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Critiques de Nicholas Carr (15)
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Le titre de cet essai est un brin provocateur, et l'expérience de le lire en version numérique est vite déconcertante, puisqu'on peut ainsi expérimenter en direct les affirmations de l'auteur.



Nicholas Carr ne se cantonne pas à Internet, mais nous offre une vision d'ensemble de la manière dont fonctionne le cerveau, et des différentes découvertes qui ont influencé notre façon de penser, même si l'orgueil nous pousse à ne les considérer que comme des simples outils soumis à notre bon vouloir. Entre autres, l'écriture nous a dispensé de devoir retenir trop de choses et nous a permis de favoriser le raisonnement, la cartographie a aidé à développer les idées abstraites, …



Et Internet dans l'histoire ? D'après les dernières études, il nous a habitué à être bombardé d'informations, bien plus que nous ne pouvons en traiter. En découlent des problèmes de concentration, et une incapacité à étudier un sujet en profondeur. Les hyperliens favorisent aussi la dispersion de la pensée (qui ne s'est jamais connecté pour vérifier ses mails et se surprendre trente minutes plus tard à visionner une démonstration de danse traditionnelle moldave ?), et la capacité de lire en prend un coup : de moins en moins de gens sont capables de consacrer une heure entière de leur temps à la lecture.



Faut-il s'inquiéter pour autant ? Les craintes face aux nouvelles technologies se sont pas neuves. L'auteur cite Socrate qui se désespérait de la propagation des livres, fossoyeurs de la mémoire : ce n'est plus la peine de retenir quoi que ce soit si tout est écrit quelque part. La mort du livre a déjà été annoncée à l'apparition des journaux, de la radio, de la télévision, et il est toujours bien présent dans nos vies. Nul doute qu'Internet jouera le même rôle que ses prédécesseurs : on pourra déplorer la perte de quelques compétences du cerveau, mais les nouvelles qu'il contribue à créer devraient les remplacer avantageusement.
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Il ne faut pas s’arrêter au titre français qui ne fait pas justice au contenu réel de l’essai de Nicholas Carr : il ne s’agit pas ici d’un pamphlet à charge contre le numérique et internet n’y est pas diabolisé. L’auteur fait d’ailleurs partie des connectés au fait des innovations technologiques depuis longtemps et son livre prend racine dans son expérience propre.

Nicholas Carr a en effet constaté sur lui-même les changements opérés par une pratique assidue du web, et en premier lieu une baisse de sa capacité d’attention et de concentration. Il mène une réflexion pour tenter d’identifier les changements cognitifs provoqués par la technologie numérique, sans entrer dans le conflit sans fin entre laudateurs et contempteurs de la révolution numérique, « Philistins » et « Luddites ».



Carr s’interroge sur l’impact des outils dont nous nous servons sur notre façon de penser, rappelant Nietzsche découvrant l’usage d’une des premières machines à écrire, qui affirma : « Notre matériel pour écrire intervient dans l’élaboration de nos pensées ».



L’influence des technologies intellectuelles



Internet est la dernière née des technologies intellectuelles d’importance qui influencèrent l’esprit humain (écriture, codex, imprimerie mais aussi carte et boussole, etc.).

L’étendue de l’influence de ces technologies est matière à un nouveau débat entre déterministes technologistes – l’invention gouverne l’humanité et l’oriente sur des rails – et instrumentalistes – les outils sont neutres et ne sont que ce que les hommes en font…

Mc Luhan eut à ce propos une formule terriblement déterministe, affirmant que les humains étaient « les organes sexuels du monde de la machine »…



Par le passé, les nouvelles technologies intellectuelles ont toujours radicalement changé le monde et suscité les craintes des adeptes de la technologie supplantée – car « un nouveau média n’est jamais un complément d’un ancien » (Mc Luhan).

Le débat entre Socrate et Platon sur l’écriture symbolise cette querelle des anciens et des modernes. Certains arguments frileux contre la technologie émergente se ressemblent étrangement à des siècles de distance : Lope de Vega s’attristait de la prolifération d’ouvrages vulgaires et pornographiques engendrée par le développement de l’imprimerie comme certains déplorent la place occupée sur la toile par les sites à caractère sexuel.



Quels sont les changements engendrés par le Net ?



Il ne s’agit pas d’une baisse de la lecture (on ne cesse de lire sur les écrans) mais d’une baisse de la lecture de l’imprimé et de la façon de lire liée à la technologie de l’imprimé.

