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Critiques de Norihiro Yagi (205)
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Ariadne l'empire céleste, tome 7

MANGA ARCANEPUNK.

Après 4 ans, Norihiro Yagi revient sur la Planète Manga pour nous offrir une série classique mais efficace. On marie joliment l'aventure fantasy de "Dragon Ball" avec les bastons grosbills science-fiction de "Dragon Ball Z", et passées quelques facilités coupables on retrouve de réjouissants ingrédients... Un apprenti chevalier rassemble une table ronde pour défendre une demoiselle en détresse qui est peut-être une déesse en pleine guerre civile entre super-guerriers dépassant la vitesse du son voire de la lumière : have you ever felt your cosmo ???
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Ariadne l'empire céleste, tome 1

Pendant presque 4 ans, le mangaka n’a pas donné signe de vie. Mais ensuite il a démarré une nouvelle série avec presque 6 tomes en 1 an ! Ça valait le coup d’attendre… Après un anti-shonen avec des super-héroïnes affrontant des super-vilaines pendants presque 30 tomes où les mâles ne servaient quasiment que de faire-valoir (et avec un traitement discret et subtil du lesbianisme), le mangaka se lâche avec une série arcanepunk hyperclassique avec les alter egos de Goku et Bulma les principales figures des premières heures du "Dragon Ball" d’Akira Toriyama ! (on lui pardonnera donc les ressemblances avec le "Radian"t de Tony Valente qui lui aussi avait choisi la voie de l’hyperclassicisme)



Bulma qui savait tout du monde et Goku qui ne savait rien du monde formait un duo déséquilibré, mais ici la princesse Leana et sa maladie de l’ange qui n’a jamais quitté sa cité volante (remember "Laputa") et Lashil la machine de guerre élevé par son « grand-père » qui n’a jamais quitté sa « vallée perdue » (remember "Dragon Ball") sont sur un pied d’égalité : ils ne savent rien du vaste monde qui les entourent et s’est ensemble qu’ils vont démarrer un road-movie pour découvrir les 12 autres espèces non-humaines, les montagnes qui dominent solennellement le monde, les sept mers aussi vastes impétueuses, les bois abyssaux où les hommes n’ont pas le droit de pénétrer, le fleuve au cours si violent qu’il charrie même une île, la chaîne des monts enflammés, les dunes désertiques irradiant l’iris, la cataphracte d’or et tutti quanti… dans un univers arcanepunk qui n’est pas très éloigné de celui de "Gunnm" : 7 cités volantes hightech se disputent la domination d’un monde lowtech dont les habitants sont destinés à être exploités voire asservis pour le plus grand profit des élites suprématistes… Une fois encore, quel Monde De Merde !!!

Lashil adolescent à la puissance sans précédent accepte de devenir le Chevalier Azur de la Princesse Leana, et il écrase sans ménagement tout ce que la cité-volante envoie pour la récupérer celle qui pour l’équilibre des puissances doit immédiatement se marier. Mais les choses se compliquent car après avoir croisé les représentants des vin-bos et des ri-sous dans la ville la plus proche (qui fait office de gigantesque marché noir), ils doivent affronter la garde royale commandée par un simili jedi !!!



On connaît le mangaka, et dès ce tome 1 il s’adonne au foreshadowing avec l’opposition entre royalistes et militaristes au sein d’Ariadne, les rivalités entre les 7 cités volantes, où ce mystérieux guerrier à la recherche des « onze qui ont disparus» !
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Ariadne l'empire céleste, tome 8

MANGA SCIENCE-FICTION.

Une série classique mais efficace qui marie joliment l'aventure fantasy de "Dragon Ball" avec les bastons grosbills science-fiction de "Dragon Ball Z", et passées quelques facilités coupables on retrouve de réjouissants ingrédients... Face à l'invincible Rockwell venu mettre en scène un attentat terroriste exploitable à merci, la Team Lashil doit se diviser en trois groupes. Nouveaux personnages, nouvelles bastons, nouvelles révélations, et apparition de l'énigmatique peuple Pent-Zer. Quel dommage que tout cela soit gâché par du fanservice éditorial complètement à côté de la plaque !
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Ariadne l'empire céleste, tome 13

MANGA SCIENCE-FICTION.

Dans ce tome 13, l’auteur change totalement son fusil d’épaule. On passe d’un récit d’aventure arcanepunk avec les intrigues du monde d’en bas (les 13 peuples) et les intrigues du monde d’en haute (les villes flottantes), à un récit post-apocalyptique avec voyages dans le temps et paradoxes spatiotemporels (remember l’Arc des Cyborgs dans "Dragon Ball")… Virage à 180° pour un tome 100% révélations de ouf. Il va falloir bien gérer cela à moins que le mangaka ne soit pris par le temps et n’accélère volontairement son récit. Car j’ai déjà repéré quelque petites incohérences des familles entre les tomes précédents et celui-ci…
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Ariadne l'empire céleste, tome 6

MANGA SCIENCE-FICTION.

