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Critiques de Nick Kent (14)
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The Unstable Boys

Ce que j’ai ressenti:



« À chacun de s’inventer sa propre réalité au fur et à mesure. »



A chacun, sa passion. A chacun, ses rêves. A chacun, ses excès. A chacun, sa folie. Et bonne chance, à ceux qui l’écrivent. À ceux qui la vivent. Fort. Bonne chance ou mauvais karma. C’est un peu cela, ce livre, la fureur de vivre, celle de réaliser ses désirs, quoi qu’il en coûte…Mais alors, que faire, quand les univers de chacun, se rencontrent, foncent à toute allure, explosent de la réalité de l’autre? Parce que c’est vachement instable, cette histoire de réalité…Imaginez, un peu, rencontrer son idole…C’est peut-être tentant, mais si c’est un p****de bad boy, un fils du Rock’N’Roll sans foi ni loi, un dégénéré égoïste? Et bien, ça change la perception de la réalité…Pour le malheur de Michael Martindale, du moins, et peut-être, plus encore et au-delà… Mais je vous laisse découvrir l’envers et les accords des dessous de cette histoire…Car s’il voulait un jour rencontrer, The Unstable Boys, il va vite déchanter, ce Michael…Mais n’est pas rock’n’roll, qui veut, alors, vous, vous êtes prêts, pour aller virer dans cette réalité rebelle et dynamique?!



Je vous invite vivement, à vous plonger dans The Unstable Boys, histoire de replonger dans la nostalgie de ces années de musiques survoltées, de libertés et de folies diverses, parce que déjà, ça fait du bien, toute cette passion! Ça envoie l’énergie au plus haut, tutoyer les anges et les démons, et des fois, il en ressort du bon son et des histoires palpitantes. Quelque chose d’inoubliable, d’intemporel, et puissant…La musique et la littérature peuvent s’allier, encore faut-il, que la fusion s’entende…Ce roman percutant et punchy, fait de jolis clins d’œil à ces destins d’hommes maudits-bénis des dieux, ces Légendes d’un jour ou de toujours, qui apparaissent et disparaissent aussi, brûlantes que des étoiles, éclairant nos cœurs, le temps d’un instant…Il y a un côté canaille et irrévérencieux, que j’ai adoré, mais aussi, toute une tendresse perceptible, sur une époque passée, et ce mélange détonne! J’ai été sous le charme, retrouvant les références, ça et là, et étant surprise par la tournure de l’intrigue, qui nous emmène sur des terrains particulièrement, glissants …Bref, c’est une reconnexion au rock, mais surtout, c’est une belle vibration dans l’univers polar!



« Donc en avant la musique. Qu’elle lui retourne la tête. Il voulait prendre un aller simple pour la galaxie qu’elle lui faisait miroiter. »
Lien : https://fairystelphique.word..
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Apathy for the Devil

Nick Kent est un journaliste musical anglais né en 1951 à Londres. Après des études de littérature anglaise au Bedford College il fait ses débuts dans la presse underground naissante. Durant l'été 1972, il rejoint le New Musical Express (NME) pour lequel il travaille comme jeune journaliste. Apathy for the devil sous-titré Les seventies, voyage au cœur des ténèbres, est une autobiographie du journaliste et/ou une plongée dans le rock entre 1970 et 1979, puisque sa vie est intimement liée à celle de cette musique. Paru l’an dernier, le livre ressort dans une collection de poche du même éditeur.

Dès les premières pages du bouquin on est bien obligé de constater que si l’expression « The right man, in the right place » n’avait pas été inventée, il serait urgent de le faire pour parler de Nick Kent. Imaginez, le 28 février 1964 il est à Cardiff pour voir les Rolling Stones sur scène, lui n’a que treize ans et eux n’ont sorti que deux singles ! Deux ans plus tôt déjà, il était tombé dans la marmite en entendant à la radio, le premier titre des Beatles, Love me do. « Comme c’était bon d’avoir dix ans quand ils ont débuté ; mon adolescence entière a été illuminée par leurs chansons et par leur existence. »

La suite du bouquin mêle des éléments de sa vie, passe en revue tous les groupes rock de la grande époque fondatrice qu’il a côtoyés et l’histoire du New Musical Express hebdomadaire consacré à cette musique et concurrent du Melody Maker. Rock’n Roll, drogues et sexe, les trois axes et dans cet ordre d’importance de ce voyage au cœur des ténèbres. Si vous étiez trop jeune ou pas né à l’époque, en route pour ce Magical Mystery Tour.

