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3.42/5 (sur 36 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) le : 11/07/1945
Biographie :

Normand Lester (11 juillet 1945 - ) est un journaliste d'enquête québécois, spécialisé dans la politique internationale, dans l'actualité militaire et dans l'écriture d'articles. Il fut pendant plus de 20 ans, grand reporter au Téléjournal de la SRC et responsable des enquêtes spéciales au service de l'Information de la télévision publique canadienne[1] Chroniqueur régulier au réseau Corus Nouvelles et à TQS, Normand Lester est également animateur occasionnel d'émissions d'informations ou de débats publics à la radio et à la télévision. Il se fait remarquer par ses reportages pointus, instructifs et bien documentés sur la scène géopolitique, d'abord au Viêt Nam, ensuite au Moyen-Orient et lors de ses affectations comme correspondent de Radio Canada aux Nations unies, à Washington et à Paris. Il a signé des reportages dans 54 pays et également enquêté sur les services secrets canadiens, la GRC et les Forces armées canadiennes.

Il a commencé sa carrière en journalisme en 1964. Deux ans plus tard, il travaillait pour le compte de Radio-Canada, qui l'affectera un peu partout en Occident. Par exemple, de 1983 à 1986, il est affecté à Paris.

En 1986, il est nommé correspondant parlementaire à Ottawa. Il est affecté au dossier des services secrets canadiens, lesquels sont créés la même année, avec un effectif provenant principalement de la GRC. Entre 1986 et 1998, Normand Lester produit une série de reportages sur ces services incluant l'affaire Claude Morin. qui était simultanément conseiller politique de René Lévesque, premier ministre du Québec et chef du Parti québécois, et informateur pour le compte de la GRC.

Lester quitte Radio-Canada en décembre 2001 après 35 années de service. Il est chroniqueur régulier en politique internationale et dans l'actualité militaire, d'abord au TVA à la TQS, entre 2002 et 2005, et depuis, au réseau Corus Nouvelles et à TQS. En outre, il écrit pour différents journaux, tel le Devoir. Il a publié depuis dis livres seul ou en ollaboration.
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Source : Wikipedia
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Alain Olivier a publié aux Éditions Dédicaces (une maison fondée par Guy Boulianne) son autobiographie intitulée « Good Luck Frenchy ». Son histoire vraie a inspiré le film « Suspect numéro un » (Target Number One en version originale). le long métrage de Daniel Roby qui met en vedette Antoine Olivier Pilon et l'acteur américain Josh Hartnett sera diffusé sur les écrans de la province dès le 10 juillet prochain. Information : http://www.dedicaces.ca | http://www.alainolivier.ca RÉSUMÉ DU LIVRE : Être mépris pour quelqu'un d'autre, être faussement dépeint comme un important trafiquant et importateur d'héroïne à l'échelle internationale, et devenir involontairement complice d'un meurtre, ne sont pas des occurrences de tous les jours. Assurément, ce n'est pas là comment la police se conduit pour prendre leur homme ? Mais … s'ils allaient plus loin ? Oui … Qu'arriverait-t-il si, avec l'aide d'une crapule employée comme agent civil rémunéré à grand frais, la GRC implémentait une opération anti-drogue, une Solution Finale pour vous exterminer ? Et qu'arriverait-il si l'un d'eux était tué lors de la transaction, et ce, sous des circonstances très nébuleuses ? Un scénario terrifiant qui devient encore plus déconcertant quand ces mêmes membres de la GRC se parjurent afin de s'assurer votre conviction et camoufler les circonstances entourant la mort de leur collègue. Mais… qu'arriverait-il si vous étiez condamné à mort pour cela et suite à un procès jonché de témoins mensongers et d'évidences teintées qui vous envoient sur un chemin conçu pour détruire votre vie déjà brisée. Et … qu'arriverait-il si, en bout de ligne, votre gouvernement optait pour défendre l'indéfendable afin de protéger l'intégrité de la GRC et l'image du Canada ? Identifié à Bank Kwang comme le détenu 482/33, j'ai appris ce que signifie d'être sacrifié au nom de la politique, lorsque la GRC fait une gourde durant une opération anti-drogue controversée, outremer. Ceci est mon combat pour survivre la jungle de la prison de Bang Kwang, une histoire vraie qui a quelque chose pour tout le monde – drogue, meurtre, menaces, violence, conflit d'intérêt, corruption politique, camouflage, et mon espoir infime que mon gouvernement revienne à ses sens et me ramène au Canada. À PROPOS DE L'AUTEUR : Alain Olivier était un accro à l'héroïne qui travaillait à Gibsons, Colombie Britannique, lorsqu'il est devenu la victime en 1987 d'une dramatique opération d'infiltration anti-drogue, qui le mena à être assujettit à la peine capitale en Thaïlande, où il passa plusieurs années à la prison infâme de Bang Kwang. Il a appris à ne jamais abandonner face à l'adversité et il croit fermement qu'à toutes les fois qu'un individu est victime d'une injustice, c'est l'ensemble de la société qui en souffre. Passionné avec son sens d'humour et une volonté de parler contre les injustices, aujourd'hui, il donne des conférences sur la peine de mort et les effets néfastes engendrés lorsque condamné à tort. Depuis son retour, il a passé 15 ans à travailler avec deux firmes d'avocats dans sa tentative d'avoir réparation devant les tribunaux canadiens, où ce qui est arrivé révèle une réalité encore plus troublante sur la justice au Canada. Alain vit à Montréal, où son combat pour la justice continue. Son histoire a inspiré le film Suspect Numéro Un avec Antoine Olivier Pilon (photo couverture) dans son rôle, ainsi que Josh Hartnett et Jim Gaffigan ; histoire basée sur une série d'entrevues avec Victor Malarek et lui-même avec le réalisateur, Daniel Roby. le premier Bestseller d'Alain, Prisonnier à Bangkok fut écrit en collaboration avec Normand Lester. Good Luck Frenchy est son deuxième livre et il est présentement à écrire la suite.

