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Critiques de Nevil Shute (20)
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Le testament

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre dans une édition aussi ancienne. En effet, c’est grâce à une vieille édition du Livre de Poche datant de 1962 que j’ai enfin pu lire cette histoire. Car oui, cela faisait un bon moment que je cherchais ce livre qui n’est plus édité depuis belle lurette.

Et je ne regrette pas mon attente, car je ressors enchantée de cette lecture.

Noel Strachan est un avocat chargé de régler une succession juste quelques années après la fin de la deuxième guerre mondiale.

Le testament laissé par son client qui vient de décéder lui laisse suffisamment d’éléments pour retrouver la seule héritière de ce vieil écossais. Il s’agit d’une petite nièce de ce dernier, Joan Paget. La jeune femme va se dévoiler petit à petit à l’homme de loi. Elle manifeste assez rapidement le désir de faire creuser un puits dans un petit village de Malaisie grâce à son héritage . Quand elle va expliquer ce qui se cache derrière ses motivations, en lien avec l’invasion japonaise dans cette partie de l’Asie et ce qu’elle a vécu là-bas, j’ai complètement été subjuguée par cette histoire.

A partir de ce moment-là, je n’ai pas pu lâcher le livre, car je voulais suivre les aventures et l’histoire de Joan. Elle repartira en Malaisie, mais son périple ne s’arrêtera pas là-bas. Elle ira bien plus loin, jusqu’aux fins fonds de l’Australie, lancée dans une quête qui lui permettra de se révéler.

J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt cette partie qui permet de mesurer la croissance de ce pays qui offrait à cette époque énormément de possibilités aux personnes motivées et animées de la volonté d’avancer dans l’intérêt de tout le monde.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, avec un auteur qui possède une belle plume, fluide, et terriblement addictive.

Une très belle lecture.







Challenge BBC

Challenge Pavés 2021

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Le testament

Jean Paget est une jeune femme très simple qui après la 2ème guerre mondiale touche un héritage assez conséquent d'un vieil oncle dont l'argent doit être géré par un notaire. C'est par ce dernier que nous apprenons l'histoire de Jean.



Pendant la guerre, elle était en Malaisie et avec un groupe de femmes et d'enfants britanniques, prisonnière des japonnais, elle devait marcher à travers le pays pendant des mois et des années faute de camps de prisonnières. Au cours de cette expérience terrible, Jean rencontre un prisonnier australien avec lequel elle se lie d'amitié jusqu'à ce qu'elle le croit mort, torturé par les japonnais pour avoir tenté d'aider ces femmes.



De retour en Angleterre, après avoir appris qu'elle avait de l'argent, elle décide de retourner en Malaisie pour faire construire un puits dans le village qui l'avait accueillie pendant la guerre. Là elle apprend que Joe Harman n'est pas mort et elle décide de le retrouver en Australie.



Là-bas, c'est une nouvelle aventure qui l'attend car elle se trouve dans l'"outback" australien où il n'y a rien d'autre que d'immenses fermes de bétail, une poignée d'habitants et une vie très rustique. Jean, avec son argent, son esprit d'entreprise et sa force de caractère peu commune décide de faire en sorte de faire naître une vraie ville de ce désert.



Ce roman des années 50 a vieilli, c'est vrai, notamment dans la manière dont son traitées les femmes (Jean, n'a pas le droit de toucher entièrement son héritage avant d'avoir 35 ans car elle n'était pas mariée et son argent doit être géré par quelqu'un d'autre), ou le racisme ordinaire très colonialiste avec lequel les malaisiens et les aborigènes sont évoqués.



Mais c'est malgré tout une page d'histoire très intéressante sur la guerre en Asie et sur le développement de l'Australie, sorte de Far West à construire complètement. C'est vraiment un roman d'aventure.



C'est aussi le portrait d'une femme indépendante et moderne qui sait ce qu'elle veut et se donne les moyens de changer les choses... Un livre féministe en quelque sorte!




Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Le testament

Noël Strachan, un avoué vient établir le testament d'un vieil homme. Quelques années plus tard, le vieux Macfadden meurt. Noël recherche son héritier...

Impossible de tout raconter parce que tout se déroule doucement, on découvre les personnages petit à petit : la douce Joan qui a fait partie pendant la seconde guerre mondiale d'un groupe de femmes faites prisonnières en Birmanie et l'imprudent Joe qui n'hésite pas voler des provisions pour ces dames...

