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Critiques de Nicolas Le Golvan (35)
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Reste l'été

Greg, passe une fois de plus ses vacances au Bois-plage sur l'île de Ré, dans une cabane familiale avec sa femme Mylène et ses deux enfants , Louis et Rose.

Mais la routine nuit au couple. Même sur une île, il n'est pas bon d'avoir du vague à l'âme et de se "mettre la tête dans le sable".

Est-ce le syndrome de la quarantaine, la vision de cette femme avec la même visière blanche que sa mère, cette date anniversaire qui lui rappelle la fête décevante de ses 9 ans, mais le narrateur a besoin de comprendre cette douleur enfantine qui nécrose sa vie actuelle.

Il reste donc sur l'île pour faire le point alors que sa femme et ses deux enfants rentrent à Paris. Mais après s'être laissé aller dans ce couple, une pause est-elle la meilleure solution?

Le style est agréable et laisse une large place à l'émotion de cet homme fatigué. C'est peut-être parfois trop lancinant et trop pessimiste pour une île que je connais bien et trouve plutôt dynamique et ressourçante. Mais le paysage prend souvent les couleurs de l'âme.

Même si Nicolas Le Golvan a déjà écrit un récit, Reste l'été est son premier roman. Ce n'est pas un coup de cœur mais le style et l'intrigue en font un livre intéressant sur les lassitudes du couple, sur les états d'âme d'un homme qui a trop longtemps repoussées ses blessures d'enfance. L'histoire s'installe en plus au cœur de l'île de Ré que je connais bien.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Reste l'été

Eh oui, Greg ne rentre pas.

Voilà. Cela ne le retourne pas plus que cela, alors que sa femme semble dévastée.

Il cogite, il pense, mais reste dans un état léthargique qui m’a donné l’impression qu’il était en pleine dépression, mais surtout très passif.

Il s’agit sûrement de la crise de la quarantaine, mais j’avais envie de le secouer comme le fait d’ailleurs Julie sans que cela ne provoque aucune réaction chez Greg. Pas même une parole !

Pendant trois semaines, il va ainsi errer dans l’île, avec son vélo ou à pied, prenant l’air tout en restant insatisfait.

Il marche jusqu’à ne plus pouvoir rentrer, il ne téléphone pas et reste assis dans son fauteuil, puis il décide de vendre la cabane.

Malheureusement, les cheminements de sa pensée ne sont pas donnés au lecteur. On ne suit pas ses divagations ou très peu. L’auteur décrit simplement l’état du personnage et quelques une de ses pensées.

Il semble chercher son enfance, il tente de régler ses comptes avec ses parents, avec ses souvenirs et ses traumatismes, tout en restant amorphe.

Puis d’un seul coup, il décide que tout est réglé et il rentre. Voilà. C’est tout. Toujours pas d’émotions. Sa vie est bouleversée, mais il se laisse porter.

Mylène s’occupe de tout, elle organise tout, il la suit, il se laisse faire et accepte les décisions qu’elle prend sans rien dire.



Le style du roman, par contre, est irréprochable.

C’est bien écrit, on se laisse porter et les pages se tournent sans problème.

L'auteur a un vrai talent de conteur. Aucune phrase n'est de trop, les mots sont choisis et bien choisis, c'est appréciable.

Mais il ne se passe pas grand chose.



Ce livre est donc trop nombriliste pour moi, mais si vous aimez les romans doux et calmes, il pourrait vous plaire.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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Reste l'été

Un livre dans lequel le héros vit une crise au moment de son anniversaire et du passage à la quarantaine. Ceci va le conduire à une introspection, à une remise à plat de son existence et de ses sentiments.

Livre bien écrit, que j'ai lu avec une certaine distance, et un léger malaise, m'interrogeant sur la fragilité d'un couple et des sentiments.
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Reste l'été

Dans ce premier roman, [Nicolas Le Golvan] explore la crise du couple au travers d'un homme qui connaît la crise de la quarantaine.
Lien : http://www.francetv.fr/cultu..
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Reste l'été

C'est un rituel annuel, Greg, sa femme Mylène et leurs deux enfants Louis et Rose passent leurs vacances d'été sur l'île de Ré, dans leur maison de famille. Cette « cabane » comme l'appelle Greg appartenait à ses parents. Tout ses souvenirs y sont enfermés ; de sa petite enfance aux escapades amoureuses avec celle qui deviendra sa femme, les premiers pas de son fils sur le sable, l'arrivée de sa fille, les retrouvailles avec les amis, le sable, la mer, le farniente, les barbecues, les soirées arrosées et chaque année ça recommence...

