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1.75/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marie-Madeleine Souchon ou Madeleine Lemaître, mère de Alain (Auteur-compositeur) et Patrick (écrivain), auteure prolifique de romans populaires plus connue sous le pseudonyme de Nell Pierlain.
Madeleine, qui appartenait à la troupe de Fernand Ledoux, tomba follement amoureuse d’un professeur d'anglais, Pierre Souchon, lors d'une tournée au Maroc. Revenue enceinte, elle ne quitta son mari que sept ans plus tard, pour retrouver son amant.
Le pseudonyme Nell Pierlain dériverait de la concaténation de « Madeleine », « Pierre » et « Alain »

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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Jamais on ne m’avait dit que je pourrais être ravissante, non, jamais. Je me sentis rougir et le fait de me trouver si près de lui, seulement vêtue de mon bikini, me gêna brusquement. Croisant les bras sur ma poitrine, je frottai machinalement mes épaules et j’avais conscience de ses yeux sur moi.
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Toutes les boutiques et les écoles étaient fermées. C’est jour de liesse pour ces populations qui viennent de subir l’obscurité mélancolique et l’interminable hiver du Grand Nord, où les nuits sont bleues et les jours d’un gris opaque, où l’aurore s’esquisse chaque jour, lorsqu’il fait beau, dans un rayon qui meurt avant d’atteindre un éclat vainement espéré, virant déjà au pourpre du crépuscule. Mais, ce jour-là, ils savaient tous que leur espoir ne serait pas déçu, que la pâle lueur ne serait point mort-née, qu’elle allait, au contraire, vivre, se faire toujours plus intense et fulgurer enfin jusqu’à l’éblouissement, au milieu des cris de joie et de l’excitation collective.
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— Nous allons certainement essuyer le mauvais temps, disait Laurent tout près d’elle, mais nous voulons voir et étudier la fin de la nuit polaire.
Comme un écho, elle répéta d’une voix lointaine, indistincte :
— La nuit polaire…
—  Imaginez, Sabine, reprit le jeune homme d’une voix vibrante, ces interminables journées où l’on ne voit rien, où la neige tombe tour à tour dans un silence ouaté et dans des rafales de vent, quand le soleil n’est plus qu’un souvenir. Imaginez la longue attente de la lumière… et puis, un beau jour, cette obscurité qui prend fin dans un flamboiement d’or, un ruissellement de clarté…
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Hilda Brandt a vingt-quatre ans, mais, par l’énergie et l’intelligence, elle est supérieure à nombre d’hommes plus âgés qu’elle. C’est en outre ce qu’on appelle un esprit scientifique et elle est loin, croyez-moi, de raisonner comme une gamine. Par ailleurs, il n’est certainement pas dans ses intentions de vous mener à la baguette. C’est elle qui organise l’expédition, dans le but précis de faire des observations et d’en tirer un ouvrage ; il est normal qu’elle sache exactement ce qu’elle veut.
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En vérité, cette aventure l’amusait. L’inconnu qui la regardait avec un sourire plein de malice l’attirait, l’intriguait aussi. Il portait une redingote de fin drap gris clair, un peu élimée sans doute, mais qui sentait le bon faiseur. Il était plein d’entrain et de hardiesse, séduisant, gentiment familier, avec des manières plaisantes.
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Dix millions d’anciens francs, je n’en revenais pas ! Qu’allais-je faire de tout cet argent ? Il n’était pas question de le dépenser.
En fille raisonnable qui connaît la valeur de l’argent parce qu’elle a eu bien du mal pour le gagner, je pensais qu’il fallait le placer, le faire fructifier peut-être. Pourquoi pas ? Je ne sais si c’est parce que je travaillais dans les diamants, mais il me semblait que les bijoux de prix représentaient un bon placement. Autour de moi je n’entendais parler que de joyaux de valeur fabuleuse. Des femmes élégantes qui se trouvaient dans « une mauvaise passe », comme elles disaient, venaient chez nous vendre des brillants et repartaient avec des chèques confortables.
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Un soir, enfin, ils arrivèrent aux environs de Kautokéino et, brusquement, surgi de l’immensité blanche qui les entourait, le troupeau de rennes se dressa devant eux. Comme une vague noire et frémissante, il ondulait sur la neige, tandis que les Lapons exultaient :
— Voilà les rennes ! Voilà les rennes !
Leur joie débordait et se manifestait par des clameurs, car c’était pour retrouver les rennes qu’ils venaient de faire ces longues journées de marche dans la neige et le froid, et pour les conduire vers la côte, vers un climat plus doux, où les bêtes trouveraient les lichens et les jeunes bouleaux dont elles sont friandes.
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Je le constatais sans amertume, l’amour n’étant pas ma préoccupation majeure. Pourtant, je n’étais pas plus mal qu’une autre, ni trop grande ni trop petite, ni trop grosse ni trop maigre, un visage aux traits réguliers, sans beaucoup de caractère peut-être, mais auréolée d’une merveilleuse chevelure. Je peux le dire sans vanité, tout le monde était d’accord là-dessus, mes cheveux étaient superbes, opulents, d’une chaude teinte mordorée qui faisait ma fierté. Malgré cette exceptionnelle parure, jusqu’ici aucun homme n’était tombé amoureux de moi.
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Entre nous existerait toujours l’inévitable froissement de deux natures opposées qui cherchent à s’exprimer, à s’imposer. Moi, je capitulais vite, laissant la victoire à Iris, mais j’étais lasse de ces joutes perpétuelles, lasse des persécutions de Mina qui me détestait parce que je lui ressemblais, lui rappelant une jeunesse brillante alors qu’elle était sur son déclin. C’est pourquoi j’étais partie, dans un grand sursaut de révolte, dans un désir éperdu de me trouver, de savoir exactement ce que j’étais. Dans l’espoir aussi de me réaliser.
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C’était leur carrière qui se jouait en cet instant, leur vie entière. Certes, le fait de rater un prix à la sortie du Conservatoire n’a jamais empêché un artiste de talent de faire une belle carrière. On cite toujours le cas de Blier ou de Belmondo et d’autres encore. Mais le Prix, le premier, reste un tremplin incomparable. Et puis il ouvre les portes de la Comédie-Française. C’est ce que se répétaient ces garçons et ces filles, qui, pour l’instant, ne pensaient qu’à jouer Marivaux, Molière ou Racine.
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