C'est de là que découle toute l'histoire. Ce n'est pas une histoire extraordinaire mais une partie est tirée d'une histoire véridique qui s'est véritablement déroulée à Sumatra.

C'est un livre où il faut prendre son temps, un livre tranquille. J'ai suivi avec intérêt mais aussi tristesse le périple des femmes anglaises dans la nature malaise. J'ai beaucoup aimé aussi la partie sur l'Australie qui m'a permis de découvrir ces villes du "milieu". Il y a des passages que j'ai trouvé un peu long mais ce livre a le mérite de ne pas se précipiter. Il m'a aussi permis de découvrir l'intolérance envers certains êtres humains. J'ai été surprise en lisant certaines phrases mais il faut savoir que ce livre a été écrit en 1950 et la situation d'alors n'était pas envieuse pour certains.

Tout le long du livre, j'avais à l'esprit le titre anglais A town like Alice, et je me demandais à quel moment, je le reconnais entre les lignes. Il intervient assez tard mais est tout à fait justifié. Pas facile de résumer ce livre mais il vaut le détour !

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Le dernier rivage

Ce livre est tout simplement, à mon avis, un des meilleurs récits d'anticipation de la littérature post-apocalyptique jamais écrits.

Nous sommes en 1963, à la suite d'une guerre nucléaire les États unis et l'Europe ont été anéantis. L'Afrique et l'Australie sont menacés.

La radioactivité s'étend partout sur le globe.

Nous vivons ces heures tragiques avec Dwight, commandant d'un sous-marin et Mora une jeune femme avec laquelle il nouera une idylle.

Ce récit passionnant est aussi émouvant que convainquant.

Une adaptation cinématographique a été réalisée à partir de ce livre avec le grand Grégory Peck et la divine Ava Gardner, que je regrette de n'avoir pas vu.
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Le testament

Jean Paget a 27 ans quand elle hérite une fortune d'un parent éloigné. Ce dernier exprime dans son testament le souhait que l'argent soit confié à l'avocat Noel Strachan jusqu'à la trente-cinquième année de la jeune femme. Jean lui raconte son histoire et c'est une autre histoire qui commence...



C'est amusant parfois comme un livre peut être cucul ! Ecrit pourtant par un homme, ce roman porte un style très efféminé à la sauce canado-britannique des fifties (normal en même temps vu l'année de publication).

Le récit se scinde en quatre parties : la première narre les interminables péripéties de Jean en Malaisie. 80 pages où le retournement de situation et l'action sont des procédés stylistiques que Shute ignore. L'auteur persiste à mener les "prisonnières sans camp" des Japonais lors de la Deuxième Guerre mondiale d'un bout à l'autre du pays, sans jamais s'arrêter, comme s'il se complaisait de la souffrance de ses personnages.

La deuxième partie enchaîne sur Paget qui retourne en Malaisie après la guerre pour offrir, grâce à son nouvel héritage, un puits aux habitants d'un village cher à son coeur. Là elle découvre que l'Australien qui s'est sacrifié pour elle des années auparavant n'est en fait pas mort et elle se lance à sa poursuite au pays des kangourous afin... de le remercier (oui, vous avez bien lu).

La troisième partie atteint le summum de la soupe à l'eau de rose quand nous apprenons que Joe est parti en parallèle en Angleterre chercher la belle. C'est-y pas meuuugnon ? Là il nous faut encore un nombre incalculable de pages avant que les deux se retrouvent en Australie où ils vont passer des jours idylliques sur une île et se déclarer leur flamme commune en moins de deux secondes top chrono alors que ça fait 6 ans qu'ils ne se sont pas vus et avaient à peine échangé trois conversations.

Et là, la dernière partie, dans laquelle nous découvrons que nous avons lu ce livre pour voir que Jean a fondé une ville aussi bien qu'Alice Springs (ne me remerciez pas pour le spoiler, je vous ai évité l'équivalent de La Petite Maison version Queensland), que le titre du livre est en fait nul vu le récit et (fait tout de même nom négligeable) que le ridicule littéraire ne tue pas un lecteur (c'est toujours bon à savoir).

