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3.2/5 (sur 31 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1964
Biographie :

Nell Zink est une romancière américaine.

Elle a grandi en Virginie et vit aujourd’hui près de Berlin. Elle a travaillé, entre autres, dans la construction (ouvrier maçon), dans les produits de beauté (secrétaire chez Colgate-Palmolive), dans la musique (rédactrice en chef d'un fanzine post-punk animalier), dans le milieu académique (doctorante à l'université de Tübingen), avant de se tourner vers l'écriture.

"Une comédie des erreurs" est son premier roman à paraître en France.

2014 "The Wallcreeper"
2015 "Mislaid"
2016 "Nicotine"

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Une comédie des erreurs - Nell Zink [Rentrée Littéraire 2016] .
Dans une petite université de la Virginie, une jeune lesbienne idéaliste tombe amoureuse de son professeur de poésie, réputé pour ses frasques homosexuelles. Improbable mais pas impossible ? nous sommes au milieu des années 1960. S?ensuivent quelques nuits d?amour torrides, une grossesse inattendue, un mariage à la va-vite, un deuxième enfant et un ressentiment qui tourne à la haine mutuelle. Alors Peggy plaque mari et fils pour disparaître avec sa fille de trois ans dans une cambrousse du sud des États-Unis. Elles squattent une bicoque délabrée et vivotent sous les identités usurpées d?une femme noire et de sa fille. Pour Peggy, recherchée par son mari, c?est la planque idéale. Mais échappe-t-on jamais à ses origines ? Les hasards du destin rapprocheront les membres de cette famille ô combien dysfonctionnelle, pour le meilleur et pour le pire. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Charles Recoursé http://www.seuil.com/ouvrage/une-comedie-des-erreurs-nell-zink/9782021220438
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Autrefois le domaine était une plantation. Après la guerre de Sécession, il avait été transformé en école pour filles, et par la suite en centre de formation des professeurs, et dans les années 1930 en université pour femmes. Dans les années 1960, c’était devenue la mecque du lesbianisme, où des filles en short fumaient au milieu des roseaux, décollaient d'une pichenette les petites sangsues noires, et risquaient le renvoi pour leurs cigarettes et leurs baignades
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Peggy Vaillaincourt, née en 1948 à Port Royal, au nord de Richmond, était fille unique. Ses parents avaient des moyens mais menaient une vie modeste et dévouée à leur paroisse. Son père était prêtre épiscopalien et aumônier dans un pensionnat de jeunes filles. Sa mère était la femme de son père – un sacerdoce à plein temps. L’ère des psychologues et des thérapeutes n’était pas encore advenue, ainsi lorsqu’une fille perdait l’appétit ou qu’une femme se sentait coupable après un curetage, elle allait voir Mme Vaillaincourt, ce qui donnait à celle- ci un sentiment d’importance. Le révérend Vaillaincourt, lui, se sentait important tout le temps, car il descendait d’une famille qui avait caché John Wilkes Booth, l’assassin de Lincoln.. (p. 13)
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Une quantité de Noirs étaient tombés pour des histoires de crack tandis que les étudiants continuaient à s'envoyer des produits luxueux sans être inquiétés. Toutes sortes de drogues dures s'écoulaient sur le campus, presque toujours dans l'indifférence générale. Une odeur d'herbe pendant un concert à la fac, et les flics du campus faisaient les gros yeux. La même odeur devant une boîte noire en ville, et c'étaient des condamnations et des vies foutues en l'air. Il était grand temps, de l'avis des gauchistes comme des poulets, de foutre des vies en l'air dans l'autre camp.
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Il n'y eut pas de circoncision. D'après Lee, c'était un procédé inventé par les moralistes et les vendeurs de lotion pour rendre les branlettes irritantes.
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Car les gens ne s'habituent jamais aux mensonges. Soit ils y croient, soit ils n'y croient pas. Et un gros mensonge n'est jamais pardonné. Celui qui l'a raconté cesse d'exister pour être remplacé par un paradoxe : le menteur fiable. Celui qui vous mentira à tous les coups car il l'a déjà fait et avoué. Et jamais, plus jamais vous ne le croirez
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Elle lui offrit un cigarillo. Elle s'assit sur le bord de son bureau pour le lui allumer, se pencha avec grâce en abritant l'allumette au creux de ses mains, elle avait dix-sept ans, elle souriait et avait des bouclettes comme des ressorts, et il s'aperçut qu'il bandait.
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Les bois étaient pleins de recoins où d'énormes larves se reproduisaient, de sorte que si l'on oubliait d'éteindre la lumière de la douche extérieure on trouvait au matin la savonnette couverte de choses venues tout droit du précambrien.
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- Je vais vous préparer un biberon de lait maternisé, fit sa mère en cherchant le nécessaire autour d'elle. Ne me dites pas que vous aller... non. Je refuse d'y croire.
- C'est naturel, dit Peggy. C'est bon pour lui.
- Vous allez traîner ce bébé comme un boulet. Il ne supportera pas d'être loin de vous et personne d'autre ne pourra s'en occuper. On ne fait pas cela quand on est une femme digne de ce nom. Vous allez vous transformer en animal.
- J'ai quand même pas besoin de vous apprendre d'où il vient, si ?
- Gardons notre calme, dit Lee.
- Mais justement. Vous ne connaissez pas la composition chimique. Il pourrait y avoir n'importe quoi là-dedans. Ce n'est pas scientifique.
- Tout ce que nous a apporté la science, c'est la bombe atomique et le DDT, dit Peggy.
- M'man, dit Lee en poussant sa mère vers la sortie, s'il te plaît, on s'en charge. Ça va aller. Il va se porter comme un charme. Le petit Rhys Byrd est un Fleming. Si quelqu'un peut survivre au lait maternel, c'est lui.
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La maison principale faisait face au lac. À l’arrière, les bâtiments scolaires et les dortoirs flanquaient une cour. Toutes les filles vivaient sur le campus. Depuis la cour rayonnaient de petits chemins en terre qui menaient aux logements du personnel et devant lesquels des breaks étaient garés de guingois dans des nids- de- poule sous les grands chênes.
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Pour le week-end d'orientation elle se fit une coupe au carré et se mit aux cigarillos. Elle avait renouvelé sa garde-robe dans un surplus de l'armée. Fidèle au raisonnement établi pendant son enfance selon lequel aimer les filles équivalait à être un homme, elle pensait se donner un air dur, sec et intimidant en treillis noir et pull ras-du-cou noir.
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Qui a écrit le roman "Les souvenirs", dans lequel le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l’occasion du décès de son grand-père de tout ce qu’il n’a pas su vivre avec lui et il comprend que le seul moyen de garder l’amour vivant est de cultiver la mémoire des instants heureux ?

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