Après 4 ans, Norihiro Yagi revient sur la Planète Manga pour nous offrir une série classique mais efficace. Mais ce tome 6 est vraiment plus classique qu'efficace : de la baston, de la baston et encore de la baston avec des personnages unidimensionnels, des enjeux un peu nébuleux, et de l'humour pas toujours à propos... Un peu décevant quoi...
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Ariadne l'empire céleste, tome 4

Finalement le passage à la ville n’aura été que de courte durée, et je me suis sans doute un peu enflammée puis que Leana appelle à la fois père et maître le mystérieux exilé à qui elle vient demander conseil. Car la fugue de la princesse rebelle n’est pas une coup de tête mais bel et bien une véritable quête : trouver la Lumière Primordiale pour résoudre non pas les problème énergétiques de sa cité d’origine mais ceux du monde tout entier (OMG les reagano-thatchéro-macroniens s’étranglent de rage : quelle affreuse égalité de traitement entre puissants et manants, dans un univers bien fait comme le nôtre cela n’arriverait ô grand jamais !)



Ce qui est bien avec le mangaka Norihiro Yagi, c’est qu’à chaque tome ses univers s’agrandissent et/ou s’approfondissent. Il nous avait montré l’opposition entre « volants » et « rampants », la compétition pour l’énergie photonique entre les cités du ciels et les royaume de la terre, l’équilibre en train de se rompre entre partisans de la guerre et partisans de la paix, les peuples Ri-Sous / Souris et Vin-Bos / Bovins, sans oublier un chouette foreshadowing autour des « Onze Disparus », les guerriers photoniques qui devaient être détruits et dont certains avaient survécu grâce au sacrifice du grand frère de Lashil.

Et voici que nous découvrons le peuple Pin-Las / Lapins, victimes de la malédiction des Almirajs. Périodiquement le pacifique peuple des Pin-Las / Lapins voient naître des simultanément 4 mutants dotés de super force, super endurance, super vitesse et super intelligence en plus d’être capables de manier intuitivement la lumière lunaire comme source d’énergie. Mais les mutants unicornes ressemblent plus à des requins qu’à des lapins : ce sont des Cavaliers de l’Apocalypse dotés d’une ambition dévorante au sein d’un peuple qui en est dépourvu… C’est ainsi que le trio Leana / Lashil / Louloulola viennent en aide au misanthrope Professeur Dato et son flegmatique assistant Popol comme eux en quête de la nécropole des Men-Sis / Simiens légendaires détenteurs de tous les secrets de l’’énergie photonique. Humains et Pin-Las s’allient pour rattraper les pilleurs de tombes du dénommé Jiura, et tout le monde se retrouve sous terre pour affronter toutes les embûches laissées derrières eux par un Men-Sis particulièrement en colère !





Le mangaka joue à fond sur le côté Dark Lolita / Lolita Badass de Louloulola, et on retrouve peu ou prou tous les gimmicks de sa précédente et très bonne série "Claymore", mais à part cela nous sommes en présence d’un très bon shonen qui pourrait très vite faire oublier la concurrence truffée de clichés et ce malgré des personnages stéréotypés...
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Claymore, tome 2 : Les ténèbres de la terre s..

Dans ce tome 2, intitulé "Les Ténèbres de la terre sainte", le prêtre Vincent (Van Gogh bien sûr ^^) va à l'encontre des principes de sa religion chrétienne en contactant les sorcières aux yeux d'argent car un démon rôde dans la ville sainte de Ravona. le couvre-feu n'a pas permis de mettre fin à ses agissements, pas plus que la mise en place de la quarantaine et de l'Etat d'urgence…

Nous avons là un très bon tome, mais peu représentatif de l'ensemble de la série qui va plus tard s'engager dans la voie du shonen nekketsu… Mais ici nous avons surtout un mélange très plaisant entre "Beowulf", la bête venant prendre son dû chaque nuit, et du "Nom de la Rose" puisque nous suivons une enquête au sein d'une communauté religieuse victime de diableries… La série exploite ici très bien le côté doppelgänger des démons, ce qui nous offre un mélange polar/ thriller / horreur plaisant qui fait la part belle à la paranoïa (remember la série "Les Envahisseurs" ^^) : sous quel apparence se cache le monstre, celui d'un saint homme ou celui d'un chien de guerre ?

Pour compliquer les choses, Claire doit agir de manière underground puisque les Claymores sont persona non grata dans la cité sainte : elle doit prendre des drogues pour passer pour humaine, ce qui amoindrit ses pouvoirs donc ses chances de retrouver le monstre et de le vaincre. Raki est ici bien utile pour servir d'alibi, et mine de rien on nous bien la place des Claymores dans la société, à la fois craintes et respectées…

Claire a donc fort à faire pour accomplir sa mission tout en échappant à la vigilance des gardes Sid, petit, bavard et expert au couteau, et Gark, grand, laconique et expert à l'épée. Oui, on pourra glousser à la vision des scènes où sur les toits ils jouent aux ninjas en armures de plates, d'autant plus que les connaisseurs reconnaîtront les décalques de personnages de "Berserk"… Mais ces personnages sont intéressants et attachants : très croyants et intolérants, voire mixophobes, ils vont être touchés puis contaminés par l'altruisme et l'abnégation de Claire au point changer leur vision des Claymores, avant de virer de bord et de rejoindre son combat, quittes à se sacrifier pour elle ! (des personnages sympas, qu'on reverra avec plaisir par la suite lors de la Bataille de Ravona ! blink)

Au final, bon sang ne saurait mentir, on a droit à une bonne vieille confrontation des familles entre les suspects et l'enquêtrice chasseuse de démons : cela ressemble fort à celle du super film d'horreur "The Thing" réalisé par l'inusable John Carpenter et le résultat est inattendu ! to be continued !!!



