Elle aurait pu l’accompagner à pied, mais Anna détestait les transports en commun. Elle considérait le métro comme la quintessence du malaise urbain. Un lieu de non-vie où s’expriment les facettes les plus sombres de l’être humain, de l’indifférence à la violence verbale ou physique. Anna avait toujours pensé que si Goethe avait été parisien m, il aurait situé l’enfer de Dante sur la ligne 13.