Cucul, gnangnan, cliché, je ne sais plus, je n'ai plus de mots. Ah si : next !
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Le dernier rivage

Après une guerre nucléaire déclenchée pour on ne sait quoi, sûrement par un petit pays de l'hémisphère nord, toute vie a disparu sur une immense partie de la planète et pire les vents poussent inoxérablement les nuages radioactifs vers le sud. L'action se passe en Australie qui se sait en sursis pour environ encore 6 mois.Nous suivons la vie du lieutenant de vaisseau Peter Holmes, de sa femme et de son bébé ainsi que celles de leurs proches dont Moira, jeune femme un peu hors norme. Peter partira pour une dernière mission avec le capitaine Dwight Towers, capitaine du dernier sous-marin américain. Malheureusement, ils ne découvriront aucune trace de vie.

Ce roman, lu en plein confinement, a une curieuse résonance pour moi. Ici aussi, un ennemi invisible menace la vie humaine et nul n'a envie d'y croire. Nul ne veut croire que l'espèce humaine va disparaître mais que la Nature, la Terre s'en remettront. On ne veut pas croire au désastre quand il n'y a pas de destructions flagrantes.

Ce livre paru en 1957 vaut encore la peine d'être lu et puisque je sais qu'un film en a été tiré avec le même titre, je vais essayer de me le procurer.
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Le dernier rivage

Un parfum de nostalgie s'empara de moi à la vision de ce livre chez un bouquiniste.

Me revenaient en mémoire les images du film du même nom avec Gregory Peck et Ava Gardner vu il y a bien longtemps à la télé en noir et blanc. M'en restait une impression d'inéluctabilité, une fin avec un F majuscule.

Le récit, me replonge de suite dans cette atmosphère post-apocalyptique, sans effet grandiloquent, aucun personnage ne partant sauver sa femme, sa soeur ou même le monde, personne n'a la possibilité d'influencer la suite attendue des évènements.

Comment réagir en pareilles circonstances?

Un récit passionnant.
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Le dernier rivage

Originellement intitulé "On the Beach", en français "Le dernier rivage", ce roman post-apocalyptique de l'Australien Nevil Shute ne risque pas d'égayer le moral d'un public confiné en 2021. Nous sommes au pays des kangourous et des wombats, dans un contexte fictif où ce qui nous faisait le plus peur en 1962, et durant la guerre froide, s'est produit: la guerre nucléaire. Celle-ci a eu lieu. Des régions et pays entiers ont été anéantis, leurs populations liquidées. Nevil Shute situe l'histoire du point de vue australien. Les tirs atomiques ayant surtout ravagé l'hémisphère boréal, les Australiens n'ont pas été bombardés. Mais le sursis pourrait ne pas durer longtemps. On s'organise pour vivre dans l'après-apocalypse: le carburant est devenu très rare, on en revient aux véhicules hippomobiles, le quotidien a quelque peu changé "down under".

Un espoir renaît lorsqu'une mission d'exploration navale capte des messages en Morse provenant de Seattle, dans l'Etat de Washington. Y aurait-il encore des survivant.e.s là-bas, bien que l'Amérique du Nord ait été largement atomisée ? Et si on allait voir ?

D'autres nouvelles, pessimistes, font état de l'avance vers le sud de l'équateur de nuages hautement radioactifs. Ces nuées très dangereuses se rapprochent de la côte nord de l'Australie. Et ensuite, Darwin - Territoire du Nord - est atteinte. Cela signifie que les habitant.e.s irradié.e.s meurent assez vite.

Arrivée à Seattle, la mission découvre la raison de ces messages en Morse incohérents...

Bien imaginé. Après, bon, aimer quelque chose de post-apocalyptique, cela n'est pas le verbe idéal. Nevil Shute mène à s'interroger sur la vulnérabilité de notre monde. Un thème toujours actuel, mais pour une raison qu'il n'imaginait pas.
Lien : https://www.bookcrossing.com..
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Le testament

Un roman remarquable.



Le narrateur est Noël Strachan, un avoué londonien qui, aux lendemains de 40-45, doit reprendre le testament d'un client décédé, trouver son héritier et l'informer de cet héritage. il s'agit d'une héritière, Joan Paget, célibataire, travaillant comme employée dans une fabrique de sacs et chaussures. Elle hérite donc d'un grand-oncle, mais le testament fait l'objet d'un fideiscommis très strict. Noël Strachan pourra lui verser de l'argent, mais par petites sommes, et jusqu'à ce qu'elle soit plus que majeure. Joan Paget va donc raconter sa vie à Noël Strachan qui va s'attacher à elle comme à ses propres enfants (et peut être un peu plus...) les parents de Joan Paget sont morts, son frère aussi, pendant la guerre et il ne lui reste personne.



