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Critiques de Nicky Lee (55)
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The one, tome 1

Teng Lee, 16 ans, est la fille d'une ancienne star du mannequinat aujourd'hui décédée. Sa tante a toujours rêvé que sa nièce connaisse la même carrière que sa mère. Mais Lee, jusqu'à présent, n'était pas passionnée par ce métier. Jusqu'au jour où elle découvre les photos d'Angus Lanson, le top model n°1 dans le monde. Fascinée par ses poses et les mises en scène, elle se rend compte que le mannequinat est bien plus qu'un simple déhanché sur les podiums ou devant les photographes. Aidée de sa tante, Lele décide de se lancer dans cette carrière.



Je reste très mitigée suite à la lecture de ce shojo. D'un côté on nous présente une jeune fille qui va découvrir que le mannequinat est un véritable travail, loin des clichés comme "sois belle et tais toi" et qu'il faut une véritable préparation pour se présenter à des auditions. de l'autre, on retrouve justement des clichés - sexistes notamment - qui ne m'ont pas fait très bonne impression. Car même en jouant sur l'humour, on valorise essentiellement le physique (servi par un graphisme très léché), la vie débridée des mannequins et de leur entourage, les relations équivoques entre deux frères à la limite de l'inceste. Car le beau Angus a un frère jumeau et en effet, les relations avec ce dernier sont... bizarres. On devine bien sûr que Lele va semer la discorde entre ces deux-là...

Cette série est apparemment un best-seller taiwanais. Pour ma part, ce premier volume ne m'a pas franchement convaincue, les personnages sont trop parfaits physiquement pour y croire même si on est dans le monde la mode), le scénario est léger et je pense donc me passer de la suite. :)
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The One, tome 13

La lumière au bout du tunnel : voilà ce qui caractérise ce tome qui nous offre enfin la transition et la rédemption attendue pour notre héros écorché vif : Eros.



Nicky Lee n’y va pas avec le dos de la cuillère quand elle décide de faire évoluer son couple principal. Utilisant l’addiction d’Eros et son sevrage, elle fait emménager Lele chez lui pour que cette proximité forcée déclenche quelque chose et ce sera le cas. Mais plutôt que de jouer sur le côté sexy de ce rapprochement, ce qu’elle aurait pu faire, elle joue la carte du drame familiale et des plaies à panser. J’ai largement préféré.



Certes l’autrice va beaucoup trop vite dans sa narration, sautant un nombre d’étapes pharamineux, rendant cela un peu trop mélodramatique en mode « Amour, gloire et beauté », mais le résultat est là et la transition entre le Eros qui semble indifférent à tout et le Eros qui s’ouvre sur ses traumas est touchant. Avec une héroïne qui aime les bad boys en perdition, c’était sûr qu’elle allait plonger dedans.



Alors oui, il y a des dialogues écrits avec les pieds qui auraient dû être plus sensibles, parce que l’humour de l’autrice craint un peu et casse l’ambiance. Oui, il y a toujours ce travers d’une Lele trop soumise aux désirs de celui qu’elle aime, mais impossible de rester de marbre face à la peur de l’abandon d’Eros qui éclate au grand jour et dévoile ses origines. Cette plongée (rapide) dans son passé était nécessaire et fut touchante, et en fan de romance, ce pourquoi beaucoup lisent cette série, on ne peut que être content du dénouement, enfin !



Le tome de la guérison ! Bien qu’il fut une fois de plus écrit assez maladroitement, les intentions sont là et on est ému face à ce nouveau Eros qui se dévoile, plus fragile, plus à fleur de peau, qui ose montrer ses peurs. Lele a brisé la coquille a force de gentillesse et de courage. Le chemin a été long mais la récompense est là. L’autrice a mené son mélodrame comme il faut de bout en bout. Reste maintenant à s’attaquer au volet Angus, ça ne va pas être simple.
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The one, tome 12

Addiction toujours belle et bien présente dans cette suite qui nous permet de sortir la tête haute de l’arc précédent mais de découvrir aussi le poids de la vengeance.



Dans cette dynamique toujours aussi portée sur l’exagération mais rappelant aussi les ravages des histoires de familles toxiques telle qu’on avait pu le voir dans Banana Fish, nous retrouvons un Eros qui a réussi à aller au bout de sa vengeance et un Angus qui réussit à jouer à cartes égales avec son père, mais chacun va devoir affronter les conséquences.



J’ai apprécié qu’on revienne à New York et qu’on s’éloigne enfin de ce passage de l’histoire où chacun vivait sa vie de son côté. L’autrice rassemble peu à peu les personnages, mettant en scène des retrouvailles complexes mais attendues. Ainsi, Eros revient et retrouve Lele mais ce n’est pas si simple quand on a été drogué de force pendant des mois. L’autrice met donc en scène de manière crue et violente la désintox forcée et artisanale du héros avec l’aide de son père adoptif et de sa charmante voisine.



Bien que proposant une dynamique de ce qu’on a connu, les retrouvailles Lele-Eros étaient attendues et tiennent leurs promesses. L’autrice nous redonne cette dynamique chien-chat qu’on aime tant et qui fonctionne si bien pour eux. C’est tragique et en même temps amusant de les retrouver dans ces circonstances. C’est plus problématique du côté d’Angus, qu’on ne voit pas encore trop. Je n’aime pas du tout la façon dont est présentée sa relation forcée avec Ulysse, d’abord on dirait deux amoureux mais on se rappelle ensuite que ce n’est que contrainte et le malaise nous rattrape vite. Je m’interroge sur la façon dont l’autrice va faire évoluer ça et j’ai quelques craintes, car je n’aimerais pas une transformation en romance façon « syndrome de Stockholm »…



Nous avons cependant eu droit ici à de beaux moments émouvants, du retour d’Eros, jusqu’à la déclaration de Lele quand il se met en danger, en passant par l’abnégation de Taylor quand il l’apprend et le rejoint. L’autrice sait comment nous toucher et nous émouvoir et tant pis si on est toujours dans une exagération plus accrue à la mode de ces soaps américains qui ont fait le succès des programmes télé matinaux français.



