L'époque médiévale est souvent méfiante lorsqu'une plante inconnue fait son apparition. Celle-ci (l'aubergine) est donc examinée sous toutes les coutures. On lui découvre une analogie avec la mandragore qui lui vaut tous les ennuis. la voilà dans de beaux draps, ou plus exactement dans de beaux torchons.
Ne voilà-t-il pas qu'on la soupçonne de transmettre des maladies contagieuses, la lèpre et des crises de folie ou d'épilepsie, aux allures de malédiction.
Cependant, malgré sa mauvaise réputation, l'aubergine prête volontiers ses vertus thérapeutiques à la pharmacopée et entre dans la composition de cataplasmes contre les brûlures.
(Villandry, Un potager magique)