Pour le rock, les gros morceaux pour ne citer que ceux-là, ont pour nom, Rolling Stones, Led Zeppelin, Roxy Music, Iggy Pop, Sex Pistols. Nick Kent va les suivre dans leurs tournées, les côtoyer dans des fêtes privées ou dans les coulisses, assister aux enregistrements en studio, partager l’alcool et la dope avec eux. Pour les drogues, il n’hésite pas à balancer les noms et les accoutumances des uns et des autres, sans oublier de nous décrire par le menu sa propre déchéance en 1975 quand il tombera sous l’emprise de l’héroïne. Devenu SDF, il squatte des taudis ignobles ou des piaules sordides avant de finalement parvenir à se désintoxiquer. Pour le sexe enfin, il balance là encore les pratiques échangistes de certains, il nous révèle sa douloureuse liaison avec Chrissie Hynde avant qu’elle ne monte les Pretenders ou plus truculent, son étonnement ébahi en voyant Iggy Pop uriner, « ce n’est pas une lance à incendie, c’est son pénis. »

Nick Kent évoque aussi son mentor, Lester Bangs, autre grande figure du journalisme rock, « c’était pour moi un rêve : rencontrer Lester Bangs », rêve qui se réalise aux Etats-Unis dans les locaux du fameux mensuel Creem. Nick Kent n’écrit par sur le rock, il est le rock. En dix ans il vivra plus d’aventures et d’expériences qu’un citoyen lambda en une vie entière. En cela il perpétue la tradition du journalisme gonzo inaugurée par Hunter S. Thompson ou Lester Bangs. « Je n’écris pas sur l’idée du rock : je le décris en tant que réalité de chair et de sang, peuplée de gens surréels menant tambour battant des existences tout aussi surréelles. »

Bien plus tard il y aura aussi ses velléités de musicien, les Flamin’ Groovies lui proposant mais sans donner suite, de devenir leur clavier et son passage de deux mois en tant que guitariste des Sex Pistols, avant que Johnny Rotten intègre le groupe. En 1981 il finira par devenir chanteur d'un groupe appelé The Subterraneans et aujourd’hui il mène une vie plus rangée avec un grand fils et sa compagne, tout en continuant d’écrire.

Le bouquin s’adresse aux amoureux de musique rock évidemment. Etant de la même génération que Nick Kent et fan de cette musique, j’ai vécu ses mêmes émois musicaux et si j’ai pu suivre la carrière de ces groupes, c’est grâce à des types comme lui, en lisant leurs articles dans la presse spécialisée. Tout en avançant dans la lecture de ce livre, c’est ma vie que j’ai vu défiler devant mes yeux. Sa description du milieu musical et les travers des acteurs corrobore en gros, ce que j’en savais pour l’avoir suivi depuis cinquante ans à travers la presse spécialisée. Pour autant, Nick Kent n’est pas Dieu et son livre n’est pas les Tables de la Loi, il faut donc le lire avec le recul nécessaire car revers du journalisme gonzo, à trop s’immerger dans son sujet on peut être sincère mais perdre parfois de vue l’objectivité de ses propos.

Un bon bouquin qui viendra rejoindre le rayon déjà fourni de ma bibliothèque, section musicale. J’allais oublier, un précieux index en fin de livre permet de retrouver facilement les pages où sont cités les artistes.

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Apathy for the Devil

Huit années qui ont marqué l'histoire du rock.

De 1970 à 1978.

Des Beatles et des Stones jusqu'au punk en passant par le progressif, le glam et le pub rock.

Les meilleures années ?

A mon humble avis : OUI !



Nick Kent, jeune journaliste au New Musical Express, nous raconte l'épopée du rock.



Sex, Drugs and Rock'n'Roll.



Si cette époque nous a légué des joyaux musicaux c'est au prix de vies humaines : Janis Joplin, Jim Morrison, Jimy Hendrix et de nombreux autres musicos plus ou moins connus.

Cette période est celle des abus et à la lecture des témoignages et des anecdotes de Kent on se demande encore comment un Keith Richards, guitariste des Stones, a survécu.



Ce livre est incontournable pour revivre et comprendre le Swingin London, la naissance du punk.



C'est avec un plaisir non dissimulé que je lis la « réhabilitation » de groupes trop méconnus comme Roxy Music ou Can.



L'écriture de Nick Kent, teintée d'un humour corrosif et d'une auto-dérision émouvante contribue à rendre ce livre indispensable.



