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Critiques de Nick Sagan (16)
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Idlewild

J’ai bien apprécié Idlewild ,



C’est un bon récit très soucieux de rendre les personnages et les environnements très réels et très compréhensibles .

La texture du texte est dense et on passe du temps avant de tourner les pages .

Il y a un certain suspens , on se pose des questions ... mais ce n’est pas un texte véritablement haletant pour autant .

C’est à peine vaguement un thriller , en fait .



Le personnage principal est exquis , c’est un ado véritablement malin , infernal , qui jure comme un charretier toutes les cinq minutes .

Une vraie tète de nœuds , très sympathique et vraiment imaginative la bestiole .



Il est impossible de dévoiler l’intrigue , sinon la lecture perd 90 pour cent de son intérêt !

Cependant , disons que :

certains personnages n’ont qu’une idée en tête , sortir de cette école où ils « subissent « un enseignement Virtuel .



En fait ce récit , est un long séjour dans un univers virtuel où quelque chose semble avoir déraillé et d’où il semble urgent de sortir et donc urgent de se diriger vers la sortie qui est cachée ...



Explorer ce monde virtuel , en sortir , créer et analyser un environnement éducatif virtuel qui soit fonctionnel et productif , se montrer équivoque par rapport à la réalité , et l’irréalité réaliste et réelle finalement ( sourires ) , les avatars , l’intelligence artificielle , quelquefois aussi , la naissance spontanée et inattendue de l’intelligence artificielle , l’idée de piège virtuel , être le seigneur tout puissant de ses terres et de son univers , c’est un peu tout cela ce bouquin ...



C’est assez modeste malgré tout et au final comme roman .

Mais la chute est très surprenante ( très ) , et je dirais que l’aspect : structuration d’une personnalité grâce à un environnement et dans un environnement virtuel , n’a peut-être jamais été « dessinée « en SF de façon aussi approfondie , pertinente et aussi réaliste également , jusqu’à présent .



Un chouette roman de science-fiction souvent drôle et sympathique aussi ,

J’ai eu souvent pendant la lecture un vague arome de Wonderland bizard , au gré du récit , des personnages rencontrés et des paysages traversés ...



Un texte un peu ( légèrement ) court à mon humble avis très subjectif !

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Idlewild

Fils de l’astronome Carl Sagan, Nick Sagan est scénariste pour la télévision, et a notamment travaillé sur quelques épisodes de "Star Trek". Idlewild est le premier tome d’une trilogie, originellement parue dans la collection "Nouveaux Millénaires", et vient de paraître en poche aux éditions J’ai lu.



Où Halloween et le lecteur sont perdus…



Dès les premières lignes, le lecteur se retrouve dans l’incompréhension : le narrateur est un amnésique parano, qui se réveille, paralysé, dans un champ de maïs et qui est incapable de se rappeler qui il est et ce qu’il fait là. Seule certitude : il a tué un certain Lazare. Progressivement, on découvre que notre guide s’appelle Halloween et qu’il se trouve dans un joyeux bazar… pour le moins dangereux ! Ainsi, Hall se découvre capable de faire apparaître des monstres issus de l’imaginaire de Lovecraft – son écrivain favori – et doit essuyer une fusillade menée par des … smileys !



Nous découvrons en même temps que lui son univers mi-fantastique mi-SF, avec quelques appréhensions… En effet, aucune réelle explication, au contraire, les événements bizarres s’enchaînent. D’autres voix font alors leur apparition, celles d’un certain "Southern Gentleman" et d’une dénommée Blue, employés chez "Gedaechtnis", ainsi que des pages de transmission, en langage codé, qui nous font nous interroger… Nick Sagan ne se moquerait-il pas de nous ?



We don’t need no education !



Le temps de se faire à cet univers qui part dans tous les sens, on arrive enfin à rentrer dans l’histoire aux alentours de la centième page. "Idlewild", c’est le nom d’un établissement scolaire un peu particulier, et leurs élèves, dont Halloween fait partie, vont déceler certains bugs dans cette organisation… Alors, certes, il y a beaucoup de blabla, souvent pour rien, mais on prend plaisir à suivre les aventures d’Hall, obsédé par la mort, Mercutio, le hacker acharné ou Fantasia, qui se tient bien tant qu’elle a ses médicaments à portée de main… On apprécie aussi les scènes qui se déroulent dans la "R.V.I." , la "Réalité Virtuelle Immersive". Le retournement de situation qui survient aux ¾ du livre est malheureusement peu original, et l’on se retrouve dans une sorte de "Matrix" version thriller. Un roman en demi-teinte donc, qui se lit cependant avec plaisir… Le tout est de dépasser le début, très déroutant, et qui n’apprend pas grand-chose sur l’intrigue. On garde quand même une certaine curiosité pour les tomes suivants, Edenborn et Everfree, certaines questions restant encore en suspens.


