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Critiques de Nik Guerra (16)
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Bienvenue en Enfer

Les années 1970 et 1980 furent les décennies phare de la BD érotique, plus de problèmes avec la censure et pas encore l’avalanche d’images fixes ou animées sur internet. Jean Sibrode, Manara, Alessandro Biffignandi, Averardo Ciriello, Pailler, Magnus, Hugdebert, Dino Leonetti (avec la mythique Maghella) …



"Bienvenue en enfer" appartient à un genre connu, avec le thème de l’alliance entre crime et sexe, dans la veine de "Ramba la Mercenaire" de Marco Delizia et Rossano Rossi. Ici on n’est pas dans la tueuse à gages mais dans la détective privée, toutefois avant ou après le meurtre on a une scène de sexe. Si philosophie se résume par « Les hommes ! c’est typique ! Faut que ça jouisse ou que ça meure! ».



Ici voilà une héroïne qui découvre non seulement qu’un sénateur organise des partouzes mais qu’en plus la femme de ce dernier a une conception particulière du tableau vivant. Théophile Gautier donna en 1839 une nouvelle "La toison d’or", où l’on trouve l’emploi de l’expression " tableaux vivants " dans cette idée de mélanger des corps nus dans des positions plus ou moins scabreuses. Cela permet de voir une version nouvelle (en live) du martyr de Saint Sébastien, un chrétien percé de flèches sur l’ordre de Dioclétien en 187.



Des pointes d’humour, toujours très connotés dans le domaine sexuel sont introduites par Celestino Pes ; ainsi l’héroïne, se faisant tirer dessus, déclare qu’elle ne veut pas qu’un trou de balle, le sien. Le graphisme de Nik Guerra en noir et blanc est dans un style réaliste avec des jolies courbes, un regard lascif de Magenta et une certaine variété dans les jeux des corps. Il s’agit au cinquième tome, deux s’intitulant "Magenta, détective dépravée" et " Magenta, bas-fonds et bas nylon".

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Magenta : Noir fatal

Et voilà, après les éditions Dynamites, les éditions Delcourt, c'est au tour de Graph Zeppelin de nous exposer une superbe oeuvre de Nik Guerra, avec pour héroïne Magenta la détective dépravée.

Cet album s'inscrit donc dans la lignée des précédents ouvrages, mais en plus soft si j'ose dire.



Le dessin :



Nik Guerra est particulièrement connu pour ces pinups fatales.

Ce livre n'échappe pas à la règle, toutes les interprètes ont ce côté sombre et dangereux réputé des muses de l'auteur.

Le style réaliste est vraiment très poussé et appréciable. On admire chaque illustration, l'auteur jouant sur les épaisseurs de traits, sur les aplats et les jeux d'ombre et lumière…

Et il nous faut bien un talent indéniable sur ces techniques pour nous sortir un ouvrage graphique en noir et blanc de cette ampleur !

L'auteur joue aussi sur les effets de dimensions et des différents plans « cinématographiques », et il n'est pas rare de voir des personnages empiéter d'une case à l'autre, ou de voir des plans américains ou italiens par exemple…

Les mises en scènes sont remarquables, quelques onomatopées bien placées illustrent les actions ou bruits, le détail est bien poussé et les formes sont belles et généreuses !

Bref le lecteur profitera de ce dessin réaliste fort bien réalisé !



Le scénario :



L'histoire parait, somme toute, être un thriller bien classique : Deux jeunes et belles pin-up enquêtent sur un sérial Killer...

On ne va pas se mentir, ce récit sert surtout à mettre en avant l'immense travail graphique de Nik Guerra.

Cependant on passera un agréable moment tout de même à lire cette enquête d'autant que le criminel collectionneur emploi une méthode peu commune...

Le découpage façon comics, quant à lui, apporte beaucoup à l'ouvrage. Il est dynamique et varié.

Les cases paraissent taillées de manière "aléatoire" aux formes parfois bizarres trapézoïdales ou arrondies etc..., mais le tout est formidablement orchestré et le fil de lecture n'est jamais rompu.

De grandes illustrations permettent d'aérer le contenu évitant ainsi la surcharge graphique et narrative.



