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Critiques de Nicolas Bouchard (115)
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Le lac des esprits

Mais quel voyage dans le temps et dans l’espace que l’auteur, Nicolas Bouchard offre à ses lecteurs! Dès maintenant, je dois vous dire que c’est surprenant et fabuleux la façon qu’a l’auteur de raconter cette odyssée de colons européens qui partent s’installer en Oregon en quête d’une nouvelle vie, d’un remède. On vit tout simplement le voyage en leur compagnie.



Le livre compte plus de 500 pages et le travail de recherches pour arriver à ce récit a dû être incroyable. J’ai parfois eu l’impression que l’auteur lui-même avait vécu ce périple, tant ses descriptifs semblent réels, comme s’il les avait vus de ses propres yeux. C’est en totale immersion que le lecteur a la chance de vivre ce livre.



Ses personnages sont hauts en couleurs et leurs failles les rendent encore plus attachants. Attention de ne pas vous perdre parmi la florilège de personnages composant la caravane de colons. Contrairement à d’autres livres, j’ai trouvé que c’était encore assez aisé de s’y retrouver, vu que l’auteur n’a pas mâché son travail afin de leur donner vie.



Bon bien entendu, le voyage entre l’Europe et l’Oregon est long aujourd’hui mais encore plus, courant 19ème siècle. Je mettrais sur ce compte-là les quelques longueurs du récit. Toutefois, le style d’écriture est très attrayant et permet une lecture fluide malgré le pavé que le livre représente. Je trouve que les longueurs proviennent plus sur certains passages qui auraient pu être retirés et non par rapport à la qualité du récit.



A bien des égards, j’ai eu l’impression de me retrouver dans un livre de Jim Fergus. C’est comme si je revenais de « Mille femmes blanches ». Au travers ce riche livre dense, cela m’a donné envie de découvrir d’autres de Nicolas Bouchard.


Lien : https://www.musemaniasbooks...
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L'Empire de Poussière, tome 3

Et voilà, on y est ! J’ai pris mon temps mais j’ai enfin terminé la trilogie à nulle autre pareille de l’Empire de Poussière. Et cette conclusion est bien à la hauteur.



A nulle autre pareille au niveau du décor. Je n’arrête pas de le répéter et je vous épargnerai une troisième description de ce monde qui dépasse en imagination tout ce que j’ai lu. Quelques éléments tout de même : un univers vertical, des rocs flottant dans les airs portant des villes, la religion dominante des anciens germains et scandinaves et un mode de vie proche de l’Allemagne et l’Autriche du 19ème siècle.



Ce troisième livre met en scène le combat final entre les adeptes de Freyja (les gentils) et les disciples d’Alviss (les méchants) sur plusieurs champs de batailles en parallèle, selon une structure qui rappelle férocement Le Retour du Jedi (une bataille entre deux flottes d’un côté, un petit groupe de héros affrontant les puissants mages noirs de l’autre. ). Il révèle aussi la véritable nature de l’empire de poussière, ses liens avec notre monde et la raison pour laquelle la mythologie et le mode de vie allemands y dominent. Aucune part de mystère ne subsiste à la fin. Si l’on n’a pas auparavant deviné cette nature (les indices sont visibles dès la fin du livre 2) on peut clairement tomber de sa chaise. Moi j’ai trouvé ça sublime.



L’accent est placé sur l’action, défilant selon un véritable scénario hollywoodien intégrant cliffhangers à chaque fin de chapitre, faisant monter la pression jusqu’à faire péter la cocotte, instillant à bon escient les révélations. Évidemment, la caractérisation des personnages est secondaire, juste ce qu’il faut pour donner du piment au plat d’action. Le côté jeunesse romantique est encore renforcé ici, surtout dans le groupe de héros réunis dans la Confrérie de Freyja (hommage à la Fraternité de l’Anneau de Tolkien, ainsi que l’un des personnages le dit) : chacun ressent un amour jeune et pur et malheureusement unilatéral pour un autre membre dans une chaine d’amour/tristesse assez pathétique et dont saura profiter l’adversité autrement plus retorse ; c’est à mon avis la partie la plus faible du récit. Mais malgré l’orientation jeunesse, l’auteur évite le happy-end banal « ils vécurent heureux… ». L’amertume domine à la fin.