L'auteur lui-même se déclare comme un rescapé des seventies.



« Quand je me lève, je sais de nouveau qui je suis. Il fut un temps où je n'étais qu'un figurant de la nuit des morts élégants... »



A lire avec la bande son qui va avec proposée en annexe.

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The Dark Stuff : L'envers du rock

Recueil d'articles sur différents personnages de l'épopée du rock. Ce n'est pas du journalisme, c'est de la littérature.
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The Unstable Boys

Intéressée par la présentation du livre en quatrième de couverture je me réjouissais de plonger dans ce roman. Malheureusement j'ai vraiment dû faire un effort. En effet, il a fallu presque la moitié du récit pour que le rythme s'accélère. Quand on sait que l'auteur est journaliste critique musical et a été même chanteur, on comprend mieux la trame de l'histoire et sa manière de traiter le sujet. Le monde du rock est décrit avec précision, avec ses excès et surtout ses dérives. Pour un lecteur pas forcément intéressé par le rock beaucoup trop de détails et de références. Tous les groupes aspirent à la renommée mais tous n'ont pas l'envergure des Rollings Stones : ainsi les vedettes des Unstable Boys tombés dans l'oubli retrouvent momentanément un semblant de succès et la rencontre avec un écrivain raté va créer de mauvaises surprises. A mon avis plutôt un bon documentaire sur le mouvement rock qu'un bon roman !! GB
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Apathy for the Devil

Dis, Kent, reviendras-tu ?



J'ai adoré détester ce livre.



Il raconte l’ascension puis la chute au cours des années 70, de Nick Kent, ancien critique musical d'une célèbre revue spécialisée (NME).



Heureusement, cette crise d'adolescence exacerbée ne finira pas de manière tragique.



A travers son parcours, tout le gratin du rock de l'époque défile sous nos yeux et c'est passionnant quand on s'intéresse à la bande son de ces années là.



Le tout est raconté d'un ton joyeusement désespérant et de manière sincèrement hypocrite et talentueuse.

Car Kent a du style, une culture littéraire omniprésente. Il ne confond pas James Joyce et James Gang.



Toutefois, comme toute une école de critiques, Kent ne s'est pas remis d'un mélange Burroughs/Kerouac/Bangs.



On retrouve donc sous sa plume, tout ce qui depuis, est devenu un poncif.

Kent est trop intelligent et lucide pour perdre tout recul, mais s'il attribue ses déboires à l'époque, à sa faiblesse ou à son immaturité, il ne remet jamais en cause les principes gravés dans le marbre du rock comme les têtes du quintette pourpre sur le Mont Rushmore.



En effet, dans cette autobiographie, apparaissent en filigrane, tous les postulats du rock critique :

- le rock, c'est ce que je définis comme tel.

- le rock, c'est subversif.

- pour comprendre le rock, il faut vivre rock

- le critique rock est un visionnaire.



1er commandement : le rock, c'est ce que je dis être du rock !



Pour Kent, l'étiquette rock se mérite et c'est lui qui la colle.

"Night At the Opera" et Queen ?

"Ce sont des "poseurs aux prétentions arty, du kitsch qui se fait passer pour de l'Art…" C'est du "rock progressif…prétentieux…etc".



Bon, pourquoi pas.



Mais ces épithètes peu flatteuses ne conviendraient elles pas également à Roxy Music qu'il adore ?

En quoi Brian Ferry est-il moins poseur ou moins prétentieux que Freddie Mercury ? Qui des deux a le plus de recul et d'humour par rapport à ce grand cirque ou le moins de prétentions arty ?



(Comme par hasard, on retrouvera en France dans Métal Hurlant sous la signature de Manoeuvre, la même posture roide et stéréotypée : "Roxy music est l'ultime degré de sophistication que je supporte, moi qui clame partout qu'il faut châtrer les musiciens de Queen").



Autre exemple : Cat Stevens.



"Sa musique est tellement sucrée" qu'elle lui donne "mal aux dents".., "ses textes sont nuls"…



Bon, là encore, pourquoi pas ?



Mais comment interpréter quelques lignes plus loin, les reproches qu'il adresse à Cat-man et qui tournent autour du fait que ce dernier attire toutes les filles (tandis que Kent lui, garde leur sac et ronge son frein) et que du coup, son revirement religieux prête à rire ?



Il y a donc des "rockers" qui ont le droit de se taper des camions de groupies et d'autres, non ?

Quand on a succombé à Sodome et Gomorrhe, tout autre engagement ultérieur est mécaniquement suspect ?

