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4.33/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Viêt Nam
Né(e) à : Tan Lo , 1913
Mort(e) à : Paris , le 01/01/2005
Biographie :

Ngô Văn, de son nom complet Ngô Văn Xuyết, était un écrivain communiste vietnamien.

Militant anticolonialiste et communiste internationaliste, il fut pourchassé par le pouvoir colonial puis par le pouvoir stalinien. Ngo Van participa, à partir des années 1920, à la lutte anticoloniale dans les rangs du mouvement trotskiste, qui contrairement aux staliniens dirigés depuis Moscou par Ho Chi Minh, accordait plus d'importance au combat de classe qu'au combat nationaliste. Après 1945, les trotskistes vietnamiens, qui avaient acquis une certaine importance, furent massacrés par les staliniens.

Ngo Van a décrit le Viêt Nam de sa jeunesse dans Viêt Nam 1920-1945, révolution et contre-révolution sous le domination coloniale, et a relaté sa vie militante et mouvementée en Indochine dans Au pays de la cloche fêlée, tribulations d’un Cochinchinois à l’époque coloniale.

Il y évoque son enfance, ses activités de militants et sa rencontre avec Nguyen An Ninh, comme lui militant anticolonialiste et créateur du journal La Cloche fêlée qui parut de 1923 à 1926 à Saïgon, et dont le titre évoquait le poème de Baudelaire sur le mal être.

Réfugié en France en 1948, il devient ouvrier électricien chez Simca à Nanterre, puis connaît diverses tribulations qu'il conte dans Au pays d'Héloïse, avant de travailler comme technicien chez Jeumont-Schneider, tout en écrivant et en militant avec Maximilien Rubel au sein du Groupe Communiste de Conseils et à Informations et correspondances ouvrières, puis à Échanges et mouvement.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
...A TOUS CEUX-LA et tant d'autres compagnons et compagnes de lutte, à tous ceux qui ont rêvé d'un monde nouveau libéré de l'oppression et de l'exploitation, serfs des rizières, esclaves des plantations, mineurs, coolies, journaliers, ouvriers et paysans, qui périrent dans l'anonymat, "combattants tombés dont personne ne tracera le portrait, personne n'évoquera l'âme".
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« Il me raconte que le Viêt minh l'a emprisonné parce qu'il avait aidé les paysans à se partager les terres et les rizières de leurs exploiteurs expropriés. Il avait ainsi transgressé l'interdit 'promulgué' par le parti communiste stalinien, après son arrivée au pouvoir en août, de s'en prendre aux propriétés. Se trouvent avec lui d'autres sympathisants de La Lutte. (…) 'Comment ça se fait ? Vous étiez déjà en prison sous les français, et maintenant sous le Viêt minh vous y êtes encore ?' m'interpelle un vieux bonhomme. »
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« C'est le moment de l'échéance de l'impôt personnel et, dans les rues de Saïgon-Cholon, lorsque tous, coolies, ouvriers et employés nous rendons au travail, les flics nous traquent en nous réclamant les cartes d'impôt qui nous servent aussi de carte d'identité. (…) La capitation, appelée impôt personnel, qui frappe tout coolie ou paysan de dix-huit à soixante ans, est égale au produit d'un mois de son travail. Les pauvres, dénués de tout depuis la crise de 1929, ne peuvent plus s'en acquitter. Et en Cochinchine, selon le code de l'Indigénat, un simple retard de paiement est passible de prison et d'amende. »
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« En véritable 'singe' du procureur Vychinski au procès de Moscou, le stalinien Trân văn Giàù traite le trotskiste Lu sanh Hanh de 'chien enragé'. Ta thu Thâu essaie de calmer le jeu. Les staliniens acceptent de nous donner la parole et mes copains me demandent de parler pour le groupe. Vaille que vaille, je m'efforce d'expliquer comment le parti communiste français en faisant alliance avec les partis radical et socialiste, sous prétexte d'empêcher la montée du fascisme, a brisé l'élan révolutionnaire de la classe ouvrière après le formidable mouvement de grèves généralisées et d'occupations d'usine. ? Pour nous, c'est le Front populaire qui fait le lit du fascisme, en empêchant la mobilisation révolutionnaire, seule capable d'en venir à bout. »
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« C'est ainsi que nous arrive avec retard la nouvelle foudroyante du premier procès, mis en scène à Moscou, des révolutionnaires de 1917. Nous sommes littéralement assommés, et bouleversés par ces auto-accusations abjectes, dix-neuf ans après la révolution. »
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