Enfin je reste mitigé sur le livre-objet (poche Hélios-Mnémos). L’illustration de Marc Simonetti est comme toujours merveilleuse mais le texte utilise une taille de caractère vraiment petite - partiellement compensée par un espace interligne assez large – qui empêche l’imagination de se déployer totalement. Les erreurs de mise en page et retours à la ligne accidentels, sont assez nombreux.



Cette trilogie mérite d’être plus lue. Je vous la recommande, vous passerez des moments magiques.

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Panopticon

1820. Londres. Le vieux philosophe anglais Jeremy Bentham est sollicité pour éclaircir le curieux incident ayant apparemment traumatisé les Londoniens présents à une représentation donnée au King's Theatre en présence du premier lord du pays. Tous les témoins de la scène jurent en effet avoir vu des créatures mythologiques terrifiantes se matérialiser sous leurs yeux avant de les attaquer. A l'origine de ce qui s’avérera n'être que de simples illusions, le vieux professeur découvre un jeune garçon doté de puissants pouvoirs et de toute évidence manipulé par un mystérieux homme en noir. Commence alors pour le philosophe une vaste enquête qui l'entraînera en Europe de l'Est sur la piste d'autres enfants possédant eux aussi de bien étranges aptitudes. Sans pouvoir être qualifié de chef d’œuvre, le roman de Nicolas Bouchard repose sur des bases solides et offre par conséquent un agréable divertissement au lecteur. La période historique choisie est plutôt originale de même que la zone géographique puisqu'on passe l'essentiel du récit sur les routes de l'Europe de l'Est, encore bouleversée par la redéfinition des frontières décidée par le Congrès de Vienne. Les recherches de l'auteur et les petites anecdotes ou références dont il parsème son récit lui permettent de poser un cadre convainquant : on rencontre certains des grands hommes politiques de l'époque (Metternich, notamment), on prend conscience de la rancœur des populations à l'encontre des responsables du partage de Vienne, on découvre l'évolution des techniques de traitement en matière de problèmes psychiatriques...



L'un des aspects les plus intéressants du roman réside d'ailleurs dans la place accordée par l'auteur au mesmérisme, plus connu sous le nom de magnétisme animal, une pratique très décriée qui se répand en Europe à partir du XVIIIe siècle. Parmi les autres thèmes abordés par l'ouvrage, on trouve également celui du conditionnement des enfants et des expériences (souvent cruelles) qui ont pu être réalisées dans ce domaine. Que se passerait-il si, par exemple, on habituait un enfant dès son plus jeune âge à ne pas se servir de ses yeux comme ce fut le cas du petit Sérafim ? Ou à prendre du plaisir uniquement dans la douleur comme la sauvageonne Pavlina ? Ou encore à voir ses moindres caprices êtres obéis, sans aucune limite comme le petit « roi » Vassili ? L'auteur met en scène tous ces jeunes personnages de manière très touchante aussi est-ce avec beaucoup de curiosité que l'on suit leurs pérégrinations et leur progressive acclimatation à un mode de vie « normal ». Là encore l'auteur mêle habilement fiction et réalité en intégrant au récit des horribles mésaventures dont ont été victimes ses héros des témoignages historiques concernant par exemple les véritables expérimentations menées sur le sujet par Frédéric II (il fit élever deux bébés dans la solitude la plus complète afin de savoir quelle serait la première langue qu'ils finiraient par parler mais tous deux moururent avant d'avoir pu prononcer un mot) ou encore le cas d'enfants-sauvages (une excellente bande dessinée intitulée « Sauvage » a d'ailleurs récemment été consacrée à ce propos).



