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Critiques de Nils Barrellon (139)
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I invade you

Un polar agréable et sympa à lire, avec des héros ado, quelques fausses pistes, plein de street art, des œuvres dans le genre "Space Invader" collées partout dans Paris ! On se balade dans Paris avec les ados, on suit l'enquête avec les policiers, le rythme est fluide. On suit aussi Yalim le jeune hacker, secrètement amoureux d'Esther. Il va pirater le serveur du jeu "Flash Invaders" pour créer un parcours personnalisé pour Esther, car il espère lui déclarer son amour dans Paris, dans un lieu romantique.

Suspense, amour, rythme, enquête de police, un roman à découvrir (avec un lexique pour les termes de police à la fin, pour les plus jeunes lecteurs)
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Vol AF 747 pour Tokyo

Grâce à Babelio et aux Éditions Jigal que je remercie, je découvre Nils Barrelon, un auteur qui, à travers ce titre, plonge le lecteur dans un polar du genre plutôt "vintage". J'entends par ce terme, l'univers assez particulier du "meurtre en chambre close" où de grands auteurs du passé se sont illustrés comme Agatha Christie ou Gaston Leroux, pour ne citer qu'eux. L'auteur propose d'ailleurs en sus de l'enquête un survol de toute cette littérature.



Dans ce "Vol AF747 pour Tokyo", ce n'était pas les WC qui étaient fermés de l'intérieur mais plutôt le cockpit où le commandant de bord gisait, la gorge tranchée. Voilà l'occasion pour Pierre Choulot, de mettre à profit une dernière fois, tous ses talents de fin limier afin d'élucider ce meurtre (l'hypothèse du suicide a été évoquée puis vite oubliée !). De quoi tirer sa révérence avec brio puisque ce vol pour Tokyo est son cadeau de départ en retraite offert par ses collègues. Notre brillant ex-commandant de police va d'ailleurs bénéficier d'une aide non négligeable en la personne de son épouse qui l'accompagne, cette dernière étant passionnée de romans policiers.



Si moi aussi, je suis férue de polars (du style Norek ou Minier par exemple), "le meurtre en chambre close" même sous la plume d'une Agatha Christie, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Nils Barrelon malheureusement ne va pas me faire changer d'avis. Tout au long de cette lecture, je n'ai pas su s'il fallait rire devant un scénario aussi surréaliste et des personnages si plein de désinvolture. L'avion n'a plus de pilote, il a été assassiné selon toute vraisemblance mais le médecin qui a constaté le décès plaisante gentiment tandis que la femme de l'enquêteur préfère continuer malgré tout sa lecture passionnante. Si c'était de l'humour noir, désolée mais cela m'a échappé.

Par contre, j'ai tout appris sur le fonctionnement d'un Airbus A380. Grâce aux multiples détails fournis, je me sens presque capable d'en piloter un.

Je pense que l'auteur a choisi volontairement de donner cet aspect un peu "old school" à son roman. Cela n'a pas fonctionné avec moi, mais il pourra sûrement plaire aux amateurs de polars plus classiques. Ce voyage au Japon se solde par un 7/20.
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Le Jeu de l'Assassin

Ne me demandez pas pourquoi, mais j’étais persuadée, dans ma tête, que ce roman policier se déroulait aux temps jadis, à Paris.



Nous sommes bien à Paris, mais quand dans les premières lignes on vous parle de Darty et de Cracottes, faut se rendre à l’évidence et quitter le 18ème siècle pour se transposer illico dans notre époque.



Ça ne m’a pas tué, le fait de revenir brutalement dans notre époque. Ce qui m’a tué, dès les premières lignes, c’est l’humour du commissaire Kuhn ! Bon sang, ce mec a bouffé du clown avec ses croissants, pas possible !



Non seulement il est drôle, mais il a aussi des petites pensées ou réparties qui me font dire que son auteur, en plus d’avoir bouffé du clown avant d’écrire, a aussi fumé quelques joints de Frédéric Dard.



N’en jetez plus, j’adore la plume !



Bon, les esprits plus tatillons que moi pourront ergoter sur le verlan utilisé à profusion par un des membres de l’équipe du commissaire Nils Kuhn (et j’avoue que c’était un peu lourd à certain moment) qui provient du 9-3 et ronchonner aussi sur le mobile des meurtres, qui pourrait paraître abuser, mais je n’ai pas envie de chipoter car j’ai passé un bon moment de pur divertissement.



