans les bars branchés du centre-ville, liaisons avec de jeunes femmes qu'il tente d'impressionner avec ses habits griffés et son luxueux loft, surentraînement au gym... Serait-ce pour oublier tout ce qui lui pèse ?



Son travail d'avocat spécialisé en litiges est certes payant, mais peu louable. Il a le sentiment d'avoir échoué dans son rôle de père, et sa mère semble déçue de ses choix de vie.



En pleine remise en question, il rencontre une femme qui ne correspond pas à ses standards. Pourtant, il est fasciné par sa force et sa résilience… jusqu'à en être profondément bouleversé. Serait-ce ça, le véritable amour ? Une chose est certaine, avec elle, il se sent totalement vivant. Mais le passé qui les unit pourrait rendre leur histoire impossible…



Voici une lecture feel-good agréable et originale puisque le personnage principal est un homme, un quadragénaire, millionnaire. Voilà qui diffère des schémas habituels de ce genre littéraire.

Il s’agit là de littérature québécoise, avec le vocabulaire qui lui est spécifique. Personnellement, j’aime beaucoup !
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Turbulences du cœur

J'ai adoré rentrer dans la psychée d'un homme un brin macho mais capable de se remettre en question. Pour ajouter au plaisir, on voyage entre le Canada et la Floride. Le récit des tourments avec la gente féminine de Rousseau sont drôles et touchants à la fois.
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La vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 3 : Ca..

Je suis rarement touchée ou impressionnée par les héroïnes superficielles, peu intelligentes, maladroites, égocentriques, qui se définissent par leurs vêtements et par les hommes qu'elles fréquentent: c'est encore une fois le cas ici. Roman inintéressant et surtout pathétique quant aux modèles qu'il présente (si l'auteure pense décrire des personnages sympathiques qui vont toucher les gens ou dans lesquels les gens vont se reconnaître, ça fait peur!).



En plus, il ne se passe tellement rien d'intéressant que je ne me suis jamais rendu compte avant la fin du roman que j'avais emprunté le 3e tome au lieu du 2e! C'est tout dire!
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La vie sucrée de Juliette Gagnon, tome 3 : Es..

En plus d'être prévisible, l'histoire est superficielle, ridicule, sans intérêt. Les personnages sont de plus en plus insipides en plus d'être immatures, artificiels et antipathiques à n'importe quel lecteur ayant un minimum de gros bon sens.
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La vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 2 : Bu..

Mon opinion est encore pire que pour le premier tome. Je n'étais pas certaine de vouloir poursuivre ma lecture à la suite de ce premier roman et j'aurais effectivement dû m'abstenir. Je ne peux pas croire que l'auteure ait eu envie de présenter des personnages aussi peu sympathiques, aussi superficiels, dénués de morale, de maturité et de gros bon sens. C'est vraiment un mauvais roman, même pour les amateurs de chick lit.
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La vie sucrée de Juliette Gagnon, tome 1 : Sk..

C'est divertissant comme lecture.
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La vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 1 : Pi..

Je m'étais toujours dit : la chick-lit ou littérature fi-fille (la traduction est personnelle), très peu pour moi. Je pensais : ce sont des romans beaucoup trop légers où les personnages, qui ne me correspondent pas du tout, sont tous stéréotypés... Et voilà que le tome 1 de La vie épicée de Charlotte Lavigne me tombe entre les mains... Non seulement je le lis, mais en plus, j'aime. Comme quoi, il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau...



Bon, les aprioris que j'avais envers ce type de littérature sont tous là, mais ils ne m'ont pas dérangé tant que cela. Le style de l'auteur est léger et pétillant comme du champagne, saupoudré d'humour et de références gastronomiques irrésistibles. Charlotte Lavigne est attachante au possible, gaffeuse impénitente, entière dans ses amours et ses amitiés. J'ai aimé ce côté excessif de l'héroïne, malgré qu'il cache une grande insécurité. Charlotte ne se prend pas au sérieux, elle est la dernière des grandes romantiques. Elle a un coeur d'or et sous ses dehors de fille fo-folle, elle possède une fine capacité d'analyse qui s'applique autant à elle-même qu'à son entourage.