Nicolas Bouchard nous livre avec « Panopticon » un roman divertissant prenant place dans l'Europe du XIXe siècle dont il réutilise certaines des théories les plus en vogue en matière de philosophie et de médecine psychiatrique, le tout saupoudré d'une légère dose de fantastique. Une découverte dont vous auriez tort de vous priver, d'autant plus que le roman a récemment fait l'objet d'une réédition en poche dans la collection Hélios.
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La Sibylle de la Révolution

Prophétie en Révolution



Une enquête menée par Gabriel-Jérôme Sénart, secrétaire au Comité de Sûreté générale et Marie-Adélaïde Lenormand, devineresse dans le Paris révolutionnaire de 1794.



Des crimes perpétrés selon des rites macabres et... maçonniques.



Si le style est soigné, bien rédigé, les descriptions de Paris( notamment la Fête de l'Etre suprême) des bâtiments sont réalistes, l'histoire est complexe, un peu répétitive et trop longue ; le texte comporte quelques coquilles (erreurs de noms).



Je n'ai guère adhéré aux rencontres maçonniques (orgies et rites), ni au monstre, ni à l'histoire d'amour entre Gabriel et Marie-Adélaïde (elle est décrite tellement belle or ses portraits ne témoignent pas de cette beauté...).

J'ai remarqué des incohérences, et beaucoup trop d'ésotérisme pour une fin imprévisible et absurde.



Une idée originale, mais une lecture fastidieuse.



Un roman historique qui s'apparente plus au style gothique.
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L'Empire de Poussière, tome 2

Va falloir que je fasse gaffe en livrant mes impressions ici, car les plus fortes sont liées aux révélations qu’il n’est même pas question d’évoquer en rêve (ce serait gâcher).



Je rappelle pour les canaillous qui débarquent que l’empire de poussière est un ovni sur le plan du décor : un univers où la verticale est la direction principale ; d’énormes rocs supportant ports et villes tombent lentement, on se déplace d’un roc à l’autre à bord de nacelles portées par des ballons de gaz légers où d’énormes bestiaux ressemblant à des abeilles ou des coléoptères (voir la magnifique couverture de Marc Simonetti pour la version poche chez Hélios-Mnémos). La civilisation est imprégnée par la religion et les mythes germano-scandinaves et semble tout droit issue de l’empire austro-hongrois de la fin du XIXème siècle, sauf qu’elle est composée d’elfes : en haut du monde et de la hiérarchie sociale : les dökkalfars ou elfes sombres, au milieu les ljosalfars ou elfes brillants, en bas les rebuts, mutants et autres pirates.



L’histoire est simple a priori. Je simplifie à l’extrême : les dökkalfars tiennent la déesse Freyja prisonnière et veulent éliminer les ljosalfars adorateurs de la déesse. Seulement les successeurs de Freyja annoncés dans les prophéties, après bien des péripéties, se sont révélés aux ljosalfars. La résistance aux maîtres dökkalfars de l’empire s’organise autour des jeunes demi-dieux.



Chaque volume de la trilogie est décomposé en livres qui privilégient chacun un point de vue et permet de cerner ce monde sous plusieurs angles. Les rebondissements de l’histoire sont très nombreux. J’avoue avoir été happé par cet univers exotique et les aventures épiques de ses personnages.



Bien que l’on baigne dans une atmosphère de mythologie nordique bien plus aigüe que celle du Thor de Marvel, d’autres influences se font sentir, par exemple Star Wars (les jumeaux destinés à détruire l’Empire) mais peut-être aussi Narnia. Cette dernière association que je fais est due au tournant totalement imprévu que prend l’histoire sur le dernier tiers du tome 2. Pour suivre son fil, l’auteur m’a littéralement arraché à mon corps défendant de son univers et même à présent je ne suis pas sûr d’apprécier cette tournure d’évènements (c’est là que je dois faire gaffe à ne pas spoiler). Cela explique bien des choses, conserve une logique certaine ouvre cette magnifique construction vers quelque chose de trop… concret.



Arrivé à la fin du tome 2, j’ai tendance à cataloguer cette trilogie dans la catégorie jeunesse (ce qu’elle n’est pas officiellement), à cause de son manichéisme (les personnages sont blancs ou noirs), de ses nombreux héros adolescents (les jumeaux, Wilhelmine, Dieter), des caractères tranchés et loin de tout conflit intérieur et des relations amoureuses (timidité, amour éternel juré à une image vue en rêve, rejet entraînant une haine insatiable). Ceci n’est en rien un défaut ; on se rapproche là encore de Star Wars mais cela me permet de signaler qu’on est loin d’une psychologie de personnages à la Trône de Fer.