Les crimes sont communs, la logique est rare, disait le Grand Sherlock Holmes et ici, déjà, les crimes ne sont pas communs et la logique est présente, même si j’avais capté LA référence des crimes bien avant les flics.



Alors oui, ce ne sera jamais le polar ou le thriller du siècle, ni même de l’année, mais il a un petit quelque chose qui fait qu’on le dévore en un après-midi, au coin du poêle, sous le plaid, alors que le roman commence en pleine canicule !



Une équipe de flics agréables, des potes, des flics qui bossent (ça devient rare, ou alors, ils bossent pas dans le bon sens), des références qui montrent que l’auteur a potassé son "Policier sans peine" et n’a plus rien à apprendre sur le procédures et les mœurs des flics du célèbre 36, quai des Orfèvres.



J’aurais juste aimé qu’il approfondisse un peu plus les autres membres de l’équipe du commissaire, afin de mieux les cerner, certains ayant l’air de gros beauf au départ et ensuite, on a une belle évolution, mais j’aurais aimé un peu plus de détails sur ces flics qui composent son équipe de choc.



Une écriture qui alterne les moments drôles avec les moments les plus sérieux, une petite touche de détails crus dans les meurtres, mais sans abuser, une histoire qui a l’air de se terminer à la moitié et au moment où vous vous demander de quoi vont être meublées les 142 autres pages, ça repart de plus belle et là, on devra reprendre son souffle car on va cavaler !



Un roman policier thriller des plus agréables à lire, distrayant, pas morose, qu’on lit sans se prendre la tête, avec du suspense et du mystère savamment utilisés et n’a pas d’autres ambitions que de vous détendre sur la plage (on est presque au début de l’hiver, faudra attendre), après une dure journée de travail ou de maladie, si vous avez eu la crève comme moi.



What’else ?


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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I invade you

Nils Barrellon quitte ses intrigues de seconde guerre mondiale, de tueur d’élite ou autres livres noirs pour nous offrir un roman jeunesse. A la réflexion, je raconte n’importe quoi, car il ne quitte pas vraiment son univers puisque nous sommes à la poursuite d’un tueur en plein Paris ! Mais Sarah Turoche-Dromery ( auteure jeunesse) doit surement amener la légèreté, l’insouciance pour que le jeune public apprécie cette intrigue.



Des joueurs de jeu vidéo d’un nouveau genre se font tuer dans Paris.. Un artiste pose un peu partout en France des mosaïques sur les murs, ponts, ou autres lieux publics. Lorsque vous en croisez un, vous le scannez et vous gagnez des points. Nous ne sommes plus à la chasse aux Pokémons, mais bien à la recherche des nouvelles œuvres. Malheureusement, cela s’avère dangereux !



Invader est un artiste de rue Français. Il dépose ses petites mosaïques de par le monde. Ici, il est un personnage central dans ce roman. Lorsque le réel s’invite dans une fiction ! Je ne connaissais pas cet artiste alors que je croise régulièrement ses œuvres dans la rue . Je n’ai jamais eu la curiosité de me renseigner. Et je découvre en plus qu’il existe une application pour flasher ces petits dessins ! (flash-invaders ) . Le monde tournerait-il sans moi ???



Ce roman bien que pour un jeune public est très agréable à lire. J’ai moi-même passé un très bon moment. Alors oui l’adulte a une certaine aisance dans sa lecture, mais l’intrigue n’en reste pas moins sympathique et étonnante.



A aucun moment l’on ne ressent l’écriture à 4 mains. Il y a une vraie osmose entre les deux auteurs. Par contre il ne conviendra pas à un lectorat trop jeune, non pas qu’il soit violent , mais certains mots seront difficile pour eux. Ma fille de 15 ans l’a lu en quelques heures mais c’est une grande lectrice par contre mon fils de 12 ans ne l’a pas terminé. Mais j’ai raté ce gosse ! Il n’aime pas lire !!! (Heu je plaisante, je suis très fière de mon fils sauf pour son incapacité à aimer la lecture).



