Je les avais tous lus ou relus à Istanbul, ces dizaines et dizaines de romans que je lui avais conseillé au fil des ans, le lui offrant d'abord, avant qu'il pût se les acheter lui-même. Ils étaient à mes yeux la chose la plus intime qui subsistât de lui, la plus personnelle, celle à quoi je croyais pouvoir me raccrocher, sans naturellement y parvenir jamais.