Lien : http://www.actusf.com/spip/I..
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Shrapnel : Aristeia Rising

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie initialement parue en 2009.



L'action se passe dans un futur où la race humaine a colonisé le système solaire. Il existe un pouvoir central en place, basé sur terre. Petit à petit quelques colonies dont celle implantée sur Venus ont pris de l'autonomie par rapport au modèle central pour développer leur propre forme de démocratie. Ainsi, sur Vénus, le gouvernement en place a choisi de rétablir l'égalité de droits entre les humains basiques et les humains génétiquement modifiés. Toutes les bonnes choses ont une fin et l'Alliance Solaire des Planètes (le pouvoir central) décide de supprimer l'autonomie des colonies. Le gouvernement de Vénus a décidé de résister et de refuser les lois terrestres qui relèguent les humains normaux au rang de classe inférieure. Il dispose pour cela d'une petite armée dotée d'armures de combat. Parmi les soldats, le lecteur fait la connaissance de Samantha "Sam" Vijaya (une femme 100% humaine qui a un secret à cacher), Jammer et Stap. Les combats armés s'engagent à la surface de Vénus entre ces troupes réduites et les forces importantes de l'Alliance, disposant de vaisseaux spatiaux en couverture. Le passé de Sam lui permet d'emporter une victoire décisive et la place à la tête des troupes de Vénus. Cette histoire suit Sam et ses collègues dans des affrontements, jusqu'à un dénouement satisfaisant.



Le concept que développe cette histoire a été imaginé par Mark Long et Nick Sagan (ce dernier étant un auteur de romans de science-fiction). Le scénario détaillé et les dialogues ont été écrits par Zachary Sherman. Et l'histoire a été publiée par Radical Books, un éditeur indépendant. Les auteurs ont choisi un parti pris graphique assez déconcertant au début. Les illustrations sont confiées à Bagus Hutomo qui dessine tout par ordinateur (ce qui en soi n'a rien d'exceptionnel de nos jours). Cet illustrateur donne la priorité à l'ambiance de chaque scène plutôt qu'à une forme de précision technologique maniaque. Il n'hésite pas à utiliser la fonction de floutage, ou à laisser des contours imprécis, ou à se limiter à des visages esquissés. Ces techniques nécessitent un temps d'adaptation de la part du lecteur, surtout s'il a encore en mémoire le travail obsessionnel de Clint Langley sur ABC Warriors - Volgan War, sur un thème visuel similaire. Une fois passé ce moment d'acclimatation, il faut encore s'assurer d'une forte luminosité pour distinguer les formes et les couleurs.



Si vous réussissez à franchir ces obstacles, la lecture et le déchiffrage des illustrations vous plongent en plein coeur de l'action, dans des combats dangereux, au milieu de la mêlée. Bagus Hutomo utilise une approche adulte et complexe pour mettre en images cette histoire. Il se sert de l'infographie pour le rendu des textures des armures haute technologie revêtues par les combattants. Les vaisseaux spatiaux difficilement distinguables dans leur intégralité (du fait de leur taille) présentent des surfaces complexes, plus ou moins érodées par le vide de l'espace. Les protagonistes disposent tous de traits de visage différents et spécifiques. Les expressions faciales sont variées et mesurées. Le langage corporel est lui aussi maîtrisé et en retenue, tout en étant expressif lorsque les émotions prennent le dessus (comme pour des adultes normaux). Il reste le cas particulier des affrontements entre individus revêtus d'armure de combats et blindés. Il faut vraiment beaucoup d'attention pour comprendre certaines actions et donc certaines situations. Mais globalement, j'ai bien apprécié cette façon différente de dépeindre des combats high-tech.