Un roman de grand pour les plus jeunes c’est toujours très sympa. Je vous conseille donc ce roman pour vos enfants lecteurs. En plus y’a une histoire d’amouuuuuuuuuur 😉
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La lettre et le peigne

Un bon livre tient parfois à pas grand chose. Une envie de ne pas prendre au pied de la lettre des règles de narration préétablies et un peigne pour prendre l’Histoire à rebrousse-poils. Ainsi qu’un « pas grand chose » que tout le monde n’a pas : un talent de conteur.



Avec La lettre et le peigne, Nils Barrellon étonnera ses lecteurs habitués à davantage de légèreté. Il ne déteint pas dans la galerie d’auteurs de l’éditeur Jigal, habitué à proposer des livres qui mêlent le présent et le passé (fussent-ils davantage pesants que ludiques).



Nils Barrellon a tenté (et réussi, à mon sens) de corréler les deux. Le sujet et son traitement sont particulièrement sérieux la plupart du temps, mais la deuxième partie du récit amène un semblant de « légèreté » grâce au rythme qu’on retrouve plus habituellement dans les thrillers.



Derrière cet énigmatique titre se cache une histoire lourde de sens, qui débute durant la seconde guerre mondiale pour s’étirer jusqu’en 2012. Un récit intergénérationnel qui permet à la fois de mettre en lumière un passé qu’il ne faut jamais oublier, tout en prenant de la hauteur sur ce qui se déroule de nos jours.



Le peigne en question a beau appartenir à un personnage connu, il n’empêche que c’est la lettre d’un simple citoyen qui est au centre de toute cette affaire. Une lettre qui devient une quête à travers les années et qui donnera lieu à un chapitre d’une émotion à donner la chair de poule.



Parlons du contexte tout d’abord. L’auteur a fait un excellent travail de recherche pour redonner vie à un pan important de notre Histoire récente, avec le parti-pris intéressant de faire se dérouler le récit en grande partie en Allemagne. Nils Barrellon semble bien maîtriser ce contexte tant il nous promène dans le temps et dans l’espace germaniques.



L’intrigue est véritablement prenante. Même si elle a tendance à partir parfois dans tous les sens, elle reste passionnante de bout en bout. Le sujet est lourd, mais on est dans le cadre d’un réel suspens et pas seulement d’un devoir de mémoire. Et puis, il y a cette perspective donnée par l’Histoire à certains excès actuels. Une preuve, s’il en est, que l’on a tout à apprendre de notre passé, on l’oublie trop souvent.



A part une conclusion bien trop abrupte à mon goût, j’ai goûté cette lecture avec une réelle attention et un bel intérêt. Un thriller ? Parfois. Un polar ? Pas seulement. Une roman historique ? Bien davantage que ça. La plume impeccable et la manière qu’à Nils Barrellon de mélanger les genres rendent La lettre et le peigne aussi prenant que précieux. Attachant aussi, parce que les personnages dessinés par l’auteur apportent une belle dose d’humanité à l’ensemble.
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La lettre et le peigne

Avec La lettre et le peigne, je pénètre pour la deuxième fois dans l’univers de Nils Barrellon dont j’apprécie l’écriture efficace et maîtrisée et la bonne connaissance des milieux qu’il décrit.



Ici, l’intrigue s’échafaude autour d’un peigne volé dans un musée de Berlin en 2012 et d’une mystérieuse lettre confiée dans les années 1950 par la grand-mère du héros principal à l’un de ses cousins. Ces deux objets sont les fils rouges du roman ; la lettre est la pièce maîtresse noble qui véhicule l’amour maternel et la transmission familiale tandis que le peigne demeure un symbole trivial, triste relique de son propriétaire.

La narration passe de 1945 à 2012 et entrecroise les péripéties du récit et les parcours des personnages. L’auteur jongle non seulement avec la temporalité mais aussi avec les points de vue, racontant parfois plusieurs fois les mêmes évènements selon les postures respectives des protagonistes : ceux qui suivent et ceux qui sont filés ou espionnés, ceux qui se font agresser et ceux qui planifient leurs agressions, ceux qui ont déjà tout compris et ceux qui sont en train de réaliser ce qui se passe… C’est parfois déroutant, toujours intéressant.

