Cependant, la physique quantique, qui étudie le monde au-delà de ce qui nous est directement perceptible, affirme que des objets éloignés dans l'espace peuvent parfois former un tout. Ainsi, quelle que soit la distance qui les sépare, si l'on touche l'un des deux objets, tous les deux tressaillent ! Comment croire à une chose pareille ? Une telle affirmation est-elle testable ? Comment faut-il la comprendre ? Et peut-on utiliser cette drôle de physique quantique pour communiquer à distance à l'aide de ces objets-éloignés-qui-ne-forment-qu'un-tout ? Ce sont les principales questions que nous allons aborder dans ce livre.
Aristote avait déjà proposé de considérer un objet comme constitué de deux ingrédients: la substance et la forme. Aujourd'hui, les physiciens diraient la matière et l'état physique. Par exemple, une lettre est constituée de papier et d'encre d'une part, qui sont la matière, et d'un texte qui est l'information ou l'état physique du papier et de l'encre. Pour un électron, la substance est sa masse et sa charge électrique (ainsi que d'autres attributs permanents), tandis que ses nuages de positions et de vitesse potentielles constituent son état physique. Pour un photon, particule de lumière sans masse, la substance est son énergie et son état physique est constitué par sa polarisation et ses fréquences de vibration potentielles.
Aristote avait déjà proposé de considérer un objet comme constitué de deux ingrédients: la substance et la forme. Aujourd'hui, les physiciens diraient la matière et l'état physique. Par exemple, une lettre est constituée de papier et d'encre d'une part, qui sont la matière, et d'un texte qui est l'information ou l'état physique du papier et de l'encre. Pour un électron, la substance est sa masse et sa charge électrique (ainsi que d'autres attributs permanents), tandis que ses nuages de positions et de vitesse potentielles constituent son état physique. Pour un photon, particule de lumière sans masse, la substance est son énergie et son état physique est constitué par sa polarisation et ses fréquences de vibration potentielles.
[...] la complexité des microphénomènes en jeu est telle qu'il est impossible en pratique de prédire le résultat. Mais cette impossibilité n'est pas intrinsèque. Elle n'est que le résultat de nombreuses petites causes qui s'imbriquent pour produire le résultat. Si l'on suivait avec suffisamment d'attention et de moyens de calculs le détail de l'évolution de la pièce, en garantissant les conditions des lancers, des molécules de l'air et de la surface sur laquelle elle rebondit, alors on pourrait prédire la face que la pièce exhiberait en fin de course.
Un évènement arrive par hasard s'il est imprévu. Une définition plus précise de cette notion dépend ensuite de la question : imprévu pour qui ?