La première chose qu'elle fait est de repartir en Malaisie, afin de construire un puits et un lavoir pour les femmes du village où elle a passé les derniers mois de la guerre après d'horribles épreuves.



Remarquable, aussi bien dans sa première partie, où l'on suit une petite troupe de femmes prisonnières des Japonais, en Malaisie, pendant la guerre 40-45,



Que dans la deuxième partie qui relate la construction et l'extension d'une petite ville du Queensland. Où il n'y a rien, à part des baraques en tôle ondulée, une fontaine chaude, une baignoire et des mouches. C'est là que vit l'Australien que Joan a rencontré en Malaisie et qui s'est laissé torturer par un général Japonais pour avoir volé des poulets (afin de nourrir la petite troupe de prisonnières.)



L'héroïne, Joan Paget, va, à la faveur de son héritage, en faire une "ville du tonnerre", une ville semblable à Alice Springs.

(Le titre original du roman est A town like Alice.)



Le périple des femmes anglaises est inspiré d'un fait historique mais qui s'est déroulé à Sumatra.
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Sur la plage

Ce livre est fort ancien (1957): il porte la marque de la sombre époque de la Guerre Froide. On évoquait souvent l'éventualité d'une guerre nucléaire. Dans ce roman de Nevil Shute (1899-1960), le nuage radioactif mortel qu'a engendré l'explosion des bombes atomiques a recouvert la quasi-totalité de notre planète, mais n'a pas encore atteint l'Australie: ce pays bénéficie encore d'un sursis. Le commandant d'un sous-marin américain, arrivé là, vit ses dernières semaines en nouant une idylle avec une jeune femme. Dans ce livre, il n'y a pas beaucoup d'action et de discussions. On est confronté à une immense tristesse devant tout ce gâchis, on supporte le poids de ce qui ne sera pas évité et la fin est poignante. Ca serre le coeur…

Il parait qu'on a tiré un film inspiré de ce roman; je ne l'ai pas vu, donc je ne peux rien en dire. le sujet de "Sur la plage" a un peu vieilli, car il n'est plus question de guerre nucléaire. Mais la folie des hommes est encore là. Qui sait si, dans quelques décennies, la grande crise écologique qui se dévoile ne nous conduira pas à des situations similaires ?
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Sur la plage

L'équipage d'un sous-marin américain qui a participé à la guerre nucléaire s'est réfugié sur les côtes méridionales de l’Australie. L'ensemble de la population mondiale a été décimé et ils sont sans doute les seuls survivants. Ils sont condamnés à une assez brève échéance car les radiations s'approchent au grès des courants atmosphériques. Nevil Shute nous dépeint la fin de l'humanité avec beaucoup de sensibilité, de nostalgie et de poésie. Le roman a été écrit pendant la guerre froide après la crise des missiles cubains et il vieillit assez bien.
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Décollage interdit

J'ai trouvé ce vieux « J’ai lu » série « bleue » dans une boite à livre et l'ai commencé dans la voiture en attendant ma femme quelque part. Une fois commencé, je n'ai pas su m'arrêter... une de mes plus grande surprise littéraire de ma vie de dévoreur de livres.



Oui il est vieillot, principalement de par la vision très datée de la place de la femme dans la vie de famille. Mais bon, c'est à l'image de l'époque (1948) où il a été écrit. Ce débat existe sur tellement d'œuvres.

Si on laisse cela de côté et qu'on arrive à le lire pour ce qu'il est:

C'est une merveilleuse histoire comme les anglais savent si bien les narrer.

C'est à la fois une comédie, une étude des mœurs, un livre technique sur la sécurité aérienne naissante, un livre catastrophe, un roman d'aventure, de l'espionnage politique,... sans jamais n'être vraiment ni l'un ni l'autre.

Le roman est écrit sous la forme d'un récit écrit à posteriori par un des protagonistes que l'histoire. Ce narrateur étant un ingénieur en aéronautique, l'histoire est donc écrite dans un style "façon rapport scientifique". Et c'est là qu'est le génie de l'auteur, en ayant créé des caractères vivants et originaux qui se retrouve réunis par hasard dans la même aventure, elle même très original; on lit un texte rempli de vie. Certains chapitres narrent les aventures, pensées, émotions de tel ou tel personnage. Il y a donc des changements de rythme, de couleurs,... certaines scènes étant racontées plusieurs fois mais de point de vues différents.

