Nul ne vit plusieurs vies; si l'on croit en commencer une seconde, c'est que l'on a pas vraiment vécu la première, qu'on l'a traversée sans y croire - ni à la mort, prématurée, distendue, qu'elle aura trahie. Et pourtant, sur le port, malgré les rires des mouettes et les grimaces des immigrés, on imagine une autre vie possible.