Il faut dénoncer les harceleurs, les mettre hors jeu. À quoi ça rime de prendre un garçon ou une fille pour souffre-douleur et de s'acharner contre cet élève, de se gaver de sensations fortes sur son dos, de ne plus le lâcher ? Où est le plaisir ? Le plaisir de marquer son territoire, comme des chiens ? Le plaisir de se sentir puissant, plus fort que les autres ? À quatre ou cinq contre un ou une, ce n'est pas sorcier de se sentir fort. Mais c'est une illusion. Car en fait, c'est le contraire, un gros aveu de faiblesse, une terrible preuve de lâcheté individuelle.