C’est donc avec une forme de plaisir coupable que je continue à suivre ces aventures totalement surréalistes où les pères hommes politiques drogues leurs fils, où ceux-ci se sevrent seuls, où les relations toxiques ne posent pas autant problème que ce qu’elles devraient sous prétexte de vengeance. L’addiction est là à la lecture mais les problèmes moraux également avec une héroïne trop soumise aux désirs du héros et des héros qui ont trop la figure du « bad boy » cliché.
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The One, tome 11

Le virage de la série dans le roman noir, roman de société dénonçant les travers d’une haute société horrible avec ses enfants remplit toutes ses promesses dans cette sombre et percutante.



Nous avions laissé Eros aux mains de son père, ayant sauté volontairement dans le piège tendu par celui-ci pour libérer son jeune frère Angus, bien plus fragile. En plus Amour, Gloire et Beauté, Nicky Lee nous passionne bien malgré nous pour les déboires de ces deux âmes en peine : le premier étant drogué de force et transformé en gigolo pour les ambitions politiques de son père ; le second s’étant vendu à l’ennemi économique de son père pour pouvoir avoir le pouvoir de le menacer et sauver son frère. C’est sombre, très sombre.



Pour autant, le récit est toujours hyper entraînant, alors que clairement il a basculé dans un versant vraiment exagéré où l’autrice a poussé bien loin les problèmes de ces deux frères. C’est surréaliste mais le lecteur est happé parce qui se passe. On a envie de voir Eros renverser la table et troubler les plans de son père, vengeant ce que son frère a subi autrefois. On a envie de voir Angus gagner en force et pourvoir jouer à égalité avec eux. Le récit des troubles des deux frères sont vraiment le coeur de ce tome et ça fonctionne très bien.



Heureusement Lele n’est pas fondamentalement oubliée et ce sera la dose de fraîcheur dont on aura besoin dans toute cette noirceur, car clairement Angus et Eros vont très loin dans les ténèbres de leur famille. C’est assez horrible et profondément dérangeant de les voir chacun jouer les gigolos, offrant et souillant leur corps, pour satisfaire leur besoin de vengeance. Lele, elle, au moins poursuit son rêve avec succès, et si l’autrice passe bien trop vite dessus, on est heureux de la voir réussir et briller sur les planches, grâce à sa rencontre clé avec Deveraux, sorte de Lagarfield imaginé par Nicky Lee. Les planches sont alors lumineuses, de toutes beauté et très très classe.



Avec un équilibre étrange entre sombre histoire de vengeance familiale et ascension fulgurante permettant de réaliser un rêve, là où l’autre s’est brisé, l’autrice propose une lecture addictive certes bien trop surjouée pour être crédible un instant, mais qui donne envie de tourner et tourner les pages pour voir si cette vengeance va bien s’accomplir. Avis aux amateurs de lectures classiques mais addictives.
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The One, tome 14

Fausse piste ! Alors que je pensais me tourner vers Angus, c’est vers les podiums que l’autrice nous ramène déjà. Un tome assez étrange et cocasse ^^!



Nicky Lee a vraiment le chic pour nous surprendre et faire faire des tours et détours à son histoire. A peine le couple Eros – Lele formé, qu’elle nous fait repartir sur les chemins de la mode. Pas bête en soi, car ainsi elle s’attaque à un des problèmes de son oeuvre dont elle semble prendre conscience : le manque d’ambition de son héroïne et le fait qu’elle ait toujours fait les choses pour suivre ou faire plaisir aux autres. Au moins, elle cherche maintenant à lui donner de la consistance.



J’ai ainsi beaucoup apprécié d’Eros mette les pieds dans le plat et confronte Lele par rapport à sa carrière de mannequin et ce qu’elle aspire à être dans la vie. J’ai moins aimé en revanche la réponse trouvée : un retour à Paris avec Devereau et surtout le défi que celui-ci lui lance. On se retrouve alors dans une ambiance plutôt comique et après le sérieux et l’émotion des tomes précédents, j’avoue avoir trouvé ça maladroit même si ça offre une respiration.



Nous voilà donc de retour sur les podiums ou plus précisément devant les objectifs et si on prend juste ce bout de l’intrigue pour ce qu’il est, sans le connecter au reste, il est amusant de voir comment l’autrice traite l’allure et le comportement androgyne du partenaire de Lele : André. Je me suis amusée du sale caractère de ce dernier et des crasses qu’il fait à Lele, mais aussi de la façon dont elle résiste et lui tient tête avec patience et panache. C’était une dynamique sympathique et si le côté « transgenre » d’André comme l’autrice l’appel est cliché à mort, il y a deux-trois remarques bien sentie sur le genre et le mannequinat.



Ce tome offre en plus un joli vaudeville en fin avec l’arrivée d’Eros après une énième mésaventure de Lele. Un petit triangle amoureux cocasse se met en place avec une Lele pas du tout au courant de la réelle attirance d’André et un nouveau défi de Devereau qui vient s’y greffer. C’était totalement ubuesque mais très drôle. J’ai ri de la nouvelle posture jalouse d’Eros, lui, qui a toujours été si indifférent et j’ai aimé l’assurance de Lele, qui se réveille enfin, dans les dernières pages. Le prochain tome est donc prometteur.



Surprise, surprise, Nicky Lee nous entraîne là où on ne l’attend pas dans ce tome. Si on est ici dans de la pure comédie, ce qui rompt un peu brutalement le ton, c’est de la comédie drôle et bien faite, reposant sur des oppositions amusantes au comique travaillé. Tout en interrogeant enfin le caractère passif de l’héroïne, l’autrice nous offre comédie, triangle amoureux et retour devant les objectifs. C’est très chouette !
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The One, tome 10

Le focus sur les garçons continue dans ce tome terriblement sombre et dérangeant où décidément le virage amorcé confirme le partie pris très soapesque de la série. 



Nicky Lee a définitivement décidé de s'intéresser et s'attarder sur la famille Lanson. On découvre ainsi avec elle tout ce que cache le terrible passé de Ling / Angus auquel Eros tente de le faire échapper et ça fait mal. 