"Father and Son" est-il vraiment beaucoup plus nul que "No fun" ?

Kent aurait du mieux écouter pourtant : « It's not time to make a change, Just relax, take it easy, You're still young, that's your fault, There's so much you have to know ».



Mais au fond, ce 1er principe ne mérite pas qu'on s'y attarde, même si j'aurais aimé que Kent s'interroge davantage sur sa subjectivité (berk, quel vilain mot !) érigée en mètre étalon du rock.



2ème commandement : le rock, c'est subversif !



Alors, là…



Sous la plume de Kent, on colle au poteau, tous les traîtres à la révolution. Quand il croise un Eagle (Glenn Frey) cocaïné et rigolard dans la rue devant un spectacle de junkies allongés sur le trottoir, il y voit ipso facto, la preuve d'une arrogance triomphante car les disques des Eagles sont "creux" et que "leur attitude n'est en rien provocante et ne fait l'apologie d'aucun mode de vie alternatif".



Il y aurait donc des rebelles qui ont le droit de se shooter (et d'enrichir le crime organisé en signe de révolte sans doute) et les autres, qui ne sont pas légitimes ?



Kent rameute tous les stéréotypes : comme tous les rocks critiques moutonniers (mais lui, il a au moins l'excuse de les avoir souvent précédés), il ne jure que par Iggy Pop précurseur des punks qui ont sauvé le rock bla, bla, bla….



Il conchie le "rock yuppie" qui est coupable d'avoir de l'énergie, d'offrir des "suites d'accords plus sophistiqués, de véritables vocaux et de meilleures compétences musicales…" et surtout, crime ultime, de ne pas afficher une "authenticité destroy".



Une authenticité destroy ?!



Peut on entendre pire imbécillité pré pubère à l'est du Pécos ?



Autres fadaises du même acabit : Joe Strummer est un "Che Guevara avec une guitare électrique", les trépanés du bulbe que sont Steve Jones, Paul Cook ou Sid Vicious, sont anoblis au rang de "rebelles", poètes de la sédition" et lui, Kent, sert "la même juste cause"…



Donc, les voilà les anarchistes du binaire. Des pigeons, des pauvres gosses, de parfaits abrutis aux mains de marchands tireurs de ficelles ou de sympathiques exaltés qui s'imaginent révolutionnaires parce qu'ils s'habillent en treillis…



Police ? Ils sont bons, mais "ils ne menacent personne". Ah, évidemment, s'ils ne menacent pas… (quoi au juste : la vilaine société qui nous rend tout méchant ?).

C'est vrai qu'en voyant Iggy faire de la pub pour les Galeries Lafayette, la menace semble davantage réelle….



Tremble société ! Risible et pathétique…



3ème commandement : pour comprendre le rock, il faut vivre rock !



Ah le mal qu'aura fait Lester Bangs auprès de tous ceux qui ont décontextualisé son malaise et pris au sérieux son précepte : "plus on s'empoisonne, plus on développe ses capacités".

Car être rock dans ces années là, ça passait par l'abandon de la mythologie "Sur la route", pour rejoindre celle de "sur les rails"…de coke.

Autodestruction systématique, on cherche à approcher le modèle ou ce qu'il devrait être. Pour être libre.



Kent est surtout libre d'aller rôder en permanence à la recherche d'un dealer et de vivre comme une épave.



Complètement paumé, junkie au dernier degré, immature, incapable de relativiser son importance (eh oh, tu écris des articles dans le NME, tu ne ponds pas "De grandes Espérances" non plus).



Il est prêt "à risquer la mort ou le ridicule" plutôt que d'être assimilé à "ceux qui regagnent le confort de leurs vies privées bien en dehors de l'univers du rock".

Tant de falbalas d'opérette pour se retrouver aujourd'hui marié, un enfant, en train d'écouter Steely Dan et Joni Mitchell et surtout semble t-il, apaisé et heureux. Heureux ? Quelle horreur ! C'est pas rock, ça, coco !



D'ailleurs, il est tellement rock, que quand il se fait virer du "NME" où il n'est plus à l'aise, il est tout "vexé, outragé". Décidément il n'est pas à une contradiction près…



4ème commandement : le critique rock est un prophète combattant.



Titre de gloire de Kent : avoir lutté pour que le rock soit sauvé.



Car c'est grâce à lui si les Pistols se sont débarrassés des "idioties sixties" quand il les a dirigés "droit vers l'avenir" …en leur faisant reprendre "No Fun" des Stooges pendant leurs premières répétitions !