Nils Barrellon nous entraine de Berlin à Paris puis à Rennes, en passant par la Suisse dans un polar historique et intergénérationnel au sein de la mouvance nazie. Encore une fois, c’est très vivant, sans temps mort, bien ficelé, sans filtre pour les scènes violentes, plus subtil pour les moments intimistes. J’ai particulièrement apprécié l’effort documentaire, les notes de bas de pages, les descriptions des différents milieux et la préservation du secret : tout est toujours très réaliste, tout donne une bonne impression de vraisemblance et de réel. Les personnages sont finement travaillés, attachants pour certains : même les méchants sont dignes d’intérêt.

Il y a chez Nils Barrellon une réelle volonté de revisiter les stéréotypes et les conventions du genre et c’est très bien fait.



Un excellent moment de lecture et de détente.

La Position des tireurs couchés et Délitmotion sont dans ma PAL car je compte bien continuer à découvrir cet auteur.

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I invade you

J'ai adoré ce roman pour ados emprunté à la médiathèque et j'ai eu du mal à le lâcher.

Il mêle à la fois une histoire d'amour et une intrigue policière sur fond de street art et de chasse aux invaders façon géo-caching.

Invader est un artiste qui pose de nuit des mosaïques sur les murs et monuments des grandes villes, façon personnages de jeux vidéos pixellisés, et ses fans les chassent à travers les rues (notamment parisiennes) pour les photographier et gagner des points sur un site de classement.

Yalim est un jeune homme passionné d'informatique et de jeux vidéos, hacker occasionnel pour le défi, qui tombe amoureux d'une camarade de lycée et commence à s'intéresser aux invaders dans le but de l'approcher.

Parallèlement, une jeune policière, Lila, en charge de meurtres mystérieux dans la capitale est persuadée qu'ils ont un rapport avec ces œuvres "sauvages".

A lire !!!!
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La fille qui en savait trop

Une main de femme aux ongles vernis rouge.



C’est tout ce que des cochons rares d’une ménagerie parisienne auront laissé au commissaire Kuhn et son équipe à se mettre sous la dent.



C’est le point de départ d’une enquête sur le trafic de femmes de l’Est destiné à la prostitution sur le territoire français.



Kuhn, Letellier, Lefort, N’Guyen et Anissa Chihab vont avoir du pain sur la planche pour remonter le fil des indices et résoudre cette affaire.



Je remercie tout d’abord Eric Poupet et les éditions City pour la découverte de cet auteur et de ce titre.

Je découvre un polar de facture classique, à l’écriture simple, fluide et agréable, à l’intrigue très actuelle avec le thème de la prostitution de l’Est.



Le sujet est maîtrisé et documenté et colle à ce que l’on peut connaître de la réalité de ce style d’événements.



Il est également subtilement décrit pour ne pas tomber dans le gore et le voyeurisme, tout en décrivant précisément le calvaire de jeunes femmes tombant aux mains de proxénètes violents et sans scrupule.



Un certain humour est égrené au fil des pages, pour contrebalancer l’horreur de l’enquête et parmi d’alléger l’ambiance.



Par contre, je n’ai vraiment pas goûté les pseudo jeux de mots et plaisanteries autour de ces pauvres cochons assassinés, victimes gratuites de cette enquête.



Et le parler des cités d’un des jeunes flics, Jérémy, est quelque peu pénible et cliché. Tout comme la diversité « obligée » de son équipe, entre ce fameux jeune des quartiers chauds et un élément féminin, d’origine maghrébine de surcroît, Anissa.



Le ton est assez âpre, me fait penser au style de Frédéric Dard par moment.



L’histoire est très bien construite, sans aucune incohérence.



Les indices semés par ci par là permettent aux lecteurs de coller au plus près des enquêteurs, de réfléchir en même temps que leurs déductions tombent.



Les personnages découverts dans Le jeu de l’assassin s’affirment dans la lignée amorcée dans le premier roman.



L’équipe se dévoile petit à petit dans leurs relations privées.



Les rapports entre le quai des Orfèvres et les magistrats sont admirablement tendus.



Et les conditions de travail et les pérégrinations des policiers sont superbement détaillées.



Somme toute, ce roman est une agréable lecture mais reste trop classique et franco-français pour que j’en garde un souvenir impérissable.
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Vol AF 747 pour Tokyo

Un polar classique qui se déroule dans un lieu inhabituel : le huis clos d'un A380 reliant Paris à Tokyo.

Le policier retraité depuis peu mène l'enquête au sein de cet avion, avec l'aide du personnel navigant et des passagers, mais surtout de son épouse, lectrice assidue de ce genre-là.