« On se rapproche de Star Wars ». C’est peut-être ça qu’il faut retenir. Une plongée dans un imaginaire puissant, des aventures épiques palpitantes, des héros que l’on aimerait avoir comme ami, des méchants que l’on adorerait voir étalé une balle dans la tête. On s’éclate.



Pour moi le voyage n’est pas fini.

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L'hymne des démons

Ah, mais que voici donc un excellent thriller historique que j'avais bêtement oublié d'incorporer à ma bibliothèque Babelio.



Je vous rassure de suite, ils n'y sont pas encore tous. Bref, ce n'est pas l'objet de la critique.



Je disais donc que c'était un excellent thriller historique. Qui dit histoire dit action se situant dans le passé. Je fais fort, aujourd'hui.



Et qu'avons-nous de bien dans cet adorable thriller historico-sanglant ? Un adorable tueur qui sévit dans l'ombre des grandes puissances.



Oh que j'aime ça ! Pas les tueurs, mais ce genre de roman.



Un mystère et des atrocités sont commises... Le tout est de savoir qui et pourquoi...



Suspense pour ce roman assez noir qui m'a entraîné au fin fond des forêt profondes.



L'action de ce roman se déroule en pleine Forêt-Noire (je ne parle pas du gâteau mais de l'Allemagne). Nous sommes en 1740.



Plus exactement, vers Fribourg où une troupe de comédiens et artistes itinérants menés par un compositeur d'opéras, Tullio Boccarossa, arrive sur les lieux, alors que pèsent, sur le pays, de graves incertitudes : nouveau roi de Prusse, menaces de la Bavière sur l'Autriche, guerre qui se dessine au loin... Contexte géopolitique assez instable et les mauvaises langues pourraient dire "encore les casques à pointes ?".



Ajoutez à ce climat instable une série de meurtres abominables, et le fait que le mystérieux assassin semble profiter de cet état d'incertitude pour perpétrer ses forfaits... Voilà une recette gagnante.



D'autant plus qu'une vieille légende resurgit : celle du Chasseur Noir.



Qui c'est ? C'est un homme démoniaque qui, des centaines d'années auparavant, avait fait régner la terreur en Forêt-Noire.



Au moment de leur arrivée à Fribourg, la troupe de Tullio se voit proposer une étrange mission, composer un opéra lyrique abordant le Chasseur Noir.



Ne risquent-ils pas, en obtempérant, de perdre leurs âmes...si ce n'est pas leurs vies ?



Très vite, la psychose s'installe et la sueur coule de mon front.



Un roman exceptionnel, que j'ai eu du mal à lâcher. Sauf au mot "fin" parce que là, je n'avais pas le choix. Bien au-dessus de "La ville noire", du même auteur.



Bien écrit, pas de lourdeur dans le récit, pas de phrases alambiquées et tarabiscotées, passionnant de bout en bout, "L'Hymne Des Démons" possède une ambiance semblable à "Sleepy Hollow". Ambiance très gothique et oppressante et contient des passages vraiment terrifiants.



Les personnages sont attachants (ça fait du bien), et on prend d'autant plus de plaisir à lire ce roman que l'on veut aussi connaître le fin mot de l'affaire.





Un thriller historique remarquable qui n'a aucun lien avec les intrigues du style "Da Vinci Code", bien que je ne cracherai pas dans ma soupe, ce roman de Dan Brown m'ayant aussi très bien divertit.



Mais à la différence, c'est que dans "l'hymne des démons", pas de trépidations de fou à chaque alinéa, bien plus de profondeur, très sombre, plus historique, personnages plus "réels" et moins surfaits.



On ne court pas non-stop, mais l'auteur n'a pas besoin de nous essouffler avec des rebondissements de malade pour nous tenir en haleine.