Donc, je dois l'avouer, j'ai été charmée par La vie épicée de Charlotte Lavigne. C'est un roman frais et drôle, qui a su faire naître plusieurs sourires chez moi. Charlotte veut tellement impressionner les autres, qu'elle n'hésite pas à employer les grands moyens et c'est là qu'elle se met les pieds dans les plats, pour notre plus grand plaisir! Certaines scènes tiennent presque du vaudeville! Et tous ces mets qu'elle prépare nous mettent l'eau à la bouche.



Finalement, je ne sais pas si je me tournerai vers d'autres auteurs de chick-lit, mais je lirai certainement les autres tomes des aventures de Mademoiselle Lavigne. Ce roman est comme une pâtisserie délicieuse : il faut la déguster sans analyser ce que l'on mange entre chaque bouchée. Juste la savourer dans le plaisir intense du moment présent...
Lien : http://biblimaginaire.blogsp..
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La vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 2 : Bu..

Deuxième tome des aventures de Charlotte Lavigne que je lis, dans l'ordre, c'est mieux.



Bon le personnage principale, ladite Charlotte Lavigne, est à baffer tellement elle est imbue d'elle-même et égoïste. On suit les préparations du mariage, puis ledit mariage et son aménagement à Paris avec son chum de mari français (qui en prend pour son grade soit dit en passant...).

Déjà les préparatifs du mariage sont vraiment tirés par les cheveux, il y a plein de situations irréalistes. Ensuite, la venue de Charlotte à Paris, on suit une femme très seule. In ne dirait qu'elle vient de s'unir avec le prince de ses rêves. L'histoire est un peu longuette puisqu'elle se promène dans les rues de Paris seule et sans qu'il ne s'y passe grand chose.

Mais ce que j'adore dans les livres de cette autrice, c'est le parler québécois Je savoure les expressions québécoises. Après il faut quelques temps pour s'y habituer mais une fois dedans, quelle délice! Et rien que pour cela, je suivrais le 3e tome de Mlle Lavigne. De toute façon, je n'ai pas le choix, il est dans une de mes deux bibliothèques à lire 🤣 il faudra juste que je décide si je vais le privilégier ou non pas rapport à la concurrence. Pour l'instant, il a encore de beaux jours devant lui avant de basculer dans une de mes bibliothèques de livres lus.
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Turbulences du cœur

Nathalie Roy se définit comme une romancière d’histoires au féminin. Turbulences du cœur est son dixième roman et, au lieu, d’y aller avec du familier, du connu, du confortable la "femme", elle s’est lancée avec un protagoniste principal masculin : Louis-Philippe Rousseau.



J’avais une toute petite crainte en commençant à lire, car franchement Nathalie Roy connait la femme sur le bouts de ses doigts : son sens du détail, son habilité à se dévouer, ses goûts, ses habitudes et ses attirances. Je me demandais si son homme serait aussi crédible. Le test est passé, j’ai cru à ce bon diable en mal de changer de vie !



On surprend ce grand avocat à l’orée de la quarantaine, et si on fait le calcul, il engendré son ado de 15 ans à l’âge de 24 ans. On se doute bien que sa fille, Romy a été, jusqu’à date, une empêcheuse de tourner en rond dans sa vie de « quasi » célibataire. Jusqu’à date, Romy était la fille à sa maman, Louis-Philippe devenant père de fin de semaine uniquement. C’est que monsieur est un avocat ambitieux dans un grand bureau où on carbure au travail.



Les premiers chapitres nous exposent cette vie réglée au quart de tour, avec parfois des éclaircies dans le cerveau de l’homme où s’infiltrent ces questions ; est-ce que j’aurais laissé passer la femme de ma vie ? Suis-je en train de négliger ma fille ? Est-ce que mon précieux assistant, William a raison de se plaindre d’une surcharge de travail ?



Nathalie Roy joue des relations homme-femme, comme un chat avec une souris, habilement et dans le plaisir de la capture. Sa force est indéniable : lorsque le personnage est convaincu d’aimer pour la vie, le lecteur l’est tout autant. Pour mon plus grand plaisir, je me suis fait prendre dans la souricière à quelques reprises, je n’avais pas vu venir le dénouement et tant mieux ! J’aime être déjouée.



Le roman commence lentement, comme un lourd véhicule qui doit réchauffer son moteur avant de s’élancer à bonne vitesse. La peur de m’ennuyer dans du convenu m’a effleuré et puis, hop, on change de continent, le rythme change, la routine casse. On a un condo et des plages à visiter en Floride. J’ai senti l’auteure bien connaître les lieux et son plaisir d’y séjourner était palpable.