Par comparaison, le scénario est plus facile à suivre, même si la densité narrative est élevée. Les scénaristes utilisent la suite d'affrontements comme épine dorsale de leur récit, ce qui assure un rythme soutenu à l'ensemble. Il développe petit à petit le personnage de Sam qui est le seul à être doté d'une personnalité conséquente, les autres n'étant là que pour lui donner la réplique sur la base d'un trait de caractère prépondérant. Long, Sagan, et Sherman embrassent pleinement le genre de la science-fiction et ils s'adressent aux amateurs du genre ; ils ne perdent pas de temps à tout expliquer, tout en respectant les codes de ce genre. Ils intègrent des méchas bien développés car la série a bénéficié d'un concepteur graphique spécifique (Syd Mead) pour les armures de combat. Ils développent également un appareil de soutien psychologique aussi intelligent qu'innovant. Et le récit se termine sur une fin claire, après un ou deux retournements de situation un peu faciles. Le fond de l'histoire tourne autour du caractère nécessaire de la guerre pour défendre ses idéaux et son mode de vie.



Cette histoire comporte son lot d'imperfections telles que des dessins parfois difficiles à déchiffrer et un ou deux rebondissements prévisibles. Mais il s'agit d'un récit de science-fiction captivant, qui sort de l'ordinaire, avec un niveau de conception sophistiqué et une intrigue riche. L'histoire de Samantha Vijaya se poursuit dans Shrapnel - Hubris.
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Idlewild

Au début d'Idlewild, on ne sait pas trop si on est dans du fantastique ou de la science-fiction. A l'instar du personnage principal, Halloween, qui après avoir repris conscience au milieu d'un champ de citrouilles, ne se souvient plus de rien, on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe dans l'univers clos et farfelu dans lequel il évolue.



Ceci s'expliquera assez rapidement : Halloween ainsi que neuf autres jeunes se trouvent dans une école qui prône des méthodes d'apprentissage ... hum, on va dire innovantes. Ils se trouvent dans une réalité virtuelle dans laquelle ils disposent de tous les outils pour réussir leur scolarité.



"Maintenant, si j'étais programmeur RVI, pourquoi créer un monde où l'on peut se blesser, mais pas mourir ? Si j'avais la possibilité de créer quelque chose, pourquoi ne pas créer le paradis ?

Et d'après Camus : "Il faut imaginer Sisyphe heureux." "



Je dois avouer avoir eu du mal à rentrer dans ce livre. Je trouvais le début poussif, pas très compréhensible. Ensuite, le déroulement de l'action ne m'a pas des masses passionné. En fait, ça commence à devenir plus intéressant à la fin. Mais je ne vous dirai pas pourquoi, hahaha.



Mon avis n'est pas très développé, mais il faut m'excuser, j'ai lu ce bouquin il y a fort longtemps, les souvenirs que j'en ai sont en train de m'échapper, d'autant plus que j'ai eu du mal à rentrer dedans. Mais je compte me rattraper avec le tome 2, Edenborn, que je ne vais pas tarder à lire.



" Pourquoi ne sommes-nous pas tous des ordinateurs ? Ce serait tellement plus facile, je crois. Pas de problème. Pas de doute. Pas d'interaction. Nous serions tous programmés. "
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Shrapnel Volume 2: Hubris

Ce tome fait suite à Aristeia Rising ; il contient les 3 épisodes de la minisérie parue en 2010.



Après le coup d'éclat sur Vénus dans le tome précédent, Sam Vijaya se retrouve dans une position compliquée. Elle est identifiée comme étant la meneuse de la rébellion. Mais cette rébellion se limite à avoir repoussé l'omnipotente Alliance Solaire des Planètes, en dehors du sol vénusien. Il reste à consolider le gouvernement de Vénus, à assurer l'autonomie énergétique de la planète, à briser le blocus autour de la planète et à pérenniser l'indépendance de la colonie vénusienne. Vijaya doit donc concevoir une stratégie qui lui permettra de quitter Vénus, de mettre la main sur un moyen de financer l'effort de guerre et de trouver des alliés. Elle dispose de quelques dizaines de soldats et d'une bonne connaissance géopolitique du système solaire. De leur coté, les experts militaires et les experts en communication de l'Alliance Solaire des Planètes réfléchissent aux moyens de contenir cette insurrection, d'éviter qu'elle se propage à d'autres colonies, et de discréditer Vijaya.



