Nina Leroy

- Et moi alors? Je représente quoi dans tout ça ? se renfrogne Livia, déçue.

- Toi tu es la voisine qui a réussi à se faufiler jusqu'à moi à une période où je voulais rester seul. Tu es celle qui a persisté même si je n'étais pas d'une très bonne compagnie. Cette voisine qui ne connaissait absolument rien de mon monde et qui m'a choisi comme ami pour ce que je suis et non pas l'idée de ce que je représente.
Ne te fie pas à tout ce que tu peux voir ou lire sur ces sites. Il y aura du vrai, mais ce ne sera pas forcément toujours bien tourné. Certaines personnes ne cherchent pas la vérité, mais juste un truc à raconter. La fille avec qui je cours aurait pu être ma sœur, ma cousine ou n'importe qui après tout. Ils n'ont pas cherché à savoir, ils ont publié et c'est tout.

- Je ne te dois aucune explication, mais juste pour te faire fermer ta bouche siliconée, sache que si je l'appelle ainsi, c'est parce que c'est ce qu'elle représente à mes yeux. Mon cœur. L'organe le plus important dans le corps humain, celui qui permet de vivre. C'est ce qu'elle est. Je n'ai jamais autant respiré, profité, rigolé que depuis que je suis avec Livia. Elle a juste réanimé un cœur en coma depuis des années. Sur ce, c'est la dernière fois qu'on se voit. Bon vent.

Jouer c'est ce que je suis, être sur les réseaux c'est ce que je fais pour pouvoir continuer à jouer.

Ce sont les choix du cœur qui rendent le plus heureux tu sais ? La raison a ses limites.

"- Je crois que je t'aime Aaron, je lui avoue du bout des lèvres, la voix chevrotante.

- Pourquoi c'est de la peur que je décèle ? observe-t-il.

- Parce que ça l'est. J'ai peur d'aimer quelqu'un, mais j'ai aussi peur que ce...

- Ne soit pas partagé ? intervient-il doucement en voyant ma difficulté à prononcer la fin de ma phrase. Tu sais quoi mon cœur ? Je crois que je t'aime aussi."

Je ne te dois aucune explication, mais juste pour te faire fermer ta bouche siliconée, sache que si je l'appelle ainsi, c'est parce que c'est ce qu'elle représente à mes yeux. Mon cœur. L'organe le plus important dans le corps humain, celui qui permet de vivre. C'est ce qu'elle est. Je n'ai jamais autant respiré, profité, rigolé depuis que je suis avec Livia. Elle a juste réanimé un cœur en coma depuis des années. Sur ce, c'est la dernière fois qu'on se voir. Bon vent.

Tes bagages sont à la hauteur de l'importance que tu leur accordes. Ça ne tient qu'à toi si tu veux les laisser dans un coin. Ton passé sera toujours là quelque part, à toi de voir si tu veux le laisser empiéter sur le présent ou non. Tu peux aussi le ranger dans un coin de ta tête et le laisser prendre la poussière.

Je veux juste être profondément heureuse. Et finalement, c'est ce que je suis. Être heureuse ce n'est pas l'être constamment, sans jamais ressentir de sentiments polluants, être heureuse, c'est un ressenti global, un état d'esprit, une sensation, qui n'est pas sans accroc, mais qui domine ton quotidien.

Ce n'est pas parce que tu as connu le mauvais, que le bon ne peut pas se présenter plus tard tu sais.