Tout en défilant l’histoire principale, différents thèmes sont abordés : le transgenre, l’homosexualité féminine, la filiation reniée. Évidemment, ce n’est pas un drame psychologique mais si on veut s’y arrêter, il y a une amorce de réflexion.



Pour être honnête, ma relation préférée est la progressive prise en charge de l’adolescente par le père. L’adolescente est bien campée, le casting est excellent ! Le père y met du sien pour rattraper le temps perdu et l’ensemble parait plausible. C’est une lecture qui peut faire du bien à des pères qui ont perdu la foi en leur capacité paternelle. L’auteure donne le droit de croire qu’il est possible de renouer avec notre enfant si on est motivé.



Je dois m’en confesser, j’ai eu de la difficulté avec la personne de mon âge qui pourrait être mon amie et je nomme ici : Marguerite, la mère du protagoniste. Avec son « je sais tout et je te connais tellement, et ces incessants lapineau », elle avait de quoi m’énerver. En fait, je trouvais Louis-Philippe bien bon de la trouver charmante. Peut-être est-cela la plus grosse différence entre un homme et une femme dans la relation à sa mère, l’homme est plus clément. Tant mieux pour lui, s’il roulait les yeux d’agacement et finissait par sourire d’indulgence ! Pour moi, le charme n’a pas passé la rampe. Trop d’amour et d’attention, c’est aussi pire que pas assez ! Je lui accorde cependant qu’elle est une femme déterminée car elle aura gain de cause (un secret à découvrir).



Est-ce que l’on peut conclure pour autant que je suis allergique aux portraits de femmes fortes, se tenant près d’une femme idéalisée ? Non, car il y a une femme fascinante dans cette histoire et celle-ci, je fais plus que l’endosser, je veux la voir vivre sous mes yeux. Et je risque d’être exaucée … en dire plus serait trop en dire.



Allez, faites comme l’auteure, n’ayez pas peur de l’homme, et plongez dans son cœur, malgré les turbulences.
Lien : http://passemot.blogspot.com..
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Ça peut pas être pire...

Ca peut pas être pire, de l’auteure québécoise Nathalie Roy, est un livre que je recommande à 100% si vous souhaitez passer un bon moment de lecture en compagnie d’une héroïne punchy, drôle mais aussi émouvante. Si certains passages m’ont déchiré le cœur et j’ai plains sincèrement Valéry face à la goujaterie de certains hommes, je me suis aussi tordue de rire avec la description de ses péripéties totalement ubuesques qui lui arrivent toujours au mauvais moment…. Avec une vie en pleine nature, dans un chalet plus ou moins rafistolé avec des toilettes sèches au fond du jardin, bien évidemment, il ne peut que se passer des choses embarrassantes pour notre pétillante Valéry qui retombe néanmoins toujours sur ses pattes. Ne vous laissez pas freiner par les expressions québécoises car une fois dans le mood, nous comprenons très bien la lecture (par exemple, si j’utilise l’expression « frencher » quand Valéry embrasse un homme, vous comprenez bien que c’est une allusion au french kiss, soit le baiser avec la langue !). Vous voyez, c’est facile à comprendre le québécois ! En tout cas, je le clame haut et fort : c’était ma première expérience de chick lit québécoise mais c’est sûr et certain que ce ne sera pas la dernière ! Je-suis-fan !!!



Ma note : 17,5/20
Lien : http://lespassionsdeviedefun..
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La vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 1 : Pi..

Roman d'amour bien ordinaire, voire pathétique, avec une héroïne certes parfois divertissante, mais tellement nounoune (peu intelligente), dépendante, superficielle, égocentrique et peu cultivée que je me demande bien qui se sentira touchée par son histoire. Pire encore, j'ose espérer que plusieurs femmes ne se reconnaissent pas dans ce personnage sans saveur.
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Ça peut pas être pire...

Un roman très court mais très divertissant !

J'ai beaucoup ri en découvrant l'été de Valéry Aubé, même si les expressions québécoises m'ont légèrement dérangées car inconnues.



Un livre rafraîchissant qui m'a permis d'entamer la période estivale avec légèreté :)
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