C'est ça la liberté, pensai-je. Avoir une passion, entasser les pièces d'or et, brusquement, vaincre sa passion et jeter les pièces d'or aux quatre vents. Se libérer d'une passion pour obéir à une autre, plus noble. Mais cela n'est-il pas aussi une forme d'esclavage? Se sacrifier pour une idée, pour sa race, pour Dieu? Ou bien, est-ce que plus le patron se trouve haut placé, plus la corde de l'esclave s'allonge? Il peut alors s'ébattre et folâtrer sur une arène plus spacieuse et mourir sans rencontrer la corde. Est-ce donc cela qu'on appelle liberté?