Reprendre en 75 un titre de 72, même en tenant compte de la lenteur intellectuelle de ces pistolets, ce n'est pas vraiment ce que j'appelle de la réactivité.



Et puis sauver le rock, est encore une baudruche à dégonfler.



Ils sont où, tous ceux qui criaient "Pas d'Elvis, de Beatles, ou de Rolling Stones en 1977" ?

Elle fait quoi la "Blank generation" ces temps ci ?

Elle a combien d'amis sur Facebook ?

Il en est où le compte d'épargne retraite du héraut du "No future" ?



Elles deviennent quoi toutes ces stryges stymphalides ?



Le rôle du journaliste nourri aux mamelles Rolling Stones/Creem/NME, c'est de créer la hype du moment et se faire plaisir en statufiant des disques que plus grand monde n'écoute.



Car c'est bien connu : le monde n'est jamais prêt, ou il a tort, car il est trop stupide pour ne pas suivre l'odeur de la daube universelle.



Et Kent de regretter en 1978 que les "Dire Straits", Blondie", "Talking Heads" aient du succès (horreur !) grâce à des hits (horreur !) internationaux (horreurs !), alors que les malheureux "Television", "Richard Hell" ou "Patti Smith" n'en ont pas…(Patti Smith n'avait pas de succès en 1978 ? Je pense que Kent n'a vraiment pas pris que de la "bonne").



J’arrête là !



N'allez pas croire que ce n'est pas un bon livre pour autant. Je me suis régalé et je le conseille vraiment. Nick Kent est très attachant et il a du talent. J’ai plutôt ressenti de la pitié pour ce gamin, dandy bourgeois qui par idéalisme adolescent, se retrouve, lui qui a lu l’Ulysse de Joyce, plongé parmi des brutes épaisses qui pour la plupart n’ont même pas feuilleté "Pim, Pam, Poum". Il va se faire insulter, humilier, tabasser, être traîné plus bas que terre, avant d’avoir un ultime sursaut.



Simplement, j’aimerais qu’on enterre définitivement ces oripeaux idéologiques d'un autre temps et qu’on arrête de prendre au sérieux tout ce fatras pour revenir au plaisir unique de l'écoute et du jeu.



Pourquoi ne pas retenir les bons conseils de l'ex petite amie de Kent. Alors qu'il est au fond du trou et qu'il s'apitoie sur son sort, elle lui fait comprendre que ce qu'il vit "ce n'est pas une tragédie, c'est une comédie".



Alors, assez de ces héros de carton-pâte et chacun à sa place. Nous, on joue le jeu de l’adoration, eux ils jouent le jeu de la séduction. Et basta. I love Rock'nRoll, put another dime in the juke box Babe…et pas plus.



Mais par pitié, faites les descendre !



Dream is over
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The Unstable Boys

Nick Kent, journaliste musical emblématique au New Musical Express dans les années 70 et spécialiste de la musique Rock de la même période, se lance pour la première dans la fiction avec son premier roman The Unstable Boys paru en mars 2022. Un livre que je ne peux que recommander vivement aux adeptes de cette période de l'histoire et à la musique Rock.



Dans ce roman, l'auteur de romans policiers à succès, Michael Martindale, vient de se faire larguer par femme et enfants et se retrouve dans une période pour la moins délicate. Afin de combattre le sort et de guérir de son mal-être, il se lance dans un projet plutôt dingue, bien loin de ses habitudes : réaliser un documentaire sur le groupe qu'il idolâtre depuis l'adolescence : les Unstable Boys.

L'information remonte jusqu'aux oreilles de "The Boy" le leader un peu carrément dingue et égocentrique du groupe en question. Celui-ci décide alors de rencontrer au plus vite ce fameux Martindale. C'est alors que la passion profonde de l'auteur pour le chanteur va petit à petit se mouvoir en cauchemar.