Ce qui change est ce que Carr appelle l’éthique intellectuelle d’un média, « le message que celui-ci transmet à l’esprit et à la culture de ceux qui l’utilisent ».

Et nous assistons au crépuscule culturel du codex et de l’éthique intellectuelle qui l’accompagne : lecture profonde, degré d’attention élevé, fermeture aux distractions instinctives…

L’ordinateur, devenu un outil polyvalent par excellence, invite au multitâche ; le web propose lui sans arrêt des « diversions kaléïdoscopiques »… Ce qui s’évanouit est l’éthique du livre – silence, concentration, mémorisation, temps long.

Pour résumer, « le Net n’attire notre attention que pour la disperser ».



Carr déplore sans doute que nous soyons devenus des consommateurs de données, des « chasseurs-cueilleurs d’informations dans la forêt des données numériques » là où nous étions cultivateurs de la connaissance personnelle auparavant.

Cette critique du web n’est cependant pas partiale (l’auteur évoque aussi les avantages des nouvelles technologies qui améliorent la rapidité de l’analyse et de la prise de décision) et ne fait pas l’impasse sur l’aspect irrémédiable du bouleversement numérique : les savoir-faire requis par l’univers numérique sont désormais indispensables pour nos vies professionnelles et même au-delà pour nos vies personnelles.



Savoir qu’on ne peut revenir à la technologie passée du codex n’empêche pas d’avoir un regard critique sur la nouvelle technologie intellectuelle qui domine le monde afin d’essayer de ne pas être un consommateur esclave.

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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Attirés et intrigués par ce titre provocant qui nous a interpellé nous avons eu envie d’ouvrir ce livre : nous passons comme beaucoup du temps sur Internet, sommes-nous bête pour autant ?



Le titre peut donner l’ impression d’un sujet traité de façon légère mais on comprend très vite que c’est un sujet de société très complexe et qu’il est traité sérieusement.



Très vite happés par le contenu, nous avons été tout de suite intéressée par l’introduction où l’auteur nous parle de sa motivation, de ce qui l’a poussé à réfléchir à ce sujet : il a le sentiment que son esprit change. Depuis que sa vie est connectée à la Toile, il perd sa capacité de concentration, de mémorisation, ne sait plus lire un ouvrage de plusieurs centaines de pages… En en parlant autour de lui il se rend compte qu’il n’est pas seul dans cette situation…



" Internet : bénédiction oui ! mais aussi sacrifice ? de sa pensée… " : sans entrer dans la vision manichéenne, la querelle pro ou anti Internet, il nous explique, en s’appuyant sur des études médicales sur le cerveau, que les nouvelles technologies, les outils que nous utilisons, rien n’est anodin pour notre façon de construire notre pensée.



Ce livre aurait pu être classé en médecine car il aborde assez précisément les mécanismes du cerveau, notamment la plasticité du cerveau : le cerveau est capable de se modifier par l’expérience.



Une réflexion qui n’est pas nouvelle... Du passage d’une société de l’oral à l’écrit, à la démocratisation de l’écrit puis maintenant à une société numérique, le cerveau s’adapte à de nouvelles situations depuis toujours et les débats sur la perte ou le gain que représentent ces changements ont traversé les âges.



Nicholas Carr,américain, est un éditorialiste anglo-saxon connu. Il a écrit pour le New York Times, le Wall Street Journal, le Guardian britannique et le magazine culte Wired. Il est aussi membre du comité éditorial de l’Encyclopedia Britannica. Il tient un blog baptisé "Rough type".



Sélectionné dans notre blog "informatique, image et son".
Lien : http://www.cite-sciences.fr/..
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Un peu de répétitions, beaucoup de fausses découvertes mais un livre qui fait le point sur la question. Éclairant à défaut d'être exceptionnel.
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Livre très éclairant et intéressant, où l'auteur nous emmène à la découverte de notre relation à la technologie. Très documenté et agréable à lire.
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Un livre passionant, très bien documenté, qui aborde des aspects non espérés au vu de son titre. Ou comment découvrir comment fonctionne notre cerveau fasse à la déferlante d'informations numériques à laquelle nous devons faire face chaque jour. De la description de l'évolution des ordinateurs à celle de l'adaptation neuronale, de la comparaison de l'ère des livres à celle, prévue, du tout numérique, l'auteur nous mène dans un monde à limite de la fiction, monde qui est pourtant celui d'aujourd'hui. Une façon également de réflechir sur notre comportement face aux technologies, à notre adaptation (ou non) aux outils numériques, et aux conséquences que notre comportement peut avoir sur notre mémoire et notre savoir. Avec, en fin d'ouvrage, une question pertinente sur la "confiscation" du savoir par les entreprises mondiales de l'informatique. Internet ou le pouvoir du savoir?
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..



