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Citations de Neil Gaiman (1333)


Nous autres écrivains – et les écrivains pour enfants en particulier, mais tous les écrivains – nous avons une obligation envers nos lecteurs : l’obligation d’écrire des choses vraies, particulièrement importante lorsque nous créons des histoires de gens qui n’existent pas dans des lieux qui n’ont jamais existé, de comprendre que la vérité n’est pas dans ce qui se passe, mais dans ce que cela nous raconte sur qui nous sommes.
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Etrangement, car la chose ne lui ressemblait guère, Loki n'était pas présent pour recevoir des louanges quant au rôle qu'il avait tenu pour écarter Svadilfari, le cheval. Nul ne savait où il se trouvait, bien que certains parlent d'une magnifique alezane aperçue dans les prairies au-dessous d'Asgard. Loki resta absent une bonne partie de l'année t, lorsqu'il réapparut, il était accompagné d'un poulain gris.
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Premièrement, la mort n'est pas une personne.
Deuxièmement, la mort c'est ce grand type habillé en moine avec une tête de mort, une faux, un sablier et un grand cheval blanc et qui aime jouer aux échecs avec des scandinaves.
Troisièmement, il n'existe pas non plus.
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- T'es une sorcière, voilà c'que t'es. Une putain de sorcière.
- Je ne suis pas une sale sorcière. Mais on n'atteint pas son deux cent cinquantième anniversaire sans apprendre deux ou trois trucs, grosse maligne.
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Mais dans ce vestibule, tout me revenait.
Des souvenirs attendaient à la lisière des choses, pour me faire signe.
Vous m'auriez déclaré que j'avais à nouveau sept ans, j'aurais pu vous croire à moitié, un instant.
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Les souvenirs d'enfance sont parfois enfouis et masqués sous ce qui advient par la suite, comme des jouets d'enfance oubliés au fond d'un placard encombré d'adulte, mais on ne les perd jamais pour de bon.
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Tu es des nôtres, répondit le borgne. Tu es aussi oubliée, aussi obscure, aussi privée d’amour que n’importe lequel d’entre nous. Le camps auquel tu appartiens ne fait aucun doute.
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Et moi je me sens comme quand j'étais une 'tite mioche qui tressait les marguerites dans le vieux pré.
On est toujours soi, ça n'change pas, et on change toujours, y a rien à faire.
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C'était une parfaite journée de printemps, l'atmosphère était vibrante de chants d'oiseaux et de bourdonnements d'insectes. Les marguerites s'agitaient dans la brise, et ici et là sur la colline quelques tulipes précoces se balançaient. Un poudroiement de myosotis et de grosses touffes de primevères jaunes ponctuaient la verdure de la pente autour des enfants qui montaient vers le petit mausolée des Frobisher.
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La femme s’appelle Vie, et l’homme Désir de Vie.
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Ce fut le début de toute chose, la mort qui rendit toute vie possible.
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Ça fend le cœur, sire, n'est-ce pas ?
Ce qui s'est passé ? C'est vous, l'incarnation de ce temps du rêve, sire. Et sans vous, les lieux se sont décatis, effondrés peu à peu...
D'abord, un lent processus, sire. Dans le monde du rêve, les choses ont muté. Je le sentais dans ma bibliothèque... Peu à peu, les mots se sont effacés. Peu après votre disparition, mes livres sont devenus des liasses de papier blanc ; le lendemain, toute la bibliothèque avait disparu. Je ne l'ai jamais retrouvée.
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Cette ville n'avait été bâtie que pour être abandonnée, toutes les terreurs, les folies et les répulsions des créatures qui l'avaient fondée se dressaient dans sa pierre. Le peuple des goules l'avait trouvée, s(y était plus à merveille et s'y était senti chez lui.
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Ceci est une œuvre de fiction. Puisqu'il existe une infinité de mondes possibles, elle est toutefois fatalement vraie dans l'un d'eux. Or, si une histoire située dans un nombre infini d'univers est vraie dans l'un d'eux, elle l'est dans l'absolu. Elle n'est donc peut-être pas aussi fictive que nous le pensons.
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Jay s'est laissé aller en arrière, l'air soulagé. "Bon. Un moment, j'ai cru que tu allais me la jouer rationnelle. N'oublie jamais : dans une infinité de mondes, tout est non seulement possible mais obligatoire.
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Tu pigeras ce que tu as vraiment besoin de savoir par osmose culturelle.
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Ombre inséra son jeton. L’ivrogne porta sa bouteille à ses lèvres. Une pierre tombale se retourna, révélant un cadavre aux mains crochues ; une stèle pivota, ses fleurs remplacées par un crâne grimaçant. Un fantôme apparut à droite de l’église, tandis qu’à gauche, quelque chose dont on apercevait à peine le visage pointu, l’inquiétant profil d’oiseau, semblable à une pâle vision d’horreur de Bosch, se laissait glisser d’un monument funéraire et disparaissait dans l’obscurité. Puis la porte de l’édifice s’ouvrit, livrant passage à un prêtre : fantômes, zombis et autres âmes en peine disparurent. Seuls l’ecclésiastique et l’ivrogne demeuraient dans le cimetière. Le premier lança au second un regard dédaigneux avant de refranchir sa porte, qu’il referma derrière lui.
Ce récit mécanique était profondément troublant – bien plus, selon Ombre, que n’avait le droit de l’être un automate.
« Tu sais pourquoi je t’ai montré ça ? demanda Czernobog.
— Non.
— C’est le monde tel qu’il est. Le monde réel. Il est là-dedans, dans cette boîte.
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J’ai caché mon morceau de pain brûlé derrière mon dos tandis que mon père discutait avec le policier. J’aurais voulu que ma famille achète du pain blanc en tranches normal, du genre qu’on mettait dans les grille-pain, comme toutes les autres familles que je connaissais. Mon père avait trouvé une boulangerie locale où l’on cuisait de grosses miches de lourd pain brun, et il insistait pour en acheter. Il affirmait qu’elles avaient meilleur goût, ce qui, à mon sens, était absurde. Le pain convenable était blanc, tranché à l’avance, et n’avait pratiquement aucun goût : c’était son rôle.
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Quelque chose respire en haut des escaliers.
Ça a des dents, ça sent l'persil fané
Et ça miaule aussi fort qu'une tribu de chats.
Quand je l'entends, j'me cache en tremblant sous mes draps.
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Eux, ce sont ceux qui ont perdu, jadis. Nous avons gagné. Nous étions les chevaliers, eux les dragons, nous étions les tueurs de géants, eux les ogres. Nous étions les hommes, eux les monstres. Et nous avons gagné. Ils connaissent leur place, à présent. L’important est de ne pas les laisser l’oublier. C’est pour l’humanité que vous vous battrez, cette nuit. On ne peut pas les laisser prendre l’avantage. Pas même un tout petit peu. C’est nous contre eux.
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