Un bon moment de lecture, distrayant, on ne peut pas poser le bouquin avant de connaître le fin mot de l'histoire.

Recommandé pour les vacances.
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Vol AF 747 pour Tokyo

Chouette coup de cœur pour ce polar, que je n'aurais sans doute pas découvert sans la Masse Critique de Babelio, et que j'ai dévoré en vingt-quatre heures !



Un vrai bon roman policier comme je les aime. Et comme finalement je n'en lis pas beaucoup, souvent par crainte que ce ne soit trop noir, ce qui n'est pas du tout le cas, malgré sa couverture noire !!

Roman à énigme, meurtre en chambre close, une trame classique pour un roman très moderne, puisqu'il se déroule presqu'entièrement en avion, et pas n'importe lequel, le plus gros, un Airbus A380. Une petite balade pour garder le souvenir d'un avion trop tôt disparu !!



J'ai tout aimé dans ce roman.

Aéroport, bagages, billets, enregistrement, embarquement, tous les préliminaires qui sont une bonne partie du plaisir des voyages. J'ai assez peu pris l'avion, mais ça me rappelle d'excellents souvenirs, et c'est agréable en cette période où les voyages ne peuvent être que virtuels.

Et tout ce qu'on ne connait pas quand on est du coté des passagers, l'équipage, la technique, le service.

La découverte du plus gros porteur existant.

Des personnages agréables à suivre, bien présentés sans nous perdre dans trop de détails.

Et puis le voyage, et l'intrigue bien entendu.

Un mort dans le cockpit, seul alors qu'il ne devrait jamais l'être, personne qui n'a pu sortir.

Des indices semés ça et là, qui vont commencer peu à peu à nous amener vers une piste probable. Avec l'urgence de découvrir la vérité avant la piste d'atterrissage !!

Et un final que j'ai beaucoup aimé, puisque sans redondance ni répétition, tout nous est expliqué, de façon naturelle mais précise. On ne referme pas le livre avec des questions non résolues !



Quelques petits à-côtés que j'ai apprécié aussi.

La femme du commandant de police qui aide son mari avec un historique et un bref résumé des différents types de polars en chambre close, l'un d'eux est forcément la solution !!

L'écrivain de romans, à succès et qui n'en doute pas.

Les clins d'oeil à certain héros de Dame Agatha.

Et en préambule, le décalogue de Ronald Knox, que je ne connaissais pas du tout.



J'espère que très bientôt, le Commandant Choulot (qui ne me semble pas prêt à accepter la retraite) sera le héros d'autres polars, j'ai vraiment passé un bon moment en sa compagnie (et celle de sa charmante femme, qui aime Agatha Christie et John Dickson Carr !!), avec l'écriture si prenante de Nils Barrellon.



Je suis heureuse d'avoir avec autant de plaisir fait la connaissance d'une maison d'édition marseillaise, que malgré mes racines je ne connaissais pas du tout (et qui pourtant va fêter dans quelques jours ses 32 ans si je compte bien !)
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Le neutrino de Majorana

Le bouquin se laisse lire gentiment - ce qui est une introduction un peu molle quand je pense à l'enthousiasme avec lequel j'ai demandé à en faire la critique après avoir lu qu'il y était question non seulement de Majorana mais aussi que l'argument de base était inspiré par des interventions d'Étienne Klein, conteur extraordinaire de l'histoire des sciences, dont je suis un fan absolu.



L'idée, le concetto un peu maniéré, de tresser deux énigmes, l'une totalement fictive et fort peu crédible au final , l'autre basée sur des faits réels avec un développement qui ne relève que de la responsabilité de l'auteur, donne du piment à l'histoire. C'est très bien documenté, peut-être un peu trop mais sur les domaines purement scientifiques et physiques auxquels il est fait allusion à plusieurs reprises (et comment l'éviter puisque l'intrique se passe principalement au cœur du CERN), pour ma part, j'ai eu droit à des moments de réflexion et même de questionnement, voire des illuminations, en particulier sur la thèse de la matière noire et de sa nature profonde, mais j'épargnerai le lecteur de cette mini-chronique en ne développant pas mes doutes et mes incertitudes sur ce sujet.