C'est là tout l'art de la matière.
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La Sibylle de la Révolution

La partie historique de ce roman ne nous apprend que peu de nouveautés pour qui aime à lire sur cette période même si on est satisfait de retrouver les personnages et l'ambiance de l'époque dans un récit sombre comme les années de terreur . La partie "fantastique " et la romance des personnages principaux agrémentent l'histoire mais m'ont un peu déroutés d'autant qu'il n'en est pas fait mention dans la quatrième de couverture.
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Panopticon

Voilà, voilà , voilà .Ce roman aurait pu se classer dans les récits fantastiques ben non , dans de la SF sur des mutants style X men re-non , bon alors roman psychologique a tendance Freudienne nan pas de tonton Sigmund à l horizon Alors quoi ? ...ben justement ...rien l histoire ne raconte pas grand chose qui ne se discerne très rapidement , les rebondissements n en sont pas ; c est plat sans intérêt les personnages , pauvres cobayes de tristes expériences ne sont guère crédibles , par parenthèses les nazis avaient élevés des enfants sans leur parler pour "étudier" leur évolution , le style est morne comme une plaine Belge un soir de juin 1815 .Et les sorties tardives de l abbé Faria des geôles du château d If et de l apparition de Fouché en diable sorti de sa boite ( Pourquoi Fouché en particulier en monstre de service ? Mystère ) Vous l aurez compris j ai été plutôt atterré par ce pensum , qui pourtant a la lecture de 2 ou 3 critiques de Babélionautes semblent avoir été apprécié , mais comme dit l 'autre ( illustre philosophe ) des dégouts et des couleurs on ne discute pas
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Le lac des esprits

J’ai été séduite dès les premières pages par le personnage de Dorilla Rizzi, cette chanteuse lyrique a très vite piqué ma curiosité, elle semble forte et délicate à la fois. De fils en aiguille, elle se retrouve prise au coeur d’une aventure qui ne peut qu’attiser la curiosité, nous voilà en route pour un long voyage fait de narrations personnelles et de découvertes sur fond historique.



Même si le déroulé du voyage peut sembler fastidieux et contenir quelques longueurs, j’ai trouvé l’ensemble instructif et nécessaire, en effet toutes ces histoires et interactions permettent une immersion totale dans l’état d’esprit de nos voyageurs qui partent pour un ailleurs tant espéré, à une époque où les voyages en contrées étrangères prenaient des mois. Durant cette traversée, de nombreuses personnalités fortes vont se côtoyer, toutes persuadées de mériter plus d’égards que le voisin de cabine, de grands esprits, des artistes et cette jeune médium, Charlotte, si attachante malgré ses quelques défauts, une amitié va naître entre Dorilla et cette dernière.
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Le lac des esprits

Merci à Babelio pour la sélection du livre et aux Editions 123 pour l'envoi de ce celui-ci.

Dorilla célèbre cantatrice a perdu sa voix, elle part à Londres pensant trouver un remède à son mal mais ne rencontre que des charlatans.

Par inadvertance elle se retrouve à aider Charlotte, médium, poursuivi par la police. Afin d'échapper aux forces de l'ordre, Dorilla l'emmène par hasard à une conférence du Docteur Derode qui présente une fiole de couleur bleue d'une eau qui peut faire des miracles. Le baron Giebert quant à lui pense qu'il est possible d'établir une cité idéale près des rives de Deep Blue Lake où se trouve cette eau. Les deux jeunes femmes souscrivent à cette expédition. Partir de Londres en 1854 pour se rendre en Oregon ne va pas se révéler de tous repos.

Arrivés en Oregon l'équipée va vite se rendre compte que les mœurs américaines ne sont pas les mêmes que les londoniens et que bandits et indiens ne vont pas leur faciliter les choses.

L'espoir tient chacun et lorsqu'ils découvrent ce lac l'attente est grande.

Quelques longueurs durant le récit de la traversée qui s'effacent néanmoins avec les personnages pour nous emmener dans une épopée hors des temps.
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Éclaircir les ténèbres

Le sujet de base aurait pu être intéressant. Mêler René Descartes à cette intrigue aurait pu nous permettre d’en savoir plus sur lui. Malheureusement en refermant ce roman, on n’en sait pas plus alors qu’il semble être le personnage principal. C’est un grand philosophe … Mais ça, tout le monde le sait. Je trouve cela dommage d’en faire un personnage principal sans rendre le tout pédagogique.



