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3.57/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1966
Biographie :

Nicolas Le Nen est un officier français appartenant au 27e bataillon de chasseurs alpins, il en est le chef de corps depuis 2007.

À la sortie de Saint-Cyr, promotion Général Jean Callies, Nicolas Le Nenchoisit l’infanterie puis les troupes de montagne. Affecté au prestigieux 27e BCA (bataillon de chasseurs alpins), il commande la SR (section de renseignement). Une spécialisation qui le prédispose à son affectation suivante. Le jeune capitaine rejoint le service action (le fameux SA) de la DGSE, les services de renseignements extérieurs français. Une unité très spéciale qu’il dirigera plus tard, entre 2014 et 2018. Après des passages classiques en étatmajor et à l’École de guerre, Le Nen revient au 27e BCA, qu’il commande entre 2007 et 2009.

Après de nombreuses années de scoutisme au groupe scout notre dame de la Real à Perpignan, il intègre l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1986 au sein de la promotion Général Callies. À l’issue de sa scolarité, Le Nen reçoit le grade de lieutenant et choisit l’Infanterie.

Après un an à l'École d'application de l'infanterie à Montpellier, le lieutenant Le Nen est successivement affecté au 27e BCA à Annecy, puis à Perpignan comme commandant d’unité.

De 1999 à 2007, entre-temps devenu lieutenant-colonel, Nicolas Le Nen sert au sein de l’état-major de l'Armée de terre à Paris sous les ordres des généraux Yves Crene (de 1999 à 2002), Bernard Thorette (de 2002 à 2006) et Bruno Cuche (de 2006 à 2007).

Le 31 août 2007, il revient au 27e BCA où il est promu colonel et devient chef de corps de ce bataillon pour une durée de deux ans.

Il commande le groupement tactique interarmes de Kapisa en Afghanistan dans le cadre de la Guerre d'Afghanistan de décembre 2008 à juin 2009.

Son mandat en Afghanistan est marqué par la bataille d'Alasaï (Opération Dinner Out), après laquelle il reçoit la Bronze Star américaine.
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En librairie le 30 septembre 2023 ! Chute de Diên Biên Phu, 7 mai 1954, les armes se taisent. Trois soldats se retrouvent dans la colonne des prisonniers : Constant Jalaire, jeune lieutenant idéaliste sorti de Saint-Cyr ; Marcel Larget, fils de paysans du Limousin ; Heinrich Schmidt, légionnaire allemand, ancien officier de la Wehrmacht. Durant cette marche vers la captivité, qui prend des allures de confessionnal, ils livrent leurs peurs, leurs égarements, leurs remords, leurs démons intérieurs… L'un a mené une embuscade ratée et meurtrière, l'autre a déserté au moment d'un assaut ennemi, le troisième a des souvenirs terribles de la campagne de Russie. Parviendront-ils à conclure un armistice avec leur conscience ? À retrouver leur dignité d'homme ? Avec ce livre choral d'un réalisme époustouflant, l'auteur fouille l'âme des soldats. Un roman âpre aux personnages saisissants, dont on comprend à la toute fin en quoi leurs destins sont liés. Général de division, Nicolas le Nen est l'auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique et de stratégie.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
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COMMENT SAVOIR ?


« Il n’y a pas de plus grande malédiction que de vouloir être autre chose
que ce à quoi la vie nous destine. »



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Je leur explique que cette idée de nation est le creuset dans lequel se sont fondues et se fondent encore l'unité et la cohésion de notre peuple mais aussi de nos valeurs essentielles de liberté, d'égalité et de fraternité. Ils verront dans quelques mois ce que sont un pays et un peuple qui ne constituent pas une nation. Ils verront les tribus afghanes s'entre-déchirer, les seigneurs de la guerre et de la drogue exploiter les paysans. Ils verront une société fonctionnant selon le système féodal où la force prime le droit.
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Grimper sur la Meije, c’est comme pénétrer dans le tombeau d’un pharaon, les âmes de Gaspard, Boileau de Castelnau, Duhamel, Coolidge et Zsigmondy se mettent à rôder autour de vous. (p. 135)
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Plus on s'approche du moment fatidique où il va falloir affronter les dangers de la haute montagne, plus les refuges se mettent à ressembler à des salles d'attente d'hôpitaux psychiatriques. On y croise à peu près tous les types d'anxieux. Il y a les fanfarons qui dissimulent leur inquiétudes derriere des plaisanteries qui sonnent faux et des rires forcés ; les faux calmes qui tentent de se tranquilliser en posant incidemment des questions dont ils espèrent des réponses apaisantes ; les vrais bileux qui, eux, ne parviennent pas à dissimuler leurs angoisses. Ils passent leur tempos à relire leur topo, scruter le ciel et vérifier leur matériel. Tout ce petit monde s'épie et essaie de se rassurer en tenant d'identifier la cordée qui semble la plus faible, celle qui n'ira pas au bout, comme si la montagne avait besoin d'une victime expiatoire pour que les autres puissent violer son sommet. (p. 43)
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- Le départ de la Pierre Allain, me dit-il sur un ton révérencieux, comme un guide parisien qui passerait devant le Louvre.
- Pour un Chamoniard, vous connaissez bien le secteur.
- N’importe quel alpiniste digne de ce nom se doit de connaître cette voie, réplique-t-il, un brin vexé. (p. 69)
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Je me demande si Bernaschini n’a pas eu raison de passer à autre chose après sa première à la Meije. J’aimais dans l’alpinisme de ma jeunesse le romantisme d’un Gaston Rébuffat, l’humilité d’un Lionnel Terray, la dignité d’un Walter Bonatti. Leurs exploits avaient une âme. J’avoue avoir du mal à me reconnaître aujourd’hui dans la révolte d’un Gary Hemming, la hargne d’un Reinhold Messner et l’inconscience d’un Jean-Marc Boivin. (p. 146-147)
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"Il ne fait aucun doute que vous êtes allemand. Votre accent, bien sûr, mais aussi votre arrogance, votre brutalité, la violence qui transparaît dans votre regard, tout vous trahit, mon cher Jean ou devrais-je plutôt vous appeler Hans, Dieter ou Manfred ? Aucun autre peuple au monde que le vôtre n’aurait pu porter à sa tête un fou comme Hitler, puis marcher au pas de l’oie derrière lui pendant douze ans. La démesure de votre nationalisme, votre amour irraisonné de la guerre étaient écrits dans les symphonies de Wagner, les poèmes de Goethe et les livres de Nietzche, comme ils sont inscrits dans vos gènes".
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"Everyman is a rifleman".
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Dans notre métier, on meurt toujours par amour.
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