Graphiquement, le charadesign reste encore perfectible mais il faut être aveugle pour ne pas voir que l'auteur a beaucoup travaillé sur les décors : je serais curieux de savoir quels ont été ses modèles pour la cathédrale de Ravona…
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Ariadne l'empire céleste, tome 11

MANGA SCIENCE-FICTION.

Une série classique mais efficace qui marie joliment l'aventure fantasy de "Dragon Ball" avec les bastons grosbills science-fiction de "Dragon Ball Z", et passées quelques facilités coupables on retrouve de réjouissants ingrédients... La confrontation entre la Team Lashil et les mercenaires qui les traquent tournent court quand les Centaures interviennent. Et ce tome 11 est un tome bien rythmé et bien rempli, qui fait bien avancer le schmilblick. Gagnants, perdants, héros et salauds de la grande guerre photonique veulent absolument une nouvelle guerre mais chacun pour des raisons différentes. Mais tous sont en quête des trois artefacts qui permettraient d’obtenir l’arme ultime pour prendre leur revanche !(à savoir le manuscrit des Men-Sis, la Trace des Taur-Cens et le Calice d’Or des Bère-Cers)
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Ariadne l'empire céleste, tome 9

MANGA SCIENCE-FICTION.

Une série classique mais efficace qui marie joliment l'aventure fantasy de "Dragon Ball" avec les bastons grosbills science-fiction de "Dragon Ball Z", et passées quelques facilités coupables on retrouve de réjouissants ingrédients... Le havre offert par l'énigmatique peuple Pent-Zer est pour nos héros un moment d'introspection. Lashil qui ne connaît que trop bien drames du passé réfléchit à la notion de chevalerie ; Leana qui ne connaît que trop bien les drames à venir réfléchit à la notion de royauté. Pour éviter une nouvelle guerre mondiale quoi de mieux qu'un retour d'Arthur Pendragon et des Chevaliers de la Table Ronde ? Qu'est-ce que c'est mieux quand on oublie le fanservice éditorial complètement à côté de la plaque !
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Ariadne l'empire céleste, tome 5

Comme toujours avec Norihiro Yagi impossible de s’ennuyer avec de l’action, de la baston et un univers qu’il ne cesse d’agrandir et d’approfondir. Pour ne rien gâcher il applique toutes les règles du « vachement bien » : le monde fait évoluer les personnages et les personnages font évoluer le monde !



Dans une première partie, tout se passe loin sous la terre dans un ancien lieu sacré men-sis. Pour des raison différentes la Team Lashil, l’Almiraj du Savoir, et l’Almiraj de la Domination affronte le gardien lumineux des lieux… On aurait pu avoir moult rebondissements et alliances de circonstances pour rallonger la sauce, mais l’auteur qui décidément n’emprunte pas les voies arpentées par ses collègues fait dans l’efficace entre epicness et tragicness to the max !





Dans une deuxième partie très « Tigres et Dragons », la Team Lashil augmentée d’un nouveau membre et pas des moindres se rend sur les terres du peuple Gre-Ti. Nous découvrons à la frontière ouest du monde une civilisation où les femmes se chargent de tout tandis que les hommes combattent les dragons sur le front chaque jour que les dieux font. Nous découvrons aussi la troupe d’élite des neuf dont les membres portent les noms de pourfendeurs de dragon issus des mythologies du monde entier. Nous découvrons ensuite le détenteur de photon Neusch qui s’entraîne d’arrache-pied pour être aussi fort que Deidre le femme-tigre qui naguère lui a sauvé la vie. Et nous découvrons enfin le peuple des Vern-Wys adorateurs des dragons qui percent le front pour semer la ruine et la désolation parmi le peuple des Gre-Tis. Des super-guerriers, et un jeune garçon armée d’un bâton magique : "Dragon Ball" forever et To Be Continued !!!



L’idée générale c’est que l’équilibre du monde a été rompu, et qu’il faut bien quelqu’un pour le rétablir : le cœur du monde aurait été atteint et il faudrait le restaurer… Retour en force des dragons, séismes gigantesques, Cavaliers de l’Apocalypse pin-las, cités célestes au bord de la guerre civile voire au bord de la guerre tout cours : le compte à rebours est lancé et bien étranges sont ceux qui veulent le stopper !



PS : Ah si le continent évoqué dans "Claymore" était le monde montré dans "Ariadne" cela serait tellement génial !
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Ariadne l'empire céleste, tome 2

Dans ce tome 2 Lashil et Leana sont en quête de la Vallée de Gulliver (sic). L’idée force de l’auteur est toujours de montrer aux lecteurs et aux lectrices son nouveau monde à travers les yeux de deux personnes qui n’en connaissent rien, à savoir une princesse rebelle enfermée dans une tour d’ivoire et un adolescent qui a été conçu comme une arme de guerre mais qui s’est enfui du laboratoire qui l’a produit pour se réfugier dans un trou perdu. Force est de constater qu’il se présente en deux parties bien distinctes :

- dans une 1ère partie, Lashil affronte seul la garde royale d’Ariadne pour que Leana puisque conserver sa liberté et son libre arbitre… Beaucoup d’action mais aussi de grands discours, car la force de l’espoir et de l’amitié doit l’emporter ! Toutefois ce n’est pas un combat épique car finalement les antagonistes retiennent leurs coups car ils défendent la même cause et les mêmes valeurs à commencer par le simili jedi dénommé Löw...