Ce roman n'est pas parfait, mais il s'agit d'un bon primo roman. Le lecteur tombe progressivement dans l'engrenage du récit narratif et devient le spectateur, le voyeur presque (ou alors le témoin ?), d'un véritable drame. C'est passionné et hyper prenant.
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The Unstable Boys

Journaliste et critique musical, Nick Kent se lance dans la fiction : "The unstable boys" commence mal, pour faire vrai, l'auteur rédige une série d'articles sur ce groupe de rock célèbre des années 60, mais disparu depuis. On hésite à continuer la lecture, mais on s'y laisse prendre quand le roman devient véritablement un polar. Mais ça prend du temps et ça traîne. Raccourci d'un tiers, ce bouquin aurait mieux atteint son objectif, raviver nos souvenirs de l'époque rock des Stones et autres groupes en nous emmenant dans une intrigue bien ficelée.
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The Unstable Boys

Kent organise un tourbillon délirant, une sorte de grand 8 sous amphétamines. Les années 60 ressuscitent sous nos yeux.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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The Unstable Boys

The unstable boys

Nick Kent

Sonatine



Qu'il peut être difficile d'avoir le statut de star déchu! Dans cette période folle des sixties au niveau musical il y avait à boire et à manger. Les producteurs de 45t faisaient des sessions à la journée pour sortir toujours des nouveautés et certains groupes sont sortis du lot de manière soudaine avec une carrière aussi flamboyante qu'éclaire, ce qui n'a pas été sans conséquence sur leur vie d'après, passant de la lumière à l'ombre aussi vite qu'il n'en faut pour changer de disque. Mais à l'aube du tout accessible numériquement, ces obscures formations vouées à l'oubli refont surface et c'est de cela qu'il s'agit dans the unstable boys, le premier roman de Nick kent traduit par Laurence Romance et édité chez Sonatine.



Par le biais d'une pub pour un téléphone reprenant un de leurs titres, The Unstable boys, groupe rock psyché londonien de la fin des sixties emmené par l'incontrôlable 3the Boy" et son alter ego à la basse, moins trublion exilé lui à Amsterdam, se retrouve de nouveau dans la lumière et dans le viseur de Michael Martindale, auteur de polars à succès, fan du groupe . Fraîchement débarqué de son couple, il va s'épancher sur son amour inconditionnel pour l'oeuvre du groupe the unstable boys, ce qui va arriver aux oreilles mal intentionnées de The boy qui, un jour, va sonner à la porte de l'auteur à succès...



C'est surtout dans le colonnes de Libération que Nick Kent a livré ses coups de coeur et coups de griffes sur ce qui qui sonnait rock. Mais c'est son baptême du feu dans le domaine de la fiction avec ce premier roman de bonne facture. Aidé par sa compagne Laurence Romance pour la traduction , il réussit à nous livrer ce récit rock qui nous emmène dans les souvenirs de deux membres d'un groupe londonien qui trouve une nouvelle actu grâce à la pub. On sent sous sa plume toute la connaissance de Nick Kent de ces microcosmes créatifs faits d'excès et d'égo, de questionnements et de travers. La partition sonne très juste et le lecteur sera conquis par cette plongée dans cet univers musical comme il l'a pu être différemment mais avec le même talent dans celui de Nick Hornby dans Haute Fidélité. The Boy est odieux, Martindale est à côté de ses pompes et Nick Kent est prolifique dans les anecdotes pour rendre "the unstable boys" très plaisant.
Lien : http://www.rcv99fm.org
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Apathy for the Devil

Livre de souvenirs de Nick Kent, qui a été un des grands critiques et acteurs du rock britannique dans les années 70 notamment. L’essentiel est centré justement sur les seventies, la période la plus intense, mais Kent a de souvenirs qui remontent aux magiques sixties. Lecture passionnante pour tout amateur de rock de la grande époque ! Pour les choses racontées, les petits détails piquants (la scène où Kent décrit Lemmy Kilmister en train de vendre du speed à des gros Allemands dans un squat londonien, pour en citer un parmi beaucoup d’autres) la justesse du ton, l’impression de saisir la vérité émotionnelle de ces années finalement pas si bien connues….
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Apathy for the Devil

Nick Kent fut le rock-critic influent des 70's, au New Musical Express où il officiait.

Ce livre retrace sa vie lors de ces années qui vont de la fin de son adolescence (il est alors un jeune anglais provincial amateur de poésie qui découvre la libération de la fin des 60's), les Stones sont au fait de leur gloire et leurs albums encore essentiels, jusqu'à la mort du punk et le début de sa résurrection après une décennie d'errance et d'abus chimiques.

Ce qui m'émeut dans ce livre, c'est cette distance entre la vraie personnalité de l'auteur, un romantique épris de poésie et de musique et le souffre douleur qu'il a représenté au cours de ces années, aux yeux de certains musiciens et du public.

Certaines anecdotes sont savoureuses mais les coulisses du showbiz n'en sortent pas grandies.
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Apathy for the Devil

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Apathy for the Devil

La plume est rock, sans complaisance, et parfois aussi drôle que le titre.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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