Vous l'aurez compris, j'ai effectivement passé un bon moment de lecture avec ce livre des éditions Graph zeppelin, le dessin de Nik Guerra est juste magnifique et le découpage nous tient particulièrement bien en haleine.


Lien : http://www.7bd.fr/2018/01/ma..
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Magenta : Noir fatal

Avec un titre pareil et Les Chasses du comte Zaroff comme source d'inspiration, je m'attendais à ce que Noir Fatal soit encore plus sombre et sanglant que Bienvenue en enfer et au final non. Nick Guerra, ici seul aux commandes, poursuit sur la lancée du polar one-shot, avec une enquête plus sérieuse que les historiettes rigolardes de Magenta à ses débuts, et dans le même temps il revient aux sources avec le come-back de Lucrèce et une ambiance moins grave que dans le tome précédent. Ici, j'ai retrouvé cet état d'esprit de cinéma de quartier si cher à Jean Pierre Dionnet, condensé en un seul volume mélangeant policier, action, espionnage et érotisme.

Érotisme, justement, qui est l'autre changement majeur de cet opus, beaucoup plus soft que les précédents. Guerra a rangé la pornographie pour s'orienter sur une esthétique 100% pin-up, qui fonctionne tout aussi bien, parce que Magenta a été conçue dès le départ comme une pin-up. Sur ce versant, on sent l'inspiration des années 30 à 50 où les magazines d'histoires policières (Crime Detective, Starling Detective, Front Page Detective, Spicy Detective, Revealing Detective, Dime Detective, Confidential Detective et autres [Adjectif random] Detective) arboraient en couverture des donzelles ligotées et bâillonnées, parfois pas très habillées.

Belle réussite que cet album qui parvient à poursuivre la série en apportant son lot d'évolution mais sans la dénaturer pour autant. Magenta change mais reste Magenta.
Lien : https://unkapart.fr/magenta-..
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Magenta, Tome 2 : Bas fonds et bas nylon

Magenta est une brune volcanique qui a le même coiffeur qu'Elvira. Perchée sur ses talons aiguilles, moulée dans sa robe fendue au décolleté vertigineux, ne quittant pour ainsi dire jamais ses bas et son porte-jarretelles, elle a tout de la pin-up. Tout ? Non. Détail qui n'en est pas un et la différencie de la pin-up standard : Magenta n'est pas juste une jolie gravure coquine à la disposition des appétits masculins.

Les hommes, elle les méprise, se joue d'eux, les utilise pour son plaisir sexuel et basta. Libre comme l'air, elle garde son indépendance et refuse de se laisser marcher sur les pieds. Si elle a à l'évidence un tempérament de dominatrice, Pes et Guerra ont été assez malins pour ne pas limiter leur héroïne tempétueuse à une maîtresse Magenta lambda dominant des hommes dans des scènes BDSM déjà vues mille fois. Qu'on se rassure, il y en a, mais pas que, loin de là. C'est pour cette raison que j'adore ce personnage : les auteurs ont compris qu'il y a mille façons de dominer, pas juste attacher un bonhomme et lui fouetter le postérieur. Ce qui donne une bande dessinée qui sort du lot quant à ses personnages et ce alors même qu'ils sont des archétypes.

Eh oui, Magenta, dans la vie, elle est détective privée et officie avec sa copine – et à l'occasion amante –, la blonde Lucrèce, dans leur agence Shocking Stockings. À la fois femmes fatales, détectives et arnaqueuses, elles concentrent tous les types de caractères du roman noir.

Dans le cadre de la BD, les deux donzelles mènent la danse dans des historiettes de dix à quinze pages, format imposé par la parution en magazines à la naissance de la série. À la manière d'Elvira présentant des films d'horreur, la première case de chaque histoire met en scène Magenta qui introduit le récit à venir. Ces courtes saynètes racontent une enquête, une tranche de vie (i.e. la rencontre de Magenta et Lucrèce) ou les réflexions de l'héroïne sur tel ou tel sujet (les bas nylon, sa vision des hommes...), dans une ambiance d'humour et de sarcasme. Tout ça avec du sexe, beaucoup de sexe, et du bien explicite, mais avec beaucoup d'élégance dans sa crudité. La série échappe à la vulgarité grâce à un jeu constant sur l'esthétique de la pin-up et l'érotisme des fétichismes mis en scène. Le ton et l'état d'esprit y sont aussi pour beaucoup. Jeux de mots, adresses au lecteur, situations cocasses, la série se veut décontractée et amusante. On est là pour se faire plaisir et se marrer.