Si vous aimez les histoires sombres, glauques et torturées, ce tome sera parfait pour vous. Pour les autres, quelques trigger warning n'auraient pas été de manque avec cette évocation de la prostitution infantile et autre, de la drogue, de la séquestration et autres enlèvement et violences. L'autrice ne fait pas les choses à moitié. Mais si on aime, on a vraiment de la tension, des rebondissements, des plans faits et défaits. C'est parfaitement rythmé.



Une fois de plus, ce focus nous fait totalement oublier la mode et Lele mais après tout on lui a déjà consacré la moitié de la série alors que les garçons étaient restés dans l'ombre, normal de revenir un peu sur eux. C'est juste pour ma part le cadre très violent et glauque qui me dérange et que je n'apprécie pas. Autant le passé d'Eros qu'on entrapercevoit à New York correspond bien à l'image que je me fais de la violence et de la guerre des gangs d'alors, avec une teinte à la Banana Fish. Autant celui d'Angus avec son statut de gigolo quasi princier est inimaginable et glauque au possible pour moi. Je bloque.



Mais les amateurs de mélodrame seront servis. Entre la première partie servie par une belle tension tandis qu'Eros imagine un plan pour sauver son petit frère et la suite où lui-même est tombé dans un piège et est à sauver, l'action est là. J'ai apprécié le rôle du père adoptif d'Angus, même si c'est totalement improbable de laisser son fils se mettre ainsi en danger. Je suis intriguée par le mystérieux armateur Ulysse et ce qu'il fabrique dans cette histoire. Lui aussi, comme le père des garçons, éveille tous mes trigger warning. Nous sommes quand même dans un pseudo shojo à l'ancienne avec des relations "romantiques" censée nous faire fantasmer vraiment toxiques et malaisantes. J'ai du mal à comprendre le plaisir de voir ainsi ses personnages chéris martyrisés et surtout de voir des personnalités toxiques trouver le bonheur...



Alors je suis curieuse de voir le tournant que prendra la série pour "retourner à la normale". Je sens que ce sera encore très grandiloquant et pas vraiment crédible, car franchement quand je vois comment sont traités par dessus la jambe toutes les atrocités subies par les garçons, je tremble. Il est quand même question de drogue, addiction, viol, prostitution, violences et j'en passe, et pourtant on dirait que ce sont des ressorts pour nous faire fantasmer sur eux. C'est assez moyen et je crains que la bascule manque tout autant de subtilité.



Probablement le tome le plus sombre et dérangeant de la série, il donne l'impression d'être tombé dans un mix de Banana Fish (manga d'Akimi Yoshida) et de Young Royals (série télé). C'est glauque au possible mais les amateurs de sensations fortes et de mélodrames seront servis. Pour les âmes plus sensibles, soyez prévenus plonger dans le passé des garçons, ça fait mal très mal, et le présent est encore bien difficile. Hâte de sortir par le haut de toute cette horreur !
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The One, tome 8

Un tome qui assure le show et toujours aussi explosif, mais une belle surprise en voyant qui est le photographe choisi par Damian, et le lien qui se développe entre Lélé et Eros.

Au passage, nous pouvons noter différentes personnes aux comportements très limites voire malsain, le tout soumis à des sentiments négatifs tels que la jalousie etc.



Lélé fait un shooting avec Angus, sous les ordres de Damian. C’est le grand jour pour découvrir qui est le photographe, [j’attise votre envie mais si vous êtres ultra sensible et ne voulait pas encore savoir, passer ce morceau] Mr Marshall qui n’est nul autre que celui qui fait le shooting qui a changé à jamais la vie de Lélé, celui dont les photos l’ont marqué au fer rouge. [/fin] Cet homme est intéressant, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il met à nu l’âme humaine, en tout cas celle de ses mannequins, qu’il cherche à connaître.

Il a envie d’échanger avec eux, de créer, mais qu’est-ce que donnera le résultat final ? Comment prendre ce qu’il a dit à Lélé ?

Il est si fort, qu’il savait bien entendu la vérité mais ne se mêle que de ce qu’il a à accomplir en tant que créateur, sans se laisser perturber. Belle répartie de lui envers Damian.



Sous les phares des strass et paillettes et/ou de la puissance et/ou de la richesse et/ou de la beauté peuvent se cacher bien des choses, parfois mêmes laides, mais aussi des fêlures.

Leurs métiers de création peut réaliser des prouesses, car par moment Lélé change complètement, par son look clairement, mais ses expressions aussi peuvent changer.

Elle continue son entraînement avec Eros, veille sur lui, leur lien se solidifie. Même Eros change de comportement parfois. Serait-ce la bonne personne pour elle ?

En tout cas, elle a réussi à accomplir des choses avec lui que personne n’avait jamais réussi.



Nous y ressentons bien aussi la description de l’ambiance new-yorkaise.



Avis express : Bonne lecture, nerfs à vif, capture de New-York, le photographe choisi est intéressant, des passés se dévoilent.
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The One, tome 5

Lele ne digère pas ce qu’il s’est passé, ça lui a mis un coup violent au moral mais en même temps plus aucune larme ne sort, et elle défonce la scène.

Nous serons les seuls à voir sa tante autrement, nous verrons des choses que Lele ne voit pas du tout. L’ombre de la mère de Lele planera aussi, cette femme éblouira nos yeux. Elle est aussi une des raisons pour lesquelles sa sœur croit tant en sa fille.



Lele est enfin revenue, elle se précipite pour aller voir sa grand-mère, mais rien ne se passera comme prévu .

Elle en voudra à sa tante et voudrait tout arrêter, sauf qu’elle est sous contrat, elle n’en a pas le droit ou si mais devrait rembourser une somme qu’elle n’a pas.

Ainsi, elle va se la jouer professionnelle et sûre d’elle, et nous assistons à une métamorphose, du moins en partie.

Avec une image assumée, différente, elle se donne corps et âme pour son travail, voit sa tante pour discuter boulot, a du répondant quand il le faut, pour les interviews aussi, saura se distinguer, mais ses sentiments eux semblent froids et durs. Heureusement pour elle, une jeune femme continuera à veiller sur elle.