Donc un grand merci la Masse Critique Babelio et à Jigal Éditions, ainsi qu'à Nils Barrellon, pour m'avoir fait mieux percevoir certains points de la physique ultra contemporaine en me distrayant.
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Vol AF 747 pour Tokyo

Allô y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Ça aurait pu être le titre de ce roman policier, où notre commandant de la BRI Pierre Choulot, fraichement retraité ne peut S’empêcher de faire ce qu’il a toujours fait quand il découvre le drame qui bouleverse le vol 747 à destination de Tokyo dans lequel il se trouve avec sa femme.

En fin limiers, plusieurs détails anodins vont lui faire penser que le suicide du commandant de bord n’en est peut-être pas un.

Débute alors une enquête à huit clos pour essayer de découvrir la vérité.

Meurtre en chambre close ou suicide, chaque chapitres nous dévoilent doucement le raisonnement de notre policier pour aboutir à la confrontation finale des belligérants.

Nils BARRELLON prend comme référence les précurseurs en la matière comme Allan Edgar Poe et Gaston leroux et ose même gentiment tacler les Thilliez et autre Chatham avec une pointe d autodérision.

Nous n’avons pas là, le best-seller de l’année mais l’ouvrage qui nous est proposé est agréable à lire et l’histoire est bien menée.

Suspense jusqu’au bout et dénouement bien trouvé. Un auteur à découvrir si ce n’est pas déjà fait
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Le neutrino de Majorana

Nils Barrellon est un auteur de polars mais il est aussi professeur de physique-chimie et fait profiter ses lecteurs de ses connaissances scientifiques étayées par des recherches soignées. C'est l'un des intérêts de ses romans.

Dès les premières pages l'humour est présent dans une histoire bien construite autour d'une enquête assez classique. Les chapitres courts obligent à avancer très vite car on a envie de savoir la suite et on ne s'ennuie pas un instant.

Les personnages sont pittoresques, certains ressemblant étrangement à des personnes réelles qui n'ont bien sûr rien à voir avec cette aventure.

Un très bon moment de lecture, comme avec tous les livres de cet auteur.
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I invade you

Ce roman policier est impeccable pour découvrir le genre et ne plus en sortir ! Deux histoires sont mêlées cette des adolescents et l'Enquête dans le monde du street art. Très documenté cette lecture est un régal pour tout âge et reflète parfaitement une réalité sociale. Un vrai plaisir de lecture, sélectionné pour le Prix margot 2017-2018 d'un A /R dans le noir.
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Vol AF 747 pour Tokyo

Un polar que j’ai dévoré avec voracité, tout d’abord parce qu’il est court et se lit vite mais surtout parce qu’il m’a rappelé les enquêtes de ces grands détectives comme Hercule Poirot. Nous assistons au dernier jour de travail du commandant Pierre Choulot qui quitte avec regret la Brigade de recherche et d’investigation financière de Paris. Pour fêter son départ à la retraire toute l’équipe lui offre un voyage au Japon pour lui et sa femme Okiko, originaire du pays du soleil levant. Le voyage se transforme en cauchemar lorsque le commandant de bord ne répond plus à l’intérieur du cockpit désespérément fermé. Les sens de l’enquêteur Choulot se réveille et il va mener son enquête en catimini pour comprendre s’il s’agit d’un suicide ou d’un meurtre. Un postulat de départ qui rendrait n’importe qui fébrile avec 500 passagers à bord sans compter les membres d’équipages. Les traits de caractères du Commandant Choulot sont certes un peu forcés mais je me suis régaler à suivre son raisonnement. Heureusement il va pouvoir compter sur quelques personnes sures et en tout premier lieu sa femme qui lui sera d’un soutient sans faille. Le lecteur suit la progression de l’enquête et découvre les indices en même temps que notre héros. On peut ainsi extrapoler et tirer des plans sur la comète mais pour ma part aucun n’a aboutit et j’ai dû me ranger à la déduction implacable de Choulot. Un roman policier construit à l’ancienne qui reprend point par point toutes nos interrogations et y répond haut la main. La scène finale n’est pas sans rappeler la scène du crime de l’Orient Express ou Poirot réunit tous les suspects dans un wagon pour dévoiler le coupable. La lecture de la révélation finale est superbe d’intelligence et la confrontation redoutable. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Vol AF 747 pour Tokyo

