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Citations de Nikolai Gogol (784)


Nikolai Gogol
Rien n'est durable en ce monde, et c'est pourquoi la joie n'est plus aussi vivace la minute d'après ; une troisième minute, et elle devient encore plus faible et elle finit par se fondre dans l'état habituel de votre âme, comme un rond dans l'eau, issu de la chute d'un caillou, finit par se confondre dans la surface lisse.
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Rien n’égale la solitude quand l’homme peut jouir de la nature et lire de beaux livres.
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Nikolai Gogol
Le rire est une grande chose : il n'enlève à personne ni la vie ni les biens, mais le coupable n'en est pas moins devant lui comme un lièvre aux pattes ligotées.
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KHLESTAKOV : Espèce de pourceau, va !... Alors eux, ils peuvent manger et moi, non ? Et pourquoi, diable, n'en ferais-je pas autant ? Qu'est-ce qu'ils ont de plus, ce sont des voyageurs comme moi !
LE GARÇON : Justement, pas tout à fait comme vous.
KHLESTAKOV : Et pourquoi ?
LE GARÇON : C'est que justement, eux, ils paient.
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Partout en ce bas monde, […] chaque homme fait, au moins une fois dans sa vie, une rencontre qui éveille en lui des sentiments jusqu'alors inéprouvés. Parmi les chagrins dont notre vie est tissée, luit toujours, à un moment donné, un éclair de joie.

Première partie, Chapitre V.
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Plus contagieuse que la peste, la peur se communique en un clin d'œil.

Première partie, Chapitre IX.
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« Que le diable emporte les bals et les inventeurs de ce sot divertissement ! maugréait-il. Il y a vraiment sujet de se réjouir : les récoltes sont mauvaises ; la vie renchérit ; et pourtant nos gens ne songent qu'à se trémousser, à faire parade de leurs atours ! Une de ces péronnelles en avait pour mille roubles sur le dos ; la belle affaire ! Qui paye tout cela ? Les redevances, ou qui pis est, le mari… au détriment de sa conscience. Car pourquoi prenons-nous les pots-de-vin, sinon pour donner à nos femmes des châles, des paniers et autres fanfreluches dont j'ignore le nom ? Pour qu'une chipie quelconque n'aille pas dire que la directrice des postes était mieux habillée que notre chère épouse, nous lâchons tout de suite un millier de roubles ! On vante les bals, leur gaieté ; quelle erreur ! Cette absurde invention ne convient ni à l'esprit ni au tempérament russes. Eh quoi ! Un homme adulte n'a pas honte de se faire voir tout de noir habillé, étriqué comme un diable, et de gigoter. D'aucuns même, tout en sautillant comme bouquetins, ne craignent pas de parler de choses graves… Singeries que tout cela ! Parce qu'à quarante ans, les Français sont aussi enfants qu'ils l'étaient à quinze, il faut que nous les imitions ! Franchement, après chaque bal, je crois avoir commis un péché, et j'ai hâte de l'oublier. J'en sors la tête vide comme après un entretien avec un homme du monde : le disert personnage effleure tous les sujets, étale des bribes de lectures, vous éblouit de sa faconde ; mais vous ne retirez aucun profit de ses phrases et vous vous apercevez bientôt que la moindre conversation avec un homme de négoce, qui ne connaît que son affaire, mais la connaît à fond, vaut cent fois mieux que toutes ces fariboles… Franchement, que peut-on tirer d'un bal ? »

Première partie, chapitre VIII.
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L'esprit supérieur qui, loin de railler, sait endurer la raillerie, se montrer indulgent aux imbéciles, ne pas s'irriter, ne jamais se venger, mais garder le calme fier d'une âme impassible.
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Ne t'en prends pas au miroir si tu as la gueule de travers.
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KHLESTAKOV : N'était-ce pas un hôpital ?
ARTÈME : Parfaitement, l'hospice des établissements de bienfaisance.
KHLESTAKOV : En effet, en effet, je me souviens, il y avait là quelques lits. Comment vont les malades ? Il y en avait très peu, il me semble.
ARTÈME : Pas plus d'une dizaine, tous les autres sont guéris. Telle est notre coutume. Depuis que j'ai été nommé à l'hôpital — cela vous paraîtra peut-être incroyable — ils guérissent tous comme des mouches. À peine un malade entre-t-il à l'infirmerie qu'il est déjà guéri ; et cela n'est pas dû tellement aux médicaments qu'à l'ordre et à l'honnêteté.