Le temps passe, et Lele assure dans son travail, elle fait au mieux pour éviter les pièges, mais ce n’est pas toujours possible, car oui avec une telle réussite elle attire haine et la jalousie.

Elle saura également se renouveler.

Et voilà un nouveau coup du sort, mais aussi une occasion pour elle de prendre plus son indépendance.



Cela a été mémorable une fois que Lele est bien décidée à travailler de la voir exercer, elle dégageait une certaine puissance.



D’un seul coup, elle change totalement. Chez elle, l’adage ce qui ne tue pas rend plus fort semble vraiment avoir provoqué quelque chose.

Bien que, ne vous faites pas trop d’illusions pour autant (et attention parce qu’on peut avoir un effet totalement inverse et dévastateur).

Les scènes, défilés, shooting dans le monde de la mode nous transportent avec elle en tête d’affiche, elle est électromagnétique quelque soit son style, et ça le lecteur le vit aussi.

Alors que par ailleurs, nous la voyons aussi dans son passé, avoir du mal à faire face au début …

Sa tante qui paraît une femme d’affaire froide et intransigeante, nous offrira aussi quelqu’un de totalement différent, et non elle n’est pas indifférente à Lele, notamment avec le personnage de Lou, ils ont une relation très compliqué.

Er que dire de ce riche, et sa rencontre avec Lele ? Mémorable au passage, qui aurait pu avoir tout l’effet contraire.

Mais c’est bien aussi le fantôme de sa mère, sa prestance, son élégance, cette façon d’aller sur le toit, … qui transparaît, nous intéresse, et reste un lien indéfectible entre Lele et sa tante Ye Feihong.



Vivement la suite, ça tombe bien elle est dans ma PAL

A part quelques cases à part, nous avons également des fiches des personnages.



Si on accepte le jeu, très bonne lecture, c’est jouissif à lire.

Un très bon divertissement, et oui par moment il nous en met plein la vue.
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The One, tome 4

Sorti en même temps que le tome 3, celui-ci est quasi identique avec les mêmes qualités et mêmes défauts...



Lele et Eros sont toujours au Japon à se chamailler à la moindre occasion sans qu'on est beaucoup l'opportunité de les voir travailler, alors que leurs disputes ont clairement un impact sur le boulot de Lele. Mais nouveauté, après Feidna, ils sont rejoint par Angus, qui va mettre encore plus le bazar.



C'est fou comme l'autrice mise tout sur l'humour et les pseudo drame plutôt que de développer une intrigue solide et sensible. Cela donne un mélange amusant et un peu barré mais tellement superficiel malgré le potentiel du passé des jumeaux par exemple. Dommage.



En attendant, je m'amuse à voir Eros et Lele succomber peu à peu sans le savoir ni vouloir le reconnaître, le tout sous le regard jaloux de leurs amis. Je me régale surtout des premiers pas de mannequins photos de Lele, qui est subjuguante dans cette version androgyne qu'elle nous montre ici. J'aime vraiment énormément ce que Nicky Lee propose en terme de mode, moins en dehors des plateaux où je trouve, le plus souvent, les looks totalement dépassés et mal accordés même pour l'époque...



Quelque chose est né le temps de ces deux tomes, le temps de cette mission au Japon, que j'espère voir se développer dans les prochains tomes avec peut-être un poil moins d'humour, ou mieux dosé, et bien plus de sentiments et de développement des personnages, car j'en ai un peu marre de la Lele archi naïve et pleureuse ^^!
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The One, tome 8

Avec encore plus d'émotion et peut-être un peu plus de sérieux, Nicky Lee nous entraîne encore plus profondément dans les aventures new-yorkaises de notre mannequin en herbe, qui décidément se retrouve entre deux frères très intéressants.



Avec plus de force que dans le tome précédent encore, l'autrice continue d'écrire l'histoire de Lele et d'Angus et Eros, mêlant ceci avec le contrat extraordinaire qu'elle a décroché avec le photographe de leur rêve. Tout s'entremêle et s'accroche entre eux, leur histoire présente avec leurs démêlés amoureux et familiaux, mais aussi leurs traumas passés réciproques, ce qui crée un épais nuage agité au-dessus de leur tête.



Je fonds totalement devant l'avancée des relations de ce trio. J'aime voir la façon très âpre dont on commence à deviner le passé tourmenté d'Eros, celui que leur père a gardé mais n'a pas bien traité pour autant, qui est ultra fragile et a déjà essayé d'en finir, ce qui le rend désormais accroc à son frère. On sent que Lele en réalisant ses sentiments à ce moment-là de l'histoire se place vraiment entre eux deux. Elle réveille les vieux démons de l'un et la tendresse de l'autre, ce qui la fait grandir à son tour et c'est charmant. J'aime voir comment la confrontation de sa naïveté due à l'univers protégé dans lequel elle a grandi se confronte avec les traumas des deux frères qui eux n'ont pas été épargnés.



Avec ce focus psychologique, l'histoire avance lentement, elle. Le shooting d'Angus et Lele n'en est encore qu'à ses prémices. On a rencontré le photographe, découvert qu'on le connaissait et on suit désormais ses idées un peu farfelues pour faire ressortir la vraie personnalité de ses héros. Eros, lui, a fini son défilé et se fait remarquer par la relation qu'il affiche avec Lele, mais ça avance assez tranquillement au final. C'est beaucoup plus la romance qui nous agite et elle le fait très joliment avec cette impression de cocon qui se crée entre Lele et Eros.



L'autrice nous gâte encore une fois en nous offrant de nombreuses scènes non pas sexy cette fois mais plutôt tendre. Si la relation entre Lele et Eros démarre sur le principe dune fausse relation, on sent vite que ça évolue vers autre chose de bien plus tendre et profond et ce malgré les réticences du principal concerné. Ils sont du coup trop mignons quand ils sont ensemble. De la même façon, on sent quelque chose se nouer entre Angus et Lele lors des shooting et la fragilité du premier ainsi que le côté madone de la seconde sont très joliment rendu sous le trait de l'autrice. Je regrette juste d'avoir le sentiment sur certaines cases d'avoir un vrai copier-coller de planches d'Ai Yazawa, c'est de plus en plus flagrant. Je veux bien qu'elle s'en soit inspirée mais à ce niveau-là quand même, on frôle le plagiat !



