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Citations de Norman Cousins (46)


Norman Cousins
La mort n’est pas la perte la plus grande dans la vie. La perte la plus grande est ce qui meurt en nous tandis que nous vivons.
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Depuis que le médecin s'est placé dans la situation de ne pouvoir justifier ses honoraires qu'en "faisant quelque chose", il a inévitablement commencé à s'écarter de ce qui devrait être son but essentiel : le contact humain.

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Toutes les maladies ne peuvent pas être surmontées, mais bien des gens permettent à la maladie de leur gâcher la vie plus que de raison. Ils lui cèdent inutilement parce qu'ils négligent et affaiblissent leur pouvoir plus ou moins grand de lui tenir tête. Il existe toujours une marge à l'intérieur de laquelle on peut continuer à mener une vie qui ne soit dépourvue ni de sens ni même de joie, en dépit de la maladie. Toutes les maladies graves ou même fatales ne s'accompagnent pas de fortes fièvres et de douleurs ininterrompues. Il est donc possible d'accorder une importance aussi grande, sinon plus, à la qualité de la vie qu'au traitement.
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Je lui dis que le rire n'était pas seulement important parce qu'il procurait de l'exercice à une personne étendue sur le dos - une sorte de jogging pour les parties internes - mais parce qu'il engendrait un état d'esprit qui permettait aux autres émotions positives de se manifester. En un mot, le rire permet à de bonnes choses d'arriver.
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Deux ou trois médecins ont émis l'opinion que j'avais tiré profit d'une gigantesque opération d'auto-administration de placebo.
Ce genre d'hypothèse ne me tracasse pas le moins du monde. Paracelse, Holmes et Osler, entre autres noms prestigieux de l'histoire de la médecine, ont avancé la thèse que l'histoire de la médication est en réalité celle de l'effet placebo plutôt que de remèdes appropriés ayant une valeur intrinsèque.
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Notre ignorance au sujet de la douleur fait que nous sommes rarement capables d'y réagir sainement. Elle fait partie de la magie du corps ; elle est le moyen par lequel le corps transmet au cerveau le signal que quelque chose ne va pas. Les lépreux ne désirent rien tant que de pouvoir éprouver une sensation de souffrance. Ce qui fait de la lèpre une maladie si horrible c'est que quiconque en est victime ne ressent en général aucune douleur lorsque ses extrémités sont lésées. Il perd les doigts des mains ou des pieds parce qu'il ne reçoit pas de signal d'alarme.
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Un projet de poursuite systématique des émotions salutaires commençait à prendre forme dans mon esprit et je savais qu'il me faudrait en discuter avec mon médecin. Il me paraissait clair que deux conditions préalables devraient être remplies pour pouvoir tenter cette expérience. La première concernait les médicaments que l'on m'administrait. S'ils étaient plus ou moins toxiques, il était douteux que mon projet puisse réussir. La seconde condition préalable concernait l'hôpital. Je savais qu'il me faudrait trouver un lieu plus propice à me donner un point de vue positif sur la vie.
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"La mort n'est pas la suprême tragédie de la vie. La suprême tragédie c'est la dépersonnalisation, le fait de mourir dans un lieu étranger et stérile, loin de la nourriture spirituelle qu'apporte la possibilité de toucher une main aimante, loin du désir de jouir de tout ce qui donne du prix à la vie, loin de l'espoir."
Norman Cousins, Comment je me suis soigné par le rire.
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La question essentielle qui se pose au sujet des hôpitaux - comme des médecins d'ailleurs - est celle de savoir s'ils incitent les patients à s'y sentir en confiance ; s'ils leur permettent d'avoir foi en ceux qui s'efforcent de les guérir ; bref si le malade a de l'espoir qu'il lui arrivera quelque chose de bon.
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Quelles conclusions tirer de mon expérience ?
Ma première conclusion est que la volonté de vivre n'est pas une abstraction théorique mais une réalité physiologique possédant des caractéristiques thérapeutiques.
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Par pure coïncidence, le jour même du 10e anniversaire de ma maladie en 1964, j'ai rencontré dans la rue, à New York, l'un des spécialistes qui avait fait le triste diagnostic d'une paralysie progressive. [...] Il me dit que ma poignée de main l'avait convaincu qu'il n'avait pas besoin de me demander de mes nouvelles, mais il était très curieux de savoir comment s'expliquait ma guérison.
Je lui dis que tout avait commencé le jour où j'avais décidé que certains experts n'en savent vraiment pas assez pour prononcer une condamnation contre un être humain. J'ajoutai que j'espérais qu'ils feraient preuve de plus de prudence à l'égard des autres ; certains patients pourraient croire à leurs dires et ce serait peut-être le commencement de la fin.
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Si les émotions négatives produisent des modifications chimiques négatives dans le corps, les émotions positives ne produiraient-elles pas des modifications positives ? L'amour, de l'espoir, la foi, le rire, la confiance et la volonté de vivre pourraient-ils avoir une valeur thérapeutique ? Les modifications chimiques ne se produisent que dans le mauvais sens ?
Evidemment, on ne peut actionner des émotions positives comme on brancherait un tuyau d'arrosage. Mais pouvoir maîtriser raisonnablement mes émotions aurait peut-être un effet physiologique salutaire. Substituer à mon anxiété une certaine confiance pourrait déjà avoir un effet bienfaisant.
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Deux ou trois médecins ont émis l'opinion que j'avais tiré profit d'une gigantesque opération d'auto-administration de placebo.
Ce genre d'hypothèse ne me tracasse pas le moins du monde. Paracelse, Holmes et Osler, entre autres noms prestigieux de l'histoire de la médecine, ont avancé la thèse que l'histoire de la médication est en réalité celle de l'effet placebo plutôt que de remèdes appropriés ayant une valeur intrinsèque.
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Je fis cette merveilleuse découverte que dix minutes de rire m'assuraient au moins deux heures de sommeil sans douleur.
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Ce dont le patient a le plus besoin c'est que son docteur lui consacre du temps : le temps de l'écouter, le temps de lui expliquer les choses, le temps de le rassurer, le temps de le présenter personnellement aux spécialistes ou au reste du personnel hospitalier dont l'existence même semble évoquer des dangers inconnus.
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Nous avons presque gagné la guerre contre les microbes, mais nous perdons la bataille pour la tranquillité d'esprit. Nous ne sommes pas seulement victimes de l'encombrement externe - l'encombrement des gens, des idées et des problèmes -, mais également de notre propre encombrement interne. Une telle profusion de sensations nous assaille de toutes parts que nous n'arrivons jamais complètement à les trier et encore moins à les absorber. Le désordre et la confusion en résultent. Nous avons les sens comblés et la sensibilité affamée.