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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
1876-1881
Les malheureux Amérindiens sont traités comme des pupilles de l’État, sans droits civiques, par un gouvernement fédéral qui ne poursuit que deux objectifs : les assimiler, ou les faire mourir de faim ou de maladie. Comme avec les Canadiens français, on cherche à les éliminer en employant une stratégie de violence étatique larvée, sous couvert de légalité.
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Les meurtres de Métis perpétrés par Schultz, tout autant que ses activités de meneur orangiste, lui seront propices. Le Canada reconnaissant nommera l’assassin au Sénat avant de faire de lui le lieutenant-gouverneur du Manitoba, de 1888 à 1895.

Vous avez bien lu : on récompense les assassins.
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C'est ainsi que Pierre-Amable De Bonne, un seigneur qui s'était fait le champion de la cause canadienne lors du premier Parlement, devient membre de ce conseil. Son attitude justifieras pleinement les espoirs de ses ses amis anglais : il ne sera pas long à voir où se trouve son intérêt, îles rangera alors de leur côté ... Ce vire-capot sera pendant vingt ans un adversaire redoutable des Canadiens, le premier vendu notoire de notre Histoire. Il inaugure une longue succession de renégats et de salauds qui se mettront au service du pouvoir Anglais.

Comme vous remarquez, l'auteur ne fait pas semblant d'être objectif.
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Pour avoir la tranquillité, il faut que nous fassions la solitude; balayons les Canadiens de La face de la terre.
Adam Thom
Montreal Herald 14 novembre 1838
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Pour Craig, le plus choquant probablement, c'est que les Canadiens ne veulent absolument pas devenir Anglais, qu'ils se considèrent comme un peuple : "Il semble, écrit le gouverneur, que ce soit leur désir d'être une nation séparée; la nation canadienne est chez eux une expression habituelle.

Curieux, c'est ce que les Trudeaux et Chretien nous reprochent en 2019
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1837
Un gouvernement républicain français ... s'avérerait despotique et oppressant. Il ferait en sorte de garder les électeurs esclaves de leur tyrannie, en les faisant tomber sous un joug dont ils ne pourraient jamais se défaire.

2018
Je désire notamment défendre une vision d’ouverture et d’ambition, ce qui m’amène à dénoncer les positions alarmistes et populistes de François Legault et de sa fausse coalition. Ses politiques arbitraires sont à la fois inhumaines et néfastes pour la prospérité du Québec.
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1917
Il (Bourassa) fait justement observer que les Canadiens français recrutés dans les cabinets fédéraux n'ont jamais servi qu'à endormir leurs compatriotes.

C'est encore le cas
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Transcription d’une déclaration enregistrée le 29 octobre 1938

Je m’appelle Anthony Gibbs, je suis citoyen américain et j’ai travaillé pendant une bonne partie de ma vie comme électricien dans la ville de Québec. Je suis originaire du New Hampshire, où j’ai épousé une Canadienne française. Nous sommes revenus nous installer à Québec afin que ma femme puisse s’occuper de ses deux parents âgés qui étaient rentrés au Québec après s’être établis aux États-Unis. Je travaillais régulièrement pour le consulat américain dans cette ville.

