En apprenant leur langue, comment ils forment leurs mots, je les comprends mieux. Ici, on n'a pas vingt ou trente printemps, on a vingt ou trente hivers. Les météorites sont des "merdes d'étoiles", les aurores boréales des "esprits qui jouent au foot avec un crâne de morse", les toilettes "un lieu où on va tout seul", l'ordinateur est "un objet qui fonctionne comme un cerveau", la cheminée "un endroit qui fait du brouillard, le journaliste "celui qu'on écoute". Pour "étrangers", ils disent "ceux qui ont de gros sourcils".