Le scénario est à nouveau construit par Nick Sagan qui est aidé cette fois par Clinnette Minis pour le découpage et les dialogues. Les illustrations sont réalisées par un collectif dénommé Concept Art House. La narration s'est fortement densifiée par rapport au premier tome. Nick Sagan ne dispose que de 3 épisodes pour raconter une histoire des plus ambitieuses. Le lecteur se retrouve immergé dans cet univers de science-fiction, fortement dosé en politique fiction. Il faut absolument avoir lu le premier tome avant de lire celui-ci. Le premier niveau de lecture repose sur les agissements de Vijaya pour continuer de faire exister la liberté politique. D'un coté Nick Sagan met en scène une démocratie basée sur une forme de discrimination. Il évite le cliché des hommes politiques corrompus pour laisser planer un flou artistique sur les dérives de cette gouvernance. Le lecteur est amené à assumer que cette discrimination est la source de la dégénérescence de cette démocratie. Par contre, il montre quelques individus en train de perpétuer cette forme de pouvoir. Il y a un passage remarquable avec des manipulateurs d'opinions (spin doctors) réfléchissant aux angles d'attaque pour retourner l'opinion publique contre Vijaya, ainsi qu'une ou deux séquences dans un bureau présidentiel pour évoquer les différentes stratégies potentielles, de la récupération du mouvement au conflit armé ouvert.



Au delà de l'enjeu de la démocratie, Nick Sagan intègre plusieurs réflexions politiques et sociales qui enrichissent d'autant la narration. Les projections d'anticipation sur les armes de guerre sont passées en arrière plan, mais la psychologue consultante informatisée refait une apparition saisissante, avec comme sous-entendu qu'une séance de psychothérapie assistée par ordinateur n'est pas si éloignée du réel que ça. Nick Sagan n'hésite pas non plus à intégrer la ferveur religieuse comme moteur d'évolution de la société. Et sa réflexion sur la discrimination ne se limite pas à réaffirmer la nécessité d'accepter l'autre, mais aussi l'interdépendance des individus dans une société. Il démonte également les mécanismes par lesquels un simple individu (Vijaya) peut devenir l'emblème d'un mouvement, comment la nécessité fait loi en termes d'alliances politiques et militaires. Sagan délaisse une opposition simpliste entre les méchants oppresseurs et les gentils défenseurs de la liberté pour montrer des individus convaincus de leur bon droit et les moyens qu'ils choisissent pour atteindre leurs fins à tous prix.



Les illustrations présentent la même caractéristique que dans le tome précédent : pour la moitié elles sont vraiment très sombres. Il faut disposer d'une forte luminosité pour distinguer les formes et les décors. Les illustrations sont réalisées à l'infographie avec quelques effets spéciaux à base d'images réelles (les explosions et les gerbes de feu par exemple), et avec un rendu général de peinture. Les individus restent distincts les uns des autres et reconnaissables, sauf quelques personnages féminins dans la deuxième moitié. La narration graphique est parfois supplantée par la nécessité d'insérer beaucoup de textes. Les illustrateurs rendent chaque scène de dialogues intéressante en les mettant en scène par des jeux de mouvement de caméra, ou en les intégrant dans des actions. La conception des décors et des tenues d'anticipation sont en cohérence avec le premier tome et relève d'une vision graphique construite et réfléchie. Le style graphique change radicalement lors de 2 courtes scènes oniriques et d'un facsimilé de publicité, ce qui apporte un peu d'air frais dans des planches très sombres et chargées d'informations visuelles.



Ce deuxième tome nécessite une attention accrue par rapport au premier et souffre un peu de sa relative faible pagination. Beaucoup d'éléments sont sous-entendus et demandent au lecteur de compléter consciemment les informations délivrées. Nick Sagan propose un récit de science-fiction ambitieux, à la fois intellectuel et viscéral.
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Everfree

Everfree commence fort, tout de suite dans le vif du sujet. C’est inquiétant quand la lecture des premiers volumes date un peu. Pas de préambule, des explications limitées au nécessaire, mais il n’a pas été si compliqué pour moi de me remettre dans le bain, à mon grand étonnement. Oui j’avais oublié des choses, des détails concernant les volumes précédents, mais tout s’est remis naturellement en place très vite. Sans doute le mérite en revient-il à l’auteur qui a su parsemer ses textes de points de repères discrets, mais efficaces.