Moins d'humour, plus d'émotion et de tendresse, voici la recette concoctée par Nicky Lee sur ce nouveau tome qui est une franche réussite. Je suis tombée sous le charme de cette Lele de plus en plus propre à guérir les coeurs martyrisés de ces deux frères blessés par la vie et leur passé familial.
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The one, tome 1

Pour qui aime la BD asiatique et la mode, The One est un peu un titre mythique, un manhua qu'on attendait depuis des années en France et qu'on ne pensait peut-être pas voir finalement mais Meian nous a fait l'excellente surprise de le publier ! Ainsi, les lecteurs vont enfin pouvoir découvrir cette scène taïwanaise qui s'inspire des plus grandes mangakas jap comme Fuyumi Soryo (Mars, Cesare) ou Reiko Shimizu (Princesse Kaguya, Top Secret).



Nicky Lee est une autrice taïwanaise qui avait déjà son petit succès quand elle a publié The One. Elle venait de terminer Youth Gone WIld, une série déjà assez longue pleine de rebondissements, sorte de Hana Yori Dango revisité, mais avec The One, elle est encore passée à la vitesse supérieure. Forte de 18 tomes, la série est une romance épique dans l'âme sur fond de mannequinat dans laquelle on retrouve toutes les inspirations graphiques japonaises de l'autrice aussi pour le look des personnages que le découpage des pages. C'est splendide.



Dans ce manhua, Nicky Lee nous embarque dans une histoire complexe faite d'héritage familial, d'histoires de famille, de trauma mais aussi d'amour et de passion, le tout dans les milieux du mannequinat et de la photographie. L'autrice varie les tons. Elle fait souvent preuve de beaucoup d'humour mais également parfois de sérieux et de tendresse, avec un style graphique qui accompagne à merveille ces variations. J'adore les SD (super deformated) de ses personnages dans ses moments. Cependant, l'intrigue reste assez superficielle pour le moment et pleines de facilités, qui l'empêche d'être aussi profonde qu'un Paradise Kiss, par exemple, à qui elle est souvent comparée.



Dans ce premier tome, l'artiste nous fait découvrir son héroïne, Lele, fille de deux anciens mannequins archi connus qui ont péri dans un accident quand elle était enfant. Sur un coup de tête, après avoir flashé sur les photos d'un célèbre mannequin, Angus, elle décide elle aussi de se lancer et demande de l'aide à sa tante qui est dans le milieu. Tout se passe très vite et on la suit passer des auditions et participer à un défilé. C'est un peu trop facile et son caractère très immature n'aide en rien à nous convaincre...



En parallèle, nous faisons la connaissance d'Angus, mannequin, et son frère jumeaux Eros, qui bosse aussi dans le milieu mais plus anonymement. Tous deux sont très beaux en plus d'être plein de mystères et par un concours de circonstance, Eros va tomber plusieurs fois sur Lele à qui il va venir en aide, ce qui va développer un début de quelque chose entre eux. Vous voyez venir le cliché à grands sabots ? Moi oui. Mais est-ce gênant ? Pas du tout, car ce titre est avant tout un pur divertissement.



Même si tout est ultra téléphoné et donc cliché, on prend plaisir à voir la fougue de Lele, les caprices d'Angus, le charisme désinvolte d'Eros et les mystères les entourant. C'est un régal pour les yeux d'assister aux différentes séances photos ou aux défilés, l'autrice dessinant des personnages classieux aux jambes interminables dans des tenues "so mode" (ce qui est moins le cas en dehors des plateaux où je trouve les tenues assez moches sous prétexte d'être originales... Ai Yazawa sait bien mieux y faire >< )



Et malgré tout, The One a ce je ne sais quoi d'accrocheur qui donne envie de voir comment vont tourner les ambitions de Lele, les mystères des jumeaux et les relations de ce trio. Oui, le milieu de la mode peint ici est une caricature peu crédible mais on en prend plein les yeux. Alors si vous cherchez un divertissement sympa, drôle et pétillant avec un zeste de romance, foncez !
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The one, tome 16

La mode est toujours là mais c’est la romance bien mélo des héros qui a repris le dessus, ça passe ou ça casse selon vos préférences.



Je crois que je me suis malheureusement habituée à ces retours ponctuel d’un mélodrame excessif dont l’autrice semble friande. Je préfère de mon côté quand on parle juste mode et podium et à la limite relation de travail et jalousie personnelle. Mais l’autrice semble avoir besoin de ce côté soapesque de temps en temps pour pimenter son histoire. Acceptons.



Ici, j’avoue qu’une fois l’abcès crevé et la vérité sur les agissements d’Eros révélé, c’est assez drôle de le voir se traîner aux pieds de Lele et tout faire pour la reconquérir. Ce n’est pas fait dans la finesse, avouons-le. Il y a un côté homme des cavernes, mâle dominant, mais on sent aussi tellement l’humour de l’autrice derrière qu’on passe des bons moments. C’est drôle de le voir ramer, devoir demander de l’aide à ses amis, se transformer en homme à tout faire et bûcheron, tandis que Lele, elle, prend du bon temps devant les objectifs avec André, qui est devenu un véritable ami.



Je sais que les représentations des Queers dans l’histoire posent problème depuis le début, car l’autrice en a une vision assez caricaturale, mais en même temps, ce n’est jamais méchant et au contraire je la trouve assez ouverte. Elle lutte à sa façon contre les préjugés et ici avec André elle nous prend à contre-pied avec un garçon androgyne que tout le monde imagine gay alors qu’il s’éveille à l’amour hétéro avec Lele. Je l’ai trouvé attachant ce garçon mal appris qui s’adoucit et devient un vrai ami pour elle. J’ai aimé assister à son évolution et au développement de leur relation. J’espère juste que l’autrice ne va pas l’oublier comme elle a l’habitude de le faire.



