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Citations de Nathan Filer (63)


La maladie mentale nous replit sur nous-mêmes. C'est mon avis. Elle fait de nous les prisonniers à vie de la douleur qui occupe nos têtes, tout comme la douleur d'une jambe brisée ou d'un pouce entaillé accapare l'attention et s'y cramponne au point que la jambe ou le pouce valides cessent d'exister.
Je suis coincé, replié sur moi-même.
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On ne choisit pas les souvenirs qu'on garde.
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BONJOUR, je m'appelle votre potentiel. Mais vous pouvez m'appeler inexploité. Je suis les occasions manquées. Je suis les attentes à jamais déçues. Je passe mon temps à vous narguer, malgré tous vos espoirs.Merci de me talquer le cul quand vous faites me toilette et n'oubliez pas que ma merde a exactement la même odeur que la vôtre.
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Il existe à Bristol un pont célèbre, le pont suspendu de Clifton. C'est un endroit très prisé par les candidats au suicide. On y trouve même un panneau avec le numéro de téléphone de SOS Amitié.
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On a tous en nous un mur qui sépare les rêves de la réalité, mais le mien est fissuré. En se tortillant, en se faisant tout petits, les rêves arrivent à passer au travers jusqu'à ce que je ne puisse plus bien faire la différence.
Des fois le mur s'écroule complètement.
C'est là que les cauchemars commencent.
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Le pire dans cette maladie, ce n'est pas ce qu'elle me fait croire, ni ce qu'elle me fait faire. Ce n'est pas l'emprise qu'elle a sur moi ni même l'emprise qu'elle autorise les autres à avoir. Le pire de tout, c'est qu'elle m'a rendu égoïste. La maladie mentale nous replie sur nous-même. C'est mon avis. elle fait de nous les prisonniers à vie de la douleur qui occupe nos têtes, tout comme la douleur d'une jambe brisée ou d'un pouce entaillé accapare l'attention et s'y cramponne au point que la jambe ou le pouce cessent d'exister. "(P.315)
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Ça n’a rien à voir avec la pitié. La pitié, je l’ai déjà vue dans le regard des autres, surtout chez les infirmières psychiatriques – soit les fraîchement diplômées qui ne sont pas encore endurcies, soit les maternelles aux yeux humides qui, en me regardant, voient ce qui aurait pu arriver à leur propre môme.
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Nanny Noo me gronde quand je suis comme ça. Elle me dit que ça ne sert à rien de ruminer, qu'il faut savoir apprécier les choses du quotidien, qu'il y a du bonheur dans un plat qu'on cuisine, dans une promenade au bon air. Je sais qu'elle a raison. Sauf que, le bonheur, c'est plus facile de le voir dans un plat qu'on a fait soi-même quand on a quelqu'un pour vous passer le ketchup.
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"Je crois qu'il existe une date de péremption quand il s'agit de mettre sur le dos de ses parents le fait qu'on soit abîmé par la vie. "
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Elle a connu la tristesse. C'est ça. Je n'en ai pris conscience qu'en l'écrivant. Et, ayant connu la tristesse, elle a découvert la bonté.
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Je ne veux pas que le monde continue de tourner sans moi.
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Je pense que vous allez l'aimer. Vraiment. Mais d'ici quelques pages, il sera mort. Et, après ça, il n'a plus jamais été le même.
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On a tous en nous un mur qui sépare les rêves de la réalité mais le mien est fissuré
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Dans la vie, il y a des jalons. des événements qui font que certains jours sont plus marquants que d’autres. Les premiers, on les plante avant même d’être assez grand pour en avoir conscience, comme le jour où on prononce son premier vrai mot ou celui où on fait ses premiers pas. La première nuit où on a pu se passer de couches. le jour où on comprend que les autres ont des sentiments, celui où les petites roues disparaissent du vélo(P.117)
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La pitié je l'ai déjà vue dans le regard des autres, surtout chez les infirmières psychiatriques - soit les fraîchement diplômées qui ne sont pas encore endurcies soit les maternelles aux yeux humides qui, en me regardant voient ce qui aurait pu arriver à leur propre môme. Un jour une infirmière stagiaire m'a avoué que mon dossier avait failli la faire pleurer. Je lui ai dit d'aller se faire foutre. Comme ça c'était réglé
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Cette histoire n’a pas de fin. Pas vraiment. Comment en aurait-elle une alors que je suis toujours là, toujours dedans?
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Je l’avoue, je ne suis pas quelqu’un de bien. Des fois, j’essaie, mais souvent je n’y arrive pas. Alors quand mon tour est venu de me couvrir les yeux et de compter jusqu’à cent… j’ai triché.
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En phase de traitement lourd, je peux dormir jusqu'à dix-huit heures par jour. Pendant ces périodes-là, je m'intéresse beaucoup plus à mes rêves qu'à la réalité puisqu'ils prennent beaucoup plus de place qu'elle. Si je fais des rêves sympas, je me dis que la vie a du bon. Quand les médicaments ne marchent pas comme prévu - où si je décide de ne pas les prendre -, je passe plus de temps éveillé. Mais alors mes rêves trouvent le moyen de me rattraper.
On a tous en nous un mur qui sépare les rêves de la réalité, mais le mien est fissuré. En se tortillant, en se faisant tout petits, les rêves arrivent à passer au travers jusqu'à ce que je ne puisse plus bien faire la différence.
Des fois le mur s'écroule complètement.
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Dans la vie, il y a des jalons. des événements qui font que certains jours sont plus marquants que d'autres. Les premiers, on les plante avant même d'être assez grand pour en avoir conscience, comme le jour où on prononce son premier vrai mot ou celui où on fait ses premiers pas. La première nuit où on a pu se passer de couches. le jour où on comprend que les autres ont des sentiments, celui où les petites roues disparaissent du vélo"
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– Mais ce sont des garçons ! C’est normal qu’ils fassent des bêtises, non ? En plus, ils savaient l’un comme l’autre que c’était défendu de descendre là-bas. On ne peut pas tout rejeter sur Matt. »
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