Après le déchaînement des événements dans Idlewild et le mysticisme d’Edenborn, c’est un environnement incertain que nous trouvons dans ce roman, avec un continent américain qui renaît lentement de ses cendres. Nos posthumains ont vaincu le Black Ep et commencé à sortir de leur stase cryogénique les rares humains à y avoir été plongés à temps. Mais tout n’est pas idyllique en ce début de roman. Halloween se sent cerné de tous côtés, cherchant à protéger les siens et leur idéal. La nature humaine étant ce qu’elle est, il semble passer son temps à désamorcer des bombes, au sens figuré comme au propre.

J’avais terriblement hâte de retrouver Hal, Pandy et les autres. Au fil de la trilogie, je me suis attachée à ces personnages, trouvant des affinités, m’enrichissant des différences. S’il y a bien une chose que l’on peut reconnaître à Nick Sagan, c’est le travail qu’il a fait dans la construction de ses personnages principaux. Rien n’a été laissé au hasard, mais sans que cela paraisse trop apprêté non plus. Ils sont complexes, tangibles, imparfaits et surtout humains. Que nous les aimions ou les détestions, nous le faisons pour de bonnes raisons, selon notre sensibilité.



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Edenborn

Dix-huit années se sont écoulées depuis les événements décrits dans Idlewild. Deux groupes distincts tentent de redonner vie à l’humanité. Vashti et Champagne se sont installées en Allemagne avec leurs bébés nageurs, enfants génétiquement modifiés pour mieux résister au virus. Isaac, lui, a opté pour une descendance pleinement humaine qu’il dope aux médicaments.

Pandora tente, quant à elle, de faire le lien entre les différentes factions, ne perdant pas non plus espoir de ramener Hal à de meilleurs sentiments envers ses anciens camarades de classe. Avec l’assistance de Malachi, elle gère également le réseau RVI.

Contrairement à Idlewild dont le seul narrateur était Halloween, Edenborn nous offre une narration chorale à six voix. Pandora, tout d’abord, nous donne un point de vue extérieur, qu’elle veut neutre et honnête, sur les deux factions entre lesquelles elle évolue, mais également sur l’histoire générale, anticipant parfois les événements par touches légères. C’est avec celle de Pandora que la voix de Malachi se fait le plus souvent entendre en contrepoint, la causticité contre la douceur, la précision contre l’extrapolation... Ils sont tous deux le ciment de cette histoire.



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Idlewild

Tout commence avec un jeune homme allongé dans un champ de citrouilles.

Il ne peut plus bouger, il ne sait plus qui il est, mais il est sûr d’une chose : il a tué Lazare.

Mais qui est Lazare ? Qui est notre héros et où se trouve-t-il vraiment ?

Puis, plus important que tout le reste, qui veut sa peau ?



Engagés presque malgré nous dans ce roman initiatique, bourré de faux-semblants, de jeux de miroirs et de références en tous genres, nous sommes au départ aussi perdus que le narrateur qui peine à remettre en place ses rares souvenirs. Les événements s’enchaînent, les pièces du puzzle s’assemblent difficilement. La narration à la première personne, qui ajoute en empathie, est entrecoupée de scènes tout d’abord étranges et de requêtes informatiques. C’est au fur et à mesure que ces interludes prendront leur sens et s’emboîteront dans l’histoire pour mieux nous la révéler.



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Idlewild

-L'histoire-

Halloween (oui oui, c'est son nom), 18 ans, se réveil sans aucun souvenir ou presque dans un monde plutôt étrange rempli de monstre lovecraftiens et au milieu d'une guerre plutôt étrange. Tout ce qu'il à en mémoire hormis son nom, c'est qu'on a essayé de le tuer, que Lazare est mort et que c'est lui qu'il l'a tué.

La recherche de ses souvenirs perdus va l'emmener à découvrir des choses dont il n'a pas idée, aux frontières de la réalité et surtout au-delà...









-Mon avis-



Idlewild, premier roman de Nick Sagan, fils de l'illustre Carl ouvre ici une trilogie dont le premier tome va nous emmener sur les traces de Matrix et de P. K. Dick.

