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Citations de Nicolas Bonnafous (328)


Des nuées d'éphémères…



Tu auras toutes les raisons de te décourager

Dans un monde où l'on te dit et l'on répète que tout est possible, la vitesse ne te laissera plus de temps de savoir ni de comprendre...

Et tu ne ralentiras pas...

Sous les nombreux clics, tu perdras l'espoir

Et puis tu te relèveras un nombre de fois inexorablement ou ramper sera même nécessaire pour correspondre à l'attente du monde des hommes sans repos.

Et tu ne te repose pas...

Quand les ruines du monde t'apparaîtront peu à peu dans les discours et les actes perpendiculaires, pousseront en toi,

L'erreur de l'inadapté, on te dira que tu es bon à rien, que tu n'arrives pas à faire les choses simples, que tout ce que l'on te demande est une langue inatteignable.

Tu auras beau apprendre ce langage, mais ton accent te trahira et sonnera faux

Il en faudra des chutes et des adaptations et des mises à l'écart
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Adn

Les hommes ont une histoire sur la face

Et le destin en creux des petits arrondis sur l'amande,

Au regard traversant les siècles

Ils regardent avec tous les yeux des précédents,

La vague nouvelle qui s'étire sous la plage de leurs paupières salées

Ils pensent mais au fond, en fait… Ils n'en savent rien

Ils pensent peut-être qu'il y a quelque chose de plus grand qu’eux, mais ça dépend des jours, et encore du niveau de souffrance tolérable, mais les jours de match télévisé de football ils croient à d'autres dieux !!!

Le stade en liesse…

Un seul Homme debout, hurlant plus que tout

Les embruns du temps ont construit une des plus belles statues animées et complexes que tous les Grecs auront tenté d'approcher.

Un Homme Supérieur à l'homme, mieux que soi et plus haut sur un socle de volonté.

Les libellules butinant les fleurs de l'instant

Et le souffle du globe partitionne, égraine classe et emporte sur les étagères, attentionnées et méticuleuses

Toutes les mémoires où déchiffre seul dans son atelier, le chercheur ciselant au livre secret et merveilleux,

La partition de l'homme...
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Les couleurs des yeux savent des choses que nous avons oubliées,

Ils ont le regard teinté des siècles en contre fond

Et nous cherchons dans d’autres yeux cette mémoire perdue

Celle des précédents qui regardent par les stries et petits creux de l’iris, leurs teintes de coraux et leurs diamants multifaces aux reflets du temps les trahissent

Personne n’échappe à son histoire...

Et la bande d'un vieux film en super 8, tourne et garde intacte son inertie et projette sa demeure

Les pelures d'oignon perdent leur fine peau de surface,

Décrochées les larmes une à une, qui en ont éclairci et poli la nuance

Rien n'est plus perforant que le regard

Quand sous l'âme aiguisée s'échappe le tranchant d’un vitrail, et déchire le réel dans le tunnel du temps

Alors dans la transparence des multiples regards croisés furtivement ;

Nous apercevons le kaléidoscope des siècles...
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Levés les voiles intelligibles de la verticalité

J'écris des lettres à l'encre de citron
Qu'aucune flamme ne saura déchiffrer

Des lettres marronnées un sur vieux parchemin sans papier qui soufflent des volutes grises par la fenêtre entrouverte oû s'en va,
le fil du monde...

D'un Highland brumeux où je déchiffre patiemment le son de la cornemuse et de tes tambours raisonnants... mon cœur

Coupelle de fleurs parfumées à la fenêtre

Chante le doux ruisseau

Claquant mon embarcation lisse à l'encre froide et sombre. Un lac ouvre un ancien livre précieux et léger à la barre de mer,

Chacune des pages fragiles incline une orientation

J'écris clair...

Sans lune ni réverbération.

Des mots sombres purement déposés dans le doux ruisseau.

La transparence des rayons du temps aux horizons lointains... filaments de semences

Je s'aiment hors sol petit paysan, au vent d'au-temps
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Un horizon


Sur la ligne de terre,

Une immense porte du ciel

Ni occulte ni sacré

Appui de la terre inconsistant les évaporations du petit matin

Un nuage de terre porte le ciel…
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Un homme est un sachet d'herbes dans une fine enveloppe... tissée...

Ses arômes traversent de leurs obliques les vitraux de tissus

Et attachent de fines volutes dans une tasse trop grande et sans fond...
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Le simple et le peu


La chair de la terre et son sillon
Amassent l'ivraie de la perte

Se lève un homme d'une besogne humide et fumant dans un ciel fécond à la pluie d'étoiles,

On lutte seul à la frontière de la nuit...

