AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Gardères (3)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Simplifions-nous la vie !

Partant de l'exemple d'une ferme auberge dont les propriétaires ont des activités multiples et qui ne rentrent pas forcément dans les cases des dossiers administratifs, nos auteurs font le constat des tracas que rencontrent les français, de plus en plus.



Ici, ce sont des formulaires Cerfa, des inspecteurs de la DDT, de la DREAL, de la DDCSPP, de la DDTM, de la DGCCRF, qui inquiètent les propriétaires, qui font de leur quotidien un chemin de croix et qui mènent parfois à des aberrations contreproductives pour les petits entrepreneurs notamment. "Comme si les pouvoirs publics voulaient tuer les petits".



Cette administration, décrite comme à la fois omniprésente, centralisée, exclusive et paradoxalement impuissante, n'est pas ou plus adaptée selon eux. Il ne peut y avoir que "peu de relation entre nos actions, qui sont en perpétuelle mutation, et les lois, fixes et immobiles" disait Montaigne.

Et c'est ainsi, que fort de ce constat, Gaspard Koenig et Nicolas Gardères en viennent à s'interroger sur la finalité de la bureaucratie (qui concerne tout autant le secteur public que le secteur privé), sur son origine et sur son évolution.



Cette curiosité les a menés à proposer un projet, "pour moins de droit, pour plus de droits, de liberté et de justice" ; le projet Portalis.



Et même si c'est une utopie, "n'est-ce pas l'utopie la plus noble et la plus moderne ? C'est en tout cas celle qu'entend porter notre mouvement, SIMPLE, dans la prochaine campagne présidentielle".



A mon avis :

Quel que soit votre métier, votre activité, il est aujourd'hui impossible que vous n'ayez pas été confronté à la difficulté administrative d'un dossier à remplir, d'une masse d'information à fournir sur des plateformes informatiques incompréhensibles, par nécessité déclarative ou par obligation réglementaire.



Et quelle fut alors votre réaction à la fin de ce processus ? Sans doute la crainte d'avoir mal rempli le formulaire et d'être pénalisé. La peur également d'un retour négatif du fait d'une erreur de ligne de déclaration, qui vous vaudrait d'avoir à tout recommencer et parce que "l'administration sanctionne toujours mais conseille rarement".



Même s'il faut relativiser l'importance de ces obligations, elles peuvent parfois pousser l'administré vers l'incompréhension, voire le rejet. Pour d'autres, tel un Thomas Thévenoud (ancien secrétaire d'Etat au Commerce extérieur), elles peuvent aboutir à une "phobie administrative", qui, si elle n'est pas excusable au titre des obligations déclaratives, peut-être comprise.



Ne nous y trompons pas, cette aberration n'est pas l'apanage de l'administration. Elle se retrouve également dans les grandes entreprises, où les formulaires ont été remplacés par des process, des plateformes et des normes.



Si bien que c'est notre société tout entière qui est noyée sous les obligations réglementaires, qui ne font que s'accumuler malgré une volonté parfois affichée des hommes politiques d'une simplification administrative, mais qui ne voit pas le jour : "une norme laborieusement reconduite à la porte, et dix autres sont déjà revenues par la fenêtre. Travail de Sisyphe, admirable et vain".



Elles mènent ainsi à des circonstances qui vont à l'encontre du bien commun, qui bloquent le système et brouille la compréhension de chacun au regard de la loi, que nul n'est sensé ignorer pourtant.



Le projet porté par nos auteurs est dans ce cadre salvateur. On ne peut qu'être d'accord sur le fonds et sur la nécessité d'une simplification de la vie de nos concitoyens et par conséquent, on s'impatiente au fil de la lecture, de découvrir les solutions proposées.



Elles sont multiples et parfois extrêmement pertinentes. Parfois aussi illusoires. Mais qu'on les prenne de manière optimiste ou pessimiste, elles ont le mérite d'exister.



Pourvu qu'on les retrouve effectivement dans le débat des prochaines présidentielles, car c'est un sujet qui n'y parait sans doute pas, mais qui est fondamental pour le bien-être et le dynamisme de notre économie.



Pour cela, il est sans doute bon de lire ce livre, court, clair et sans démagogie, même si c'est utopique.





Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          410
Simplifions-nous la vie !

Pour moi, ce livre a été pénible à lire. Sans doute par manque de vocabulaire..

L'auteur emploi beaucoup de mots de nature soutenu, je devais regarder souvent des synonymes ce qui ne facilite pas la lecture.

Ce livre a pour principe de simplifier les lois, ce qui est une bonne chose. Mais le livre en revanche, n'est pas simple à lire.. Dommage
Commenter  J’apprécie          00
Simplifions-nous la vie !

En guerre contre « l’enfer bureaucratique » français, Gaspard Koenig et Nicolas Gardères publient un manifeste pour simplifier la vie de leurs concitoyens.




Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Gardères (13)Voir plus

Quiz Voir plus

Riverdale

Comment s’appelle le père de Chuck ?

Pop
F.P
Hiram
Al

20 questions
39 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}