Le roman s'ouvre sur l'amnésie de son héros et va suivre deux trames distinctes qui finiront par se rejoindre vers la fin du livre dans un retournement de situation très dickien. La première qui ouvre chaque chapitre est constitué de courts paragraphe nous laissant apercevoir un futur qui s'annonce apocalyptique où le monde découvre un nouveau virus destructeur. La seconde trame qui est du coup la principale va s’intéresser au destin d'Halloween et ses efforts pour retrouver ses souvenirs perdus. Le lecteur se retrouve au même niveau que l'adolescent ignorant tout de l'identité de celui-ci et de son passé. On est donc happé par l'enquête que va mener le héros, découvrant au fur et à mesure des pages d'où il vient et comment il s'est retrouvé amnésique. Le procédé rend le livre plus captivant à chaque nouveau chapitre. On s'identifie rapidement à Hal, et on se retrouve à élaborer de notre côté des théories fumeuses. Tout d'abord déroutante et étrange, l'histoire devient ainsi intrigante, intéressante et de plus en plus passionnante au fil des pages jusqu'au super retournement presque final. si les deux derniers chapitres sont je trouve un peu expédiés, cela n'enlève rien au plaisir de lecture de ce très bon roman de SF qui combine astucieusement post-apo et cyberpunk.



J'ai passé un très bon moment en compagnie d'Halloween et je suis impatient de le retrouver lui et ses compagnons dans la suite Edenborn
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Edenborn

Si vous n'avez pas lu le premier tome, Idlewild, passez votre chemin, maintenant : spoilers en vue.



A la fin du premier tome, nous apprenions qu'Halloween et ses compagnons de RVI (Réalité Virtuelle Immersive) étaient des sortes de super humains conçus dans des laboratoires afin de repeupler la Terre et de trouver une solution au virus Black Ep qui décima l'humanité. Ce que Pandora et les autres font gentiment en créant de clones. Halloween, quant à lui, a disparu de la circulation, planqué quelque part en Amérique du Nord. Fantasia reste introuvable. 30 ans se sont écoulés depuis les évènements d'Idlewild.



Les chapitres sont très courts, titrés par le nom du personnage qui y parle à la première personne (sauf un qui parle à la deuxième personne). Il y a 5 personnages point de vue (si je n'en ai pas oublié) mais de nombreux autres sont mentionnés : en fait toute la population terrienne ou peu s'en faut. Ce n'est pas toujours très clair pour s'y retrouver, même s'ils ne sont pas bien nombreux.



Pendant 200 pages, il ne se passe rien. On parle de leur vie, au final plutôt banale et sans danger. Ces deux cents premières pages sont clairement là pour planter le décor, nous expliquer ce qui s'est passé pendant les 30 années écoulées et mettre en place les relations, souvent conflictuelles, avec les personnages. D'habitude, j'aime bien cette séquence dans les livres, même quand elles sont longues, mais là je me suis ennuyée considérablement.



Ensuite, l'action commence quand quelqu'un fait péter le système de sécurité de tout le système informatique et tout ce qui s'en suit. Les pages se tournent plus rapidement, mais ça reste plat.



Au final, je ne suis pas trop arrivée à rentrer dans ce livre, à peine plus que dans le premier. Le souci venant principalement d'une incapacité à capter les personnages, à ressentir de l'empathie, ou de la haine pour eux. J'ai eu l'impression de toujours rester à la surface des choses, comme si je regardais ces derniers humains vivre de très loin là-haut dans le ciel, plutôt que d'être avec eux dans leur monde.



A côté de ça, j'ai du mal à voir où l'intrigue nous mène. L'histoire ne prend pas, n'arrive pas à me passionner. Pourtant c'est du postapo. Mais en fait c'est du postapo aseptisé. C'est moins drôle. Du coup, je ne lirai pas la suite. D'autant que je devrai payer mon exemplaire (j'avais reçu les deux premiers via Virgin Megastore) et que, euuuh, 18 euros pour du semi-poche, c'est pas donné ... Surtout quand on n'apprécie moyennement le contenu.
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Idlewild

Un univers déroutant qui ne convainc qu'à moitié…



Idlewild est le premier tome d’une trilogie parue dans la récente collection Nouveaux Millénaires des éditions J’ai Lu, qui réunira ses publications SF grand format. La suite de la série est prévue pour la fin de l’année, puis début 2012 pour le troisième tome. Son auteur, Nick Sagan n’est autre que le fils de Carl Sagan, l’éminent scientifique qui a initié le programme SETI consistant à rechercher de possibles vies extraterrestres et qui était également l’auteur de nombreux ouvrages, dont Contact, qui a inspiré le film éponyme.