Mais cette fois, une amertume s'empare de Greg ; un sentiment de lassitude – cette maison, son couple –, un bilan de vie – crise de la quarantaine –, le poids d'un passé, des interrogations qui remontent à la surface – son père a brutalement quitté femme et enfants et n'est jamais réapparu, Greg avait neuf ans, l'âge de son fils aujourd'hui –... et lui quel genre de père est-il ?

L'homme n'est plus qu'une ombre auprès de sa famille cet été-là : il observe ce qui l'entoure : sa femme étendue à ses côtés sur la plage, ses enfants qui courent dans les vagues, une femme portant une casquette blanche à visières qui ressemble étrangement à sa mère. Même lorsqu'on fête son anniversaire avec des amis, il ne réagit pas, il semble être en dehors de la vie.

Greg prend alors la décision de rester sur l'île seul. Femme et enfants partis, il peut enfin se laisser aller complètement à ses reflexions, à ses doutes, à ses angoisses. À vélo, à pieds, il parcourt l'île de long en large et fait ainsi défiler sa vie.

La parenthèse qu'il a imposé à sa famille doit se refermer, il est bien obligé de faire des choix et de les assumer. Ce qu'il fait. Mais, pendant ce temps à Paris, sa femme aussi a eu le temps de cogiter...

J'aurais aimé connaître les pensées de Mylène, avoir un autre point de vue. Du début à la fin, le lecteur est dans la tête de Greg et sa passivité a tendance parfois à lasser voire agacer. En revanche, l'écriture de Nicolas Golvan est ciselée. Il y a de la musicalité, des images et de la poésie dans ses mots. Un premier roman prometteur.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Reste l'été

Comme tous les ans, Greg part avec sa femme et ses deux enfants dans une cabane familiale à l'ïle de Ré. Cette année sera celle de l'introspection.



Il va vivre ses vacances comme un observateur. Il va regarder sa femme se baigner, ses enfants s'amuser, son anniversaire se fêter. Mais lui, rien.



Alors à la fin des vacances, il laissera repartir sa petite famille et lui restera sur son île. Il tentera de faire une sorte de bilan de milieu de vie et trouver l'envie de continuer.



Mon avis :

Ce roman est le premier que j'ai lu après le décès de ma maman. Alors, mon cerveau n'était pas forcément très disponible et ce n'était probablement pas le genre de littérature qui convenait à ce moment là.



Cet homme qui regarde impuissant sa vie et qui ne semble pas décidé à se donner " le coup de pied aux fesses " nécessaire m'a agacé. Plutôt normal compte tenu de mes propres événements, je serais plutôt dans le " profiter à fond " que dans le "j e m'apitoie sur mon sort sur le sable de l'île de Ré ".



Forcément mon avis est complètement faussé.



Néanmoins, si le moment n'était pas le bon pour cette lecture, j'ai quand même pu apprécié une plume séduisante. J'ai eu l'impression que chaque mot était bien choisi, très réfléchi, parfois un peu trop, mais là je chipote !!!



Une nouvelle rencontre sera nécessaire avec ce même roman ou avec un nouveau de cet auteur.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Reste l'été

Un quarantenaire (en crise), l’été (et les plages de sable fin de l’île de Ré), le couple (et la difficulté de durer) : la trame narrative mince de Reste l’été repose sur des stéréotypes-châteaux de sable que font et défont les marées littéraires depuis l’avènement des congés payés. Peut-on se réinventer une vie, après s’être glissé, pantin consentant, dans le prototype du père en retrait, du mari-suiveur, de l’ami-déserteur ? Peut-on faire tabula rasa du passé après s’être fait le fantôme, l’ « usufruitier distrait » de son existence ? Sort-on jamais des symboles-jalons qui ont construit, parfois malgré nous, notre univers ? Et, pour l’écrivain, est-il possible d’introduire des grains de sable dans la mécanique bien huilée des « conte[s] cruel[s] sur l’amour » qu’ont déjà vanté tant de quatrièmes de couverture ?



La suite par ici :
Lien : http://www.delitteris.com/au..
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Reste l'été

4 étoiles pour la qualité d'écriture, mais le livre n'en mériterait pas tant par son contenu. Il ne se passe pas grand chose, et il n'y a pas de nouveauté dans la manière de traiter le sujet de l'usure du couple.