- dans une 2e partie, toujours dans leur road-movie arcanepunk Lashil et Leana doivent faire halte dans un village vin-bos … Si le mangaka avait presque su éviter le fanservice dans "Claymore", quand il se lâche il n’y va pas de main morte : le village vin-bos est intégralement peuplées de géantes bimbos vêtues de mini-bikinis et vivant de la traite de leurs boobs… Hommes asservis, femmes otages, enfants en fuite : Lashil et Leana doivent délivrer une communauté exploitées par les laquais du Grand Capital (et malgré sa naïveté le héros percevalien lâche des infos sur les horreurs qu’il a vécues), pour qu’une mégacorpo anonyme puisse faire fructifier ses comptes bancaires offshore au mépris des gens et de l’environnement ! Dans les genres de l’imaginaire comme IRL l’hypercapitalisme et l’ultralibéralisme purs produits de la ploutocratie veulent nous trouver, nous amener tous et dans les ténèbres nous lier, au Pays de Mordor où s’étendent les ombres… (De toutes les manières si on ne fait rien, dans moins de 5 siècles grand maximum il n’y aura plus de ressources viables sur terre et riches ou pauvres tout le monde crèvera la gueule ouverte !)
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Ariadne l'empire céleste, tome 12

MANGA SCIENCE-FICTION.

Une série classique mais efficace qui marie joliment l'aventure fantasy de "Dragon Ball" avec les bastons grosbills science-fiction de "Dragon Ball Z", et passées quelques facilités coupables on retrouve de réjouissants ingrédients... La confrontation entre la Team Lashil et les mercenaires qui les traquent tournent court quand les Centaures interviennent. Et ce tome 12 est 50% bastons 50% explications en droits de quotas de flashbacks. L'auteur multiplie donc le foreshadowing, en espérant qu'il ne se prenne pas les pieds dedans !
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Claymore, tome 3 : Thérèse la souriante

Ce tome 3, intitulé "Thérèse la Souriante", est clairement divisé en 2 parties :

- 40% du tome est consacré à l'affrontement au sommet entre Grendel et la team Claire, et l'héroïne qui a clairement dépassé ses limites est sur le point de succomber au Côté Obscur avant qu'un miracle ne se produise grâce à Raki… tout est bien qui finit bien !

- 60% du tome est consacré sans aucune transition à un long flashback nous contant comment Claire est entrée dans l'histoire de Thérèse la Souriante, la plus puissante Claymore de tous les temps, avant d'écrire son histoire de ses propres mains…

L'absence totale de transition est parfaitement logique : Claire s'est attachée à Raki de la même manière qu'elle s'est attachée à Thérèse car de la même manière qu'elle partage avec son disciple une douleur commune elle avait aussi partagée une douleur commune avec son mentor désormais décédée… Nous avons donc une belle histoire de passage de témoin entre les générations, mais le doute subsiste sur le fait que cela soit Thérèse ou Claire le pont d'origine de cette filiation (qui toutes les deux empruntent leurs noms aux principales saintes de l'univers créé par Norihiro Yagi : quel joli hasard savamment calculé ^^)



Après la différence est claire entre Claire qui reste silencieusement dans le droit de réserve, et Thérèse qui se plait à critiquer presque ouvertement les magouilles de l'Organisation… et en filigrane, l'auteur nous montre également que l'humanité n'a nul besoin de démons pour agir de manière démoniaque…

Un tome de transition certes, mais un joli tome de transition… du coup j'arrondis à 4 étoiles !
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Ariadne l'empire céleste, tome 3

Oh qu’est-ce qu’il est riche et bien rempli ce tome 3, truffé pour ne rien gâcher de foreshadowing ! Mais par où commencer ? Par le classique « il était une fois »…



Il était une fois un univers où l’énergie photonique* faisait tout y compris le café, il y en avait 8 sources, et 8 cités volantes en possédaient chacune une. Puis les élites de Barbarosse décidèrent qu’elles valaient mieux que les autres et décidèrent de s’emparer des sources d’énergie photoniques des autres cités. Ce fut alors « la Guerre de Barbarosse » qui s’acheva avec la destruction de « l’Empire de Barbarosse »… Cela ressemble quand même vachement au Japon durant le premier XXe siècle ! A l’issu du conflit les sources d’énergie photoniques furent déclarées zones neutres ouvertes à tous les survivants des 7 cités volantes restantes, et les détenteurs de photons furent déclarés « armes de destruction massive » à tout jamais interdites donc à éliminer de toute urgence. L’un de d’entre-eux se sacrifia pour que ses les plus jeunes d’entre eux puissent s’enfuir : on parle désormais des onze disparus, Lashil est l’un d’entre eux et celui qui s’est sacrifié pour les sauver était son frère aîné…



Chassez le naturel il revient au galop. Dans "Claymore", les personnages étaient aussi des cobayes et des armes vivantes destinées à utilisées, sacrifiées et détruites après usage (un vieux classique de la Planète Manga qui dure depuis "Cyborg 009" voire au-delà). Nous suivions à la fois leur quête de libération et de vengeance, mais restait en suspens la question du retour à la normale dans un monde sans guerre. C’est ici la question de pose le mangaka. Lashil qui a tout perdu dans le conflit voit dans les chiens triprunelles le moyen d’assouvir sa colère, le mercenaire cyborg qui a perdu son frère et la moitié de son corps dans le conflit voit en Lashil détenteur de photons le moyen d’assouvir sa colère mais tous sont des victimes enfermées dans un éternel cercle de haine… En pendant ce temps dans les 7 cités c’est la guerre froide entre royalistes pacifistes et militaristes impérialistes, et la guerre civile couve entre les deux partis : la première d’entre elle qui verra son équilibre politique rompu sera celle qui déclenchera une nouvelle guerre mondiale, et c’est mal parti pour Ariadne la cité dont Leana est la princesse héritière…