Au niveau technique littéraire, ce n'est pas très loin d'un roman épistolaire comme le sont "Les Liaisons Dangereuses" ou "Dracula".



Au final, ce livre me fait vraiment penser à une sorte de mélange entre le film "Notting Hill" et la série tv anglaise "Call the Midwife" ("SOS sages-femmes"). Des rencontres improbables de magnifiques personnages vrais et atypiques dans le décors de l'Angleterre populaire pauvre de l'immédiate après-guerre. Comme dans le film, il y a une star hollywoodienne (qui se retrouve à faire des choses qu'elle ne fait jamais); un homme décalé, mal compris et terriblement attachant; toute une séries de personnages plus ou moins annexe mais tous si bien construits; et tout ce beau monde navigant comme il peut dans un environnement complexe (ici face à des contraintes administratives, économiques et sociales)...



PS 1 : Mention spéciale pour la traduction française qui est très bonne tant d’un point de vue littéraire que technique.

PS 2: en 1951, le cinéma a aussi vu le potentiel de ce livre puisse qu'il y a eu un film avec rien moins que Marlene Dietrich et James Stewart dans les rôle principaux. Le titre original est "No Highway in the Sky" (ou "No Highway"), le titre français est "Le Voyage fantastique".

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Le dernier rivage

Un peu déçu.
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Sur la plage

Tout d'abord, je vous préviens, ça n'est pas très gai... Une guerre nucléaire a ravagé la Terre, et pas de Bruce Willis pour nous sauver. Il n'y a plus de trace de vie humaine sur l’hémisphère nord, ceux qui n'étaient pas sous les bombes ayant succombé aux radiations.



L'histoire se passe donc en Australie, pays suffisamment éloigné pour gagner un petit laps de temps supplémentaire. Ainsi, au début du livre, il est annoncé qu'il leur reste encore 6 mois avant que les radiations n'atteignent finalement leur île.

La vie continue donc, mais tout les habitants savent qu'elle va se finir bientôt. Chacun réagit à sa manière, face à cette apocalypse lente donc personne ne devrait réchapper.



Ce livre a été écrit une dizaine d'années après la seconde guerre mondiale, on sent que l'auteur a été profondément marqué par la bombe lancé à Hiroshima, et ses effets à plus long terme sur les habitants qui n'ont pas été touché directement par la bombe. Ce roman est là pour nous montrer ce qui aurait pu arriver si, comme dans l'histoire, certain pays avait choisi d'utiliser la bombe nucléaire pour régler leur conflit, ce qui aurait très probablement déclenché une réaction en chaîne instoppable, comme on le voit dans ce livre.



J'ai trouvé cette lecture intéressante, et je n'ai pu m'empêcher de m'identifier un peu à certains personnages, me demandant comment je pourrai réagir face à une situation similaire. Et j'espère vraiment ne jamais avoir l'opportunité de le découvrir...
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Sur la plage

Je dois l'avouer, à la fin de la lecture de ce roman j'ai eu une petite poussière dans l'oeil !

Il a été écrit 5 ans avant l'affaire des missiles de Cuba et il prend un relief particulier en ce moment.

Nous sommes à Melbourne en 1963 et là-haut, dans le nord, les Russes, les Chinois et quelques autres dont les Egyptiens décident d'afficher leurs capacités de nuisance, mais juste un peu pour, en quelque sorte, montrer qui pisse le plus loin.

Mais, Oups ! les belligérants se sont trompés sur celui qui a lancé les premières bombes au cobalt et voilà comment cela a commencé...

Et donc, nos Australiens, qui n'y sont pour rien, attendent que les vents leur apportent la radioactivité qui a détruit toute vie sur le reste de la planète.

Ce qui est extraordinaire dans ce roman, c'est la dignité de chacun, son flegme tout britannique.

Jusqu'au dernier jour on ira boire son porto dans son club, on ira faire du ski, pêcher à la cuillère, participer à une course automobile.

Pour ma part, je ne crois pas un seul instant à ce scénario. Je crois plutôt au pillages, aux incendies, aux viols, aux vols, à une humanité ayant perdu toute dignité justement, laissant libre court à ses instincts les plus bas.

Certains, certes, agiront peut-être avec cette élégance, mais seront entourés de barbares.