Près des fantômes vivants

La mémoire de l'outil au métal forgé a oublié le feu

Sous sa main, de l'encre rouge à épandre à l'âme du marteau sonnant...

Le forgeron rassemble des chutes de fer, comme une provision de joie pour les jours du silence

Et rallume le feu du petit bois dans le foyer

Quand tout indéfiniment s'équilibre

Le poète marche lentement, suspendu,

Et si fragile...
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L'amour ce ne sont pas les mots que l'on dit.

L'amour c'est toujours maladroit,

l'amour c'est ce que l'on ne dit pas.

Parce qu'il n'y a pas de mots assez forts pour dire... l'amour...
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On ne devrait écrire qu'un livre, qu'un seul livre comme son dernier livre.

Et dans ce livre premier y loger toutes les intentions que l'on possède, cela devra être parfait en sachant bien sûr qu’il n’y aura pas de perfection

À l’état inspiré du « Passeur de rivages »
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Garde tous les jours de ta vie quelque chose de simple que tu aimes faire,

Une toute petite chose insignifiante

Le fondement et le socle de ce que tu es…

et deviens...
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Il y a dans la vie des continuités... des socles bâtis sur des sables tassés de répétitions sous la raison de la tempérance

Ce refuge posé sur ses propres terres établies par-dessus tout malheur et tout bonheur

La ligne funambule du retour...
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Ton encens vient parfois

m'embaumer la gorge

Quand ma voix se pose

Et que mes mains à plat

au contact du voile

Dépasse sa limite…


Ma peau touche le vent du monde

Décloisonnant toutes luttes

Au vainqueur amoureux enfin

De grands signes élancés le soir

par la fenêtre de l'univers

Une valse terrestre secoue

mes propres feuilles,

Mes mains caressant le ciel

Et l'apparence d'un corps

dénouant ses racines...
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Le souffle

Ne t'appartient pas

Tu ne peux le garder ni le regarder

Il s'échappe et suit l’indicible instinct

Le royaume des jardins suspendus de Mésopotamie glisse entre son corps

Sous une finesse de l'abandon

Retourne à sa source

Aux écrits du temps...

Au dieu sans visage
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Le souffle est retourné à sa source

Tu es morte ce matin
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Ombre de ton parfum fumant,
des holocaustes
tu te rapproches,
Mythologique croissant fertile
Tu auras été ma vie,
Glissant un Espoir de règne fécond.
Linéaire et monolithes luisants de fin de nuit
Caryatides…
La Déesse au grand corps……...


Hommage au féminin
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La vie se nourrit de la mort,

Unifiant le monde de sa partition,

Elle mange ce qui décompose et recompose ce qui reste.

De sa Mystérieuse respiration.
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Une immense masse noire avançait, imperturbable,

Assombrissant le quai sous un bruit de métallurgie

Broyant l'immense bord de mer

D'un pavillon noir flottait cette superbe sculpture mystique première

Ravivant le peuple endormi

Un cargo échouant enfin ...

À Jean Raspail "Le Camp des saints"
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Nager d'île en île, et de repos en repos sans être emporté par le courant…

De la narration infâme aux oreilles
Et de tant de haines glissantes et pures
de la faiblesse des Hommes

A toujours été mon combat,

Naviguer…
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Du néolithique et plus si affinités...

À l'endroit où les civilisations naissent, les morts ne laissent aucun corps,
La terre elle dans la poignée d'un rêve,
Se souvient de tout.
Le souffle d'une valse,
En haut d'une colline dans un lieu retiré et secret où nul ne peut demeurer.
À l’abri d'un cèdre du Liban.
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Je les sens tout le temps, ces ombres qui ne cessent d’approcher. Ce qu’elles veulent je n'en sais rien, je ne veux rien savoir du vent qu’elles revêtent et des stratagèmes pour nous caresser l'âme. Et de leurs colères sortent des langues de feux, aux chaudrons de guerriers mis à mort, et de leurs derniers assauts crie toute la haine de mots ciselants,

Traces de choses non accomplies...

L'immense espoir d'un écho étrange.

De mon Âme qui d'un grain à l'autre de poudre d'or alchimise l’échelle du ciel.

Je me hisse le long de ce faisceau de lumière qui frappe le sol de ces vitraux

Un corps lourd de pesanteur ça cherche à s'échapper

La méridienne réchauffante du solstice d'hiver revient à sa source

Je suis mort dans la lumière parti avec le jour...
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