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Remplacer l'humain

La traduction de Glass Cage que vient de publier les éditions de l'échappée nous rappelle que le Cassandre des nouvelles techno, Nicholas Carr, reste un très bon conteur. Son livre est documenté et intelligent. Il est même tout à fait passionnant quand il nous explique comment les logiciels transforment concrètement les métiers, des architectes aux pilotes d'avions. Mais il verse trop facilement dans le moralisme, et au final, peine à dégager de la formidable matière accumulée des recommandations qui ailles au-delà des banalités (il faut imposer des limites aux systèmes pour favoriser l'épanouissement des individus... ok, on est tous d'accord). Entre le très intéressant et le très décevant donc. Juste au milieu.
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The Big Switch. Rewiring the World, from Ed..

Je connaissais Nicholas Carr par l'essai 'Does IT Matter ?" qui avait fait sa renommée et qui proclamait de façon provocatrice que l'informatique n'était plus une valeur ajoutée pour l'entreprise, mais était devenue une simple commodité comme le téléphone et l'electricité. Ce nouvel ouvrage reprend en l'approfondissant la comparaison avec ce qu'a été l'éléctrification de l'Amérique à la fin du XIXe siècle, quand des centrales et le reseau éléctrique ont rapidement remplacé des sources d'énérgies locales utilisées par les entreprises et les ménages. N. Carr décortique ce phénomène que l'on appelle le "cloud computing" où ce qui se faisait autrefois sur des ordinateurs privés est maintenant réalisé quelque part sur internet par des sociétés qui louent les applications informatiques comme des services, menaçant de mettre "hors business" les entreprises informatiques baties sur l'ancien modèle du software comme Microsoft ou Oracle.



La 2eme partie du livre est plus inattendue. Poursuivant son parallèle avec l'éléctrification qui a redessiné les villes et complètement modifé la vie de gens, à la maison comme à l'usine, N. Carr essaie de deviner quelles mutations profondes dans nos vie risquent d'entrainer les récentes évolutions de l'informatique et l'avènement d'une machine globale qu'il appelle le "World Wide Computer". Là Carr adopte un ton nettement pessimiste et, rejetant tout ce que nombre d'auteurs ont pu dire ces dernières années sur une libération des individus et des consciences grâce au web, il affime que l'aspect "contrôle" des vies et des consciences risque fort de l'emporter sur l'aspect "libération". Il montre comment l'ubiquité du web favorise quelques grandes entreprises comme Google qui collectent des quantités incroyables de données sur tous les internautes pour mettre en place des stratégies marketing sans commune mesure avec ce que l'on a connu, basée sur une connaissance très intime de chacun.



Carr est très souvent convaincant dans ses annalyses et les mises en perspective historiques et économiques qu'il amène sont des éclairages très intéressants sur les évolutions actuelles. La lecture de son livre, et notamment sa conclusion très fataliste, sonnent pourtant étrangement. De quelqu'un qui explique si clairement l'évolution technologique actuellle et ses conséquences sur la société, on s'attendrait à ce qu'il nous propose des pistes pour "éviter le pire", par exemple pour que les individus s'organisent pour empêcher le viol de leur vie privée, ou encore pour qu'émergent des services "open source" (à la Wikipedia) qui contrebalancent la toute puissance des Google, Amazon ou Microsoft. Mais sur ce sujet, le livre est muet et il nous laisse seul face aux craintes qu'il aura pu soulever d'un probable triomphe d'un univers "orwellien".
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Livre très complet qui s'intègre dans un cadre général très intéressant (histoire de l'écriture, médecine, naissance de l'Internet...).
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Internet rend-il bête ? est un livre de 10 chapitres de Nicholas Carr, qui s’exprime souvent sur les sujets liés aux informatiques. Ce livre en particulier, a été dans la liste finale pour remporter le prestigieux prix Pulitzer. Il faut en tenir compte que le livre a été publie en 2010, quand l’iPhone était une « nouvelle technologie » et également, les réseaux sociaux n’avaient pas si d’impact qu’il a aujourd’hui. Cependant, dans l’avant-propos de mon édition du 10eme anniversaire, l’auteur s’est déclaré comme justifié en tant que la situation qu’on a dans ces jours. Le titre du livre en anglais nous dit que l’internet change notre façon de penser, lire, et se souvenir, et je vais évaluer si l’auteur à réussi à construire son argumentaire dans ce livre.