Un début d’histoire franchement étrange



Tout commence dans un champ de citrouilles. Un jeune homme y est allongé. Il ne se souvient plus de rien sauf de trois choses : on a essayé de le tuer, que Lazare est mort et qu’il a tué Lazare. À partir de ces faits, le personnage part en quête de son “moi”, de ses souvenirs.



Mais le personnage principal n’est pas seul, il vit avec neuf autres adolescents de son âge. Leur présence, que l’on pourrait croire capable d’aider l’amnésique, est tout le contraire. Plus il en apprend, moins les réponses sont évidentes.



Ce début d’histoire est hautement captivant, mais la suite devient beaucoup trop décousue et déconcertante. On passe parfois du coq à l’âne sans grande logique, et même si certains éléments sont expliqués dans la suite des événements, le lecteur est trop balloté d’événements inexpliqués en situations bizarres.



Des mystères qui s’imbriquent dans un univers virtuel…



Difficile d’en dire plus sur l’intrigue sans en révéler trop, mais le livre fourmille de bonnes idées plus ou moins bien exploitées...



lire la suite sur le blog !
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Idlewild

Une jolie découverte. Le livre crée un univers résolument futuriste mais qui parait étrangement a porté de main. On rentre complétement dans l'histoire, allant jusqu'à ce mettre a la place de Halloween. On apprend en même temps que lui, on découvre au fur et a mesure les souvenirs qu'il a perdu. On finit par devenir tout aussi méfiant que lui, doutant de chaque personnage et cherchant le moindre détail qui pourrait prouver la culpabilité de l'un d'eux, sans toutefois jamais réussir a mettre le doigt sur ce qui cloche. Même si les personnages sont étranges, on ne peut s'empêcher de les prendre en affection ce qui rend l'histoire encore plus prenante.

Quand la vérité éclate enfin, on tombe d'aussi haut que Halloween, étant tout comme lui complétement surpris par ce que l'on découvre. ( même si on a un peu de mal a démêler ce qui est vraie et faux dans les premiers temps. )

Le livre est ponctué de passage que l'on pourrait qualifier de Flash Back mais qui n'en sont pas vraiment. On découvre en fait des petits morceaux du passé, qui nous permette de comprendre certains événements que vit Halloween dans le présent, mais sans jamais en dire trop. En fait on nous donne des pistes, on nous met sur la voie, mais on en sait jamais assez pour arriver a tout démêler. D'autres passages nous apprenne des détails plus ou moins important sur le programme qui gère la RVI.

Seul petit bémol, ( qui ne m'a pas posée problème étant habitué a ce type de langage ) le langage informatique utilisé est parfois un peu trop poussé et pas forcement accessible a tous.

La lecture est fluide et agréable, une fois plongé dans le livre il est difficile de le lâcher tant on veut connaitre le dénouement de l'histoire.



J'ai trouvé au livre des similitudes avec " Matrix ", et pour moi qui adore ces films, c'est un vraie compliment.


Lien : http://bitlit.skyrock.com/29..
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Idlewild

En commençant la lecture j'avais beaucoup de mal à accrocher et à comprendre l'histoire.

On commence avec le personnage principale Halloween qui a perdus la mémoire ce qui nous amène à être aussi perdus que lui.



Au bout de quelques chapitres, tout commence à se mettre en place et on comprend mieux dans quel monde vit Halloween. Puis quand on commence à deviner les choses, on se rend compte qu'on c'est trompé. Vers la fin, on peut enfin répondre à certaines questions qu'on sait poser en lisant et on découvre vraiment dans quel monde il a vécu.



Les personnes sont assez difficiles à définir. Physiquement on ne peut pas réellement se donner une image d'eux puisqu'il n'y a pas beaucoup de description. Tout ça reste assez flou.

Certains personnages sont peu mis en avant donc on ne les connaît pas très bien.



En début de chapitre il y a des "flashbacks" du passé qui nous permet un peu mieux comprendre l'environnement pourquoi un monde virtuel.

Le seul point négatif c'est le langage informatique et scientifique qui est beaucoup mis en avant et donc que j'avais beaucoup de mal à comprendre.



L'auteur a su mettre une intrigue qui nous a fait beaucoup réfléchir et à comprendre le monde d'Halloween.

Il a une écriture fluide et agréable à lire, et les pages se sont tournées toutes seules tellement on est pris dans l'histoire et qu'on veut enfin savoir la fin.



