Les yeux de Zia sont des recueils de vastitudes. Des mirages s'y déploient ; des abîmes s'y approfondissent ; le gris magnifique de ces yeux-là est ruisselant de phosphorescences palpitantes ; des troubles y passent par instants, des troubles qui bouleversent les contemplations, enfantent les fièvres et les folies, et ressemblent au deuil de la nature lorsque le soleil est mourant, au deuil qui s'étoile langoureusement.