Car après tout, c’est un peu ce qu’elle a fait avec Angus, le frère d’Eros, qu’elle ressort un peu de nulle part de temps en temps et notamment dans ce tome. Je vois bien ce qui se passe dans sa tête. Maintenant qu’elle a réglé le passé d’Eros, ses problèmes familiaux, sa relation avec Lele, il reste sa relation problématique avec son frère. On focalise donc notre attention dessus pour les tomes qui restent (2) et on nous ressort des situations bien glauques et sordides où la possessivité non légitime d’Angus ressort violemment. C’est à nouveau bien trop excessif pour moi, ce genre d’extravagance me sort toujours totalement de l’histoire, même si je comprends bien que c’est pour donner matière à l’histoire et la rendre addictive et tendues. Ce n’est juste pas une manière que j’apprécie.



Placé sous le signe de la reconquête, ce tome aura su bien m’amuser car j’ai aimé voir Eros à contre emploi courir après celle qu’il aime et faire des efforts pour la reconquérir. C’est raconté avec humour, faisant un peu oublier le trop plein de mélodrame dans les chapitres précédents, mais celui-ci n’est jamais bien loin et le retour brutal d’Angus dans l’histoire y fait malheureusement appel. Nicky Lee a vraiment une manière soapesque, datée désormais, de conter les histoires qui clive : soit on adore le côté addictif et excessif, soit ça fait lever les yeux au ciel et ça dérange. A vous de voir où est votre curseur.
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The one, tome 15

Retour sur les podiums, Lele l’a compris, elle ne peut pas seulement vivre d’amour et d’eau fraîche, elle a besoin de challenge dans la vie et celui que lui offre son duo avec Andre est à la hauteur.



Savoureux, mais léger, mélange de drame, de paillette et de romances compliquées, The One continue de faire palpiter le coeur des amateurs de soap à l’ancienne. Mélo à toutes les étapes dans ce tome par une autrice qui maîtrise bien ses codes pour titiller sans cesse les lecteurs. Détestateurs du genre, fuyez ! Mais de toute façon à ce stade de l’histoire, je ne crois pas qu’il en reste beaucoup ^^!



Suivons donc le sourire aux lèvres le cheminement de Lele pour tenter d’incarner l’idéal masculin que veut lui imposer Devereau pour son duo masculin-féminin inversé avec André. C’est amusant de voir les réactions jalouses d’Eros d’un côté, maintenant qu’il a découvert l’amour, et la jouissance de Lele a le voir ainsi car elle réalise enfin l’égalité de ses sentiments pour elle. Un gentil jeu de chat et de la souris avec André au milieu. Le résultat, d’un point de vue « mode », est assez sympathique avec une vision ouverte à la diversité montrant que chacun doit être à l’aise dans son style homme / femme et peut importe son sexe, sans que la société ait à juger. Cela donne de très beaux portraits sur les podiums et en dehors.



En revanche, je serai plus critique concernant l’aspect dramatique l’autrice vient encore une fois ajouter à son histoire. Est-il nécessaire de revenir sur ce qu’Eros avait fait pour se venger de son père et de venir perturber le couple avec la petite vengeance de Feidna ? Je n’en suis pas convaincue. J’avais déjà trouvé cet aspect vraiment excessif, exagéré et je n’ai pas aimé le voir ressurgir. Ce n’était pas nécessaire si ce n’est à délayer encore et encore l’histoire. Idem avec la relation archi malsaine d’Angus et son milliardiaire qui pop de temps en temps et dont l’autrice ne semble pas trop savoir quoi faire. Elle en dénonce la contrainte mais la romantise quand même. Je n’aime pas.



Retour sur les podiums réussi pour Lele qui trouve un nouveau binôme finalement assez sympathique avec qui s’épanouir dans un style encore plus libre qu’avant où elle assume les deux facettes, masculine et féminine, de sa personnalité. On aime le message positif sur la diversité même s’il n’est pas très fin. En revanche, le retour du mélo et du drame en pagaille, sur le sombre sombre passé d’Eros, on s’en serait bien passé. Quelle caricature soapesque !
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The One, tome 9

Pour prolonger encore le plaisir, Nicky Lee nous invite désormais à partir de ce tome à une version très Amour, gloire et beauté de la vie de Lele et des jumeaux, avec toutes les trahisons bien glauques que le soap proposait.



A New York, le grand shooting auquel participe Lele révèle complètement Ling / Angus. C'est un moment charnière, pas tellement pour elle que pour lui. Une fois le masque tombé, impossible de le remettre et l'autrice l'a bien compris. Elle va donc faire prendre un virage à 180° à sa série.



Exit le focus sur Lele, place à un focus sur les jumeaux Lanson. On aimera ou pas. Je ne suis pas fan pour ma part du côté très sombre et mélodramatique que cela donne à l'oeuvre. C'est too much et surtout on range pas mal de côté Lele et la mode alors que c'était LE moteur de l'histoire chez moi. 



Cependant, pour les amateurs d'histoire de famille sombre, glauque et torturée, cela se pose là. Avec le retour sur le devant de la scène du père des garçons, se dévoile le terrible passé d'Angus, gigolo au service de son père dès son plus jeune âge et détruit bien sûr par cela. Il ne veut donc absolument pas y retourner et Eros est prêt à tout pour le protéger, même à ruiner sa propre vie, car leur père est un malade.



Avec des airs d'histoire de gangs et de mafia, on se retrouve à suivre les garçons en ayant peur de ce que leur père pourrait faire pour récupérer Angus. Eros le comprenant bien met en branle son plan pour le protéger mais aussi pour protéger Lele, la seule fille s'étant rapprochée d'eux. Le hic pour le lecteur, c'est que tout est terriblement premier degré, du coup c'est un peu plat, classique, prévisible, pour ne pas dire mauvais. Alors oui, il y a des rebondissements, de l'émotion forte, des larmes, de la souffrance, mais n'est-ce pas un peu exagéré tout ça ? 