En conclusion c'est un livre que j'ai bien aimée, une bonne histoire futuriste, malgré un début difficile et pas mal d'incompréhension. S'il y a un deuxième tome je le lirai avec plaisir. J'ai juste trouvée la fin un peu rapide pour certains personnages.
Lien : http://rever-en-lisant.skyro..
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Everfree

Dernier tome de la trilogie de Nick Sagan qui finit ici en fanfare sa saga. Construire une société utopiste n'est pas de tout repos, surtout quand on tente de le faire avec des sales capitalistes. C'est que je retiens de ce dernier tome qui attaque frontalement ces idéologies individualiste du toujours plus de profit et de l'exploitation d'autrui. Mais tout n'est pas non plus tout rose du côté des posthumains d'Idlewild qui bien qu’épris d'égalité et de liberté pour 'humanité et pleins de bonnes intention marchent dangereusement près du précipice de la dictature.

Ce derniers tome pose de bonnes question quand au libre arbitre et à la capacité qu'à l'humanité de faire les bons choix. Cette ambiguïté est plutôt intéressante et laisse quand même entrevoir un certain pessimiste chez Nick Sagan.

Pessimiste, cette trilogie le sera jusqu'au bout. Après un dernier chapitre qui laisse entrevoir un futur radieux pour une humanité débarrassée de ses démons que sont l'individualisme et l'intolérance on conclut par un épilogue assez sombre qui balaye ses perspectives et remet presque tout à zéro...



Au final, ça aura été une trilogie vraiment sympathique qui aborde de nombreux thèmes et pousse à la réflexion. Une porte d'entrée idéale pour un nouveau venu dans le monde de la SF et une lecture tout de même très agréable pour un habitué.
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Edenborn

-L'histoire-

18 ans sont passé depuis les événements d'Idlewild qui ont vu Halloween découvrir que le monde dans lequel il vivait n'était pas réel et depuis qu'il a libéré ses camarades survivants.

Depuis 18 ans, le monde à quelque peu changé, la race humaine est quasi toujours éteinte mais Champagne et Vashti d'un côté et Isaac de l'autre tentent avec des moyens et des idées différentes de repeupler la Terre. Pandora fait l'intermédiaire entre eux et Halloween fait le mort de son côté.

Alors qu'ils travaillent à chercher un remède au Black Ep, de sinistres événements vont bientôt perturber leurs routines...





-Mon avis-



Après un premier tome qui m'avait bien plut, c'est avec plaisir que je retrouve l'univers de Nick Sagan. Ce tome commence plutôt lentement, exposant au travers différents protagonistes l'état du monde suite aux drames du précédent volume. On découvre ainsi les vies très différentes des enfants d'Isaac et de ceux de Vaashti, s'attachant à certain, en détestant d'autre. Le rythme est très différend du premier tome qui par son côté enquête sur le passé donnait une impression de foisonnement d’événement. Ici, au contraire, c'est plutôt lent, mais sans être ennuyeux, jusqu'au deux tiers du roman où un changement majeur intervient et remets, un peu à la manière du premier tome, en perspective tout ce qu'on pouvait savoir avant d'entrainer vers un final explosif.

Si j'ai encore passé un bon moment, de lecture, je trouve ce livre souffre du même "défaut" que le précédent, un conclusion peut être trop vite amenée, voir expédié.



J'attends impatiemment de lire la conclusion de cette trilogie mais je dois avouer que même si j'ai bien aimé ça reste de la SF plutôt light. Ce n'est d'ailleurs pas forcément un défaut puisque ça en fait des romans plutôt accessible qui abordent des thèmes intéressant tel que l'opposition entre science et religion sans émettre de jugement.
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Edenborn

L'histoire est sympa mais finalement il ne se passe pas grand chose dans la première partie, à part des chamailleries et des réflexions adolescentes qui m'ont saoulée, il faut bien le dire. En fait, un événement intéressant intervient à la page 160, soit la moitié du roman... L'un des enfants non modifiés découvre un secret sur son origine et cela m'a permis de ne pas lâcher la lecture en cours de route.



Au final, je regrette tout de même le côté trop "ado" de la première partie, mais ce fut une lecture agréable sur la seconde moitié du roman, et je me dis que c'est tout de même un roman qui peut tirer les lectures adolescentes vers le haut, loin d'Edward et Bella. La fin permet de supposer une suite, mais ça je m'en serais doutée. Je ne pense pas la lire, mais je vais peut-être me procurer le tome 1 !
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