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Le danger de la nouvelle technologie c'est qu'elle porte certains praticiens à oublier que ces merveilles peuvent effrayer le patient, surtout lorsque ce dont il a le moins besoin c'est de voir de nouveaux visages et de subir d'étrangers épreuves.
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La mort n'est pas la suprême tragédie de la vie. La suprême tragédie c'est la dépersonnalisation, le fait de mourir dans un lieu étranger et stérile, loin de la nourriture spirituelle qu'apporte la possibilité de toucher une main aimante, loin du désir de jouir de tout ce qui donne du prix à la vie, loin de l'espoir.
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Le sujet de ce libre est une grave maladie qui m'a frappé en 1964. J'ai longtemps hésité à en faire le récit, craignant d'éveiller de faux espoirs chez d'autres victimes du même mal. Je savais, en outre, que les annales de la recherche médicale n'accordent guère de crédit à un cas unique qui ne peut avoir que valeur "anecdotique" ou de "témoignage".
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Le Dr Bernad Lown, professeur de cardiologie [...] Université de Harvard, écrivait [...] qu'il pensait qu'il était très important pour le médecin de se trouver au service des urgences au moment de l'arrivée de son ou sa malade.
"Nul facteur, dit-il, n'a une influence plus décisive sur l'issue d'une crise cardiaque que le fait pour un patient de voir son propre médecin. On peut rassurer le patient, lui apporter un soutien psychologique à un moment crucial de son existence.
" Si l'on considère l'éventail tout entier, 40% des victimes d'une crise cardiaque en meurent. Les patients le savent et ont conscience qu'ils sont peut-être en train de mourir. [...] Un deuxième principe important est l'imposition des mains, pratique qui tend à s'éteindre rapidement parce que les médecins sont trop occupés à poser des instruments. La présence et l'attouchement contribuent tous deux à établir un rapport qui rassure le patient. Je pense qu'il faut que les médecins reconnaissent cette vérité profonde avant d'avoir recours aux drogues telles que la lidocaïne, la morphine, la quinidine et autres. En arrivant, je dis au patient : "Oui, vous avez eu une crise cardiaque, mais vous allez guérir." Et je le dis avec beaucoup d'autorité, même lorsque la crise est si forte que le pronostic me paraît alarmant.
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