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3.95/5 (sur 416 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Nicolas Nutten travaille en tant qu'architecte de système d'information au sein d'une société éditrice de solutions de gestion de patrimoine.

Passionné de lecture depuis l’adolescence, il a eu envie de se lancer dans l'écriture afin de façonner ses propres histoires.

Sa première nouvelle "Somnambule" a été publiée en novembre 2019 dans le recueil "Oiseaux de Nuit" des Éditions HPF.

"Disparition" (2020), son premier roman, a obtenu le Prix du suspense psychologique 2020.

"Comme deux gouttes de sang", son second roman, a obtenu le prix du Coquelicot noir 2023, ainsi que le prix « Sable Noir » 2023 au salon du polar de Bormes les mimosas.

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Au cœur de ces interminables galeries, l’éclat des lampes frontales formait une bulle de lumière qui se déformait sans cesse au grès de la topologie des lieux Pareille à un fragile ballon de baudruche, elle effleurait la surface des gours, s’insinuait entre les stalactites et les replis de la roche, ripait contre les angles vifs tout en maintenant à distance des ténèbres aussi épaisses qu’une marée noire
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Quand Karim avait découvert ces deux cédilles poivre et sel qui poussaient l’air de rien sur sa tempe gauche, il était resté interdit Planté devant son miroir, il avait pensé à ses parents A sa mère d’abord, qui accusait tous les tracas de la vie d’avoir affadi sa couleur naturelle A son père, plus philosophe, qui lui répondait systématiquement que les soucis dont elle se plaignait étaient les pavés d’une voie appelée « expérience » et la blancheur qu’elle s’évertuait masquer la couleur de la sagesse Et sa mère de rétorquer que la sagesse aurait quand même pu choisir une autre couleur que le blanc
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Il existait un tel décalage entre l’augmentation drastique du nombre de phénomènes climatiques extrêmes et la légèreté avec laquelle on les annonçait que si la situation n’était pas si dramatique, elle aurait pu trouver cela comique. Mais depuis qu’elle était devenue mère, elle n’avait plus du tout envie de rire à ce sujet. Car lorsqu’elle écoutait Lola parler d’avenir, en son for intérieur, elle ne pouvait s’empêcher de conjuguer les rêves de sa fille au conditionnel. Et ça lui tordait les tripes.
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- Arrêtez-nous là !
Le chauffeur de taxi jeta un coup d’œil de biais dans son rétro. Visage gris, humeur terne, il n’ajouta pas un mot et stoppa sa Ford Mondeo en double file, warnings allumés. Bien content de larguer les deux zouaves qui lui pourrissaient la banquette arrière. Il pestait intérieurement contre ce métier devenu ingrat. Ubérisation, qu’ils disaient, juste un mot à la con pour ne pas dire esclavage, mais bon il paraît que ça fait mauvais genre de dire ça. Alors on invente des mots pour masquer la misère, sauver les apparences et laisser débattre les intellectuels avec de nouveaux termes qui ne tachent pas leurs cols blancs.
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La barbe fournie de Ernst tirait plus sur le sel que sur le poivre. A vue de nez, Sarda lui donna une soixantaine d'années, peut-être un peu plus. Et s'il y avait en effet aucune chance pour que son physique de bûcheron canadien lui permette de se glisser dans un déguisement de fée Clochette, en revanche Sarda l'imagina assez bien endosser un costume de Père Noël. Sauf qu'avec des paluches pareilles il y avait intérêt à ce que les cadeaux ne soient pas en porcelaine.
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La première idée qui lui vint à l’esprit fut de foncer dans le tas en priant pour que son épave tienne le choc. S’il visait correctement, il écraserait leur moto et pourrait blesser grièvement l’un deux, peut-être même le tuer. Il entendait déjà le bruit mat des rotules brisées sur la calandre. La tête casquée qui percute le pare-brise en le fissurant. Et le corps qui roule sur le toit jusqu’à retomber inerte sur le bitume.
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Moralité, arroser un enfant de pognon sans ajouter le terreau des valeurs nécessaires à la vie en société n'a jamais fait pousser de grands hommes.
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Les pulsations du cœur de la ville expulsèrent la vieille carcasse métallique rouge sang vers les tréfonds du 93, dans les quartiers rongés par le cancer de la violence, où la drogue, la prostitution et les armes métastasent dans chaque hall d’immeuble, dans chaque cave. Ils longèrent d’interminables barres de béton où s’entassaient des milliers de vies aux origines diverses et aux balcons desquelles s’accrochaient des paraboles rouillées où les satellites déversaient en continu des torrents de rêves et de chimères. Comme pour mieux masquer la misère, la peur et la haine qui suintent sur les parois de ces paquebots sans âme, laissés à l’abandon par une société bien-pensante préférant regarder ailleurs.
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Impassible, le bourreau récupéra la clé USB, puis passa dans le dos d’Arthur qui sanglotait en gémissant de douleur. Il dégaina son arme et tira une balle à bout portant. Le crâne explosa et une gerbe de sang, de fragments d’os et de morceaux de cervelle macula les meubles en kit de la petite cuisine. Le corps sans vie du jeune pirate s’affaissa sur lui-même, la tête penchée sur son torse comme un pantin désarticulé. Dans la seconde qui suivit, la porte d’entrée claqua et l’appartement replongea dans un silence indécent
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Les semaines, les années filent et la mémoire de ces visages, de ces prénoms, s'estompe comme l'écume des vagues efface les dessins d'enfants tracés dans le sable. Et un jour on croise une affiche à bordure jaune et l'on s'aperçoit que certains manquent toujours à l'appel. Alors on peine à imaginer le manque abyssal conjugué au poison de l'espoir qui ronge toujours les proches depuis parfois plus de vingt ans.
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