Un jour, le consul, monsieur James Bennett, m’a demandé d’accompagner un riche Américain qui possédait une propriété au Québec afin d’effectuer pour lui des travaux d’électricité. Il m’a fait jurer de ne jamais parler à quiconque de ce que j’allais voir.

C’était à la fin de l’été 1928, monsieur Bennett m’a expliqué que le major Henry Sanford, du War Department, venait au Québec avec des amis pour une partie de chasse et de pêche dans son domaine. Le major était l’héritier d’une riche famille de la Nouvelle-Angleterre qui avait fait fortune dans le textile. De nombreux Canadiens français travaillaient dans les usines de la famille, à Worchester et à Fall River. Sanford avait une formation d’ingénieur militaire et faisait partie d’une section du War Department qui s’intéressait à l’amélioration des transmissions. J’ai découvert que les parties de pêche n’étaient que des prétextes pour couvrir la véritable raison des séjours de Sanford au Québec.

Cette fois-là, il était accompagné d’un homme qu’il me présenta comme son meilleur ami, Nikola Tesla. J’ai appris par la suite qu’il s’agissait d’un célèbre inventeur. C’était un curieux petit homme, de tempérament plutôt solitaire, malhabile, mais somme toute sympathique.

La propriété que le major avait acquise était située dans la région du lac Édouard, le long du chemin de fer entre Québec et le lac Saint-Jean. Sanford était arrivé à Québec de New York à bord de son train privé en compagnie de Tesla. Il a été rejoint ici par deux hommes. J’ai découvert plus tard qu’il s’agissait de l’attaché militaire américain à Ottawa et de son adjoint.

Le train du major était constitué de trois wagons dont l’un destiné aux bagages. Ce dernier était rempli d’équipement électrique comprenant un générateur de soixante-quinze kilowatts actionné par un moteur à essence.

Nous avons quitté Québec vers huit heures du matin. Nous sommes arrivés au lac Édouard au début de l’après-midi. Le train a été placé sur une voie de garage et déchargé par une douzaine d’Indiens. J’ai appris que ces hommes avaient déjà travaillé pour le major lors de séjours précédents au lac Édouard et ailleurs au Québec. Notre groupe comprenait le major Sanford, madame Sanford, une femme sèche et renfrognée, miss Jones, l’infirmière, Nikola Tesla et sept autres hommes, des amis du major. Même s’ils n’ont jamais dévoilé devant moi leur profession, il m’a semblé qu’ils étaient tous militaires ou ingénieurs, ou peut-être les deux.

La propriété du major Sanford étant située à plusieurs milles de la gare de chemin de fer, la seule façon de l’atteindre était d’utiliser des embarcations sur une partie du trajet, puis d’emprunter un sentier à travers la forêt. Tout devait donc être transporté à dos d’homme. L’équipement lourd comme le générateur a dû être démonté et transporté en pièces détachées.

Nous sommes arrivés à la propriété du major au cours de la soirée. La noirceur n’arrive que vers dix heures, en été, sous cette latitude. C’est là que j’ai compris pourquoi on avait besoin d’un électricien. Le générateur servait en partie à alimenter en électricité l’imposante maison en bois rond du major, mais il devait surtout servir à des expériences auxquelles devait se livrer le professeur Tesla.

Ma première mission, une fois arrivé au camp, a donc été d’assembler le générateur. Avec l’aide de Tesla et de deux autres hommes, on a ensuite monté le transformateur. L’appareil devait être utilisé pour transmettre de l’énergie à travers le sol sans utiliser de fils. Pour une raison qu’il ne m’a jamais expliquée, mais qui avait à voir avec la position particulière de cette région par rapport au géomagnétisme terrestre, Tesla croyait pouvoir utiliser les lignes magnétiques terrestres pour transmettre de l’énergie à travers la Terre.

Sur les indications de Tesla, un récepteur avait déjà été installé dans un petit village nommé Sainte-Hedwidge, dans la région du Lac-Saint-Jean. Un autre récepteur avait été installé beaucoup plus au nord, dans un campement indien sur le lac Mistassini.
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L'appât de la richesse facilement acquise est la motivation première de toutes les entreprises criminelles. Il faut frapper les bandits au portefeuille, et véritablement faire en sorte que le crime ne paie pas.
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Une fois La guerre déclarée, la conduite malveillante des fonctionnaires fédéraux envers les Juifs sera encore plus abjecte.quelques deux mille Juifs allemands résidant au Canada sont alors considérés comme des étrangers ennemis et internés dans les mêmes camps de prisonniers de guerre SS et les sympathisants nazis.

J'en suis tombé à la renverse.
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