L’intrigue en elle-même est facile. Une histoire de cœur qui tourne à la vandetta. Du réchauffé ! Je m’attendais à tellement mieux, tellement plus subtil. Je m’attendais à quelque chose de plus fin pour un tel personnage principal. Au delà de ça, il a fallut faire défiler pas mal de pages avant que l’histoire ne se mette réellement en place. C’est très long. Malgré tout, on s’intéresse à Sophronia (bien plus qu’aux autres personnages d’ailleurs). C’est son histoire qui va maintenir mon semblant d’intérêt.



Les personnages … J’ai bien aimé Sophronia. J’aurais aimé que son personnage soit plus développé et, plus mis en valeur. Elle avait une vraie force pour rendre ce roman intéressant et même addictif. Malheureusement, elle a été survolée. En ce qui concerne Descartes et son équipe, je m’y suis intéressée sans jamais m’attacher à eux. J’avais hâte d’en apprendre plus sur le philosophe. Loupé !



Cette intrigue se déroule en 1640. Pourtant, jamais je n’ai réussi à me situer à cette époque. J’étais comme perdue dans un espace temps inconnu. La faute, je pense, au style d’écriture qui ne nous renvoie pas directement à cette époque. Pas assez soutenue. On le remarque en comparant les citations de Descartes en début de chapitre au récit en lui-même. Le contraste est trop fort. J’avais l’impression qu’on vulgarisait Descartes.



Éclaircir les ténèbres est le premier tome d’une série dédiée à Descartes. Peut-être n’est-ce ici que la mise en place d’une intrigue plus aboutie … Dans tous les cas, ce n’est pas un hors d’œuvre qui donne réellement envie de passer au plat principal.
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Les monts du Renouveau

Un livre difficile à définir tant il y a de thèmes différents entre mysticisme, légendes, science, Histoire, politique, religion, secte et poésie; on passe de la Révolution russe, à l'assassinat de Lénine qui justifiera la "terreur rouge"; de la première guerre mondiale aux années 20. De la vie bourgeoise de province à l'élue d'un mouvement sectaire qui cache bien son jeu , jusqu'à l'apparition de Marie Curie dans un rôle secondaire.



Le récit est un peu trop "illuminé" au regard de ce qu'annonçait la 4ème de couverture.
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L'Empire de Poussière, tome 3

Salut les Babelionautes

Voila! je referme a l'instant le tome trois de l'Empire de poussière et j'ai été ébloui par sa conclusion.

Jusqu'au mot fin il est difficile de comprendre ou se trouve ce monde ou les rochers tombent lentement vers le Niflheimr (le monde obscur).

La Bataille finale entre les deux races d'Elfes est a tombé, avec beaucoup de rebondissements, et cet hommage déguisé a Tolkien quand est créée la Confrérie de Freyja.

Bien sur, les amours contrariés de nos Héros auraient pus avoir une autre issue, mais le magicien qui se cache sous les traits de Nicolas Bouchard en a décidé autrement.

Les jumeaux après bien des péripéties, vont réussir en enrayer la chute inexorable des structures qui composent cet Univers, mais cela ne se fera qu'au prix d'une lutte acharnée pour conquérir le Folkvangr ou est emprisonné la déesse freyja.

Quand a l'épilogue, il est parfaitement en adéquation avec le déroulement de l'Histoire, même si il est étonnant.



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L'Empire de Poussière, tome 1

Salut les Babelionautes

Je ne sais plus qui m'avait conseillé cette trilogie de Nicolas Bouchard, j'avais déjà effleuré son oeuvre avec L'étoile flamboyante, mais je le trouve meilleur en Fantasy/steampunk avec L'Empire de Poussière.

Curieux Univers que l'Auteur a imaginé!! Un monde vertical ou les Humains vivent sur des monolithes rocheux,qui comme dans Avatar, flottent a différents niveaux.

