AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Nele Neuhaus (238)


Quand vous grandissez comme un orphelin, le pire qui puisse vous arriver s'est déjà produit.
Commenter  J’apprécie          280
Mais rares sont les auteurs qui peuvent écrire des livres en appuyant sur un bouton. Parfois, cela prend plus de temps, et parfois, l'éditeur doit accepter qu'un auteur ait besoin d'une pause.
Commenter  J’apprécie          243
Elle croyait avoir vu dans les squats, les foyers et les rues de Berlin, tout le mal de ce monde, mais ce n’était qu’un pâle reflet de ce que pouvait être la cruauté des hommes. À Altenhain, ce village idyllique où elle n’avait connu que la monotonie, vivaient des gens brutaux et sans pitié sous le masque d’inoffensifs petits bourgeois. (Babel Noir, p. 452)
Commenter  J’apprécie          230
Il était assis là comme la caricature d’un de ces commissaires chers aux romans policiers suédois : vieux, déprimé et seul.
Commenter  J’apprécie          170
Comme toujours dans la vie, lorsqu'une chose grave se produit, la plupart du temps elle ne prévient pas. Parfois même, elle passe totalement inaperçue, du moins de prime abord.
Commenter  J’apprécie          160
Je préfére avoir de bons collègues fiables que des amis qui n'ont aucune idée de ce que cela signifie d'être à la police judiciaire et de mener des enquêtes sur des meurtres, de n'en avoir jamais fini et de devoir en plus jouer assez souvent le rôle de bouc émissaire pour l'opinion publique.
Commenter  J’apprécie          130
Ils étaient très souvent invités dans la cuisine lorsqu'ils allaient voir des témoins ou des suspects à leur domicile. Bodenstein supposait qu'il devait s'agir de quelque chose de psychologique, une cuisine étant moins formelle qu'un salon et ne révélant pas autant de choses personnelles.
Commenter  J’apprécie          110
L’orfèvrerie est un des artisanats les plus vieux du monde et un métier vraiment fascinant qui exige de la créativité, mais aussi de la patience et de bonnes compétences manuelles.

(Actes noirs, p. 251)
Commenter  J’apprécie          110
Une joie anticipée l'envahit. Il le ferait de nouveau. La mauvaise conscience et la culpabilité, qui l'avaient torturé, n'étaient plus à présent qu'un écho de plus en plus faible enfoui à l'intérieur de lui.
Commenter  J’apprécie          110
Il n' y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Commenter  J’apprécie          100
Contrairement à ce qu'on voit dans les films ou les thrillers, il est extrêmement rare que les auteurs d'homicides n'aient aucun lien avec leurs victimes, dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, la victime et l'auteur se connaissaient et il s'agissait très souvent d'un meurtre ou d'un homicide dans le cadre d'une relation.
Commenter  J’apprécie          90
[...] ... - Je n'ai pas d'explication. Mais c'est indubitable. Tout à fait indubitable, disait le Dr Henning Kirchhoff [= le médecin-légiste] en secouant la tête lorsque Bodenstein entra.

Son flegme professionnel et son cynisme avaient entièrement disparu. Son assistant et Pia paraissaient, eux aussi, médusés, le procureur mordait sa lèvre inférieure d'excitation.

- Qu'avez-vous trouvé ? demanda Bodenstein.

- Quelque chose d'incroyable, dit Kirchhoff en lui faisant signe d'approcher de la table et en lui tendant une loupe. J'ai remarqué quelque chose à l'intérieur de son bras gauche, un tatouage. Je ne l'avais pas vu à cause des meurtrissures que le cadavre présentait au bras. Il était tombé sur le sol du côté gauche.

- A Auschwitz, tout le monde était tatoué, objecta Bodenstein.

- Mais pas comme ça."

Kirchhoff montra le bras du mort. Bodenstein plissa les yeux et observa l'endroit désigné à travers la loupe.

- On dirait ... hum ... deux lettres. En gothique. Un A et un B, si je ne me trompe pas.