En tout cas pour le versant “histoires courtes” de Magenta (soit les trois tomes parus chez Dynamite et les deux premiers chez Delcourt, Détective dépravée et Bas-fonds et bas nylon).
Lien : https://unkapart.fr/magenta-..
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Magenta, tome 3

Magenta est une brune volcanique qui a le même coiffeur qu'Elvira. Perchée sur ses talons aiguilles, moulée dans sa robe fendue au décolleté vertigineux, ne quittant pour ainsi dire jamais ses bas et son porte-jarretelles, elle a tout de la pin-up. Tout ? Non. Détail qui n'en est pas un et la différencie de la pin-up standard : Magenta n'est pas juste une jolie gravure coquine à la disposition des appétits masculins.

Les hommes, elle les méprise, se joue d'eux, les utilise pour son plaisir sexuel et basta. Libre comme l'air, elle garde son indépendance et refuse de se laisser marcher sur les pieds. Si elle a à l'évidence un tempérament de dominatrice, Pes et Guerra ont été assez malins pour ne pas limiter leur héroïne tempétueuse à une maîtresse Magenta lambda dominant des hommes dans des scènes BDSM déjà vues mille fois. Qu'on se rassure, il y en a, mais pas que, loin de là. C'est pour cette raison que j'adore ce personnage : les auteurs ont compris qu'il y a mille façons de dominer, pas juste attacher un bonhomme et lui fouetter le postérieur. Ce qui donne une bande dessinée qui sort du lot quant à ses personnages et ce alors même qu'ils sont des archétypes.

Eh oui, Magenta, dans la vie, elle est détective privée et officie avec sa copine – et à l'occasion amante –, la blonde Lucrèce, dans leur agence Shocking Stockings. À la fois femmes fatales, détectives et arnaqueuses, elles concentrent tous les types de caractères du roman noir.

Dans le cadre de la BD, les deux donzelles mènent la danse dans des historiettes de dix à quinze pages, format imposé par la parution en magazines à la naissance de la série. À la manière d'Elvira présentant des films d'horreur, la première case de chaque histoire met en scène Magenta qui introduit le récit à venir. Ces courtes saynètes racontent une enquête, une tranche de vie (i.e. la rencontre de Magenta et Lucrèce) ou les réflexions de l'héroïne sur tel ou tel sujet (les bas nylon, sa vision des hommes...), dans une ambiance d'humour et de sarcasme. Tout ça avec du sexe, beaucoup de sexe, et du bien explicite, mais avec beaucoup d'élégance dans sa crudité. La série échappe à la vulgarité grâce à un jeu constant sur l'esthétique de la pin-up et l'érotisme des fétichismes mis en scène. Le ton et l'état d'esprit y sont aussi pour beaucoup. Jeux de mots, adresses au lecteur, situations cocasses, la série se veut décontractée et amusante. On est là pour se faire plaisir et se marrer.

En tout cas pour le versant “histoires courtes” de Magenta (soit les trois tomes parus chez Dynamite et les deux premiers chez Delcourt, Détective dépravée et Bas-fonds et bas nylon).
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Magenta, tome 2

Magenta est une brune volcanique qui a le même coiffeur qu'Elvira. Perchée sur ses talons aiguilles, moulée dans sa robe fendue au décolleté vertigineux, ne quittant pour ainsi dire jamais ses bas et son porte-jarretelles, elle a tout de la pin-up. Tout ? Non. Détail qui n'en est pas un et la différencie de la pin-up standard : Magenta n'est pas juste une jolie gravure coquine à la disposition des appétits masculins.