Le commandant Pierre Choulot n’est pas vraiment ravi de prendre sa retraite lui qui aime tant son travail. Ses collègues lui offre un voyage au Japon sur la trace des ancêtres de sa femme adorée. Lui, le casanier, y consent pour lui faire plaisir même si ces douze heures sans fumer promettent d’être rude ! Quelques heures après le départ, le pilote, seul dans le cockpit, ne répond plus après un message alarmant au chef de cabine. Son instinct d’enquêteur prend le dessus et il s’empresse d’ aider le personnel naviguant à ouvrir la porte du cockpit pour découvrir le cadavre du pilote, égorgé. Suicide ou assassinat ? Ce meurtre en chambre close va lui donner du fil à retordre… Ce roman policier se lit d’une traite, quasiment sans respirer. Pierre Choulot a l’enquête dans le sang, il est tenace et assemble peu à peu les indices dans un vaste tetris qui semble insoluble. Tout est limpide dans cette enquête, le lecteur échafaude des théories en même temps que le héros et c’est ce que j’aime dans les romans policiers. La scène finale est juste excellente avec un Pierre Choulot cabotin qui jubile en confrontant les protagonistes de l’histoire.

Je me rends compte que cela faisait trop longtemps que je n’avais pas lu de policier et que cela m’avait manqué ! C’est vraiment pour ça que j’aime les masses critiques de Babelio. Elles nous permettent de lire des livres qui sinon ne seraient pas parvenus jusqu’à nous et nous donnent des envies de poursuivre dans le genre. Un grand merci à Babelio et aux éditions Jigal pour cette opportunité !

Je rajouterai que j’ai été agréablement surprise par le travail éditorial, ce roman est très agréable à lire. Je ne connaissais pas les éditions Jigal, je pense que celui-ci n’est que le premier que je découvrirai… (en plus c’est une maison marseillaise, petite fierté provençale).

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Le Jeu de l'Assassin

Une couverture énigmatique, à l'effigie d'un thriller sombre, une phrase accrocheuse "il tue sans pitié et Paris est devenu son terrain de jeu", un résumé percutant... tant de tentation pour un livre promu finaliste du Prix Quai des Orfèvres.



Plongé dans la folie meurtrière dès le commencement du roman, le lecteur n'a pas le temps de s'acclimater à l'atmosphère semi-pesante du livre, que Nils Barrellon débute manu militari son intrigue. Pour ajouter une certaine légèreté à son incipit, il use d'une dose d'humour totalement inattendu dans ce genre d'histoire (l'excrément du petit chien d'une vieille dame devant sa porte), qui risque de faire hurler de rire plus d'un. Profitez de ce moment déjanté, seul point d'accalmie dans Le Jeu de l'Assassin.



L'enquête entière est maintenue sous pression, dans l'obscurité la plus complète. L'auteur dresse la description d'horribles meurtres sanguinaires, allant crescendo dans leur abject déroulement. De faibles indices sont parsemés çà et là, sans toutefois laisser une ouverture assez large pour l'élaboration du potentiel criminel.



Le scénario, tourné de façon imitatrice à la manière de procéder de Jack l'Éventreur, peut, à première vue, ressembler à du réchauffer, à une copie conforme (modifiant les lieux : de Londres à Paris). Mais Nils Barrellon y appose son empreinte personnelle, sa touche d'identité, qui rend Le Jeu de l'Assassin unique en son genre. La recherche et le travail qu'on dû nécessiter certains passages, plus pointus, ne se ressentent pas outre-mesure, rendant au contraire plus fluide et réaliste le contenu sous-jacent.



Sans en faire trop, ni trop peu, l'auteur mène d'une main de maître son enquête. Le suspense est préservé jusqu'au dénouement, les actions s'enchaînent sans interruption, le rythme est soutenu, dynamique et haletant. Cocktail parfait pour un roman policier réussi !



Bien que le protagoniste reste une zone d'ombre énigmatique, ses sentiments transpercent les pages et viennent se ficher dans l'âme du lecteur. On le suit, on a peur, on transpire pour lui, on fuit, on s'essouffle... Ses aventures sont les nôtres ; il nous entraîne dans son ascension à la révélation, nous prenons facilement au jeu de la découverte.