- Vous ne vous trompez pas, dit Kirchhoff en lui reprenant la loupe.

- Qu'est-ce que ça signifie ?

- Je renonce à mon métier si je me trompe, répondit Kirchhoff. C'est incroyable, car enfin Goldberg était juif.

Bodenstein ne comprenait pas l'émotion du légiste.

- Vous mettez ma curiosité à rude épreuve, dit-il. Qu'est-ce qu'un tatouage a de si extraordinaire ?

Kirchhoff regarda Bodenstein par-dessus le bord de ses lunettes. Il baissa la voix comme un conspirateur.

- C'est un tatouage indiquant le groupe sanguin. Il est identique à celui qu'avaient les membres de la Waffen-SS. A vingt centimètres au-dessus du coude, à l'intérieur du bras gauche. Après la guerre, comme ce tatouage était un signe de reconnaissance, beaucoup d'anciens S. S. ont essayé de le faire disparaître. Cet homme aussi. ... [...]
Commenter  J’apprécie          80
Il ne s’était jamais rendu compte que ses parents avaient souffert eux aussi. De tout ça. Quand ils venaient le voir en prison, ils lui jouaient la fable d’un monde intact, qui en réalité n’avait jamais existé.
Commenter  J’apprécie          80
- Avec Melike, on a raté le bus, mais devine un peu qui nous a ramenées !
Commenter  J’apprécie          80
La police criminelle n'est nulle part la bienvenue, encore moins dans un restaurant chic à l'heure du déjeuner.
Commenter  J’apprécie          70
On le murmure déjà en interne depuis un moment. Bodenstein éteignit la lampe de son bureau. Nierhoff craint des problèmes diplomatiques. Dans une enquête comme celle-ci il n'y a aucune couronne de laurier à récolter, c'est clair.
Commenter  J’apprécie          70
« Comme d'habitude, elle ne dit rien. Elle ne lui parlait pas, ne répondait jamais à ses questions mais cela ne le dérangeait pas. Il poussa de côté le paravent qui partageait discrètement la pièce en deux. Elle était allongée, silencieuse et belle sur le lit étroit, les mains croisées sur la poitrine, la longue chevelure s'élargissant comme un noir éventail autour de sa tête. A côté du lit étaient posées ses chaussures, sur la table de nuit un bouquet de lilas blanc se fanait dans un vase de verre.
Hello, Blanche-Neige, dit-il à voix basse. »
Commenter  J’apprécie          60
— Enfin.
Il y avait dans ce mot plus de soulagement que dans dix phrases. Combien de jours et de nuits de vains espoirs et de craintes désespérées avaient dû passer ces deux-là ? Comment c’était de vivre poursuivis par les fantômes du passé ? Les parents de l’autre fille étaient partis mais les Wagner n’avaient pas pu quitter leur entreprise, leur raison d’être. Il avait fallu qu’ils restent, pendant que l’espoir d’un retour de leur fille s’amenuisait de jour en jour. Onze années d’incertitude, cela avait dû être un enfer. Peut-être qu’enterrer leur fille et pouvoir lui dire adieu les aideraient.
Commenter  J’apprécie          60
Il s'était toujours senti comme un observateur passif, comme quelqu'un qui se tenait craintivement derrière le rideau de la fenêtre , se contentant de regarder les autres jouer à ce jeu qu'on appelait " la vie " . ( p 52 )
Commenter  J’apprécie          50
Les gens ne changent pas. A un moment donné, il faut prendre une décision quand on se rend compte que le partenaire ne nous convient pas. A notre âge, on n'a pas toujours le temps d'attendre que ça s'arrange.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nele Neuhaus (1186)Voir plus

Quiz Voir plus

Une vie au galop

Comment s'appelle le double poney blanc que monte souvent Elena ?

Fritzi
Twix
Sirius

6 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Elena : Une vie au galop de Nele NeuhausCréer un quiz sur cet auteur

{* *}