Lashil arrive à ne pas devenir Colère car il comprend que tout le monde n’a pas eu comme lui la chance d’avoir pu bénéficier d’environnement bienveillant pour l’aider à se reconstruire. Et c’est par comparaison qu’il parvient à cette compréhension : il retrouve son camarade Ash, un beau-gosse froid, courtois mais impitoyable (on t’as reconnu Isley du Nord! ), puis il retrouve sa camarade Louloulola, une lolita entourée d’une armée de monstres qui pour protéger sa psyché a préféré l’oubli et la folie (ouais c’est un peu voire beaucoup la fille cachée de Priscilla et de Riful de l’Ouest)...



Lashil et Leana sont peu ou prou les successeurs de Son Goku et Bulma au début de la saga "Dragon Ball", et leur roadmovie arcanepunk passe par le village vin-bo, la Vallée de Gulliver, le Braiment du Dragon d’Eau, le Corridor des Sables, le Dédale des Bois et la métropole de Leflare le domaine de la lumière. Mais ils sont plus que cela car on emprunte beaucoup trop aux récits de Jonathan Swift pour que cela soit fortuit. Et les réminiscences de la WWII en Asie et les allusions aux politiciens actuels qui aimeraient bien que le Pays du Soleil Levant redevienne une puissance militaire ne doivent pas être fortuites non plus (ah ça non le gouvernement japonais ne viole pas sa propre constitution en achetant des armes, il se contente juste d’acheter des « systèmes de défense » comme des avions de chasse, des frégates, des hélicos, des tanks et des missiles)…

Tandis que Lashil assiste Louloulola qui veut mettre la branlée à ses lieutenants jaloux les uns des autres qui l’ont suivi depuis le Dédale des Bois, Leana part à la rencontre de celui qu’elle voulait rencontrer dans le monde de la surface : le cliffhanger de fin est excellent !







* Ah l’énergie photonique, comme dans la trilogie des super-robots "Mazinger Z" / "Great Mazinger" / "Grendizer" de Go Nagai qui lui aussi avait de sérieux comptes à régler avec le Japon impérial militariste et suprématiste…
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Claymore, tome 9 : Le gouffre de l'enfer

Dans ce tome 9, nous passons de "L'Antre de la sorcière" au "Gouffre de l'enfer" ! La chasseresse et sa proie doivent faire cause commune pour survivre ensemble, sinon elles sont condamnées à mourir ensemble : la belle et gracile Galatéa oppose ses pouvoirs psychiques à la force herculéenne du colossal Duff tandis que Claire tente de faire revenir Jeanne la n°9 du bon côté de la Force… C'est ensemble qu'elles associent leurs superpouvoirs basés l'une sur l'esprit, l'autre sur la force et la résistance, la dernière enfin sur la vitesse et la précision pour emporter la victoire… avant que l'Abyssale Riful de l'Ouest jusque là spectatrice goguenarde des événements ne déploie sa monstrueuse puissance !

La guerre est déclarée, Jeanne jure à Claire fidélité, et Galatéa ne peut décemment appliquer la sentence de mort de l'Organisation si tant est qu'elle ait jamais cru en la probité de leurs maîtres à toutes…



Désormais, même la guerrière classée au 3e rang conteste ouvertement la politique et les ordres de l'Organisation donc c'est logiquement que cette dernière décide d'opérer une purge des éléments dissidents !

24 Claymore sont dépêchées sur le front septentrional pour s'opposer à l'avancée des troupes démoniaques de l'Abyssal Isley, le seigneur du monde argenté qui compte bien rompre l'équilibre de la terreur ! (d'ailleurs Louvre l'ambivalent ne cache même pas que l'esclavage a été institué pour que les filles renforcent les rang des claymores et les garçons ceux des démons… il est chafouin ce Louvre ^^)

Claire et Jeanne y retrouvent Hélène, Denève et Miria la Chimère et font la connaissance de nouvelles compagnonnes de lutte menées par Flore la Tranche-Vent… Les rebelles ne sont pas dupes : on les a envoyées en mission suicide et elles ne sont pas censées survivre à l'imminente bataille entre les Claymores et les démons !

Kaijûs, super-héroïnes, bastons épiques et tragédies en pagaille : nous entrons peut-être dans la meilleure partie du manga et je ne n'aurais jamais cru qu'un récit de guerre puisse être aussi joliment porté par un casting 100% féminin ! Enjoy !!!

https://www.youtube.com/watch?v=_dF3VTOcbuo
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Claymore, tome 1 : La tueuse aux yeux d'arg..

La série créée par le singulier Norihiro Yagi est assez singulière…

Premièrement, son shonen nekketsu ressemble furieusement à un seinen vu le degré de noirceur et de violence de l'ensemble car on est clairement dans la Dark Fantasy où noir c'est noir il n'y a plus d'espoir !