Les hommes, elle les méprise, se joue d'eux, les utilise pour son plaisir sexuel et basta. Libre comme l'air, elle garde son indépendance et refuse de se laisser marcher sur les pieds. Si elle a à l'évidence un tempérament de dominatrice, Pes et Guerra ont été assez malins pour ne pas limiter leur héroïne tempétueuse à une maîtresse Magenta lambda dominant des hommes dans des scènes BDSM déjà vues mille fois. Qu'on se rassure, il y en a, mais pas que, loin de là. C'est pour cette raison que j'adore ce personnage : les auteurs ont compris qu'il y a mille façons de dominer, pas juste attacher un bonhomme et lui fouetter le postérieur. Ce qui donne une bande dessinée qui sort du lot quant à ses personnages et ce alors même qu'ils sont des archétypes.

Eh oui, Magenta, dans la vie, elle est détective privée et officie avec sa copine – et à l'occasion amante –, la blonde Lucrèce, dans leur agence Shocking Stockings. À la fois femmes fatales, détectives et arnaqueuses, elles concentrent tous les types de caractères du roman noir.

Dans le cadre de la BD, les deux donzelles mènent la danse dans des historiettes de dix à quinze pages, format imposé par la parution en magazines à la naissance de la série. À la manière d'Elvira présentant des films d'horreur, la première case de chaque histoire met en scène Magenta qui introduit le récit à venir. Ces courtes saynètes racontent une enquête, une tranche de vie (i.e. la rencontre de Magenta et Lucrèce) ou les réflexions de l'héroïne sur tel ou tel sujet (les bas nylon, sa vision des hommes...), dans une ambiance d'humour et de sarcasme. Tout ça avec du sexe, beaucoup de sexe, et du bien explicite, mais avec beaucoup d'élégance dans sa crudité. La série échappe à la vulgarité grâce à un jeu constant sur l'esthétique de la pin-up et l'érotisme des fétichismes mis en scène. Le ton et l'état d'esprit y sont aussi pour beaucoup. Jeux de mots, adresses au lecteur, situations cocasses, la série se veut décontractée et amusante. On est là pour se faire plaisir et se marrer.

En tout cas pour le versant “histoires courtes” de Magenta (soit les trois tomes parus chez Dynamite et les deux premiers chez Delcourt, Détective dépravée et Bas-fonds et bas nylon).
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Magenta, Tome 1 :

Magenta est une brune volcanique qui a le même coiffeur qu'Elvira. Perchée sur ses talons aiguilles, moulée dans sa robe fendue au décolleté vertigineux, ne quittant pour ainsi dire jamais ses bas et son porte-jarretelles, elle a tout de la pin-up. Tout ? Non. Détail qui n'en est pas un et la différencie de la pin-up standard : Magenta n'est pas juste une jolie gravure coquine à la disposition des appétits masculins.

Les hommes, elle les méprise, se joue d'eux, les utilise pour son plaisir sexuel et basta. Libre comme l'air, elle garde son indépendance et refuse de se laisser marcher sur les pieds. Si elle a à l'évidence un tempérament de dominatrice, Pes et Guerra ont été assez malins pour ne pas limiter leur héroïne tempétueuse à une maîtresse Magenta lambda dominant des hommes dans des scènes BDSM déjà vues mille fois. Qu'on se rassure, il y en a, mais pas que, loin de là. C'est pour cette raison que j'adore ce personnage : les auteurs ont compris qu'il y a mille façons de dominer, pas juste attacher un bonhomme et lui fouetter le postérieur. Ce qui donne une bande dessinée qui sort du lot quant à ses personnages et ce alors même qu'ils sont des archétypes.

Eh oui, Magenta, dans la vie, elle est détective privée et officie avec sa copine – et à l'occasion amante –, la blonde Lucrèce, dans leur agence Shocking Stockings. À la fois femmes fatales, détectives et arnaqueuses, elles concentrent tous les types de caractères du roman noir.

Dans le cadre de la BD, les deux donzelles mènent la danse dans des historiettes de dix à quinze pages, format imposé par la parution en magazines à la naissance de la série. À la manière d'Elvira présentant des films d'horreur, la première case de chaque histoire met en scène Magenta qui introduit le récit à venir. Ces courtes saynètes racontent une enquête, une tranche de vie (i.e. la rencontre de Magenta et Lucrèce) ou les réflexions de l'héroïne sur tel ou tel sujet (les bas nylon, sa vision des hommes...), dans une ambiance d'humour et de sarcasme. Tout ça avec du sexe, beaucoup de sexe, et du bien explicite, mais avec beaucoup d'élégance dans sa crudité. La série échappe à la vulgarité grâce à un jeu constant sur l'esthétique de la pin-up et l'érotisme des fétichismes mis en scène. Le ton et l'état d'esprit y sont aussi pour beaucoup. Jeux de mots, adresses au lecteur, situations cocasses, la série se veut décontractée et amusante. On est là pour se faire plaisir et se marrer.