L’auteur commence en disant comment l’idée de connaissances a changé avec l’époque, quand avant de l’invention d’écriture et d’archivage, mémoire a été considéré comme connaissance mais depuis son invention, il est moins en moins associé avec notre compréhension du mot « connaissance ». Il a aussi expliqué en détail la révolution emmené par Gutenberg avec l'invention de la presse à imprimer, qui a changé la façon dont nous traitions l'information. J’ai aimé comment il a comparé Google avec une église, où l’entreprise malgré ses lacunes, sont convaincues de leur vision qui consiste à « rendre l’information libre ». Les arguments concernant l'impact sur nos cerveaux semblaient techniques, mais ils étaient intéressants lorsqu'il s'agissait d'exposer son point de vue.



Cela dit, j’ai tout de même trouvé le livre un peu dépassé, où il a cité les études fait dans les années 80s et 90s sur l’impact des hyperliens dans les articles et l'effet correspondant sur la lecture, lorsque je comprends qu’il y aura une partie dans ces études qui sont encore pertinentes mais le point sur le temps de téléchargement, etc. n’est plus pertinent. Cependant, le point que c’est facile à être distrait par un hyperlien et à la fin, on a lu rien en détail en cliquant plusieurs hyperliens, qui m’arrive souvent quand je lis un article (soit du Monde, des magazines, etc.) en ligne mais pas en format papier.



Il y avait aussi des autres points évoqué par l’auteur où il a précisé que même si il y a l’internet aujourd’hui, les gens n’avaient pas baisser leur consommation de la télévision, mais ils consomment aussi l’internet en plus que la télévision. Lorsque celle-ci est une observation pertinente en 2010, en 2023 c’est difficile à séparer les deux – est-ce que Netflix est internet ou télévision ? Ou si je regarde YouTube sur mon smart TV, selon l’auteur je consomme la télévision ou l’internet ? Sur ces types des choses, le livre est un peu dépassé.



L’auteur a évoqué le sujet de digressions, mais pour une majorité du livre, j’ai trouvé que l’auteur a été distrait lui-même, quand il parlé de l’internet plupart sur la dernière partie du livre mais pour deux-tiers, il a parlé plutôt sur l’évolution en comment on a traité l’information à travers les siècles.



Plusieurs points évoqué par l’auteur sont intéressants, comme l’inefficacité du multitâche, qui est plus pertinent aujourd’hui avec notre environnement du travail, ou on a la capabilité d’avoir la conversations en distance en temps réel et c’est souvent le cas qu’on traite plusieurs sujets en même temps. Il a aussi évoqué le sujet de hyperlien, où à la place de donner plus d’information, en effet, le lecteur.la lectrice prend moins en moins d’information s’il y a plus de hyperlien. Ironiquement, même dans ce livre, l’auteur a cité plusieurs sources d’information, que je comprends est nécessaire pour un travail de non-fiction.



Bref, je vais dire que le livre a introduit plusieurs sujets qu’on doit discuter, comme la distraction créé par l’internet et également la modification de nos cerveaux. Mais il a touché plusieurs points superficiellement mais il n’est allé jamais en profondeur pour avoir un impact. Alors, je donnerai le livre un note de deux sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Remplacer l'humain

Des références qui commencent à dater au moment de ma lecture (2023) mais une réflexion qui reste valable sur le plan philosophique vis à vis de l’automatisation comme source d’aliénation, de perte de sens dans notre vie voire de véritable danger public. En refermant le livre, on ne porte plus le même regard sur les voitures autonomes, les avions à pilotage automatique, les GPS ou encore les smartphones, et c’est vraiment pour ce genre de chamboulement cognitif que j’apprécie à ce point de lire.
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The shallows. How the Internet is changign ..

conséquences de "internet"
Lien : https://maer.gouv.sn
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Remplacer l'humain

Nicholas Carr ausculte, dans ce livre bien documenté, la face sombre de l’automatisation.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à pen..

Dans un foisonnant essai consacré aux effets collatéraux d’Internet sur l’intelligence et le cerveau humains, Nicholas Carr pose les questions-clefs de la Société numérique planétaire dans laquelle nous entrons.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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