Deuxièmement, son shonen nekketsu est à contre courant des lois du genre puisque la quasi intégralité des personnages bons comme mauvais sont féminins ! (je soupçonne ce parti-pris d'être lié au fait que la mangaka préfère/sait mieux dessiner les femmes que les hommes ^^) Il y a certes quelque chose d'un peu malsain à voir toutes ses belles sylphides se faire torturer, démembrer et finalement massacrer, mais à part quelques situations équivoques l'auteur ne tombe pas dans le sado-maso… au contraire il aurait pu jouer à fond la carte du yuri, et force est de constater qu'il se noue quelques idylles lesbiennes mais comme dans la saga cultissimement culte "Hokuto no Ken" tout cela reste chaste voire platonique ! (cette association entre ultra violence explicite et ultra censure concernant tout ce qui touche à la sexualité est imputable aux règles assez débiles de la censure japonaise ! voila, c'est dit !!!)

Mais avant toute chose, il faut évacuer le principal écueil : quelles que soient les qualités de la série, elle souffrira toujours de la comparaison avec le "Berserk" de Kentaro Miura, qui est un chef-d'oeuvre et qui officie dans la même niche… Je suis tombé dans le piège à ma première lecture en comparant ce qui finalement est difficilement comparable (quand on touche au sublime, tout le reste paraît fade par la suite…), et je suis content d'avoir suffisamment d'expérience pour ne pas retomber dedans à ma deuxième lecture



Qu'est-ce que la série raconte ?

La quête de vengeance de la claymore Claire (on t’a reconnu Jeanne d’Arc ^^), comprenez une chasseuse de démons mi-démone elle-même, considérée comme ratée car quarteronne au contraire de ses consœurs métisses. Dans un univers médiéval-fantastique occidental (avec quelques ratés, mais on ne va pas pinailler), tout cela nous est initialement raconté à travers les yeux de l'adolescent orphelin Raki, que l'héroïne a pris sous son aile car ils partagent un passé tragique identique, ce qui nous permet de découvrir tranquillement l'univers et les règles qui le régissent…

On a une montée en puissance bien fichue, jusqu'au climax de la Bataille du Nord ou l'héroïne et ses amies découvrent qu'elles ont été envoyées en mission suicide parce qu'elles en savaient trop sur les aspects bien peu reluisants de leur Organisation et sur les très nombreux cadavres cachés dans son placard, et que cette trahison se reproduit à chaque génération pour empêcher la vérité de voir le jour !

La quête de vengeance individuelle devient alors quête de vengeance collective, et l'héroïne s'efface devant le groupe. C'est là que les avis sur la série peuvent légitimement diverger : les survivantes entrent en clandestinité pour mener la résistance puis la rébellion, et de grosses révélations sont amenées qui étendent l'univers tout en apportant un nouvel éclairage sur ce dernier. Il y avait là un gros potentiel, mais au lieu d'exploiter tout cela la série tombe dans un grosbillisme des familles où les niveaux de puissance ne sont plus bien gérés avec des méchants de plus en plus puissants et des gentils nécessairement de plus en plus puissants pour y faire face (ainsi que des monstruosités abusées à la régénération illimitée)… On suit un peu basiquement les vieilles recettes du shonen nekketsu et c'est dommage, toutefois la série reste très recommandable car le mangaka va jusqu'au bout de son idée sans trembler : ses héroïnes combattent sans relâche pour délivrer leurs sœurs d'armes et les populations prisonnières des mensonges et de la dictature de l'Organisation (remember le Japon totalitaire et les expériences inhumaines de Shirô Ishii, de sinistre mémoire !). Cela reste donc une belle histoire d'amitié sur fond de quête/conquête/reconquête de liberté.

Dans les séries live tokusatsu les héros travaillent toujours pour une organisation plus ou moins mystérieuse qui ne les aide pas d'un pouce et qui au contraire leur met des bâtons dans les roues plus qu'autre chose : je crois que c'est une dénonciation du truc d'autant plus virulente qu'après bientôt près de 30 ans de crise voire de récession plus personne ne croit au Japon en ces élites qui se sont bien gavés en creusant les inégalités tout en augmentant la précarité et la pauvreté… En cela, "Claymore", dont le premier tome a été édité en 2001, est peut-être le précurseur de cette vague de mangas antisystèmes qui a pris de l'ampleur au point qu'aujourd'hui c'est assez difficile de trouver une oeuvre populaire un tant soit peu sérieux qui ne s'engage pas clairement du côté du prolétariat dans la lutte des classes ! (je rappelle que l'adaptation en manga de "Le Capital" de Karl Marx a été un gros bestseller au Japon ! je sais que ça fait mal au cul aux adorateurs du Veau d'Or, mais c'est ainsi et c'est la vie : hasta la vista baby…)

On peut même pousser l'analyse un peu plus loin…

J'ai longtemps cru que l'île maudite sur laquelle l'Organisation joue aux apprentis sorcier était un clin d'oeil à Lodoss l'île maudite de la série fantasy éponyme sur laquelle les dieux réglaient leurs comptes par champions interposés… Mais maintenant que je sais que le mangaka est originaire d'Okinawa, j'y vois plutôt un alter ego des îles de l'Archipel Nansei situées entre les aires d'influences chinoises et japonaises, constamment dindons de la farce des conflits entre puissances occidentales et orientales du Pays du Soleil Levant, et qui n'avait rien demandé quand elle a subi de plein fouet l'invasion américaine qui n'a sourcillé devant les crimes de guerre voire les crimes contre l'humanité pour emporter la victoire : c'est peut-être là que se trouvent la noirceur et la violence de la série… Ça ou la possibilité que la série soit une critique masquée de la dégueulasse unité 731 : âmes sensibles s'abstenir ! (et le pire du pire, c'est que ces monstres n'ont même pas été condamnés parce le gouvernement américain était très intéressé par leurs travaux : ce n'est pas possible, quel Monde de Merde !!!)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_731