De plus comme dans le steampunk ils utilisent une technologie liée avec la magie et ils s'en servent pour voler entre leur villes suspendues.

Mais un danger les menaces, leur monde s'enfonce peu a peu dans le Niflheimr, le monde des Enfers.

La dessus ce greffe une Prophétie qui annonce la naissance d'un Parfait, un être plus proche des dieux que de l'humanité.

Au début c'est difficile de se représenter cette verticalité mais une fois que l'on se l'ai fait sienne tout est plus compréhensible.

Seule la façon de décompter le temps m'a perturbé, en m'obligeant a faire du calcul mental pour trouver une correspondance.

Mais en y réfléchissant, dans un Univers aussi atypique il est normal que les unités de temps soit elles aussi en adéquation.

Bref je vous laisse pour me replonger dans L'Empire de Poussière.
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Panopticon

Il serait facile de le traiter de curieux roman, de par sa couverture, de par son incipit, et de s'arrêter là. Pour autant, je préfère le caractériser de grand original. Son histoire, en effet, est assez bien trouvée et bien ficelée. Bien plus que cela, les plus curieux d'entre nous découvrirons qu'il s'agit d'une sorte d'uchronie, et que l'auteur a repris l'Histoire et l'a modelée pour un résultat frisant l'illusion. Un comble lorsque l'on apprend que le thème de ce roman est la manipulation, plus particulièrement le magnétisme animal.

Cela faisait longtemps qu'un roman ne m'avait tenu ainsi en haleine, un roman récent, de fantasy, qui allie originalité, écriture agréable, et fin satisfaisante. Un très bon cocktail, qui le propulse tout droit dans mes coups de cœur de l'année (rien que ça !).

J'ai passé un excellent moment, et cette histoire aura pour elle d'avoir laissé quelques traces dans ma mémoire. À lire absolument !
Lien : http://ylgana.blogspot.fr/20..
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L'étoile flamboyante

Ce roman de SF nous raconte le voyage sans retour d'une petite partie de l'humanité vers une nouvelle planète très loin dans la Galaxie.

La Terre se meurt, après des conflits qui ont détruits notre civilisation, il ne reste qu'un seul espoir, Galathé un Soleil du type G avec une planète de type terrestre Gaïa, suffisamment éloignée pour convenir.

Mais au bout du voyage, ils s'aperçoivent que Gaïa présente toujours la même face a son soleil, ce qui a comme effet de rendre inhabitable plus de quatre vingt pour cent de sa surface.

Seule une bande autour de l'équateur est propre a les accueillir.

Cinq cent ans ont passés, les humains survivants ont prospéré, c'est a ce moment que commence vraiment le récit qui s'achèvera par la mise en rotation de Gaïa.

Mais pour savoir le moyen employé il vous faudra vous plongé dans ce roman ou quelques invraisemblances m'ont un peu ennuyé mais que dans l'ensemble j'ai bien apprécié.
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Mon ombre s'étend sur vous

Voilà un roman policier "régional" qui mêle intrigue et événements historiques de 1905 à Limoges. Nous y retrouvons le personnage d'Augustine Lourdeix, jeune institutrice limougeaude particulièrement dégourdie.



En fait, c'est un peu laborieux. Peut-être un peu trop de bonnes volontés, colères ouvrières, place des femmes, harcèlement sexuel, colonialisme, bonapartisme, cela fait beaucoup pour un seul livre.



Sinon, c'est relativement plaisant, ça se lit facilement, mais j'étais assez pressé d'arriver au bout. Finalement, s'il y avait moins de thèmes à traiter, en travaillant davantage les personnages et l'intrigue, cela aurait peut-être été plus agréable à lire, mais vous savez, la critique est facile, l'art est ....

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L'Empire de Poussière, tome 2

Salut les Babelionautes

Je continue ma découverte de L'Empire de Poussière avec un immense plaisir.

Les Jumeaux se sont enfin retrouvés mais ils leur restent tout a apprendre pour exercer leur don et lutter contre les dökkalfars mais ils seront aidés par une foule de personnages picaresques, telle que Mechtilde la Rousse Capitaine Pirate, et bien sur les ljosalfars dont ils doivent se méfier.