Virage à 180° dans une série pas mal axée sur la mode à ses débuts, qui devient une sorte d'Amour, Gloire et Beauté centrée sur les garçons et leur terrible relation à un père plus que défaillant. On appréciera ou pas. Certains trouveront peut-être cela too much comme moi, d'autres apprécieront le drame et les émotions que cela provoque. C'est en tout cas assez clivant.
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The One, tome 7

Nous voilà repartis à la conquête des podiums ou plutôt des magazines de mode mais qu'est-ce que notre héroïne prend comme chemins détournés !



Bien décidée à percer dans l'univers de la mode, Lele s'est envolée pour N.Y où elle a commencé à faire son trou, notamment après avoir retrouvée Eros et sa bande. Cependant, elle n'est pas encore aussi connue qu'elle l'aimerait et pour faire la nouvelle campagne de la célèbre marque Yac, elle a un handicap de taille : elle est asiatique !



Pour suivre à nouveau les aventures totalement rocambolesques de cette jeune mannequin fragile, Nicky Lee nous offre une aventure survitaminée où la romance prend un sacré coup d'accélérateur et va faire battre notre coeur comme jamais ! J'ai adoré suivre le rapprochement totalement improbable et maladroit entre Eros et Lele. Ce dernier sans s'en rendre compte, la fait totalement succomber à son charme de bad boy écorché par la vie. Cette dernière sans s'en rendre compte totalement follement amoureuse de cet homme fragile et plein de secret. Un très joli et émouvant duo.



L'autrice nous gâte en plus avec de nombreuses scènes sexy entre eux, mais également des révélations sur le passé d'Eros et sur celui des parents de Lele, ainsi qu'une cinquième roue au carrosse qui va venir titiller sa jalousie pour le pousser dans les bras de belle. Un tome vraiment riche pour enfin faire avancer l'histoire de tous côtés. Romance et mannequinat prennent leur essor, chaque de manière excessive et tout sauf crédible, mais chacun avec passion, rendant la lecture addictive. J'aime assez le mélange, une fois accepté la légèreté de l'histoire.



L'autrice en plus nous offre de très jolies planches autour de ses héros avec des mises en scène tour à tour douce et sexy. Elle a aussi un vrai sens du burlesques avec ses SD très drôles qui truffent le manwha sans avertissement. Elle allège ainsi grandement une ambiance parfois un peu lourde et malaisante, comme lorsqu'elle évoque le monde du mannequinat qui décidément n'est pas que luxe et paillette. Même si elle essaie de faire passer ça avec humour, elle dénonce quand même la façon dont il pousse à torturer les corps et dont il exploite ceux-ci presque comme dans l'industrie du sexe, ce qui est révoltant.



Tome pêchu et sexy, ce 7e volume dévoile une intrigue riche en rebondissements qui satisfera autant les amateurs de romances, que ceux de mode ou encore d'histoires de vie écorchées. Le triangle amoureux autour de Lele se met petit à petit en place avec un duo de jumeaux hyper sexy. On aimera ou non la grande naïveté agaçante de l'héroïne mais n'empêche, elle sait rendre cette aventure drôle et addictive. Et c'est ce qu'on demande d'un tel divertissement !
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The One, tome 5

Virage et retrouvailles réussis avec ce tome où on se concentre pleinement sur l'évolution de Lélé et non sa relation avec les jumeaux, ça fait un bien fou !



On avait quitté Lélé dans le tome précédent au Japon avec les jumeaux au cours d'un shooting pour une grosse campagne où son côté "pleureuse" m'avait agacée. On la retrouve à Taïwan avec sa famille après une grosse perte qui va la faire grandir d'un coup. L'autrice joue très bien la carte de cette évolution en coupant un peu son héroïne du reste du monde pour la propulser par la même occasion. Un tome salvateur.



J'ai beaucoup aimé cette évolution subite à marche forcée de l'héroïne. Certes, nous sommes dans du totalement rocambolesque avec une tante qui joue les méchantes employeuses exploiteuses pour mieux la faire sortir de sa coquille et atteindre les sommets qu'elle la savait capable d'atteindre, mais c'est un peu le propre de la série, ce surjeu, alors on l'accepte. J'ai pris plaisir à voir Lélé arrêter de pleurer, redresser la tête et avancer. Sous le trait de Nicky Lee, elle est vraiment sublime maintenant qu'elle est sûre d'elle comme mannequin. La dessinatrice s'en donne d'ailleurs à coeur joie avec les nombreux looks dont elle l'affuble lors de ses multiples séances photos. C'est très plaisant à voir.



Autre avantage de ce tome, en ne voyant pas les jumeaux, que pourtant j'adore, la série prend un virage plus sérieux à l'image de la relation entre Lélé et sa tante qui est au coeur de ce tome. On apprend enfin à connaître cette dernière et si en off elle remplace un peu Lélé dans sa posture de pleurnicheuse, en face c'est une force de la nature, donc j'ai apprécié le rôle de directrice d'agence, parce qu'elle a vraiment fait évoluer sa pupille. En off, j'ai été attendrie par la relation qu'elle va nouer avec son meilleur ami devenu amant de circonstance. D'un côté, j'ai trouvé ça frais de parler ainsi de sexe entre amis de manière aussi décomplexé. De l'autre, j'ai trouvé ça d'une maladresse confondante de faire du seul personnage gay, finalement un type qui découvre qu'il aime les femmes, et un élément comique de l'histoire. Pourquoi toujours ridiculiser ce genre de personnage ?



La série repart en tout cas sur d'excellent rail avec une héroïne prête à vivre de nouvelles aventures. Nicky Lee est peut-être allée un peu vite en besogne ici, mais elle fait prendre un sacré virage à Lélé et on prend plaisir à admirer sa nouvelle version plus sûre d'elle et moins pleurnicheuse qui nous offre de superbes planches et une personnalité moins lisse. J'ai hâte de découvrir ses nouvelles aventures de l'autre côté du Pacifique !
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The One, tome 4

J’ai retrouvé tout ce qui fait le sel et le charme de ce manhua, son magnétisme et pouquoi il fonctionne si bien.

Lele est naïve, inexpérimentée, gentille, attachante, elle fait des efforts, elle est moins énervante que dans le tome précédent.