Sinon, il est assez éloquent de voir que l'auteur partage beaucoup de choses avec ses confères qui eux aussi on choisi leur camp dans la lutte des classes, et les éléments qu'il a en commun avec le Mizugame 3 sont assez évidents : il y a parfois guère plus d'une feuille de papier entre son travail et celui d'Hiroyuki Asada (voir mes critiques de "Letter Bee" ^^)

Le mangaka possède également une culture classique non négligeable, comme en atteste le naming des membres de l'Organisation, calqué sur celui des grands musées mondiaux, ou telle ou telle scène de la série qui reproduit tel ou tel tableau de maître comme cette partie du manga intitulé Ophélia qui rend hommage à l'oeuvre "Ophelia" du peintre préraphaélite John Everett Millais…

Globalement les dessins sont très soignés à tous les niveaux, ce qui le distingue de la masse des shonens où officient quand même pas mal de tâcherons et de yes-men : c'est un beau manga et il faut vraiment prendre le temps d'admirer ses planches, mais il faut attendre quelques tomes pour que les graphismes arrivent à maturité en se débarrassant de quelques scories… du début à la fin le découpage et la mise en scène respire le talent, et pour ne rien gâcher les décors sont réussis (les paysages naturels comme les paysages urbains), les personnages sont réussis même si on voit que l'auteur est plus à l'aise avec les femmes qu'avec les hommes (et qu'il utilise l'astuce des uniformes et des armures pour alléger sa charge de travail), et les créatures horrifiques encore plus réussies se taillent la part du lion (oui, on te voit Rigald, démon-lion classe et badass trop tôt disparu ^^). Comme naguère Go Nagai il pioche dans les mythes légendes du monde entier pour ses créatures (sa réutilisation de la légende de Mélusine est assez élégante), mais je ne vais pas vous mentir : ses démons sont un mélange entre les yôkai des traditions japonaises et les créations biomécaniques du célèbre H.R. Giger, le papa des xénomorphes de la saga "Alien", d'où parfois la grande ressemblance entre ses créations et celle de Tsutomu Nihei qui utilise la même formule. Lovecraft power !!! ^^





Dans le tome 1, on voit immédiatement que le mangaka n'est aucunement assuré d'être le chef d'orchestre d'une série au long temps, du coup on officie sur une série de récits courts calqués peu ou prou sur le même modèle…

La lonesome guerrière Claire est chargée de délivrer une communauté des démons qui l'accablent (remember la série culte "Hokuto no Ken" !), et sans un mot elle s'exécute rapidement et efficacement, parfois au grand dam de sa hiérarchie, avant de repartir vers une nouvelle mission, le paiement différé étant destiné à son agent de liaison prénommé Louvre qui n'est jamais très loin pour récupérer le magot (et on note immédiatement que les communautés qui rechignent à payer sont rapidement de nouveau tourmentées par les créatures de la nuit… blink).

A travers les yeux de Raki, nous découvrons donc les Claymores, les démons, les capacités des uns et des autres (enfin surtout ceux des démons anthropophages qui peuvent copier l'apparence et la personnalité de ceux qu'ils ont dévorés), l'Organisation et le système des lettres noires destinées à la purger des éléments sur le point de passer du Côté Obscur (car plus on recourt aux pouvoirs démoniaques plus on devient démon soi-même)…

Les arrière-plans sont peu nombreux mais plutôt soignés (à l'image de ce que fera plus tard Hiromu Arakawa la mangaka bestseller d'Hokkaido), et malgré le charadesign masculin basique et clonesque (qu'il soit humain ou démoniaque) les graphismes dégagent vraiment quelque chose de bien : les poses, le découpage, la mise en scène, les doubles pages… ce n'est pas du bonbon pour les yeux mais on sent que cela en a le potentiel !

J'aurais pu et j'aurais dû mettre 3 étoiles vu les tomes suivants plus palpitants, et surtout graphiquement plus aboutis, mais autant mettre en avant une série qui se distingue autant de ses concurrents.
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Claymore, tome 21 : Les sorcières d'outre-tombe

Dans ce tome 21 intitulé "Les Sorcières d’outre-tombe", le Grand Soir continue dans l’univers de Claymore…

L’Organisation lâche les Dévoreuses d’Abyssaux sur nos héroïnes, mais c’est juste pour donner le temps au savant Daé de réveiller ses Zin-carla : Hystéria l’Elégante, Roxanne la Versatile et Cassandre la Mange-Poussière. Si Hystéria et Cassandre arrivent amnésiques sur le champ de bataille, ce n’est pas le cas de Roxanne qui jubile de pouvoir faire couler le sang à nouveau… Car en flashback on nous raconte la triste histoire de Cassandre, mais aussi l’horrible histoire de Roxanne, une saloperie de psychopathe prête à tout et au reste pour ruiner la vie de toutes les personnes qu’elle considère inférieures à elle (c’est-à-dire tout le monde) ! On dirait Adrian Pasdar dans la série "Profit"…

Raki protège les cadettes, les cadettes protègent Raftela, Raftela protège les Claymores, les Claymores protègent Nina, Rachel et Audrey et ces dernières protègent Miria… Mais Miria qui se lance dans un duel d’attrition avec Hystéria aura-t-elle la force de sauver ses camarades ? Cliffhanger de ouf quand une nouvelle abyssale naît à la vie… To Be Continued !