Il n'empêche que j'ai beaucoup apprécié ce roman, son côté à la fois réaliste et utopiste.

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Décollage interdit

Ce livre date de 1948 et raconte une époque où les vols transatlantiques étaient encore une aventure et non pas le quotidien. Ce livre a un charme suranné, j'ai beaucoup aimé son écriture et sa description de personnages tous aussi entiers les uns que les autres. Certes ils ont des failles, mais ils sont droits intégres et pleinement conscients de leurs missions.

L'action se déroule dans une usine aéronautique où l'on teste la résistance des pièces. Un ingénieur, que tout le monde croit "cintré" est persuadé de l'imminence d'une catastrophe due à la fatigue des métaux. Il s'avèrera qu'il avait raison et tout se terminera bien pour la grandeur de l'Empire.

Un livre pour les amateurs d'aéronautique et de lecture un peu désuète.
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Le dernier rivage

Le dernier rivage /Nevil Shute (1899-1960)



Ce roman passionnant et bouleversant de l’écrivain australien Nevil Shute publié en 1957 est un des meilleurs récits d’anticipation de la littérature post-apocalyptique jamais écrits. Mais attention, en conduisant à s’interroger sur la vulnérabilité de notre monde, il ne risque pas d’égayer le moral d’un public plus ou moins confiné depuis bientôt deux ans. Lu en plein confinement ou en pleine pandémie (2020-2021), il prend alors une dimension et une résonnance très particulière, quand on est face à un ennemi invisible

On se projette dans le futur proche après 1957, en 1963 très exactement, époque depuis 1962, avec l’histoire des missiles russes sur le point d’être installés à Cuba, où les tensions entre les états détenant l’arme nucléaire sont à leur paroxysme. Et ce qui devait arriver arrive : une guerre nucléaire éclate entre Russie et Chine à cause d’un petit pays, l’Albanie, une guerre brève, stupéfiante et meurtrière, et tout l’hémisphère nord est anéanti par les bombes et les radiations. Seule l’Afrique du Sud, l’Amérique du Sud, l’Australie et la Nouvelle Zélande sont provisoirement épargnées. Mais avec les vents, la radioactivité s’étend partout sur le globe, tuant toute vie.

Les heures tragiques précédant la fin de l’humanité sont vécues avec Dwight Towers, commandant d’un sous-marin américain en mission à travers le pacifique. Une liaison platonique s’établit entre lui et la jeune étudiante Moïra, qui les conduira à s’interroger sur les possibilités et l’avenir d’une liaison quand on sait que le temps qui reste à vivre est compté.

On fait connaissance aussi du lieutenant de vaisseau australien Peter Holmes, sa femme Mary et leur bébé Jennifer qui jusqu’au bout ne pourront croire à leur fin prochaine.

Ensemble, Dwight et Peter vont sillonner le Pacifique à la recherche d’une trace de vie. Leur quête restera vaine…

Rappelons qu’un magnifique film a été tiré de ce roman en 1964 avec Gregory Peck et Ava Gardner. J’avais vingt ans quand j’ai vu ce film hallucinant. Et j’en ai gardé un souvenir intact.



Extrait : « Ce n’est pas la fin du monde du tout. C’est seulement notre fin à nous. La terre n’en continuera pas moins à tourner, mais sans nous. Et elle se passera probablement très bien de nous. »



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Le dernier rivage

Ce livre est prenant et raconte le destin de plusieurs individus au milieu d'un monde en perdition. Bien sûr le texte, la forme et la société décrites ont vieilli mais le récit reste saisissant. L histoire m'a interrogé et même inspiré pour mon dernier roman en cours de relecture.
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Le testament

Lu il y a très longtemps, un de mes premiers livres qui m’a permis de découvrir deux pays très différents, dans des conditions difficiles (prisonnière en temps de guerre, puis la desolation du centre de l’Australie), ainsi que l’histoire d’une femme forte malgré sa condition simple et la place des femmes à l’époque du roman (guerre 40-45 et années suivantes).

J’ai gardé un excellent souvenir de cette échappée géographique et historique.
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Le dernier rivage

J'avais été fascinée par le film "le dernier rivage" et cette quête des derniers survivants. En film c'était très prenant : surtout que c'était l'un des premiers films d'anticipation bien avant les Mad Max et autres. J'ai lu avec émotion le livre mais la magie ne marche plus . Le scénario est toujours super mais je n'ai pas apprécié l'écriture trop journalistique.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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