En mars 2010 disparaissait Jean Ferrat , légende de la chanson française suscitant une véritable renaissance de cette génération de chanteurs engagés auprès du public . Les radios passaient en boucle les chansons de ces chanteurs . Un véritable phénomène de société que Nicolas Crousse souhaite aborder dans ce document en dressant un portrait de groupe foisonnant d'anecdotes de ces poètes qui ont émergé après la seconde guerre mondiale : Jacques Brel , Léo Ferré , Barbara , Serge Reggiani , Georges Brassens , Juliette Gréco , Serge Gainsbourg , Boris Vian , Yves Montand , Charles Aznavour , Claude Nougaro ou encore Jean Ferrat . Férus de poésie , puisant leur source d'inspiration chez Aragon , Baudelaire , Rimbaud , Prévert , ils sont communistes , pacifistes ou anars et n'hésitent pas à prendre des positions radicales en affirmant leur engagement dans leurs chansons . Autant d'hymnes à la liberté pour des chansons devenues cultes . Chanteurs également de l'émotion , ils célèbrent la passion amoureuse avec fougue et panache . Ce livre est accompagné d'une sélection de chansons : la chanson des vieux amants , le déserteur , est-ce ainsi que les hommes vivent , il n'aurait fallu etc .....
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Ce retour en pays natal se présente comme une tentative de l’auteur, journaliste culturel bien connu, notamment au journal Le Soir, et fils du poète Jean-Louis Crousse, de se remémorer son enfance. On comprendra en fin de compte qu’il s’agit surtout d’un testament destiné à ses filles, qu’il a eues sur le tard.
Je ne suis pas sûre que ‘se remémorer’ soit le terme adéquat ; Nicolas Crousse évoque, convoque, ses souvenirs, sans d’ailleurs en revendiquer l’authenticité (il commence par sa conception, en grain de poussière, et sa jeunesse fœtale). A part l’aspect générationnel et le fait de faire revivre Bruxelles (et la mer du Nord, et un village d’Ardenne) à une certaine époque, l’intérêt de sa biographie m'a semblé assez réduit. Les drames de la vie de Nicolas Crousse sont le divorce de ses parents et la mort de son père après des rapports conflictuels. C’est trop personnel pour qu’on s’y attache.
La langue alors, c’est la langue qui sauve le livre ! Oui et non. Il y a certes des passages d’une poésie fulgurante, mais le gros du texte est plutôt affecté, voire précieux, et l’auteur use et abuse des petites phrases et des points, ce qui m’a plutôt énervée. En outre, une bonne partie des références culturelles (cinématographiques surtout, je me défends en littérature et en chanson française) ont clairement dépassé mes compétences.
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Livre intéressant sur une société hyper médiatisé, un monde aux extrèmes, une vie de consomations... de quoi réfléchir à nos priorités et à la façon dont on aborde la vie. Ce n'est pas le livre le plus poignant sur le marché mais il permet une bonne réflexion sur soi-même.
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