Mais comme Sartre dans la préface de Fanon que vous Évoquiez je ressentais aussi une forme de jubilation interdite devant ces évènements. Je ne me réjouis c'est pas des meurtres mais le fait est que la capitale du capitalisme globalisé puissent être ébranlé avait malgré tout quelque chose de rassurant. je ne pouvais m'empêcher de penser que le fait que l'Amérique est mon pays puissent être menacées sur son propre sol n'était pas fondamentalement mauvais qu'il était nécessaire que cet ordre injuste impérialiste violent envers les populations européennes soit ébranlée. " Norman Ajari ( En référence en 11 septembre 2001 )
"Dans le langage académique, on parlera plutôt de processus d'assignation. Une personne est "racisée" quand elle subit un processus de racisation. En revanche, en contexte militant, l'adjectif est souvent substantivé. Or, quand on se met à parler des "racisés", il y a un risque que la focalisation se déplace des processus aux personnes. Un risque que les individus soient essentialisés et se voient revêtir de caractéristiques déterminées en fonction de l'identité qu'ils revendiquent ou qu'on leur prête, et qu'on en tire des déductions hâtives à leur sujet, qu'on les enferme dans des catégories, quitte à leur reprocher de ne pas se conformer aux discours et comportements que l'on attend du groupe concerné." (p. 54)
Je n'en admire que plus les militants qui s'investit pleinement dans les causes qui leur tiennent à cœur sachant que beaucoup si épuise. l'important, me semble-t-il, est de trouver sa place, et d'agir chacun a son niveau, avec ses moyens pour ma part la lecture l'écriture la recherche les échanges avec d'autres chercheurs sont les outils grâce auquel j'apprends le plus et j'espère apporter quelque chose en retour. Marylin Maesio ( En référence à l'investissement de NA auprès du PIR )
Il est donc possible de ne pas être d'accord sans s'etripper.
Levy Strauss-Kahn défends alors l'idée que certaines des fermetures culturelle serait nécessaire à la sauvegarde de la diversité, contre l'homogénéisation et le métissage. [...] contournant cette dimension biologique, le génie du racisme de la nouvelle droite consiste à se draper dans le culturalisme : chaque rave a son mérite mais chacune est différente et doit rester chez elle pour préserver son identité.
"Et d'ailleurs, cette tendance à l'essentialisation se traduit par des amalgames trahissant une ignorance grossière : le musulman est alors souvent confondu avec l'Arabe, alors que tous les Arabes ne sont pas musulmans, et que la majorité des musulmans dans le monde ne sont pas arabes. Dans ce cas, l'enjeu est moins l'Islam ou la religion, que la fabrique d'un étranger, non ? Qu'en pensez-vous ?" (p. 93)
En un mot : le racisme plus besoin de l'idée de reste pour prospérer. Elle a beau jeu de se positionner contre la hierarchie des races, trouvant même à chacune son mérites propres, pour mieux en tirer la conséquence qu'il arrange : c'est parce que chacune est différente et doit se maintenir dans sa différence quil ne faut pas se laisser envahir par une autre culture et perdre son identité.
"Ce qui justifie un discours anti-immigrationniste radical : chacun chez soi, et les racines seront bien gardées." (p. 40)
"En somme, les Blancs ne pourraient pas être considérés comme des personnes racisées parce qu'elles n'ont pas été assignées à une position subalterne en vertu de la couleur de leur peau ? Mais pourquoi ne pourrait-on pas assigner, c'est -à-dire "raciser", des personnes dans des positions de domination ?" (p. 60)
Inoffensif dans le milieu universitaire, ce mot peut avoir des effets très nocif dans l'espace public en il est employé avec négligence. MM ( en référence au terme " Race " )