Acte III, Scène 5.
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Ivan Iakovlévitch, comme tout artisan russe qui se respecte, était un ivrogne fini.
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Eh quoi ! Un homme peut ainsi se ravaler, devenir si mesquin, si vilain, si ladre ! Est-ce vraisemblable ? Tout est vraisemblable, la nature humaine est capable de tout. L'impérieux jeune homme d'aujourd'hui reculerait d'horreur à la vue du vieillard qu'il sera un jour. Quand, au sortir des années charmantes de la jeunesse, vous vous engagez dans le chemin ardu de l'âge mûr, emportez pour viatique vos premiers mouvements d'humanité ; autrement vous ne les retrouverez plus.

Première partie, Chapitre VI.
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Il se retourna pour dire, tout net, à l'homme en uniforme qu'il faisait juste semblant d'être conseiller d'État, qu'il était un filou et une crapule, et qu'il n'était rien d'autre que son propre nez...
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Bon nombre de tableaux gisaient pêle-mêle parmi les meubles et les livres marqués au chiffre de leur ancien possesseur, quoique celui-ci n’eût sans doute jamais eu la louable curiosité d’y jeter un coup d’œil. Les vases de Chine, les tables de marbre, les meubles neufs et anciens avec leurs lignes arquées, leurs griffes, leurs sphinx, leurs pattes de lions, les lustres dorés et sans dorures, les quinquets, tout cela, entassé pêle-mêle, formait comme un chaos d’œuvres d’art, bien différent de la stricte ordonnance des magasins. Toute vente publique inspire des pensées moroses ; on croit assister à des funérailles. La salle toujours obscure, car les fenêtres encombrées de meubles et de tableaux ne filtrent qu’une lumière parcimonieuse ; les visages taciturnes ; la voix mortuaire du commissaire-priseur célébrant, avec accompagnement de marteau, le service funèbre des arts infortunés, si étrangement réunis en ce lieu ; tout renforce la lugubre impression. (Le Portrait p.140)
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Il n'y a, en Russie, pas plus susceptible que les fonctionnaires des ministères, de l'armée, de la chancellerie, bref, tous ceux que l'on comprend sous le nom générique de bureaucrates. Pour peu que l'un d'eux se croit froissé, il s'imagine que toute l'Administration subit un affront dans sa personne.
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Nikolai Gogol
« Un autre sort attend l'écrivain qui ose remuer l'horrible vase des bassesses où s'enlise notre vie, plonger dans l'abîme des natures froides, mesquines, vulgaires – que nous rencontrons à chaque pas au cours de notre pèlerinage terrestre, parfois si pénible, si amer, - et d'un burin impitoyable met en relief ce que nos yeux indifférents se refusent à voir ! »

Les Âmes Mortes. Traduit du russe par Henri Mongaul
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Nous n'allons en ville que pour voir des gens un peu instruits ; on devient sauvage en restant toujours enfermé.
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Parmi les chagrins dont notre vie est tissée, luit toujours, à un moment donné, un éclair de joie.
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Soudain, il s'arrêta, comme foudroyé, devant l'entrée d'un immeuble ; un phénomène indicible venait de se produire devant ses yeux ; un carrosse s'arrêta devant l'entrée ; les portières s'ouvrirent ; un monsieur en uniforme en bondit, tout courbé, et courut pour gravir l'escalier. Quelle ne fut pas l'épouvante et en même temps la stupeur de Kovaliov quand il reconnut que c'était là son propre nez !

LE NEZ.
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Nikolai Gogol
Si ta gueule est de travers, ne t'en prends pas au miroir.
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Que l'on m'apporte mon ..........?............. Les soirées sont fraîches à Saint Petersbourg, et voyez- vous... d’ailleurs... selon moi... je le crois encore bon... sauf un peu de poussière... Eh ! sans doute il a l’air un peu vieux... mais il est encore tout neuf... seulement un peu de frottement... là dans le dos...

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