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Citation de Charybde2


« Il ne pensait pas.
Il aboyait et galopait à quatre pattes.
C’était un adorable petit chiot.
Je ne sais pas comment
il en est venu à marcher, à penser
mais c’est certainement une de
mes meilleurs trouvailles. »
Charles M. Schulz

Lui, c’est Snoopy. C’est son histoire, telle qu’elle est résumée par son créateur, une petite quarantaine d’années après sa naissance.
Lorsque Charles M. Schulz lance les Peanuts en 1950, il a 28 ans et il ignore encore que son destin va être irrémédiablement lié avec ce petit théâtre de papier conçu pour le United Feature Syndicate. Au cours des trois années précédentes, il avait commencé par animer une série prototype, Li’l Folks, dans le Saint Paul Pioneer Press. Peanuts en est directement issu. Les enfants qui y sont mis en scène possèdent déjà cette hauteur de vue décalée et pourtant si juste sur la réalité. Ils portent également, sous une fine couche d’humour, toute l’indéfinissable mélancolie dont Schulz a le secret. Parmi ces Li’l Folks, un garçon s’appelle d’ailleurs Charlie Brown et son chien ressemble étrangement à Snoopy. Alors que le United Feature Syndicate lui signale son intérêt pour cette série, le dessinateur affine le concept et les personnages. Aussitôt, l’agence de presse parvient à vendre le strip à sept grands quotidiens nationaux. L’auteur souhaitait conserver le titre précédent, et c’est sous ce nom que le strip est annoncé aux États-Unis, comme « le plus grand événement depuis Tom Pouce… » Mais Li’l Folks est déjà une marque déposée. Un responsable du United Feature Syndicate, William Anderson, imagine dans la précipitation la solution que nous connaissons si bien aujourd’hui. Schulz pensait qu’avec un nom pareil, sa série n’avait aucun avenir. Et pourtant, le phénomène était lancé.
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