C'est bien écris, avec beaucoup de rebondissement, qui vous tiennent en haleine tout au long du récit.

Au deux tiers de ce tome arrive un nouveau personnage très brutalement, au point que j'ai cru un moment a une erreur de l'éditeur, mais les explications arriveront et vous comprendrez.

Le retour dans l'Empire de Poussière est la aussi d'une brutalité sans précédant mais la aussi c'est voulu par Nicolas Bouchard qui ouvre ainsi la porte au troisième tome que je vais m’empresser de découvrir.



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Éclaircir les ténèbres

Masse Critique 2018.



Je viens de tourner la dernière page de ce roman fantasy jeunesse et c'est sans regret.

J'avoue que je vais avoir du mal à faire la critique de ce livre car je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non ce roman.





La Vallée d'Ouraos, dans le Jura est en proie à un curieux phénomène de sorcellerie. Un épais brouillard verdâtre, des pierres qui volent, des monstres ... personne n'en n'est revenu pour raconter, sauf un moine. La région est entre les mains de Frigg la sorcière.

Le Cardinal Richelieu à Paris, ordonne à Hughes le comte de cette même vallée ensorcelée de chercher quatre comparses afin de se rendre et de sauver la vallée d'Ouraos.

Ainsi Hughes se retrouve avec Damien, Jonas, Rudolphe et René Descartes le célèbre Philosophe et mathématicien, afin de rendre paisible cette petite bourgade du Jura.



J'ai trouvé cette histoire fade, il manque quelque chose afin de tenir le lecteur en haleine.

J'ai ressenti un fouillis avec la succession des chapitres qui saute l'histoire actuelle avec le passé puis l'histoire des "Teufelfreunde".

C'est embêtant pour le lecteur de s'ennuyer lorsqu'il ne s'attache pas aux personnages, et qui attend le petit "déclic" afin de se dire : Ca y est maintenant ça commence à être intéressant !



Il y a quand même une appréciation : le rôle de René Descartes, grand philosophe Français né au XVIème siècle. L'auteur Nicolas Bouchard à eu une idée originale, dommage que cette originalité n'a pas suivie l'histoire...

Ce roman est plus un conte "fée-sorcière" pour adolescent juvénile qu'une vraie fantasy. C'est peut-être pour cela que je n'ai pas accroché...



Au vu de la fin, fort à parier que c'est le début d'une saga. Malheureusement pour l'auteur je ne vais pas continuer à suivre les exploits des cinq chevaliers - guerriers - chasseurs de sorcières.



Éclaircir les ténèbres ... Je suis restée dans le noir !



Merci à Masse Critique et aux éditions SNAD. C'est toujours un grand plaisir de participer à l'opération.
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Ceux qui règnent dans l'ombre

Et si les complotistes avaient raison ? Et si l'humanité était manipulée par une organisation occulte qui domine le monde ?

Tel est le postulat du roman de Nicolas Bouchard.

Au début du livre, son antihéros, Marek, divorcé, au chômage, sans amis, se nourrissant de sucreries, passe son temps sur internet et y découvre les thèses complotistes. Il finit par entrer en contact avec le mystérieux Barruel (du nom de l'abbé qui attribuait la Révolution française à un complot maçonnique), qui lui parle de la caverne platonicienne où Ceux qui règnent dans l'ombre ont enfermé l'humanité.

Le lendemain, des hommes en uniforme investissent le modeste appartement de Marek et l'emmènent pour le torturer sauvagement. Surgit un commando cagoulé, qui délivre Marek à l'issue d'un combat sanglant. Le chef du commando est Barruel : Marek va devenir un autre homme pour rejoindre la lutte contre Ceux qui règnent dans l'ombre.

Nicolas Bouchard mène son récit tambour battant et j'ai dévoré ce court roman, qui se termine par un feu d'artifice. Les personnages sont peu nombreux (cinq) et l'auteur prend soin de nous donner leur histoire particulière, parfois très surprenante.

C'était la première fois que je lisais Nicolas Bouchard et je compte continuer avec ses policiers sous la Révolution française, période que j'affectionne.
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