A lire, néanmoins, pour des tournures de phrases et des métaphores tout à fait savoureuses.
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Reste l'été

Reste l’été ou la crise de milieu de vie



Greg, enfin le corps de Greg est en vacances avec sa femme et ses enfants, dans la maison de famille de Greg, comme chaque année. Mais son esprit est ailleurs, loin, très loin dans les souvenirs. Il retrace le parcours de sa première partie de vie. Son enfance marquée par le fantôme de son père, parti sans un mot alors qu’il avait 9 ans. Sa rencontre avec sa femme, la magie du début de l’amour, la naissance des enfants. Et puis la routine qui s’installe, petit à petit, les arrangements, les dérobades, les silences.



Le sujet est commun, nous passons tous, plus ou moins par ce chemin tortueux pour peu qu’on arrive à cet âge. Cette fameuse crise qui nous fait douter, continuer ou faire un virage à 180 degrés.

J’ai trouvé le récit froid, distant. Je n’ai pas réussi à me mettre dans la peau de Greg, ni ressentir la moindre empathie. Le style de l’auteur m’a déplu.

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Squeeze, n°14 : La roue tourne

Un dernier tour de grande roue pour un couple qui va se séparer… Un homme est intéressé par une annonce bizarre… Un plombier musicien connait le succès sur le tard… Lolita, 12 ans, en a assez de vivre dans sa famille d’accueil… Un débile mental provoque un carnage dans un supermarché… Un autre se livre à une séance de masturbation qui finit mal… Dans un café, une étudiante attend l’heure de son cours de philo… En répétant le rôle de Marc-Antoine, un acteur fait une importante découverte… Un homme assiste impuissant aux derniers instants de sa mère…

« La roue tourne » est un recueil de onze nouvelles proposées par la revue Squeeze. Comme toujours dans ce genre de production, le moyen côtoie le médiocre et l’excellent l’insignifiant. On ne trouve pas plus d’unité de ton que de thème commun. Quelques textes donnent l’impression de remplissage, d’écriture au fil de la plume. L’indulgence veut qu’on jette un voile pudique sur ceux-là ! En revanche, trois textes méritent amplement le détour : ceux de Raginel, Philippe Azar et Marianne Desrosiers. Une nouvelle dépasse toutes les autres autant pour son style de grande qualité que pour son originalité. Il s’agit de « Tête morte » de Christophe Siebert, un petit bijou d’horreur cauchemardesque et de fantastique du quotidien. À ne pas manquer d’autant plus que cet ouvrage est en libre accès !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Squeeze, n°15 : Tonton Bob

Un psychiatre, Pierre Bertillat, convoque dans son bureau Lemonnier, un de ses patients, pour qu’il lui dise tout ce qu’il sait sur un certain oncle Bob, personnage aussi dangereux qu’irascible… L’oncle Toto, chef de chantier de son état, et sa femme Kiki la brune ne sont pas des gens très intéressants. Elle est d’une grande vulgarité. Lui, d’une honnêteté toute relative : il n’hésite jamais à détourner du matériel pour ses propres besoins… Sur la base de quatre photos, un homme essaie de s’imaginer ce que put être la vie d’un oncle qu’il n’a jamais connu… En Ouganda, Louis, volontaire français, doit être exfiltré, car il a commis une grosse bêtise… Un libraire désenchanté se pose des questions sur sa condition… Au centre commercial avec les enfants de sa maîtresse, Guiseppe a décidé qu’on n’achèterait rien… Payée par la mairie, une comédienne propose des animations dans un cimetière, histoire de rendre l’endroit plus accueillant…

« Oncle Bob » est un recueil de dix nouvelles d’autant d’auteurs, toutes tournant autour du thème de cet oncle dont le lecteur doit se demander qui il est : aliéné, maffieux, beauf, mondialiste ou fasciste, abruti ou intellectuel, homo ou hétéro, etc. Il n’en finit plus de se poser la question sans d'ailleurs jamais trouver la réponse, les textes étant tous différents d’esprit, de registre et de styles. Comme toujours dans ce genre de compilation, le meilleur côtoie le pire. Dans le cas précis, ce serait plutôt le très moyen pour ne pas dire le médiocre qui reste majoritaire face à l’acceptable et au (très rare) bon et agréable à lire. Nous aurons l’indulgence de passer sur les huit textes relevant de la première catégorie pour n’insister que sur les deux qui sortent du lot et méritent très certainement le détour : « Oncle Bob » de Fabrice Décamps pour son côté équivoque et « La boîte en bois et la boîte en carton » d’Antonin Crenn, un petit bijou de fantastique du quotidien.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Taravana

