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Citations de Nicolas Rey (215)


C'est quand même étrange cette manie que nous avons tous de vouloir rompre en douceur alors que rien n'est plus violent qu'une rupture qui se déroule en douceur.
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Chacun rate sa vie. La réussir est une faute de goût.
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Le mensonge, mesdames et messieurs les jurés, est un don que nous a donné le ciel pour déposer un peu de baume sur les plaies de la vérité. Il faut regarder la réalité avec des lunettes de soleil. Sinon, on devient aveugle. Et ces lunettes de soleil s' appellent l'illusion
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Pardon Cécile, tu peux refaire le geste condescendant que tu viens de faire au vendeur de roses pakistanais ? Comment ça, on peut dîner tranquillement ? Et lui, tu crois qu'il passe une soirée tranquille à se geler en faisant toutes les rues du quartier ? Tu crois que ça l'amuse de proposer des fleurs à des comédiennes ratées dans ton genre, tu crois qu'il prend un plaisir monstrueux, la nuit, à tenter de trouver le sommeil dans son duvet avec dix de ses potes juste à ses côtés ?
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Das la vie, les choses se terminent toujours mal.
Dans un livre, pas forcément.
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Les ancêtres ont ce point commun avec les chiards en maternelle.
Comme ils n'ont rien à perdre, ils disent toujours la vérité.
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Je suis une femme parce que je craque toujours pour un salopard qui va m'en faire baver avec son air triste, son air de ne pas y toucher alors que juste à côté, je peux avoir le type qu'il me faut, le reproducteur idéal, l'homme fidèle [...] moi, enfermée dans les toilettes consultant mon portable pour savoir si le salopard avec son air triste ne m'a pas laissé un ultime texto, même d'insulte, je m'en tape, qu'il m'écrive une dernière fois et je sors des WC et toute la famille est folle de joie de voir mes larmes qui prouvent le bonheur total dans lequel je nage et surtout, il ne faut rien dire dans ces moments-là [...]
Je suis une femme parce que lorsque c'est terminé, je tourne la page. Définitivement
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La vie de plagiaire doit ressembler à la vie d'un petit braqueur de banque. Ensuite, pendant toute ton existence, il faut que tu regardes derrière ton dos si la police ne débarque pas. Plus jamais, tu ne pourras dormir d'un sommeil tranquille. Tue seras toujours flippé à l'idée qu'on te démasque? Pardon les amis, mais il me restait une nuit pour trouver vingt pages? Et puis, il y a eu ce coup de fil. Et puis, tout m'a paru simple d'un seul coup.
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Il faut que l'on se tire d'ici Marius. Nos parents c'est pire que des adultes ! C'est des bastringues d'adultes. (...)
Il est essentiel d'arrêter de les fréquenter Marius.Sinon, ils vont nous conditionner. Sinon, on va devoir se marier avec quelqu'un de notre caste., on va devoir procréer, acheter un logement, des meubles, des objets domestiques, laborieux et jour après jour des tonnes d'aliments, grignotés, expulsés, brassés par les égouts de la ville en une commune digestion de tous ses habitants. (p.70)
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Je hais l’idée même de dormir avec quelqu’un. De lui envoyer un texto. De penser à la personne. Je ne supporte pas le promiscuité. Par pitié, promets-moi que nous n’irons jamais à deux au cinéma.
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Camarade lecteur, je te présente Marion.
Vous pouvez l'aimer dès maintenant. Cette fille est formidable. En premier, il y a Jésus-Christ, et juste derrière, il y a Marion.
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Une fille me regarde. Elle est affreuse. Qu'importe, je suis de gauche, je me dois d'aimer les jeunes pauvres et moches. Je lui claque la bise. J'ai su rester simple.
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Je me suis retrouvé seul sur ma chaise, Et là tout s'est effondré. Qui j'étais? Moi, Diego Lambert, quarante-neuf ans, vieil adolescent attardé avec deux prothèses de hanche en céramique, sponsorisé autant que massacré par son père. Moi, Diego Lambert, alcoolique et ancien cocaïnomane sans chéquier et sans permis de conduire. Moi, Diego Lambert, interdit bancaire et incapable d'offrir un week-end au bord de la mer à l’éventuelle femme de sa vie les soirs où elle aurait trop peur de mourir. Qui suis-je? Moi, Diego Lambert, face à une femme sublime, mariée, sûrement heureuse en ménage, mère de famille au métier épanouissant ?
On a beau dire que l'amour est un enfant de bohème qui ne connaît jamais de loi, mes chances de réussir une vie de bohème avec Anne Bellay étaient tout de même assez faibles, pour être franc juste quelques secondes. p. 68
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L'amour, c'est forcément la déception. Tu cristallises. Tu projettes.
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J'ai déjà pratiqué quelques salles d'attente. Celles des médecins généralistes rivalisent d'audace en mixant un poster sur le dépistage du VIH avec un nénuphar de Claude Monet. Le combat pour une place assise est rude. Priorité au vieux et à la femme enceinte. Le premier crache dans son mouchoir en tissu. La seconde, la mine exaspérée, place les mains sur son ventre comme si ça pouvait protéger son foetus de quoi que ce soit. Alors que non. C'est déjà foutu. Alors que nous allons tous crever quoi qu'il advienne. Alors que, dans le meilleur des cas, si tu arrives à terme, future maman, ton fils va devenir un jour ce vieillard qui crache dans son mouchoir en tissu.
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Le jour où notre gueule est bien incrustée dans le goudron, on découvre, presque surpris, que l'on a jamais su voler.
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Ce qui s' affiche, c'est une joie tranquille, une manière de vivre aussi, avec casse-croûte, dabses, musiques, chants, réunions vivantes et revendicatives, photos de groupe, solidarités entre âges, sexes, métiers, fonctions, le tout popularisé par de multiples reportages de presse. Un étrange moment de bonheur collectif, une parenthèse effervescente, comme une bouffée d'air pur. (p.15)
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J'ai un problème d'intensité. Je la recherche tellement qu'elle m'échappe à chaque fois. Je veux toujours vivre ce qui va suivre. Et lorsque je réalise que l'instant est beau, les choses me rendent encore plus triste.
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Bienvenue dans la grande famille des intranquilles et des anxieux. Je te souhaite un premier baiser long, timide au début, brûlant au début et qu'importe les emmerdements qui vont suivre...Tu vas avoir peur toute ta vie. Peur que ça ne dure pas, peur que ça dure, peur de cette confiance faite au hasard. Tu viens d' emménager à Angoisse-land, jeune fille: une charmante bourgade composée du sentiment d'abandon, d'inquiétude et de jalousie. Tu en avais mis du temps pour construire ton équilibre, ton risque zéro, ton sommeil presque impéccable.
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Depuis le départ, la vie est un grand trucage. Et si le trucage est bien fait, après tout, pourquoi pas.
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