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4.03/5 (sur 495 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1985
Biographie :

Passionné par l’histoire, la littérature et les vastes domaines de l’imaginaire, Thibaud Latil- Nicolas est auteur d'un premier roman fantasy intitulé "Chevauche-Brumes" (2019).

Twitter : https://twitter.com/chevauchebrumes?lang=fr

Bibliographie :
- Chevauches-brumes, Folio SF (2020)
- Les flots sombres, Folio SF (2022)

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Lecture du début de Chevauche-Brumes de Thibaud Latil-Nicolas, pour le podcast Double Vie


Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Le cadavre de l’arachnide gisait toujours en contrebas, trois de ses pattes sectionnées. Cela avait suffi à la faire dégringoler à bas des fortifications, mais elle était trop lourde pour être traînée jusqu’aux bûchers. Varago se remit de sa surprise et interrogea son camarade.
-Ça te dérange pas de passer tes soirées au-dessus de ce machin ?
-Bah…, philosopha Barbelin. En fait, ça m’arrange.
-Tu m’expliques ?
-Disons que ce genre de bestioles, personne n’en a jamais vu, et ça fouette sacrément le sang la première fois que tu tombes dessus.
-Pas qu’un peu. Alors, pourquoi tu restes là ?
-Ben, justement. Pour m’habituer à vivre avec des trucs moches.
-L’Esquiche te suffisait pas ?
-Avant si, mais maintenant qu’il s’est barré, faut que je le remplace.
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J’ai compris que s’élever au-dessus des siens ne se fait pas par l’exercice du pouvoir et l’usage de la violence, mais en apprenant à aimer les vicissitudes de son destin. Vous autres, fils des batailles, partez au combat en craignant d’être tués, blessés, perdus. Nous, femmes de Longemar, risquons la capture, la souillure, le rejet, le mépris de ceux qui pensent que le combat n’est qu’une affaire de muscles. Mais nous agissons de la sorte parce que nous voulons assumer les mêmes responsabilités que les vôtres et, de ce fait, obtenir les mêmes droits et la même reconnaissance. Nous ne voulons pas être celles qui pleurent et qui geignent quand on renverse sur la paille. Nous porterons le fer là où on nous le demandera, avec toute la vigueur nécessaire. Alors ne craignez pas que nous reculions devant quelques flocons de neige et les morsures de blizzard. Nous saurons tenir.
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La mort est ma compagne de toujours,
Sur les plaines de Tance et à l’assaut des tours,
Sur les champs de bataille survolés de corbeaux,
Parmi les corps lardés et les mailles en lambeaux.

Je vous vois, mes aînées, filles de la guerre,
Nobles centaures bardés sur vos coursiers de fer,
Dans mes songes et aux portes du froid caveau,
Le vent des cavalcades gonflant vos longs manteaux.

Laissez-moi me jeter sur les lances dressées.
Que la gloire me drape dans vos tuniques percées !
A moi, mes sœurs tombées ! Guidez mes horions !
Et que dans mon tabard naissent des constellations.
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Le mérite, ça n’entre jamais en ligne de compte quand on parle boulot. Tuer la bête ne vous ouvrira aucun droit, aucun titre. C’est le besoin que votre suzerain a de vous qui déterminera votre ascension, rien d’autre.
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Je ne suis pas bredouille. Je rentre avec une leçon d'humilité.
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-N’en demeure pas moins que ce sont des braves gens.
-Et c’était pas si évident à anticiper vu l’échantillon qu’on s’est fardé pendant des années, plaisanta Tirelire.
Durieux ne répondit pas et se contenta de cracher par terre.
-Fais gaffe à mes bottes, tocard ! glapit Barbelin. J’ai passé l’après-midi à essayer de me rendre présentable.
-Ah ? Et c’est à quel moment que ça a foiré ? 
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Il n’y a rien à récupérer sur les cadavres de ces peuplades à la con. Pas d’or, pas d’objets de prestige. Pas même une fibule en argent à refourguer à un maquereau. Je préférais combattre à la frontière sud. Les Attenants faisaient au moins l’effort de se fringuer avant de partir au combat.
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Il était temps. L’ennemi abandonne sa position et se rue sur la nôtre. Pas d’ordres. Juste le son gras d’un cor.
« Regardez les soldats ! Ils chargent comme des brutes, ils crèveront comme des cons ! Serrez vos rangs ! Boucliers en position, lances pointe en avant ! »
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 -Tu vas y mettre des coulevrines ? demanda brusquement Barbelin en se redressant.
-J’y compte bien. Au moins quinze, je pense.
L’artilleur se rua sur Tirelire et l’empoigna par les épaules.
-Mets-moi sur la liste, face de derche.
-Mais pourquoi moi ?
-Parce que tu sais écrire, malheureux !
-Ah oui, très juste…
Tirelire sortit de son havresac un rouleau de mauvais vélin, une fiole d’encre et une plume qu’il entreprit de tailler avec un canif.
-Alors, ça vient ?
-Bague museau, trouvère ! L’écriture ça prend un peu de temps. Pas comme quand tu baises.
-Ta mère s’est jamais plainte.
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Vous portez une lourde responsabilité, tous les deux. Vous, capitaine, devez me garantir que Crevet ne tombera pas et que ses habitants ne seront pas livrés en pâture aux bêtes de l’ombre. Quant à vous, Ozgar, si vous pouvez mettre un terme à ces horreurs, faites-le et ne vous préoccupez pas des gesticulations politiques et théologiques que cela engendrera, j’en fais mon affaire. Si le mal est aussi virulent que ce qu’en dit votre camarade, s’il menace de nous submerger, alors vous avez le devoir absolu de le combattre et de le vaincre.
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