Le dénouement aurait pu être décevant, mais l'auteur soulève bien la barre en menant une vraie course poursuite, un sprinte final qui booste davantage le ton énergique du livre. Même si la découverte du tueur était partiellement envisageable, Nils Barrellon estompe cette partie de l'intrigue, pour la remplacer par la recherche de l'affirmation du prétendu meurtrier. Ne vous faites pas avoir le surprenant retournement final, qui m'a laissé complètement déstabilisée durant toute la continuité de ma lecture.



Ce jeune auteur signe là un roman tout à fait prenant, au rythme détonnant, à l'intrigue stupéfiante, qui débute, je l'espère, la série d'une longue gamme de futurs thrillers.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Vol AF 747 pour Tokyo

« Vol AF 747 pour Tokyo » de Nils Barrellon est un polar délicieusement retro. Pierre Choulot, commandant à peine à la retraite doit faire face à une énigme en plein ciel !



Les personnages sont très bien dessinés. D'abord, Pierre Choulot est haut en couleurs et possède un talent d'enquêteur à l'ancienne. Il est coriace sous ses allures de monsieur-tout-le-monde, il n'est pas du genre John Mclane mais plutôt du style Hercule Poirot. Il réussit à maîtriser le temps du vol pour résoudre l'affaire.

« Tout devait rester mobile, déplaçable, au grès des indices, des impressions récoltées, des témoignages. Tout devait pouvoir glisser, disparaître même. Une enquête se devait d'être prise par le bon bout de la raison. Il ne fallait pas forcer les faits à rentrer dans un cadre préconçu, il fallait trouver la version où les faits se disposaient d'eux-mêmes, harmonieusement. »

Son épouse d'ailleurs est une fan des auteurs de grands classiques de la littérature policière et notamment d'Agatha Christie. Justement, elle parle à son mari de sa dernière lecture qui s’avère être un roman « à meurtre en chambre close ». Et à partir de là, on assiste à une apothéose de références et d'hommages au genre policier. C'est réjouissant et amusant.



L'écriture est élégante et des astuces permettent aux lecteurs de comprendre l’intrigue sans se perdre dans cet immense avion. Un plan de l'avant d'un Airbus A380 et des indications sur le vol en début de chapitre sont des repères discrets et efficaces. Ainsi Nils Barellon nous tient en haleine minutieusement ! J'avais l'impression d'être assise parmi les passagers du vol AF 747. Le tout est saupoudré d'un humour fin qui ajoute encore de l’intérêt pour ce thriller à l'ancienne.

« Un mort était un mort, c'est-à-dire un tas de cellules destiné à nourrir vers et larves de mouches. « Tu es poussière et tu redeviendras poussière... Ainsi parlait Dyson, l'inventeur danois des aspirateurs sans sac !»...»

Et si quelques coïncidences trop bienvenues surviennent dans le dénouement, cela ne gâche en rien le plaisir de lecture. Même la grande Agatha a usé de ces ficelles et Nils sait très bien les tirer à son avantage. Bravo !
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Le neutrino de Majorana

Un polar qui met en scène la vie d’Ettore Majorana, physicien italien de génie de 1906 à 1938 d’abord, avec des évènement factuels réels et une fiction parallèle, au LHC (Large hadron Collider) du CERN. La part belle est bien sûr réservée à la fiction menée tambour battant par un trio (Boudier et Neaume, gendarmes Français et Zellweger, policier suisse). On ne s’ennuie pas, et on sourit à la trivialité des remarques de Neaume qui doit avoir quelques gènes (atténués!) de « Bérurier », l’adjoint de « San Antonio ». Ce qui advint à Ettore Majorana après 1938, personne ne le sait et cela offre toutes les possibilités romanesques, dont celle imaginée par l’auteur. Les amateurs de romans policiers seront sans doute comblés, mais mes critères d’appréciation de ce genre littéraire sont insuffisants pour en être sûr.
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I invade you

Un moment de fraîcheur et d'humour comme on en a besoin en période de canicule. J'ai retrouvé avec plaisir le Nils Barrellon du "Jeu de l'assassin" qui m'avait tant fait rire - peut-être parce que j'ai le même esprit un peu tordu que lui… Livre pour ados ou pour adultes restés jeunes, une histoire simple mais où l'on ne s'ennuie jamais, qui donne envie de télécharger l'application et de partir en chasse à son tour… A emporter en vacances, pas sur la plage mais si vous allez visiter Paris, pas sûr que vous verrez l'intérieur de beaucoup de monuments.
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