Taravana, c’est, ainsi que les pêcheurs de nacres et de perles des îles d’Océanie nomment le mal des profondeurs – l’accident de décompression des plongeurs en apnée. Pour s’être trop longuement et fréquemment approché des fonds marins, l’homme affligé de Taravana, Icare aquatique, s’en est retourné les membres raidis, les sens engourdis et l’esprit dément, sénile avant l’âge. Taravana, ce mot sert plus prosaïquement, chez les Polynésiens, à désigner le type un peu dérangé. D’où sa composition : « tara », tomber et « vana », fou. Deux significations également valables, relevant du registre soit technique soit générique, et que nous retrouvons l’une et l’autre présentes – et même conjointes – dans ce livre.



Taravana... ce titre intervient deux fois : d’abord comme désignation d’une nouvelle – et c’est le syndrome brutalement clinique –, mais aussi de l’ensemble du recueil – incitant le lecteur à scruter, dans chacun de ces neuf récits de vie, le grain de folie des personnages, et en eux agissante, l’attraction destructrice de tréfonds intérieurs.



Nicolas Le Golvan nous fait découvrir une galerie contrastée de personnages souvent aux lisières, ayant atteint le point culminant où tout pourrait basculer, et que l’équilibre précaire d’une existence, maintenu coûte que coûte, menace de décomposer irrémédiablement ; – des personnages gorgés de solitude et d’inutilité, ou dont la vie s’est comme figée, et fonctionne à vide ; – qui cherchent à fuir et à s’extirper de ce monde qui les tient si étroitement et qu’ils se sont eux-mêmes construits à l’insu de leur plein gré : carrière professionnelle, attachements amoureux et filiaux, autant de liens qu’ils ont si laborieusement tissés... D’une individualité à l’autre, les points d’usure dans la couture humaine, tels que nous les décrit Le Golvan, varient infiniment, mais nous nous y reconnaissons pourtant : puisqu’ils sont faits de la même pâte que nous.
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Taravana

Taravana est un recueil de nouvelles toutes aussi différentes les unes que les autres. Je dois avouer ne pas m'être prise au jeu. En effet, je ne trouve pas toutes les nouvelles de qualité égale. Certaines sont bien ficelées et plutôt émouvantes (même si très courtes) alors que d'autres sont incompréhensibles. C'est bien le problème de la nouvelle : ne pas avoir le temps d'installer les personnages signifie qu'il faut aller droit au but, être incisif et percutant, ce qui n'a pas été le cas lors de ma lecture.

Peut-être est-ce car je n'ai pas l'habitude de lire ce genre à part entière ? Je ne sais pas, mais tout ce que je retiens est que ma lecture a été très décousue : j'ai parfois pris un grand plaisir et ai parfois été circonspecte voire complètement désorientée.
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Taravana

Où l'on croisera un travelo sur l'île de Pâques, un ramasseur de fossiles d'oursin en bord de Loire, une employée de station-service, un conseiller en sextoys... neuf nouvelles, neuf archipels avec leur lot de solitude, ses postures et ses impostures. Attention , écriture à échardes : lisez gantés. (Dave)
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Taravana

Je n’ai pas été séduite par Taravana. Parlons d’abord des points positifs de ce petit recueil.

Le Golvan a mélangé deux genres qui sont pour moi très opposés : poésie et nouvelles…

Au début, j’ai trouvé intéressant cette poésie en prose car je ne m’y attendais pas.

Le Golvan a enrichi mon vocabulaire en m’apprenant des nouveaux termes et une explication au titre de Taravana. Mais en aucun cas, je n’ai pris du plaisir à lire ces nouvelles sauf la dernière qui pour moi avait du sens et était suffisamment construite pour être agréable.

Les autres étaient trop courtes, pas de fil conducteur sauf en bas de la ceinture…Moi, j’ai été lassée…

Je voulais partir en Polynésie avec un personnage haut en couleur, travesti peut-être mais attachant pas l’explication d’un vibro masseur nippon.

Est-ce que je lirais du Golvan, sincèrement, je pense que non car je n’aime pas trop la poésie en prose…Une préférence pour celle en vers. Puis son style et son sujet prédilection sont tellement éloignés de moi que je n’ai pas éprouvé de plaisir à ma lecture…Dommage !

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