En tout cas pour le versant “histoires courtes” de Magenta (soit les trois tomes parus chez Dynamite et les deux premiers chez Delcourt, Détective dépravée et Bas-fonds et bas nylon).
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Bienvenue en Enfer

Avec Bienvenue en enfer, où ça dézingue à tour de bras, la série Magenta prend une teinte plus sombre et même un peu trash. Les auteurs étant italiens, je suppose qu'ils se sont inspirés pour cet opus du poliziottesco (néo-polar des années de plomb qui emprunte au film noir et au cinéma d'horreur).

C'est celui que j'ai le moins aimé de la série, parce que trop sérieux à mon goût. C'est une bonne mouture, hein, attention, mais je préférais l'ambiance plus légère de la Magenta originelle. Et sans, Lucrèce, qui pointe ici aux abonnées absentes, il manque quelque chose.

Mais le titre est réussi, le duo Guerra-Pes y montre sa capacité à se renouveler en changeant à la fois d'ambiance et de format pour une histoire longue, plus sombre. Et cette histoire tient la route, ce qui n'est pas toujours le cas quand des auteurs habitués au sprint du récit court s'aventurent dans le marathon.

Donc voilà, on accrochera plus ou moins à cette dark Magenta proposée ici, mais en tout cas, rien à dire au plan de la qualité d'écriture ni de celle du dessin.
Lien : https://unkapart.fr/magenta-..
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Dark divas : Pin-up collection

Dark Divas : Pin-up collection, au pluriel les divas, parce si Magenta se taille quand même la part du lion, sa copine Lucrèce est aussi de la partie.

Alors comme tous les artbooks, c'est très joli. Et comme tous les artbooks, c'est dispensable sauf à être un fan absolu de Nick Guerra. Parce que, comme tous les artbooks ou presque, c'est vide. OK, il y a de superbes dessins, une petite bio de l'auteur, et c'est tout. Et ça ne sert à rien.

Donc les éditeurs d'artbooks, si vous passez dans le coin, arrêtez de vous contenter du minimum syndical en ne faisant imprimer que ce qui n'est jamais que des portfolios. Faut du texte, faut que le dessinateur parle de sa technique, de ses inspirations, de ses influences, de ses choix graphiques, de sa méthode, de ses outils. Parce que là, au bout du compte, on n'en sait pas de plus sur Guerra. Il bosse sur quoi ? Papier ? tablette graphique ? à la plume ? au crayon ? au Stabilo ? Il dessine des pin-up, super ! Ça lui vient d'où ? Pourquoi ce thème ? cette ambiance et cette esthétique particulières ? Et son attrait pour les années 40-50 (âge d'or des pin-up, du roman noir et du film noir) ? On sait pas.
Lien : https://unkapart.fr/magenta-..
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Bienvenue en Enfer

Une aventure percutante et sexy en diable.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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Bienvenue en Enfer

Le dessin très expressif et exhibitionniste de Nick Guerra ne laisse que peu de place à l’imagination et apporte à l’album un aspect porno trash plus qu’érotique.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Magenta : Noir fatal

Résumé

Leur dernière arnaque ayant tourné au fiasco, Magenta et Lucrèce doivent se refaire ! L’attitude de Kinky Winky, pour qui elles font des clichés suggestifs pour mettre du beurre dans les épinards, les insupporte de plus en plus. Malgré leur passif, elles se décident alors à venir en aide à Madame Klaw. Cette dernière doit faire face à la disparition de modèles de son magazine de charme « Bizarre Bazaar » et à des policiers agressifs, menés par le détestable Inspecteur Mood, qui renâclent à mener l’enquête.

