Et comme ils s'étaient débarrassés de leurs téléphones en quittant le Jura, pas moyen de tuer le temps en surfant sur les réseaux. C'était le deal : on laisse tout derrière ; aucune trace.
Depuis qu'elle n’a plus de portable, Fanny réalise l'ampleur de l’addiction, et donc du manque, que représentent ces appareils, la connexion permanente, les sollicitations incessantes.
En être privés a sérieusement entamé le moral de la petite bande, même si la détermination reste intacte. Maïa y veille, galvanise ses troupes. Il est nécessaire d'en passer par là.