Elle fait des erreurs, elle se relève, elle apprend.

Nous abordons aussi d’une certaine façon en quoi notre situation extérieure (familiale, sociétale, humeur…) peut influencer sur le travail, laisser ses émotions au vestiaire n’est pas si évident, chez eux encore moins où leur métier montre un corps portant des vêtements, exprimant des émotions et où justement on joue avec les émotions.



A sa façon et avec son expérience, Eros aide Lele à avancer, à donner le meilleur d’elle-même. Le manhua respectant d’anciens codes, nous pourrions être sur les limites, mais leur monde est aussi particulier, et il ne semble pas y avoir de mauvaises intentions derrière.

Pour l’instant, elle a eu plutôt de la chance notre Lele entre Feidna et ses deux collègues pour le shooting qui la pousse en avant, prennent sous leur aile, rassurent la petite nouvelle.

C’est agréable de voir cela.



Lele nous fait bien rire aussi avec son sens de la réparti et les lapsus qu’elle fait. Parfois, elle ne doute rien.

Mais comme le lecteur, certains personnages semblent tomber sous le charme de cette femme franche.



Le graphisme sert totalement le propos du manhua, et apporte un énorme point positif. Nous aussi nous sommes subjugués et sous le charme. Le shooting fait son petit effet sur nous aussi, même si cela peut prêter à questionnement, cela dépendra aussi de votre personnalité et façon de voir les choses.

Cette mission au Japon aura été quelque chose. Mélange de langue, de culture, une Lele plus isolée, une Lele seule dans un autre pays.

Il est aussi à noter par moment le graphisme des paysages en arrière plan qui font aussi leurs effets.



Lele se fait quelque peu mener en bourrique par 2 frères XD
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The One, tome 3

Si Lele est superbe sur la couverture, elle aura un comportement assez puéril dans ce tome et a encore beaucoup à apprendre. Cela peut être aussi amusant qu’agaçant.



Certains personnages ont des comportements assez agaçants, mais d’autres cachent certains éléments.

Lele fait la couverture de ce tome, elle a quelque part la « chance » d’exercer en tant que mannequin, mais Lele est encore une gamine inconséquente et irréfléchie, ainsi elle se comporte comme une écervelée, une gamine d’école primaire, nuit à son travail, nuit à sa réputation, a des discussions houleuses avec Eros. Un duo assez explosif.



Le tome commence alors qu’elle est complètement ivre, que son comportement dérive, le lendemain elle a un shooting, elle est pas en état, l’état de ses yeux est une catastrophe.

Elle manque beaucoup de professionnalisme sur ce coup. Soit vous vous amuserez soit vous vous agacerez face à tout cela. Mais elle s’en rendra compte.

Nous avons toujours cette sensation non erronée de tenir un ancien « manga », on est sur un manhua, les dessins sont beaux et particulièrement tout ce qui tourne autour du mannequinat, qui permet aussi de voyager, un point positif indéniable si vous aimez voir du pays.



Eros garde pas mal contenance, loin d’un gamin de son côté, efficace au travail, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des relations compliquées, non pas juste avec Lele mais une certaine personne.

Quand il travaille, il a aussi des idées, il se sert de ses expériences de vie, et cette idée qu’il nous met en place c’est vraiment pas mal.

Et l’air de rien, ça touche une certaine fibre de Lele, et peut être du lecteur.

[spoiler] chat mannequin [/spoiler]



L’histoire bonus nous emmène au Taj Mahal, elle a quelque chose de féérique rien que son décor, et l’histoire contée. Vous verrez une jeune femme mannequin qui tente de conquérir le cœur d’un autre mannequin, dont celui-ci est dit déjà pris par un homme.



En tout cas, j’espère qu’on verra Lele s’épanouir et grandir.



Bonne lecture, mais avec une Lele assez agaçante et irréfléchie, voire quelques comportements pouvant être irritant.

Les scènes de mannequinat et la réflexion autour donnent la touche en plus.
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The one, tome 12

Ce tome est une lutte pour que Yin/Eros s'en sorte, et c'est très dur moralement. Léo est hyper émotif, tandis que Teng Lélé ne veut d'abord plus rien savoir de lui, avant de se rendre compte que c'est plus complexe, et faire un choix très difficile.



De plus, la présence de Taylor dans ce tome fait plaisir, et nous en apprendrons plus sur Feidna, et sa relation avec Yin/Eros.







Ils ont aussi cette façon de vouloir tous cacher certains éléments, de mentir pour différentes raisons



Série à la fois addictive, terrible, violente et monstrueuse par moment.

Mieux vaut qu'on vive tout cela de loin.
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The One, tome 11

Le jeu de dupes auquel nos frères doivent se livrer est abjecte, et découvrir toutes ces immondices derrières ce genre de personnes encore plus. Mais la société et les gens peuvent être bien cruels, bien que certains soient très ambigus. Aucune aide ne se fait sans en payer le prix, avec argent ou avec son corps.

Nos deux frères fomentent chacun leurs plans, qu'ils mettent à exécution. Quel en sera le résultat ? A vous de lire. Ils doivent à tout prix échapper à l'emprise malsaine de leur père, mais tous les deux.

Tout n'est que complot, manigance, utiliser l'autre, s'en servir, sous la luxure se cache bien de vilains secrets. Mais normalement, ils doivent rester cacher.



Lélé quant à elle a fait forte impression sur Devereau et poursuit sa carrière. Aujourd'hui, elle sait ce qu'on attend d'elle, se releve, et évite les pièges ou au moins rebondit dessus.

Elle a beaucoup évolué depuis qu'on la connaît. Elle dégage quelque chose en tant que mannequin.

Hors de son travail, elle redevient la Lélé que nous connaissons et aimons.



Le passé ténébreux des frères et cet horrible épisode qu'ils vivent ne va en rien simplifier leur relation avec Lélé, surtout qu'ils sont comme souillés.

Heureusement que Lélé est là pour qu'on ait des moments où la tension soit relâchée.



En tout cas, c'est addictif ! Et on se prend dans ses filets.

Vengance et carrière de mannequin sont au menu du jour.
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