Nos deux compères décident de servir d’appât au mystérieux collectionneur qui sévit dans l’ombre.



Notre avis

Nik Guerra s’implante définitivement au catalogue de Graph Zeppelin. Après un recueil d’illustrations intitulé Dark Divas en février, il revient en septembre avec ses pin-up vénéneuses et Magenta – Noir fatal. L’opportunité de découvrir, si vous ne le connaissez pas déjà, le talent de l’artiste italien au travers une bande dessinée policière dont l’intrigue se déroule dans le Londres des années soixante.

Ce synopsis donne le ton : effectivement, on ne trouve rien à redire à l’esthétisme et au style des dessins de Nik Guerra qui présente ici un travail beaucoup plus sage que celui publié jusqu’ici en France.

Courbes suggestives, cuir et latex émerveillent le lecteur qui fera de ce fait preuve de mansuétude par rapport à l’aspect figé des planches et au scénario caricatural. Noir Fatal tient en haleine malgré tout jusqu’au bout et ravira les amateurs de sadomasochisme soft et de lingerie.

Le sketch book qui clôt l’album présente lui aussi son intérêt.



En deux mots

Une intrigue policière glamour.
Lien : http://www.bdencre.com/2017/..
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Dark divas : Pin-up collection

Nik Guerra avec « Dark Divas » nous donne sa vision des pin-up captivantes et sombres.

Un dessin fougueux et racé avec parfois de grands aplats noirs. Une pin-up qui semble te regarder directement toi, oui toi.

Un certain souci du détail de la mise en scène et de belles proportions dans l’ensemble font que les pages de cet ouvrage sont très belles à regarder (excepté un peu les mains qui sont à mon goût un peu trop allongées).

Des dessins, dans certains cas, qui font penser à Manara mais sans jamais le copier. Un vrai talent comme je les aime.

Des dessins sur un beau papier épais et lisse,… que demander de plus,… peut être de ne pas en rencontrer certaines…

Un ouvrage que je classerais de suite dans ma bibliothèque.

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Dark divas : Pin-up collection

Un très beau livre, de très bonne qualité, tant au niveau des illustrations que des couleurs ou de l'épaisseur du papier.

Les illustrations, en noir, blanc et rouge, sont épatantes. Plus que Pin-Up, les femmes de Nik Guerra sont avant tout des femmes fatales. Si je n'accroche pas à toutes les illustrations, en revanche j’admets volontiers la virtuosité du dessinateur : il joue avec les perspectives, les proportions sont bien respectés (si on excepte que ces femmes ont une poitrine défiant la gravité), et les mains et surtout les pieds (le monsieur serait-il un peu fétichiste ? Très probablement !) sont très bien dessinés et souvent mis discrètement à l'honneur.

Bref, un bel objet pour découvrir ce dessinateur.
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Dark divas : Pin-up collection

C'est un magnifique artbook avec de magnifiques pin-up parfois coquines, parfois cruelles, souvent badass et félines.

Cet artbook met en scène principalement le personnage de Magenta, le personnage fétiche de Nik Guerra, qui est une détective dépravée dans ses bandes-dessinées .Uniquement en noir et blanc et rouge, la personnalité dangereuse et sexy de ces pin-up s'en trouve sublimée. le papier glacé fait ressortir ces couleurs.



Si vous aimez ce genre d'ouvrage, vous serez comblés, je vous ai fait quelques photos de quelques pin-up que je trouve magnifiques. J'ai eu du mal à faire une sélection tant tout l'ouvrage regorge de pépites. Désolée par avance pour la qualité des photos qui ne rendent pas justice au sublime travail de Nik Guerra... Un ouvrage qui s'ouvre et se referme avec grand plaisir et sur lequel on peut revenir indéfiniment...

Je suis fan, cela va de soi...



Je remercie Babelio masse critique et les éditions Graph Zeppelin pour ce magnifique ouvrage qui a d'ores et déjà une place de choix dans ma bibliothèque :)
Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Bienvenue en Enfer

Comme le précise le sous-titre de cet album, "Une aventure sexy-trash de Magenta", les auteurs de l’héroïne la plus appréciée par les fétichistes passent de l’humour au polar sombre.
Lien : http://www.actuabd.com/Bienv..
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