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Claymore, tome 14 : L'assassine infantile

Dans ce tome 14 intitulé "L'Assassine infantile", nous retrouvons le volubile Sid, le taciturne Gark ainsi que le prêtre Vincent, dont Claire et Raki avait changé la vision du monde dans le tome 2, qui ici prêtent main forte à Clarisse et Miata sans savoir qu'elles sont chargées de tuer leur protégée… Car nous retrouvons Galatéa en nonne sexy, donc directement sorti d'un film à la Quentin Tarantino, mais aveugle donc dans la droite ligne de Shiryû du Dragon de "Saint Seiya"…

C'est à ce moment-là que la cruelle Agatha, exaltée anciennement n°2 de sa génération, fait son apparition pour réaliser un carnage dans la ville sainte de Ravona dans plus grande tradition des Kaijû Ega ! Galatéa compte s'allier à Miata pour sauver les gens qui l'ont accueillie à bras ouvert et qui lui appris qu'elle était humaine avant d'être une sorcière aux yeux d'argent, mais pour Clarisse et Miata la loi l'emporte sur l'éthique et la morale et elles sont comptent bien accomplir leur mission quelles qu'en soient les conséquences !

Une fois de plus le pathos développé est excellent !!! Les humains résistent vaillamment mais en pure perte, Agatha jouant avec eux comme une chatte avec des souris, Galatéa voient sa rédemption anéantie, Miata s'oppose à elle alors qu'elle pourrait s'allier à elle, Clarisse dépassée par les événements fuit le champ de bataille avant de revenir pour sauver pour sauver celle qu'elle aime autant qu'elle craint, chacune voulant se sacrifier pour l'autre avant de pleurer dans les bras l'une de l'autre…

Pour ne rien gâcher, le mangaka récupère la légende de la Comtesse Elisabeth Bathory et reprend quelques tableaux de maître dont je n'arrive pas à remettre le nom… J'aurais adoré mettre 5 étoiles, mais j'en resterais à 4,5 car une fois de plus les scènes extra hachent la continuité du récit nous laissant sur un gros cliffhanger des familles avec l'arrivée des Claymores rebelles juste avant la curée !

Dans la scène extra intitulée "La Rencontre du Nord", nous assistons à la confrontation entre Isley, Rigald et Priscilla qui va chambouler l'équilibre des forces de l'univers du manga…

Dans la scène extra intitulée "La Détermination", nous suivons la jeune Claire faire ses gammes au sein de l'Organisation, et perdre ses cheveux longs lors d'un Hunger Game prouvant une fois de plus qu'il y a vraiment quelque chose de pourri au sein de cette dernière et que l'altruisme de notre héroïne Claire n'existe que pour y mettre fin !
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Claymore, tome 5 : Histoire de guerrières

Suite des combats entre Thérèse et ses consœurs. La fin de ceux-ci est hallucinante. Bien évidemment, je ne l’imaginais pas comme ça. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer avec ce manga et qu’il se renouvelle à chaque tome. On en apprend toujours un peu plus et ce n’est pas forcément que des éléments positifs de leur situation. Finalement, ça n’a pas été un réel changement de personnage mais un retour dans le passé pour mieux comprendre Claire et son comportement. Ce tome s’arrête encore sur un sacré combat. Qui va gagner cette manche ? Du coup, moi qui pensais repasser sur un roman, je saute sur le 6ème tome pour connaître l’issue de ce combat titanesque.



Comme vous l’aurez compris, ce 5ème tome a été un coup de cœur. L’histoire avance finalement tout doucement au milieu des nombreux combats qui égaillent les pages de ce manga. Les claymore vont de missions en missions et pourtant, je ne m’en lasse pas. L’univers créé est tellement original et bien construit, que j’ai toujours hâte d’en savoir plus. En prime, nous avons des portraits en fin de tome que j’ai adoré. Je vais de ce pas lire le tome 6.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Claymore, tome 20 : Les griffes démoniaques

Dans ce tome 20 intitulé "Les Griffes démoniaques", nous glissons de nouveau vers le récit choral…

Hélène et Dénève ramènent à Ravona les reliquats du combat au sommet entre Claire, Lucielle, Raphaëlle et Priscilla, à savoir une grosse bouse biomécanique désignée par H.R. Giger. Mais le dynamique duo s'élance immédiatement à la rescousse de Miria avec Cynthia, Tabatha, Yuma, et Dietrich qui veut savoir à tout prix la vérité qu'elle a commencé à entrevoir…

Le groupe de Claymores menées par Anastasia l'Ailée et Niké la badass, en fort mauvaise posture face aux Exaltés lâchés dans la nature par l'Organisation pour faire place nette, est ainsi secouru par le team renégate. Dans le même temps, c'est supervisé par Louvre que le savant fou Daé, limite crypto nécrophile, lâche sur nos héroïnes ses trois sujettes d'expériences favorites grâce à l'échantillon de Priscilla récupéré sur Raki désormais prisonnier de l'Organisation…

Je ne vais pas vous mentir, on y est : c'est l'intégralité des Claymores qui se rebellent contre ceux qui ont fait d'elles ce qu'elles sont devenues, y compris la Numéro 10 prête à l'Ultime Sacrifice, donc nous sommes bien dans le Grand Soir prédit et voulu par Miria !!!

PS: Dénève se fout quand même de notre gueule en qualifiant Miria d'idéaliste mielleuse… ^^
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